Laurent Blanc

Laurent Blanc
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Laurent Blanc
Laurent Blanc 23.jpg
Blanc en tant qu'entraineur des Girondins de Bordeaux
Situation actuelle
Club actuel Drapeau : France France (entraîneur)
Biographie
Nom Laurent Robert Blanc
Nationalité Drapeau de France France
Naissance 19 novembre 1965 (1965-11-19) (45 ans)
à Alès (Gard), France Drapeau : France
Taille 1,92 m (6 4)
Période pro. 1983-2003
Poste Meneur de jeu, puis Libero, puis Entraîneur
Parcours junior
Saisons Club
1980-1983 Drapeau : France Montpellier HSC
Parcours professionnel *
Saisons Club M. (B.)
1983-1991 Drapeau : France Montpellier HSC 273 (80)
1991-1992 Drapeau : Italie SSC Naples 31 (6)
1992-1993 Drapeau : France Nîmes Olympique 30 (1)
1993-1995 Drapeau : France AS Saint-Étienne 73 (18)
1995-1996 Drapeau : France AJ Auxerre 32 (4)
1996-1997 Drapeau : Espagne FC Barcelone 38 (1)
1997-1999 Drapeau : France Marseille 79 (16)
1999-2001 Drapeau : Italie Inter Milan 86 (6)
2001-2003 Drapeau : Angleterre Manchester United 75 (5)
1983-2003 Total 717 (137)
Sélections en équipe nationale **
Années Équipe M. (B.)
1988-2000 Drapeau : France France 97 (16)
Équipes entraînées
Années Équipe Stats
2007-2010 Drapeau : France Girondins de Bordeaux 159 (93V, 31N, 43D)
2010- Drapeau de France France 18 (11V, 5N, 2D)
* Compétitions officielles nationales et internationales.
** Matchs officiels.

Laurent Robert Blanc est un footballeur français devenu entraîneur, né le 19 novembre 1965 à Alès (Gard). Ce défenseur, au profil très offensif, formé à l'origine comme milieu de terrain, est l'un des cadres majeurs de l'équipe de France qui a remporté le Mondial 98 et l'Euro 2000.

Après sa carrière de joueur, il poursuit une carrière d'entraîneur aux Girondins de Bordeaux, à partir de 2007. En mai 2010, il est désigné par la Fédération française de football pour succéder à Raymond Domenech en tant que sélectionneur de l'équipe de France de football après la Coupe du monde en Afrique du Sud[1].

Sommaire

Biographie

Laurent Blanc joueur

Les débuts à Montpellier

Issu du centre de formation de Montpellier, où il arrive en 1980 après avoir évolué dans les équipes jeunes de l'Olympique d'Alès en Cévennes, Laurent Blanc débute en équipe première en 1983. Doté d'une excellente technique individuelle et d'une remarquable vision du jeu, il occupe un poste de milieu de terrain offensif. Il est de l'aventure montpelliéraine qui aboutit à la montée en première division en 1987. C'est à ce poste qu'il remporte le Championnat d'Europe de football Espoirs 1988.

Lors de la saison 1989-1990, devant les difficultés du club en championnat (19e à la 25e journée) et à la demande de Michel Mézy qui vient de remplacer Aimé Jacquet à la tête de l'équipe, il descend en défense centrale au poste de libero. Laurent Blanc se trouve trop jeune pour ce poste, il s'y plie à contre-cœur, de peur de perdre sa place en équipe de France.

Son entente avec Julio Cesar fonctionne parfaitement et le club finit 13e du championnat. En fin de saison, il remporte avec son équipe la coupe de France face au RC Paris 2 à 1, il ouvre le score sur coup-franc dans les prolongations à la 103e minute.

Il se fixe définitivement au poste de libero dès la saison suivante, ce qui ne l'empêche pas de finir meilleur buteur du club en championnat avec 14 buts inscrits (sur penalty ou de la tête principalement) lors du championnat.

En Coupe des Vainqueurs de Coupes, Laurent Blanc réalise avec Montpellier un très beau parcours en sortant successivement le PSV Eindhoven puis le Steaua Bucarest avant de s'incliner en quart de finale face à Manchester United, malgré un 1 à 1 prometteur au match aller à Old Trafford.

L'exil en Italie, puis le retour en France

En 1991, Laurent Blanc tente une première expérience en Italie, à Naples. Défenseur très porté vers le but adverse, il peine à se faire aux exigences tactiques de son équipe. À l'issue d'une saison honorable (31 matchs et 6 buts inscrits) mais peu concluante, il revient en France, à Nîmes, puis à l'AS Saint-Étienne, de 1993 à 1995 où il retrouve toute son efficacité défensive et offensive (13 buts la dernière année). Malheureusement en pure perte, car les Verts sombrent dans le classement, ne devant leur maintien qu'à la décision de la Ligue de ne pas faire remonter l'OM, à cause de finances trop précaires.

L'AJ Auxerre le recrute en 1995. Guy Roux souhaitait trouver un successeur à l'international néerlandais Frank Verlaat, mais aussi relancer le joueur, comme auparavant l'international belge Enzo Scifo (de 1989 à 1991) et l'international français Alain Roche (de 1990 à 1992). Mission accomplie : certes, il se blesse rapidement mais revient après la trêve hivernale fin 1995 et réalise la saison parfaite en remportant un doublé coupe/championnat.

L'épisode FC Barcelone

En cette fin de saison 1996, Laurent Blanc est convoité par de nombreux clubs européens, et c'est finalement le FC Barcelone qui emporte la signature du libéro de l'Équipe de France. Sa deuxième tentative étrangère ne s'avère pas aussi concluante que prévue. Il est recruté par l'entraîneur néerlandais Johan Cruyff, qui est remercié le jour même de la signature du contrat. Il remporte fin août la Supercoupe d'Espagne face à l'Atletico Madrid, mais une blessure perturbe ses débuts en Liga. Il parvient tout de même rapidement à décrocher une place de titulaire au sein de la défense catalane. La seconde partie de saison est plus délicate avec un carton rouge en 1/4 de finales de Coupe des Coupes, puis une blessure contre Extremadure qui le prive du Clásico contre le Real Madrid et de la finale de la Coupe des Coupes qui oppose le Barça au PSG. Malgré 28 matchs de championnat, 5 matchs européens et 4 matchs de coupe, Laurent Blanc n'est pas le titulaire indiscutable qu'il se doit d'être à un an de la Coupe du Monde et décide de quitter le club.

La naissance du « Président »

Il revient une fois de plus en France en 1997, à l'OM, convaincu par Rolland Courbis. À l'OM il apporte beaucoup à une équipe en perte de confiance et lui permet dès sa première année de se positionner en 4e position du championnat. La même saison, il marque 11 buts (coups francs, penalties, têtes...). C'est à cette époque qu'il gagne le surnom de « Président ». Il marque seulement 2 buts en 1998-1999 mais reste solide en défense. En 1999, après la conquête de la Coupe du monde 1998 et la finale perdue avec l'OM en Coupe UEFA, il repart une nouvelle fois à l'étranger. L'Inter Milan le recrute pour renforcer sa défense centrale.

En 2001, c'est Manchester United qui le recrute pour construire une des meilleures équipes d'Europe, avec notamment Fabien Barthez dans les buts. Il prend sa retraite en 2003, achevant sa carrière sur un titre de champion d'Angleterre.

L'Équipe de France

Avec les Espoirs, Laurent Blanc est champion d'Europe 1988. L'année suivante, dès le second match à la tête de la sélection de Michel Platini, il est appelé à disputer son premier match en équipe de France A, le 7 février 1989, contre la sélection République Irlandaise.

Cette sélection française en reconstruction ne peut se qualifier pour le mondial 1990. Elle aligne néanmoins une impressionnante série de 19 matches sans défaite dont 10 victoires en 10 rencontres pendant la phase de qualification pour l'Euro 92, ce qui en fait un des favoris pour la phase finale, mais durant laquelle Laurent Blanc et les siens se font sortir dès les poules, par les futurs vainqueurs de l'épreuve : le Danemark.

À l'issue du fiasco des éliminatoires pour la Coupe du monde de football 1994, Blanc, peu épargné par les critiques, annonce qu'il renonce désormais à l'équipe de France. L'une des priorités d'Aimé Jacquet, le nouveau sélectionneur national, est de faire revenir Blanc sur cette décision.

Blanc devient l'un des joueurs les plus importants des Bleus de Jacquet, que ce soit sur et en dehors du terrain. Il participe ainsi à l'Euro 1996 en Angleterre où la France échoue en demi-finale contre la République tchèque, n'encaissant que deux buts en cinq rencontres. Il s'agit de la naissance de la grande équipe qui devient championne du monde deux ans plus tard.

Exemplaire durant la Coupe du monde 1998, décisif en huitièmes de finale face au Paraguay, où il inscrit le but de la qualification en prolongation à la suite d'une passe de la tête de David Trezeguet sur un centre de Pires, il est pourtant absent de la finale en raison d'un carton rouge reçu en demi-finale pour avoir giflé le joueur croate Slaven Bilic suite à un accrochage entre les deux joueurs. Cette sanction est une des grandes déceptions de sa carrière et est vécue par les supporters et ses équipiers comme une injustice, Laurent Blanc ayant une réputation de joueur fair-play.

Parmi les images fortes de la Coupe du monde 1998, en France, il en est une qui reste gravée dans les esprits des supporters français : lorsque Laurent Blanc, avant chaque match, embrasse la tête rasée de Fabien Barthez. Ce geste rituel est attendu par tous au fur et à mesure de l'avancée de la compétition.

Après la victoire de 1998, il participe également à la victoire à l'Euro 2000. Parfois critiqué lors des matchs de qualifications où l'on stigmatise son âge et son manque de vitesse, il reste solide et fiable en défense centrale lors de la phase finale en Belgique et aux Pays-Bas et ne laisse pas échapper le titre. Il est même sélectionné dans l'équipe type du tournoi. À l'issue du tournoi, il annonce sa retraite internationale, comme son capitaine Didier Deschamps.

Profil du joueur

Formé à l'origine comme milieu de terrain offensif, il était réputé pour ses qualités techniques, sa vision du jeu et son sens du but. Ces qualités lui permirent de se convertir en un défenseur très adroit dans les relances et n'hésitant pas à monter sur les actions offensives. Son placement et sa lecture du jeu compensaient amplement une certaine lenteur et lui évitait de se lancer dans des tacles hasardeux. Durant sa carrière, Blanc avait la réputation d'un joueur défendant toujours « debout » et de manière propre. Sa technique lui permettait aussi de garder son sang-froid dans les situations délicates, lui donnant l'impression de toujours maîtriser son calme et de rassurer ses coéquipiers.

Joueur élégant, au port altier, il fut aussi un très grand buteur en dépit de sa position reculée sur le terrain. Si son jeu de tête fut à l'origine de certains de ses buts sur corners, d'autres furent inscrits dans le cours du jeu, soit sur ses montées, soit sur des coups de pieds arrêtés (penalty ou coup franc).

Très régulier, il n'a connu que très peu de passages à vide en équipe de France, devenant à la fin des années 1990 l'un des cadres les plus sûrs de l'équipe. Son rayonnement sur le terrain, sa maîtrise technique, son sang-froid ainsi que son influence sur ses coéquipiers lui ont valu le surnom de « Président ».

En équipe de France, Laurent Blanc était positionné demi relayeur sous l'ère Platini, avant de se confirmer sous l'ère Houllier défenseur axial de la sélection. Dès lors, lorsque ces 5 joueurs étaient alignés ensemble sur le terrain : Fabien Barthez, Lilian Thuram, Laurent Blanc, Marcel Desailly et Bixente Lizarazu l'équipe de France n'a jamais perdu. Entre la prise en main de l'équipe de France par Aimé Jacquet en 1994 et la fin de sa carrière internationale en 2000, Laurent Blanc n'a connu qu'une seule fois la défaite (France-Angleterre 0-1 le 7 juin 1997).

Laurent Blanc entraîneur

Ayant passé ses diplômes, Blanc souhaite entraîner au plus vite un grand club en sautant l'étape d'entraîner des clubs de plus faible envergure. Ceux-ci hésitent à faire confiance à un homme leader certes, mais inexpérimenté. Après des approches infructueuses de l'OM, ce sont les Girondins de Bordeaux qui lui offrent finalement son premier poste en 2007, en remplacement du Brésilien Ricardo.

Pour sa première saison sur un banc de Ligue 1, Laurent Blanc est distingué. Il remporte le trophée UNFP du football de « meilleur entraîneur de Ligue 1 »[2]. Avec lui, les Girondins terminent le championnat 2007-2008 à la seconde place.

Après cette première saison réussie, il parvient à faire mieux l'année suivante. Le 31 mai 2009, grâce à la victoire contre Caen, Bordeaux et Laurent Blanc deviennent Champion de France, dix ans après leur dernier sacre, mettant ainsi fin au règne de l'Olympique lyonnais qui perdurait depuis 2002.

Sa troisième année débute sur d'excellents résultats. En championnat, le club s'empare rapidement de la première place, et compte neuf points d'avance sur le deuxième quand arrive la trêve hivernale. En Ligue des champions, le club se qualifie brillamment pour les huitièmes de finale, en marquant 16 points sur 18 possibles lors des matches de poules, avec notamment deux victoires contre le Bayern Munich et une victoire et un match nul contre la Juventus de Turin.

La seconde partie de la saison est beaucoup plus difficile. Les Bordelais perdent la finale de la coupe de la Ligue contre l'Olympique de Marseille (3-1). En Ligue des champions, ils remportent laborieusement leur huitième de finale contre l'Olympiakos le Pirée, avant de céder en quarts de finale contre l'Olympique lyonnais. En championnat, ils enchaînent les mauvais résultats, et ne terminent finalement que sixièmes.

Ces mauvais résultats interviennent sur fond de rumeurs insistantes quant à l'avenir de Laurent Blanc : celui-ci restera-t-il à Bordeaux la saison prochaine, ou bien quittera-t-il le club pour devenir sélectionneur de l'équipe de France ou entraîneur d'un grand club étranger ? Les supputations vont bon train dans les media, d'autant plus que Laurent Blanc refuse de se prononcer sur son avenir tant que la saison n'est pas finie. Cette incertitude est probablement une des causes de la fin de saison ratée des Bordelais.

Le 16 mai 2010, au lendemain de la dernière journée de la saison 2009-2010, le club des Girondins de Bordeaux annonce que Laurent Blanc a décidé de répondre favorablement à la proposition de la FFF[3], qui n'est autre que de prendre la succession de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France, à l'issue du Mondial sud-africain.

Laurent Blanc sélectionneur

Après l’échec sportif et moral de l'équipe de France lors de la coupe du monde 2010 sous l’ère Domenech, il succède à celui-ci en prenant ses fonctions de sélectionneur le 2 juillet 2010.

Son premier match sur le banc des Bleus est un match amical joué le 11 août face à la Norvège. Pour ce match, il décide – avec le soutien de la FFF – d’écarter de la sélection les 23 mondialistes. L’équipe de France est défaite 2 buts à 1. Son premier match officiel a eu lieu le 3 septembre, face à la Biélorussie pour les éliminatoires de l’Euro 2012. La France s’incline un but à zéro. Le match du 7 septembre 2010 est remporté par la France 2 à 0 contre la Bosnie-Herzégovine, celui du 9 octobre 2010 aussi de 2-0 face à la Roumanie, puis celui du 12 octobre 2010 contre le Luxembourg avec 2-0 également. Et enfin, l'année 2010 s'achève, derechef, sur une victoire contre l'Angleterre en match amical avec cette fois-ci un score de 1-2. L'année 2011 commence très bien pour les Bleus de Laurent Blanc puisqu'ils gagnent 1-0 contre le Brésil. Le 25 mars 2011, les Tricolores enchainent une sixième victoire consécutive en s'imposant au Luxembourg 2 buts à zéro pour les éliminatoires de l’Euro 2012. Les bleus font match nul 0-0 en match amical face à la Croatie le 29 mars 2011. En réalisant un match nul face à la Bosnie-Herzégovine le 11 octobre 2011, la France valide son ticket pour l'Euro 2012.

Le site Mediapart diffuse, en avril 2011, le verbatim complet d'une réunion de travail de la DTN avec notamment Erick Mombaerts, François Blaquart et de nombreux membres de la DTN et accuse Laurent Blanc, sur la base de l'écoute du verbatim complet, de s'être déclaré favorable à l'instauration de quotas sur des critères raciaux lors de cette réunion tenue au sein de la FFF en novembre 2010[4]. Dans un communiqué, il s’excuse s’il a pu heurter la sensibilité de certaines personnes avec l'emploi de termes, sortis de leur contexte, potentiellement équivoques, mais dit ne rien retirer. Il rejette toute accusation de racisme et affirme que la discussion portait sur le problème des joueurs à double nationalité ainsi que sur les modalités de détection et de sélection[5].

Palmarès

Joueur

En Sélection

En club

  • Divers saisonnier : Vainqueur du Tournoi de Paris (1988 - Montpellier)
  • Divers : sous les couleurs montpelliéraines, il se classe 4e meilleur buteur du championnat en 1989 avec 15 buts et 3e en 1991 avec 14 buts. Lors de ses deux saisons marseillaises, de 1997 à 1999, son équipe termine à chaque fois meilleure défense du championnat.

Distinctions personnelles

Entraîneur

En club

Distinctions personnelles

Statistiques

Joueur

Saison Club Division Championnat Coupe nationale Coupe de la ligue Europe Sélections[7] Total
Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts Comp. Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts
1983–1984 Drapeau : France Montpellier HSC Division 2 20 0 0 0 - - - - - - - 20 0
1984–1985 32 5 1 0 - - - - - - - 33 5
1985–1986 30 6 2 0 - - - - - - - 32 6
1986–1987 34 18 1 0 - - - - - - - 35 18
1987-1988 Division 1 24 6 1 0 - - - - - - - 25 6
1988-1989 35 15 3 1 - - C3 2 0 3 0 43 16
1989-1990 36 12 6 2 - - - - - 7 2 49 16
1990-1991 38 14 2 0 - - C2 6 1 5 1 51 16
1991–1992 Drapeau : Italie SSC Naples Serie A 31 6 0 0 - - - - - 10 1 41 7
1992-1993 Drapeau : France Nîmes Olympique Division 1 29 1 1 0 - - - - - 5 2 35 3
1993-1994 Drapeau : France AS Saint-Étienne 33 5 1 0 - - - - - 7 1 41 6
1994-1995 37 13 1 0 1 0 - - - 8 1 47 14
1995-1996 Drapeau : France AJ Auxerre 23 2 6 2 2 0 C3 1 0 9 2 41 6
1996–1997 Drapeau : Espagne FC Barcelone Liga 28 1 51 0 - - C2 5 0 7 1 45 2
1997-1998 Drapeau : France Olympique de Marseille Division 1 31 11 1 0 3 2 - - - 13 3 48 16
1998-1999 32 2 1 0 1 0 C3 10 1 7 0 51 3
1999–2000 Drapeau : Italie Inter Milan Serie A 34+12 3+0 7 0 - - - - - 14 2 56 5
2000–2001 33 3 2 0 - - C1+C3 2+7 0+0 2 0 46 3
2001-2002 Drapeau : Angleterre Manchester United Premier League 29 1 2 0 0 0 C1 15 3 - - 46 4
2002-2003 19 0 1 0 0 0 C1 9 1 - - 29 1
Total sélection - - - - - - - - - 97 16 97 16
Total France 434 110 27 5 7 2 - 19 2 - - 487 119
Total Italie 99 12 9 0 - - - 9 0 - - 117 12
Total Espagne 28 1 5 0 - - - 5 0 - - 38 1
Total Angleterre 48 1 3 0 - - - 24 4 - - 75 5
Total carrière 609 124 44 5 7 2 - 57 6 97 16 814 153

Légende :

  • C1 = Ligue des champions
  • C2 = Coupe des coupes
  • C3 = Coupe de l'UEFA
  • Comp. = Compétition

Notes :
Note1 : Inclus un match de supercoupe d'Espagne
Note2 : Match de barrage pour la qualification en Ligue des champions 2000-2001

Entraîneur/Sélectionneur

Il est nommé officiellement entraîneur de l'équipe des Girondins de Bordeaux le 8 juin 2007[8], en remplacement de Raymundo Ricardo Gomes, parti à l'AS Monaco, et quitte le club au terme de la saison 2009-2010.

Le 2 juillet 2010, il est officiellement nommé sélectionneur de l'Équipe de France en remplacement de Raymond Domenech.

Au soir du match contre la Équipe de Belgique, le 15 novembre 2011, l'équipe de France reste sur une série de 17 matchs sans défaites.

Saison Club/Équipe Pays Poste Matches Victoires Nuls Défaites Buts pour Buts contre % Victoires
2007 - 2008 Girondins de Bordeaux Drapeau de la France Entraîneur 51 30 12 9 87 52 58.8
2008 - 2009 Girondins de Bordeaux Drapeau de la France Entraîneur 52 30 11 11 85 53 57.7
2009 - 2010 Girondins de Bordeaux Drapeau de la France Entraîneur 56 33 8 15 84 55 59.9
2010 - 2011 Équipe de France Drapeau de la France Sélectionneur 12 8 2 2 16 6 66.7
2011 - 2012 Équipe de France Drapeau de la France Sélectionneur 7 3 4 0 8 3 42.9

Divers

En 2011, il participe au spectacle des Enfoirés "Dans l'œil des Enfoirés".

Notes et références

Liens externes


Précédé par Laurent Blanc Suivi par
Raymond Domenech
Sélectionneur de
l'équipe de France de football
en fonction

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Laurent Blanc de Wikipédia en français (auteurs)

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