Laurence Olivier

Laurence Olivier
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Sir Laurence Olivier

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Nom de naissance Laurence Kerr Olivier, Baron Olivier
Naissance 22 mai 1907
Dorking, Surrey
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Nationalité Drapeau : Royaume-Uni Britannique
Décès 11 juillet 1989 (à 82 ans)
Steyning, Sussex de l'Ouest
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Profession acteur
metteur en scène
directeur de théâtre
réalisateur
scénariste
Films notables Les Hauts de Hurlevent (1939)
Rebecca (1940)
Henry V (1944)
Hamlet (1948)
Richard III (1955)
Spartacus (1960)
Marathon Man (1976)
Clash of the Titans (1981)
Site internet http://www.laurenceolivier.com/

Sir Laurence Kerr Olivier, Baron Olivier, est né le 22 mai 1907 à Dorking dans le Surrey et mort le 11 juillet 1989 à Steyning (West Sussex), est un acteur, metteur en scène, directeur de théâtre, réalisateur et scénariste britannique.

Sommaire

Biographie

Débuts

Laurence Kerr Olivier naît le 22 mai 1907 à Dorking dans le comté de Surrey de Gerard Kerr Olivier, prêtre anglican, et Agnes. Il est inscrit à la All Saints' Choir School à Londres et joue son premier rôle - Brutus dans Julius Caesar à l'âge de neuf ans. La grande actrice Ellen Terry (tante de John Gielgud) prédit un grand avenir pour le garçon. L'année suivante il joue Maria dans Twelfth Night et ensuite Katherina dans The Taming of the Shrew. À treize ans il s'en va à St Edward's School d'Oxford, où il ne joue qu'un seul rôle, celui de Puck (A Midsummer Night's Dream). "J'ai très bien joué, au grand dégoût des autres," note Olivier dans son journal[1].

Il entre à la Central School of Dramatic Art à l'âge de 17 ans, puis rejoint la Birmingham Repertory Company en 1926. Il commence par faire de la figuration dans cette compagnie de théâtre, qui effectue des tournées y compris à Londres, puis obtient des rôles de plus en plus importants, dont le rôle titre dans L'Oncle Vania de Chekhov et dans Harold, pièce en vers (trois mille) de Tennyson.

Il évolue ainsi au théâtre mais n'a pas de chance dans le choix des pièces, celles-ci ne tenant la scène que peu de temps, ce qui a au moins l'avantage de lui permettre de jouer une grande variété de rôles. Quand Noel Coward lui propose un second rôle dans sa pièce Private Lives (1930), Olivier proteste. "Cela vous fera du bien de figurer dans une réussite pour une fois," rétorque Coward[2]. Olivier jouera un rôle important dans Shakespeare pour la première fois en 1937 : Roméo et Juliette, alternant les rôles de Roméo et de Mercutio avec John Gielgud, de trois ans son aîné et déjà vedette. Les critiques condamnent pour la plupart sa façon réaliste de réciter les vers, la mode à l'époque étant à la déclamation 'chantée'. ("Monsieur Olivier ne récite pas mal la poésie : il ne la récite pas du tout.")[3]. Mais il commence aussi à se tourner vers le cinéma.

Noël Coward est, selon le journaliste anglais Michael Thornton, une des relations homosexuelles d'Olivier les plus exposées. Il cite également, entre autres, les noms de Danny Kaye, liaison notoire, Marlon Brando et Henry Ainley, tous trois acteurs. Le débat sur la sexualité de Sir Laurence fait polémique, les informations distillées par ses intimes, proches et familiers, notamment sa dernière épouse, ont été vigoureusement niées par son fils Tarquin.

The Old Vic

Olivier sera sociétaire de la troupe de ce théâtre, situé à deux pas de la gare de Waterloo dans une quartier délabré et mal fréquenté, à deux reprises[4]. Il commence par le rôle de Hamlet, son premier vrai succès critique et populaire. Il joue ensuite Sir Toby Belch dans Twelfth Night - plutôt pour s'amuser, selon la critique. L'année suivante il joue Henry V ("You ARE England!" lui dira Charles Laughton.) Pour terminer la saison The Old Vic Company s'en va présenter Hamlet à Elsinore avec Vivien Leigh dans le rôle d'Ophelia. En 1938 Olivier entreprend deux grands rôles shakespeariens : Macbeth et Coriolanus, très bien reçus par la majorité des critiques : "Un magnifique Macbeth : la voix sonne comme une trompette, avec une splendeur régale." (The Daily Express). Selon le critique du Daily Telegraph "c'est le seul jeune acteur que nous avons qui se situe dans la grande tradition héroïque." En juin 1944, Olivier est engagé comme directeur du Old Vic, signant un contrat de cinq ans. Son ami et collègue Ralph Richardson et le producteur John Burrell seront ses assistants. Son premier rôle est celui, extrêmement court, du Mouleur de Boutons dans Peer Gynt d'Ibsen, suivi de Sergius dans Arms and the Man de Bernard Shaw et puis le rôle titre dans Richard III de Shakespeare. Dans ce dernier rôle, il connaît son plus grand succès jusqu'alors. Des années plus tard, il dira, "J'ai senti l'odeur du succès. Elle est comme l'odeur de la mer et des huîtres à Brighton." [3] Son collègue et rival John Gielgud lui envoie en hommage l'épée portée par Edmund Kean dans ce même rôle. Début 1945, L'Oncle Vanya de Tchekhov est ajouté au répertoire avec Olivier dans le rôle du Docteur Astrov. À la Libération, la troupe part en tournée (Arms and the Man, Peer Gynt, Richard III) visitant Antwerp, Bruxelles, Hambourg. Au cours de la saison 1945-46, Olivier jouera dans quatre pièces : Henry IV (1ère et 2ème parties) où il joue Hotspur et Justice Shallow, rôles relativement mineurs mais qui seront acclamés, et, au cours d'une même soirée, la tragédie de Sophocle, Oedipus Rex, suivi du burlesque The Critic de Sheridan. À la fin d'Oedipus Olivier quitte la scène le visage en sang et pousse un cri terrifiant (qu'il a dit plus tard inspiré de l'image d'un animal pris dans une piège[2].). À la fin de chaque représentation il est ovationné et ensuite acclamé dans la rue par des milliers d'admirateurs. La saison se termine par King Lear. Olivier jouit d'un grand succès populaire ; les critiques sont divisés.

Le 14 février, 1948, The Old Vic Company part pour une tournée de dix mois en Australie et Nouvelle-Zélande. Olivier reprend Richard III et ajoute Sir Peter Teazle (dans School for Scandal de Sheridan) à son répertoire. La troupe est acclamée partout mais les choses se gâtent vers la fin du séjour : les relations entre Olivier et Vivien Leigh se détériorent (la maladie bipolaire de celle-ci s'empire) ; Olivier est blessé au genou et a recours à des béquilles sur scène et, comble de l'ironie, il reçoit une lettre du comité directeur de la Old Vic Company le renvoyant de ses fonctions.

Au Cinéma

Il tourne dans son premier film shakespearien en 1936, As You Like It de Paul Czinner.

Il tourne ensuite dans The Mask of Virtue, et il rencontre alors Vivien Leigh avec qui il tournera dans L'Invincible Armada (Fire Over England) d'Alexander Korda. Une amitié naîtra entre les deux acteurs et ils tourneront deux autres films ensemble (21 Days et That Hamilton Woman). Ils se marient en 1940.

Vivien Leigh et Laurence Olivier dans L'Invincible Armada (Fire Over England) (1937)

Laurence Olivier interprète alors son premier grand rôle au cinéma, celui d'Heathcliff dans l'adaptation des Hauts de Hurlevent de William Wyler (1939). Pendant le tournage, Wyler et Olivier ne s'entendent pas au départ sur l'interprétation de l'acteur qui tient à conserver ses techniques théâtrales. À la longue, Olivier admet que Wyler a raison et lui restera toujours reconnaissant. Ils tourneront Carrie ensemble en 1953. Il obtient sa première nomination aux Oscars.

Ce succès lui permet d'obtenir d'autres grands rôles, celui de Maxim de Winter dans Rebecca d'Alfred Hitchcock et celui de Mr. Darcy dans Orgueil et préjugés.

La Seconde Guerre mondiale éclate alors et Olivier s'engage dans l'Air Force. Il prend des cours de pilotage et sert deux ans. Il est nommé lieutenant dans la Fleet Air Arm mais ne verra jamais les combats.

Trilogie shakespearienne

C'est Winston Churchill qui demande qu'Olivier soit relâché de la Fleet Air Arm afin de tourner Henry V dans le but de remonter le moral d'un peuple en pleine guerre[5]. Olivier ne pense pas au départ en avoir les compétences nécessaires mais, face au refus de différents réalisateurs, il se décide lui-même à le faire en Irlande. Après un tournage mouvementé (il est derrière la caméra quand un cheval fonce dedans lors d'une reconstitution de la bataille d'Azincourt, le blessant au visage), le film sort et connaît un grand succès. Nommé aux Oscar dans les catégories meilleur film et meilleur acteur, Olivier reçoit finalement un Oscar d'honneur (d'après lui, l'académie ne voulait pas donner ses deux plus grosses récompenses à un étranger).

Vivien Leigh et Laurence Olivier (1948)

Il tourne ensuite Hamlet. C'est un rôle qu'il a déjà interprété au théâtre, néanmoins, il se montre moins à l'aise dans son interprétation. Obligé de réduire la durée du film à 2 heures et demie, Olivier doit supprimer des répliques et même des personnages. Le film est néanmoins un succès et Laurence Olivier obtient l'Oscar du meilleur film et celui du meilleur acteur.

Vient ensuite l'adaptation de Richard III. Lors du tournage, il est blessé par une flèche, mais heureusement ses principales scènes ont déjà été tournées. Apprécié par la critique, le film sera un échec commercial et financier dû en partie au fait qu'aux USA le film est montré à la TV avant de sortir en salle. Au fil des années et des rediffusions le film obtient un succès d'estime. Le rôle de Richard III est aujourd'hui considéré par beaucoup comme une de ses meilleures performances.

Durant cette période de réalisation, Olivier ne fera que peu d'apparitions dans d'autres films.

Broadway

Olivier paraît pour la première fois à New York en 1933 dans The Green Bay Tree, pièce osée pour l'époque puisqu'elle traitait de l'homosexualité. Le metteur en scène est Jed Harris : Olivier le déteste au point qu'il s'en inspire pour son rôle de Richard III. Il emporte néanmoins un grand succès. En 1940, son expérience est moins heureuse : il produit et met en scène Romeo and Juliet ; Vivien Leigh est sa Juliet mais pour les critiques ce ne sont que des acteurs hollywoodiens et le couple perd tout son argent. En 1957, Olivier joue son grand rôle, Archie Rice dans The Entertainer et triomphe. En 1959, il joue Becket dans la pièce du même nom de Jean Anouilh. Anthony Quinn est Henry II. La critique juge le match entre Olivier et Quinn (qui a peu joué au théâtre) inégal. Quand Quinn doit quitter la production, Olivier prend le rôle du roi. Quinn en est doublement chagriné. En tout, Olivier passera six mois sur Broadway[6].

Stratford-on-Avon

Olivier ne fera que deux saisons au Shakespeare Memorial Theatre : en 1955 il est Malvolio (dans La Nuit des rois) et assume le rôle titre dans Macbeth et Titus Andronicus, ce dernier dans une mise en scène de Peter Brook. « De loin le plus grand acteur du monde », conclura The Times à propos de son Macbeth. Mais c'est dans Titus Andronicus, pièce rarement jouée, qu'Olivier fait le plus grand effet : « un concerto inoubliable de douleur puisée dans les profondeurs du désespoir. » (The Observer[7]). En 1959, Olivier reprend le rôle de Coriolan et connaît un nouveau triomphe auprès des critiques. En 1957, la Shakespeare Memorial Company part en tournée avec Titus Andronicus, se produisant à Paris, Venise, Belgrade, Zagreb, Vienne, Warsaw. Au théâtre Sarah Bernhardt à Paris, la pièce est donnée dix fois. Un des membres de la troupe[8] raconte comment, lors d'une représentation réservée aux acteurs, le public s'est levé spontanément pour ovationner Olivier à la fin du monologue "The sea", chose inouïe au théâtre au vingtième siècle.

The Royal Court

Olivier est le premier acteur de sa génération à avoir risqué sa réputation dans ce théâtre se spécialisant dans les pièces d'avant-garde. En 1959, il entreprend de jouer Archie Rice, un comique de music hall médiocre, dans The Entertainer de John Osborne. Il chante, danse, raconte de mauvaises blagues tout en étant conscient de son échec. « La réalité et les mensonges du théâtre étaient le fonds même de cette interprétation. C'était la personnification d'un théâtre mourant, voire d'une société mourante. C'était également celle du désespoir et de la souffrance d'un homme dont l'impact était non moins grande du fait qu'il s'agissait d'un comique médiocre plutôt que d'un roi shakespearien. » [9]

Télévision

Olivier débute à la télévision anglaise en novembre 1958 dans John Gabriel Borkman d'Ibsen. Cette pièce lente et sombre est, du point de vue audience, un désastre. La même année, à New York, Olivier réussit bien mieux dans The Moon and Sixpence d'après le roman de Somerset Maugham. « Un superbe artiste dont l'incarnation d'un héros à la Gauguin est d'un magnétisme jusqu'ici inconnu à la télévision » (New York Times). En 1961, toujours à New York, il joue de façon remarquable le prêtre alcoolique dans The Power and the Glory d'après Graham Greene[6]. Ce n'est qu'à la suite de sa très grave maladie en 1974 qu'Olivier se consacre de façon régulière au petit écran. En 1976-77, il met en scène six pièces du XXe siècle de son choix, notamment La Collection de Pinter, où Olivier est « d'une subtilité toute en demi-teintes » (The Observer) et La Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams, où il étonne ses collègues par son énergie apparemment intacte[6]. Ces productions ont été conservées sur DVD ainsi que trois productions, tournées entre 1981 et 1983, peut-être plus géniales encore : Retour à Brideshead d'après Evelyn Waugh, A Voyage Round My Father de John Mortimer et le rôle titre dans King Lear. La puissance de son jeu dans le rôle de Lear étonne les critiques, et plus d'un avoue avoir pleuré avec Lear lors de la mort de Cordelia. Dans la pièce de Mortimer, Olivier joue un ancien avocat aux idées bien arrêtées qui fait semblant d'ignorer qu'il est aveugle depuis des années.

Consécration d'une Carrière

Olivier devient l'un des fondateurs du Royal National Theatre de Grande-Bretagne qu'il dirige de 1962 à 1973. Il met en scène L'Oncle Vania de Tchekhov, où il joue le rôle du Docteur Astrov (1963) et joue le rôle principal dans Othello et Solness le Constructeur d'Ibsen (1964), ainsi que dans A Long Day's Journey into Night d’Eugene O'Neill (1971), le Capitaine Edgar dans La Danse de la Mort de Strindberg (1967) et Shylock dans The Merchant of Venice (1970). Il avait aussi fondé et dirigé le Chichester Festival Theatre de 1962 (premières représentations de L'Oncle Vania dans une mise en scène d'Olivier) à 1966. En septembre 1965, Olivier emmène sa troupe à Moscou, où elle présente trois pièces, dont Othello, au Théâtre Kremlevsy à l'intérieur du Kremlin. À la fin de la représentation d'Othello, le public se rue vers la scène jetant des bouquets de fleurs aux acteurs[6].

En 1970, il est fait pair à vie et créé baron. Il continue aussi à jouer dans des adaptations cinématographiques de pièces de théâtre, comme dans Othello (1965) ou Les Trois Sœurs (1970). Le départ d'Olivier du National Theatre en 1973 est sujet à controverses. Un nouveau théâtre est en construction sur la rive gauche de la Tamise et il aurait été normal qu'Olivier ait pu y installer sa troupe, malgré sa santé et la charge de travail que représente la poste de directeur. Olivier lui-même prétend que son successeur, Peter Hall, et le comité directeur ont manigancé pour le renvoyer. Peter Hall prétexte les délais de construction. Toujours est-il que si Olivier met en scène East of Eden de J.B Priestley dans l'auditorium qui porte son nom dans le nouveau théâtre, il ne paraîtra jamais sur scène sauf pour un discours lors de l'inauguration du théâtre[5].

Il est alors à un tournant de sa carrière et de sa vie ; frappé par les conséquences d'un cancer de la prostate (à partir de 1967 il multiplie bronchites, pneumonies, amnésies), il se rend compte que ses rôles ne l'ont jusqu'ici pas mis à l'abri du besoin lui et sa famille. Il avait épousé le 17 mars 1961 Joan Plowright à Wilton dans le Connecticut. Ils ont eu depuis un fils Richard Kerr Olivier (né le 3 décembre 1961) et deux filles Tamsin Agnes Margaret Olivier (née le 10 janvier 1963) et Julie-Kate Olivier (née le 26 janvier 1966) ainsi que son fils Tarquin Olivier né le 21 août 1936 qu'il avait eu d'un premier mariage avec Jill Esmond . À partir des années 1970, il commence donc à multiplier les apparitions au cinéma et à la télévision à des fins strictement financières. Cependant, en 1974, il est atteint d'une grave maladie, la dermatopolymyocite (maladie auto-immunitaire qui entraîne la détérioration de tous les muscles du corps) dont il a failli mourir[2]. Le rôle du Docteur Szell dans Marathon Man de John Schlesinger, tourné en 1975, marquera son retour au cinéma. Il ne paraîtra plus en scène en tant qu'acteur.

Laurence Olivier meurt d'insuffisance rénale le 11 juillet 1989 à l'âge de 82 ans. Il a été enterré à Steyning dans le West Sussex. Ses cendres reposent dans le Poets' Corner de l'Abbaye de Westminster[5].

L'Acteur

Par sa fougue et son goût du risque, Laurence Olivier électrisait le public : la plongée sur Claudius dans le film Hamlet ou, bien plus dangereux encore, la chute, tête en bas, d'une plate-forme haute de quatre mètres, dans le rôle de Coriolan. Si, selon Olivier lui-même, les yeux sont l'atout le plus précieux d'un acteur, d'après le critique Kenneth Tynan c'était sa voix qui « reste à tout jamais dans la mémoire de ceux qui l'ont entendue à son mieux. Elle résonne claire et barbare à travers la vallée des siècles comme l'appel du cor de chasse »[10]. Son sens de l'observation et sa capacité d'aller au tréfonds de lui-même, alliés à un perfectionnisme aigu, lui ont permis de créer des personnages frappants de vérité et d'intensité. Il avait également le don rare de pouvoir se transformer totalement, paraissant grand et fort ou petit et maigrichon à souhait. Dans la vie de tous les jours, grâce à ce don, il a toujours pu passer inaperçu.

Filmographie sélective

Acteur

Cinéma
Télévision
Film à Images Incrustées (extraites de films antérieurs)

Réalisateur

Distinctions

Récompenses

Années Récompenses Film
1947 Oscar d'honneur : « Special Award for his Outstanding achievement as actor, producer and director in bringing Henry V to the screen. » Henry V
1948 Oscar du meilleur acteur Hamlet
Oscar du meilleur film Hamlet
Lion d'or de la Mostra de Venise Hamlet
1949 Golden Globe Award du meilleur acteur Hamlet
1979 Oscar d'honneur : « For the full body of his work, for the unique achievements of his entire career and his lifetime of contribution to the art of film. » N/A

Nominations

Années Nominations Film
1939 Oscar du meilleur acteur Les Hauts de Hurlevent
1940 Oscar du meilleur acteur Rebecca
1944 Oscar du meilleur acteur Henry V
Oscar du meilleur film Henry V
1948 Oscar du meilleur réalisateur Hamlet
1955 Oscar du meilleur acteur Richard III
1960 Oscar du meilleur acteur Le Cabotin
1965 Oscar du meilleur acteur Othello
1972 Oscar du meilleur acteur Le Limier
1976 Oscar du meilleur second rôle Marathon Man
1978 Oscar du meilleur acteur Ces garçons qui venaient du Brésil

Notes et références

  1. Felix Barker, The Oliviers. London, 1953.
  2. a, b et c L. Olivier, Confessions of an Actor. London, 1982
  3. a et b A. Holden. Laurence Olivier. London, 1985
  4. J. Cottrell. Laurence Olivier. Londres 1975.
  5. a, b et c T. Coleman. Olivier. Londres, 2005
  6. a, b, c et d A. Holden, Laurence Olivier. Londres 1988
  7. J. Cottrell, Laurence Olivier. Londres, 1975
  8. Michael Blakemore, Arguments with England. Londres. 1995
  9. R. Findlater, The Player Kings. London 1971.
  10. K. Tynan, Tynan on Theatre. Londres, 1961.
  11. London Gazette : n° 37977, p. 2571, 12-06-1947
  12. London Gazette : n° 45117, p. 45117, 13-06-1970
  13. London Gazette : n° 45319, p. 2001, 09-03-1971
  14. London Gazette : n° 48524, p. 2145, 13-02-1981

Voir aussi

Articles connexes

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Bibliographie

  • (en) Terry Coleman, Olivier: The authorised biography, Bloomsbury, 2005 (ISBN 0747577986).
  • (en) Robert L. Daniels, Laurence Olivier : Cinema and Theatre. A.S. Barnes/Tantivy Press, 1980, 319 p.
  • (en) Laurence Olivier, Confessions of an Actor Sceptre, 1987 (ISBN 0340407581)
  • (en) Jerry Vermilye, The Complete Films of Laurence Olivier, Carol, 1992, 287 p.

Liens externes


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