Lambi

Lambi

Strombus gigas


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Strombe géant
Index Testarum Conchyliorum (1742) de Niccolò Gualtieri
Index Testarum Conchyliorum (1742)
de Niccolò Gualtieri
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Mollusca
Classe Gastropoda
Ordre Neotaenioglossa
Famille Strombidae
Genre Strombus
Nom binominal
Strombus gigas
Linnaeus, 1758
Statut CITES : Cites II.svg Annexe II ,
Révision du 11/06/92
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Le Strombus Gigas est un mollusque des Antilles et de Floride.

  • Taille maximale : jusqu'à 30 cm.
  • Répartition : côtes de Floride et Antilles.

Sommaire

Commentaire

Strombus gigas est très apprécié dans les Antilles où il constitue un mets de choix aussi prisé et luxueux que la langouste. Dans les Antilles Françaises, son appellation gastronomique est lambis.

Sa coquille et les perle qu'il peut produir sont utilisés pour la décoration et la confection d'objets comme des bijoux. Cependant, s'agissant d'un animal classé en annexe II de la convention de Washington et en annexe B du réglement européen 338/97, l'exportation de lambis, coquille de lambis ou objets comprenant des morceaux de nacre de lambis est formellement contrôlée et restreinte par les douanes.

Biologie

A. Répartition :

Le lambi est un invertébré (gastéropode) muni d’un pied musculeux largement réparti dans l’ensemble des eaux de la Caraïbe. Il peuple tout type de fonds situés entre 0 et 100 m. Mais on le retrouve préférentiellement sur sédiment sablo-vaseux, entre 4 et 18 m en zone non-exploitée. L’idée reçue selon laquelle il se trouverait plus particulièrement au sein des herbiers de phanérogames marines serait un effet indirect de la pression de pêche qu’il subit (Stoner et Sandt, 1992 ; Stoner et al., 1996 (1 et 2) ; Stoner et Ray, 1996 ; Glazer et Kidney, 2004). Il est également présent sur les plaines sédimentaires nues, ainsi que sur substrat dur (rocheux ou récifal). Il en serait de même concernant l’existence de stocks âgés situés en plus grande profondeur (20 à 60 m ; Stoner et Sandt, 1992 ; Stoner et Ray, 1996 ; Theile, 2001). C’est une espèce soumise à de fréquentes migrations quelles soient verticales ou horizontales, motivées par les différentes phases de son cycle vital (croissance, maturation, reproduction). Les juvéniles coloniseraient ainsi préférentiellement les fonds entre 1,5 et 4 m, alors que les adultes préfèrent ceux de 10 à 20 m (Stoner, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; Stoner et al., 1996 (1 et 2) ; Stoner et Ray, 1996 ; Theile, 2001). Ceci est attesté par le taux de maturité supérieur à 99 % chez les individus rencontrés à partir de 18 m. La présence d’un habitat favorable serait aussi corrélée à un bon taux de renouvellement de l’eau marine, ainsi qu’à des fluctuations thermiques modérée (saisonnières et journalières). Ainsi, en réponse à des stimuli thermiques et lumineux, des migrations saisonnières sont identifiées chez les adultes (Stoner et al., 1996 (1 et 2) ; Theile, 2001). De septembre à mars, ils se concentrent sur substrat dur, pour rejoindre les herbiers de zones sédimentaires en juillet. La disponibilité alimentaire ne serait donc pas le moteur de ces migrations, comme c’est souvent le cas chez les espèces marines.  

B. Alimentation :

Strombus gigas est un détritivore à tendance herbivore. Il se nourrit sur le fond en collectant les débris végétaux ainsi que certaines algues. Les adultes semblent s’alimenter indifféremment de jour comme de nuit, ce qui n’est pas le cas de juvéniles âgés de moins d’un an. Ces derniers mesurant moins de 50 - 100 mm ont encore un mode de vie diurne endogé et ne remontent pour s’alimenter en surface qu’une fois la nuit tombée (Stoner, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). Ce n’est qu’au-delà de cette taille qu’ils iront peupler les herbiers peu profonds, formant de très important agrégats saisonniers (Stoner, 1989 ; Stoner et Lally, 1994 ; Stoner et al., 1996 ( 1 et 2) ; Theile, 2001 ; Stoner, 2003). C’est là qu’ils acquerront leur forme adulte.

C. Morphologie :

Le Lambi est le plus gros des Strombidae de la Caraïbe. Cependant taille et poids observés peuvent varier d’une zone à l’autre (anon., 1999). Les spécimens les plus imposants mesurent 24 à 29 cm de long pour 700 à 1 500 g de poids total. Mais la taille moyenne constatée est proche de 20 cm, avec des femelles légèrement plus grandes que les mâles (Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). Sa coquille est constitué de micro-cristaux de carbonate de calcium sous forme d'aragonite inclus dans une matrice protéique. Elle est extrêmement solide (beaucoup plus que de simples cristaux d'aragonite) du fait de son architecture composée de couches de lamelles entrecroisées, ce qui permet la dissipation de l'énergie des chocs dans des microfissures qui ne se diffusent pas[1]. Elle possède des spires munies d’épines et son pied musculeux porte un opercule corné. Les mâles sont munis d’un long pénis extensible situé le long du canal siphonal, alors que les femelles portent des poches à œufs. À partir de 5-6 mois, la coquille se colore en rose-orangé. Et dès 3,5 - 4 ans, son large pavillon se forme. Il est également appelé lèvre (anon., 1999 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). L’apparition de la lèvre marque l’approche de la maturité pour le juvénile.

D. Reproduction :

Les individus de 4 ans ayant une taille d’environ 18 cm et 5 mm d’épaisseur de lèvre sont enfin arrivés à maturité (Berg et Olsen, 1989 ; Stoner, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; Stoner et Ray, 1996 ; anon., 1999). Ils deviennent alors des reproducteurs. Les adultes présents dans les herbiers (5 à 18 m) ou en bas de la pente récifale (20 à 60 m) vont opérer une migration reproductive saisonnière (Stoner, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; anon., 1999 ; Theile, 2001). Elle va les conduire sur des fonds sédimentaires nus, où accouplements et pontes vont se succéder. Ce phénomène bien qu’observable tout au long de l’année à Belize et au Mexique, semble se concentrer sur une seule et même période dans d’autres zones. Elle se déroule généralement d’avril à août, alors que la phase dite de repos sexuel s’étend de septembre à mars (Berg et Olsen, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; anon., 1999 ; Theile, 2001). Tout au long de cette période, les femelles vont opérer 6 à 25 pontes, chacune représentant à chaque fois entre 300 000 et 1 500 000 œufs (Stoner et Ray, 1996 ; Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007 ; Gros et Frenkiel, 2007). Ces derniers sont rassemblés en un long filament gélatineux de 30 m de long, lui-même aggloméré avec du sable, en un unique croissant de 10 à 15 cm (Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). La ponte dure en moyenne 24 à 36 heures. Une même ponte pourra être le fruit de fécondations de différents partenaires (Berg et Olsen, 1989 ; anon., 1999 ; Theile, 2001). Malgré le nombre de pontes et l’étendue de la saison de reproduction, un pic reproductif a été identifié par diverses études. Il suivrait le maximum de la photopériode et précèderait le maximum de température des eaux. Ce qui le situe approximativement en juillet (Stoner et Sandt, 1992). Ces mêmes études ont identifiées en zones exploités deux stocks de reproducteurs biens distincts. Le premier regroupant les jeunes adultes présents entre 10 et 18 m se reproduisant alors plus tôt (entre février et octobre suivant la zone) que le second rassemblant les vieux adultes situées plus en profondeur (20 à 60 m) qui se reproduiraient entre avril et août. Ce qui démontre que la pression de pêche conditionnerait la distribution de cette espèce (Stoner, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; anon., 1999 ; Theile, 2001). A l’issue de la saison de reproduction, chaque femelle aura contribué à produire près de 6.106 larves de lambi.

E. Développement :

Strombus gigas ne compte pas moins de 4 phases de vie distinctes, avec une cinquième qui serait un effet indirect de la pression de pêche. Au bout de 3 à 4 jours, l’éclosion des œufs libère les larves qui adoptent un mode vie planctonique au sein des 10 premiers mètres de la colonne d’eau. Durant cette phase qui dure 2 à 5 semaines, les larves sont soumises aux courants de surface qui les dispersent sur des dizaines voir des centaines de kilomètres. Ce qui peut représenter un transfert de gènes pouvant atteindre un maximum de 900 km (Berg et Olsen, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; anon., 1999 ; Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). Après cette période, la métamorphose survient si l’ensemble des facteurs favorables nécessaires sont présents. Dans le cas contraire, les larves sont capables de retarder leur métamorphose, au risque de perdre définitivement cette compétence indispensable à leur survie (Stoner et al., 1996 (1 et 2) ; Stoner, 2003). Les larves perdent alors le velum qui leur permettait de se nourrir de microalgues, de respirer et de se mouvoir. Leur coquille s’étant épaissie ils tombent sur le fond (1 à 2 m), où ils s’enfouissent. Ils deviennent ainsi des juvéniles (Stoner, 1989 ; Stoner et Sandt, 1992 ; anon., 1999 ; Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). Pendant un an, ils vont vivre au sein du sédiment le jour et remonter à sa surface pour se nourrir la nuit. À la taille de 50 à 100 mm, les juvéniles d’un an regagnent définitivement la surface et entament une migration ontogénique vers les herbiers de phanérogames marine (entre 1,5 et 5 m). Là, sous l’hypothèse de lutte contre la prédation, ils se rassemblent alors en agrégats pouvant atteindre 100 m de long sur 2,5 m de large dans certaines régions (Stoner, 1989 ; Stoner et Lally, 1994 ; Stoner et al, 1996 (1 et 2) ; Theile, 2001 ; Stoner, 2003). Ils grandissent ainsi jusqu’à l’âge de 3-4 ans correspondant à la formation de la large lèvre, témoignage du passage à l’âge adulte, et partent peupler les zones plus profondes (10 à 18 m). Ils colonisent toute sorte de fonds avec une préférence marquée pour les herbiers de phanérogames marines en zone pêchée. Les plus vieux individus observés en zone exploitée semblent par la suite rejoindre des zones encore plus profondes afin d’échapper aux pêcheurs. Ils forment alors un stock de reproducteurs âgés et profonds (20 à 60 m), sur lequel repose à l’heure actuelle le repeuplement des zones d’exploitation intense (Stoner et Sandt, 1992 ; Stoner et Ray, 1996 ; anon., 1999 ; Theile, 2001). Ce comportement particulier disparait en l’espace de quelques mois, dans les zones mises sous protection, ce qui semble indiquer qu’il s’agit d’une stratégie pour échapper à la pêche. La croissance du lambi varie tout au long de ces différentes phases.  

F. Croissance :

La croissance du lambi est discontinue et non homogène. Ce qui est à la source de nombreux problèmes concernant la gestion et le suivi des populations. Entre son éclosion et sa métamorphose, le lambi va épaissir et rendre opaque sa coquille. Puis, celle-ci va grandir de manière continue jusqu’à la formation de la lèvre caractéristique du passage à la phase adulte. Dès lors, la coquille ne grandira plus mais va s’épaissir tout comme la lèvre. Mais un processus inverse d’érosion va aussi débuter et prendre de l’ampleur avec l’âge de l’individu (anon., 1999 ; Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). Tout cela, combiné à des variations de croissance dues à la localisation géographique du site de développement, contribue à l’impossibilité d’utiliser la taille ou l’épaisseur des coquilles, pour déterminer l’âge d’un individu. Ceci pose aussi le problème de la taille de première capture censée s’assurer qu’un individu puisse se reproduire avant d’entrer dans le stock exploitable d’une pêcherie. Certains individus présentant une lèvre et mesurant la taille réglementaire peuvent ne pas encore être matures et seront donc pêchés avant de s’être reproduits (anon., 1999 ; Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). De nombreux facteurs environnementaux et biologiques encore mal identifiés semblent donc influencer la croissance des lambis. Mais certains sont déjà bien connus : profondeur, type de substrat, nourriture, densité … Ce sont ces mêmes facteurs qui influencent l’espérance de vie d’un individu.

G. Mortalité longévité :

La mortalité chez Strombus gigas varie en fonction du stade de développement. S’il est la proie d’environ 130 espèces marines, toutes n’interviennent pas tout au long de sa vie. Ainsi, les organismes planctonophages menacent uniquement la phase planctonique de l’espèce. Les larves de crustacés consomment celles de lambi. C’est également le cas de nombreux organismes comme les méduses, le corail, les gorgones, certains poissons et invertébrés. La métamorphose est également une phase critique de leur développement entrainant de fortes mortalités (anon., 1999 ; Theile, 2001 ; Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). Jusqu’à l’âge de 2 ans, les juvéniles sont consommés par les langoustes, les poulpes, d’autres gastéropodes, les poissons, les crabes, ou les bernard l’ermite. Ils se rassemblent alors en agrégats afin de diminuer la pression de prédation (Stoner et Lally, 1994 ; Theile, 2001 ; Stoner, 2003). Ensuite, les adultes ne sont plus menacés que par les tortues, les poulpes et les raies. Les plus âgés ont une coquille si épaisse que peu de prédateurs les inquiètent. L’homme est alors le plus grand et le plus efficace de leurs prédateurs (Berg et Olsen, 1989 ; anon., 1999 ; Theile, 2001 ;Frenkiel et Aldana Aranda, 2007). Il en résulte une espérance de vie variable suivant que la population soit exploitée ou non, pouvant osciller entre 6 et 7 ans, en zone peu profonde, contre 26 ans en zone profonde (40 à 60 m ; Stoner & Sandt, 1992 ; Stoner & Ray, 1996 ; anon., 1999).

Liens externes

Notes et références

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