Langue monténégrine

Langue monténégrine

Monténégrin

Monténégrin
црногорски / crnogorski
Parlée au Monténégro Monténégro
Région Balkans
Nombre de locuteurs 144 838 (recensement de 2003)
Typologie SVO + ordre libre [1]
Accentuelle
Classification par famille
(Dérivée de la classification SIL)
Statut officiel
Langue officielle de Monténégro
type : L (langue vivante)
étendue : I (langue individuelle)

Le monténégrin (en alphabet cyrillique црногорски jeзик, en alphabet latin crnogorski jezik) est une langue slave méridionale du groupe occidental de ces langues, parlée par les Monténégrins. Du point de vue de la sociolinguistique, c’est une langue Ausbau, c’est-à-dire une langue à part ayant son propre standard. Celui-ci a pour base le dialecte chtokavien de l’entité linguistique appelée « langue serbo-croate » à l’époque de l’ancienne Yougoslavie. Du point de vue de la linguistique comparée, c’est l’une des variantes standards d’une seule et même langue, les autres, basées sur le même dialecte chtokavien étant le serbe, le croate et le bosnien.[1]

En faite, le serbe, le croate le bosnien et le monténégrin sont une seule et même langue. Comme le déclara l'auteur croate Miroslav Krleža en 1969, « le croate et le serbe sont une seule et même langue, que les Croates appellent le croate et les Serbes, le serbe »[2].

Sommaire

Locuteurs et statut officiel

On ne sait pas combien de personnes se considèrent aujourd’hui comme des locuteurs du monténégrin. Au dernier recensement de la population, qui a eu lieu en 2003, donc trois ans avant que l’indépendance ne soit proclamée, 273 366 personnes, soit 40,64% de la population se déclaraient d'ethnie monténégrine, 201 892 (30,01%) se déclarant Serbes. Pour ce qui est de la langue, 401 382 déclaraient comme langue maternelle le serbe et 144 838 le monténégrin. 63,5% des Monténégrins se considéraient donc comme des locuteurs du serbe et 21,53% déclaraient avoir le monténégrin comme langue maternelle[3]. Ceux qui déclaraient en majorité parler le monténégrin étaient les habitants du vieux pays historique, autour de Podgorica, alors que ceux du nord du pays (rattaché en 1912) déclaraient en majorité parler le serbe.

Il y a aussi des données sur les Monténégrins dans les pays suivants :

  • Serbie : 69 049 personnes d’ethnie monténégrine. Bien que le questionnaire comporte une question sur la langue maternelle des recensés, le nombre de locuteurs de monténégrin n’est pas indiqué[4].
  • Croatie : 4 926 personnes d’ethnie monténégrine[5] et 460 personnes de langue maternelle monténégrine[6].
  • Slovénie : 2 660 personnes d’ethnie monténégrine. Il n’y pas de donnée sur les locuteurs de monténégrin[7].

Le monténégrin n’est langue officielle qu’au Monténégro, les langues des minorités nationales (le serbe, le bosniaque, l'albanais et le croate) y étant elles aussi d’usage officiel[8].

Variantes régionales

Les Monténégrins utilisent deux parlers du dialecte chtokavien :

  • le parler de l’Herzégovine orientale, le même que celui de cette partie de la Bosnie-Herzégovine, parlé à l’ouest et au nord-ouest du Monténégro. C’est le même également que celui qu’on utilise à Dubrovnik (en Croatie) et celui de la Serbie occidentale.
  • le parler de Zeta-Sandjak du sud, employé dans le reste du Monténégro

Du point de vue de l’évolution du son ĕ du slave commun, noté par la lettre ѣ (« yat »), au Monténégro la prononciation est (i)jékavienne, comme en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et dans certaines parties de la Serbie.

La polémique autour de l’idée de langue monténégrine

Le Monténégro présente un exemple de ces fragmentations d'identités nationales dans les états post-soviétiques ou post-yougoslaves à la fin du XXe siècle[9]. Cette fragmentation, que les dirigeants des nouveaux États ont estimée nécessaire pour légitimer leur indépendance (plutôt que de s'appuyer sur des valeurs universelles et transculturelles), repose sur deux développements principaux :

  • la construction d'une histoire propre insistant sur tout ce qui sépare l'État de ses voisins ;
  • l'affirmation de l'existence d'une langue locale (ici monténégrine, ailleurs macédonienne ou moldave).

L'élite politique et culturelle s'est ainsi divisée en une fraction «pro-unification» (avec la Serbie au Monténégro, avec la Bulgarie en Macédoine et avec la Roumanie en Moldavie) et une fraction indépendantiste (qui dans les trois cas a obtenu la majorité).

Comme en Macédoine et en Moldavie, ces constructions d'identités nouvelles ont porté le débat politique dans le champ scientifique, en cherchant à argumenter les thèses politiques par des recherches linguistiques ou historiques visant à collecter ceux des indices, pouvant légitimer la thèse défendue : ainsi, des auteurs macédoniens s'appuient sur des sources qui prouveraient un lien de filiation entre le macédonien actuel (langue slave apparue avec la migration des Slaves dans les Balkans au VIe siècle de notre ère) et la langue macédonienne antique (langue thrace hellénisée bien antérieure) : ces sources prouvent en fait que les deux langues sont d'origine indo-européenne (ce que personne ne nie)[10]

Ainsi, les adeptes de l’idée de langue monténégrine sont en mêmes temps adeptes de l’indépendance du Monténégro. Les intellectuels du Centre PEN monténégrin, protestant contre la constitution de 1992 du Monténégro, qui stipulait que la langue officielle de la république était le serbe, avancent comme argument principal le droit de chaque nation d’avoir sa propre langue, s’appuyant en cela sur l’exemple du croate, du bosnien, du macédonien ou du moldave. Ils ne nient pas l’appartenance du monténégrin au même diasystème que les trois autres langues, mais ils exigent que leur langue s’appelle officiellement le monténégrin[11].

Le principal promoteur de l’idée du monténégrin était le professeur Vojislav Nikčević, de l’Université de Nikšić, qui commença à développer cette idée en 1968, étant l’auteur des premiers travaux normatifs de cette langue (voir, plus bas, Standardisation du monténégrin). Parmi ses adeptes il y a Vuk Minić, Sreten Zeković, Jevrem Brković, Rajko Cerović[12].

L’un de leurs arguments est l’existence du terme « langue monténégrine » dans des documents plus ou moins anciens.

  • La première de ces attestations remonte à 1837, étant notée par Vuk Stefanović Karadžić qui, d’ailleurs, n’acceptait que l’idée d’une langue serbe unitaire. Il mentionne les paroles d’un colonel français ayant visité le Monténégro en 1813, qui croyait que « la langue monténégrine » était un dialecte du grec[13].
  • En 1857, l’écrivain serbe Ljubomir Nenadović note à propos d’un voyage au Monténégro : « Dans toutes les écoles la langue est le monténégrin, en grande partie différent de cette belle langue reconnue dans laquelle est traduite la Bible (c’est-à-dire le serbe standardisé par Vuk Karadžić – note de l’auteur de cet article). Si les Monténégrins continuent dans leurs écoles comme jusqu’à présent, alors dans cent ans entre les deux langues il y aura une différence plus grande qu’entre le portugais et l’espagnol. »[14]
  • L’appellation de « langue monténégrine » apparaît aussi chez un autre écrivain serbe, Simo Matavulj. Il cite un Monténégrin qui dit que même les meilleurs acteurs serbes ne savent pas parler po naški ’notre langue’, čisto crnogorski ’le monténégrin propre’.[15]
  • Hélène, princesse monténégrine devenue en 1896 reine d’Italie, à la fin d’une entrevue avec le ministre serbe Janjić, qui lui fait des compliments sur la beauté du serbe qu’elle parle, réplique à celui-ci qu’elle parle monténégrin[16].
  • L’Encyclopædia Britannica de 1911 fait aussi mention de la « langue monénégrine », en précisant tout de suite qu’elle est pratiquement identique au serbo-croate.

Il y a aussi des linguistes étrangers qui acceptent l’idée de langue monténégrine, par exemple le professeur Paul-Louis Thomas, directeur des Etudes Bosniaques, Croates et Serbes à l’UFR d’Études Slaves de l’Université Paris IV[17], ou le professeur Svein Mønnesland, de l’Université d’Oslo[18].

Les adversaires de cette idée sont en même temps adeptes de l’union étatique avec la Serbie, par exemple Lidija Tomić, Miodrag Jovanović, Ljubomir Kovačević, Jelica Stojanović, Draga Bojović, Slobodan Kalezić, Zagorka Kalezić, Vuk Cerović, Živko Đurković, enseignants à l’Université de Nikšić, Mihajlo Sćepanović, chercheur à l’Institut de la langue serbe près l’Académie serbe des sciences et des arts[19], Drago Ćupić, représentant de l’Académie au Conseil pour la standardisation de la langue serbe, Mato Pižurica, professeur à la Faculté de philosophie de Novi Sad[20]. Leur argument principal est qu’il n’y a pas de différences notables entre la langue parlée au Monténégro et celle qu’on parle en Serbie.

Un autre de leurs arguments est que, en général, les Monténégrins se sont considérés tout au cours de l’histoire comme des Serbes, malgré les longues périodes d’indépendance de ce pays. En effet, le Monténégro parvint à assurer son autonomie dans le cadre de l’Empire ottoman, voire devint pratiquement indépendant à la fin du XVIIe siècle, alors que la Serbie était occupée effectivement. L’indépendance des deux pays fut reconnue par le Congrès de Berlin en 1878, et le Monténégro resta indépendant jusqu’en 1918, quand il fut incorporé au Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, la future Yougoslavie. Selon le premier recensement tenu au Monténégro, en 1909, 94,38% de la population était chrétienne orthodoxe et 95% des habitants étaient de langue maternelle serbe[21].

Standardisation du monténégrin

L’action de standardisation de cette langue commence dès 1997, lorsque paraît sa première orthographe[22]. Elle est bientôt suivie de la première grammaire du monténégrin[23].

En 2003 est créé à Cetinje l’Institut de la langue monténégrine et de linguistique, sous la direction de Vojislav Nikčević, avec un statut d’organisation non-gouvernementale, mais il est soutenu financièrement par le Ministère de la culture.

En 2005 un symposium international débattant de la standardisation du monténégrin se réunit à Podgorica[24].

Après le référendum sur l’indépendance et la proclamation de celle-ci, on rédige le projet de constitution du pays, où l’on précise le statut officiel du monténégrin.

Particularités du monténégrin

Comme pour le croate, la tendance dans la standardisation du monténégrin est à accentuer les différences par rapport au serbe standard, c’est-à-dire à établir en tant que normes, en plus des particularités déjà admises par le standard du serbo-croate, d’autres particularités régionales.

Graphie et phonologie

Le monténégrin s’écrit, comme le serbe, aussi bien avec l’alphabet cyrillique qu’avec l’alphabet latin, ce qui est précisé dans la constitution du pays. La tendance actuelle est à utiliser davantage l’alphabet latin[25]. Ce sont les mêmes alphabets que ceux utilisés par le serbe et le croate (voir Serbe. La correspondance graphie – prononciation). L’alphabet monténégrin comporte trois lettres supplémentaires, pour rendre des phonèmes spécifiques. Les deux premiers existent aussi en polonais :

Comme en serbe, les noms propres étrangers sont transcrits phonétiquement.

Le monténégrin se caractérise par la prononciation ijékavienne, avec la particularité qu’ici ije est disyllabique, alors que dans d’autres régions du diasystème c’est une diphtongue. Cette particularité était déjà admise par les normes du serbo-croate.

En monténégrin seulement, ce ije s’est étendu à des mots où il ne s’explique pas par l’évolution de « yat » (Voir Les composants du diasystème :

Monténégrin Serbe, croate et bosniaque Français
nijesam nisam ’je ne suis pas’
tijeh tih génitif de ti, te, ta ’ceux-là, celles-là / ces ...-là’
tijema tima datif de ti, te, ta
ovijeh ovih génitif de ovi, ove, ova ’ceux-ci, celles-ci / ces ...-ci’
ovijema ovima datif de ovi, ove, ova

La palatalisation de [d], [t], [s] et [z] devant [e] a lieu là où en serbe elle n’a pas lieu du tout, en croate et en bosnien étant plus réduite dans les mêmes cas :

Monténégrin Serbe Croate et bosniaque Français
đe gde gdje
đevojka devojka djevojka fille
đeca deca djeca enfants
lećeti leteti letjeti voler (dans les airs)
ćerati terati tjerati chasser (d’un endroit)
śedi sedi sjedi assieds-toi
śekira sekira sjekira hache
iźelica izelica izjelica glouton

Dans la langue parlée, le groupe vocalique ao, caractéristique, par exemple, en tant que désinence du participe verbal actif au masculin singulier, se réduit en monténégrin à a, comme dans d’autres parlers de la côte de la Mer Adriatique, alors que dans les autres parlers il se réduit à o : rekao sam, reka sam, reko sam ’j’ai dit’ ; kao, ka, ko ’comme’.

Grammaire

La morphologie et la syntaxe du monténégrin ne diffèrent presque pas du tout de celles du reste du diasystème (voir Serbe. Grammaire), mais présentent toutefois quelques particularités :

  • Au pluriel des adjectifs et des pronoms il y a des désinences longues (-ijeh au génitif et -ijem au datif, à l’instrumental et au locatif), à côté de leurs correspondantes brèves (-ih et -im) : dobrijeh – génitif de dobri, dobre, dobra ’bon(ne)s’ ; našijem – datif-instrumental-locatif de naši, naše, naša ’nos / nôtres’.
  • Le verbe ’être’ a au présent les formes niées nijesam, nijesi, etc., au lieu de nisam, nisi, etc.

Ces deux particularités tiennent du caractère ijékavien du monténégrin.

  • Le correspondant du pronom interrogatif ’quoi’ est en monténégrin što, comme en croate, alors que c’est šta en serbe.
  • On utilise largement l’infinitif bref : Oli pjevat? ’Veux-tu chanter ?’, par rapport à la forme longue (Hoćeš li pjevati?, en croate standard).

Lexique

Le vocabulaire monténégrin ne diffère pas essentiellement de celui du diasystème en général. Néanmoins, il y a des mots différents.

Exemples de mots d’origine commune, mais de formes différentes de celles du serbe et du croate[26] :

Monténégrin Serbe Croate-Bosniaque Français
cklo staklo staklo verre (le matériau)
đetić dečak dječak garçon
koštanj kesten kesten châtaigner
mrtac mrtvac mrtvac cadavre
omraziti mrzeti / mrziti mrziti haïr
śutra sutra sutra demain
znaven poznat poznat connu

Exemples de mots différents ayant le même sens en monténégrin, en serbe et en croate :

Monténégrin Serbe Croate-Bosniaque Français
izvanjac stranac stranac étranger (du pays)
glib blato blato boue
cukar šećer šećer sucre
oriz pirinač riža riz
razuriti srušiti srušiti démolir

La forme que prennent les mots internationaux peut aussi être différente en monténégrin :

Monténégrin Serbe Croate-Bosniaque Français
le suffixe -tada (ex. kvalitada) -tet (kvalitet) -teta (kvaliteta) qualité
le suffixe -an (ex. Austrijan) -anac (Austrijanac) -anac (Austrijanac) Autrichien
le suffixe -dur(ica) (ex. štimadur(ica)) procenitelj(ica) procjenitelj(ica) estimateur

Comme les parlers croates de la côte adriatique, le monténégrin a emprunté plus de mots à l’italien que le serbe. Exemples :

  • bastadur(ica) – ’celui(celle) qui en a assez’, de basta
  • durati – ’durer’, de durare
  • kaseta au sens de ’caisse’
  • kušin – ’coussin, oreiller’, de cuscino
  • lencun – ’drap (de lit)’, de lenzuolo
  • medig – ’médecin’, de medico
  • pjat – ’assiette’, de piatto
  • skala au sens de ’échelle’, de scala
  • taulin – ’table’, de tavolino

Phrases en monténégrin et en serbe

Monténégrin Serbe Français
Śednik je dura' tri ure. Sastanak/sjednik je trajao tri časa/sata. La réunion a duré trois heures.
Bidzin iźede koźetinu iz brondzina. Pas pojede kozije meso iz bronzane posude. Le chien mange de la viande de chèvre dans une écuelle en bronze.
Metni kušin i lencun u koćetu. Stavi jastuk i čaršaf u krevet. Mets l’oreiller et le drap sur le lit.
Uljezi u kužinu i iz pašade uzmi pirun, uzmi pjat i metni ih na taulin. Uđi u kuhinju i iz escajga uzmi viljušku, uzmi tanjir i postavi ih na sto. Va à la cuisine et prends du buffet une fourchette, prends une assiette et mets-les sur la table.
Uzeo škatulu furmina i žiže ne patiše. Uzeo kutiju šibica i neprestano ih pali. Il a pris une boîte d’allumettes et il n’arrête pas de les allumer.

Notes et références

  1. Voir au sujet de la discussion autour du statut de ces langues et de leur dénomination, l’article Serbo-croate.
  2. Bozidar Jaksic, « Nationalisme et Langue : Une expérience balkanique » sur archives.rezo.net
  3. Source de ces données : Le communiqué du 10 décembre 2004 de Zavod za Statistiku (office statistique du Monténégro) concernant les résultats du recensement de 2003.
  4. Cf. les données du recensement de 2002.
  5. La population selon l’ethnie, recensement de 2001.
  6. La population selon la langue maternelle.
  7. Cf. les résultats du recensement de 2002.
  8. Constitution du Monténégro, article 13.
  9. Petar Bojanic, « Souveraineté, pseudo-souveraineté, tutorat: l'exemple des états ex-yougoslaves », Revue d'études politiques et constitutionnelles est-européennes, n° spécial, Presses universitaires de la faculté de droit de Clermont-Ferrand, ISSN 1632-451X
  10. SystХme universitaire de documentation - Search Short List
  11. Jezik kao domovina. Deklaracija crnogorskog P.E.N. centra o ustavnom položaju crnogorskog jezika (La langue en tant que patrie. Déclaration du centre PEN monténégrin au sujet de la situation constitutionnelle du monténégrin).
  12. Des articles de ces auteurs, sur le site www.montenegrina.net.
  13. Dans son ouvrage paru en allemand, Montenegro und die Montenegriner (Le Monténégro et les Monténégrins), Stuttgart, 1837, traduit par la suite en serbe.
  14. L’original ici.
  15. Dans Bilješke jednog pisca (Notes d’un écrivain), œuvre autobiographique inachevée, parue d’abord en feuilleton entre 1898 et 1903, dans la revue Letopis Matice srpske de Belgrade.
  16. L’original ici.
  17. Interviews accordés aux journaux Glas et Pobjeda.
  18. « Crnogorski standardni jezik i njegov odnos prema ostalim srednjojužnoslovenskim jezicima » (Le monténégrin standard et son rapport aux autres langues slaves du centre-sud), dans Norma i kodifikacija crnogorskog jezika, Cetinje, 2005.
  19. Voir la polémique entre Mihajlo Sćepanović et Vojislav Nikčević.
  20. Violeta Arsenić, « Govorite li crnogorski? » (Parlez-vous monténégrin ?), dans le journal Vreme, n° 478 (4 mars 2000).
  21. Couvertures de grammaires serbes du Monténégro de 1838, et de 1900.
  22. Vojislav Nikčević, Pravopis crnogorskog jezika (Orthographe du monténégrin), Centre PEN, Cetinje, 1997.
  23. Vojislav P. Nikčević, Gramatika crnogorskog jezika (Grammaire du monténégrin), Dukljanska akademija nauka i umjetnosti, Podgorica, 2001.
  24. Međunarodni naučni skup Norma i kodifikacija crnogorskog jezika. Zbornik radova (Symposium international « Normes et standardisation du monténégrin ». Recueil des communiqués), Institut za crnogorski jezik i jezikoslovlje, Cetinje, 2005.
  25. C’est cet alphabet qui est utilisé par les sites du gouvernement, du parlement et du président de la république.
  26. D’après Sreten Zeković.

Bibliographie

  • Borjanka Jolić; Roger Ludwig, Le serbo-croate sans peine, Assimil, Chennevières, 1972.
  • (ro) Marius Sala; Ioana Vintilă-Rădulescu, Limbile lumii. Mică enciclopedie (Les langues du monde.Petite encyclopédie), E.Ş.E., Bucarest, 1981.
  • Paul-Louis Thomas, « Serbo-croate, serbe, croate..., bosniaque, monténégrin : une, deux..., trois, quatre langues ? », dans Revue des études slaves, n° 66/1 (1994).
  • Paul-Louis Thomas, « Fonction communicative et fonction symbolique de la langue (sur l’exemple du serbo-croate : bosniaque, croate, serbe) », dans Revue des études slaves, n° 70/1 (1998).
  • Paul-Louis Thomas, « Bosniaque, croate, monténégrin, serbe : de l’étude d’une langue à l’identité des langues », dans Revue des études slaves, n° 74/2-3 (2003).

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