Le Chabada

 Pour l’article homonyme, voir Chabada pour l'émission de télévision. 

Le Chabada
Type	salle de concert
Lieu	Angers
Coordonnées	47° 29′ 22″ Nord        0° 32′ 13″ Ouest / 47.48942, -0.536892 47° 29′ 22″ N 0° 32′ 13″ W / 47.48942, -0.536892
Inauguration	1994
Nombre de salles	2
Capacité	1 200
Structure-mère	ADRAMA
Direction	François Jonquet François Delaunay
Site web	lechabada.com
Géolocalisation sur la carte : France

Le Chabada est une salle de concert française, ouverte en 1994 et située dans le quartier Monplaisir à Angers.

Historique

Le projet du Chabada date de 1988. Les acteurs de la vie musicale angevine se fédèrent et forment l'ADRAMA (Association pour le développement du rock et des autres musiques à Angers), qui devient l'interlocuteur unique de la ville d'Angers. Leur but est d'obtenir la construction d'une salle de concert dédiée au rock. En 1989 ouvrent dix locaux de répétitions, connus sous le nom de La Cerclère, accueillant la scène rock locale. Le Chabada ouvre ses portes en 1994 dans les anciens abattoirs de la ville réaménagés^[1],[2].

Locaux et programmation

Le Chabada dispose d'une surface de 1,500 m² répartis sur deux niveaux avec un espace club de 350 places et une grande salle de 900 places. Les deux salles permettent d'organiser plus de 80 concerts par an^[1].

La programmation comprend des groupes de rock, rap, électro, jazz, musique du monde, pop, reggae, etc. Son co-directeur François Delaunay décrit le Chabada comme une « salle d'art et d'essai musicale »^[3].

En 1995, Alain Bashung y enregistre son troisième album live, Confessions publiques^[4].

Le Chabada mène des actions comme l'accompagnement des groupes musicaux et artistes locaux, grâce à son studio de répétitions, son dispositif de parrainage-formation et son centre d'information. Des artistes locaux comme Zenzile et La Ruda Salska en ont bénéficié^[2]. Il permet également l'accompagnement des projets associatifs.

La scène du Chabada s'ouvre également à d'autres disciplines artistiques comme le théâtre de rue, les arts visuels, la danse, les arts plastiques…

Gestion

Par convention, la Ville d'Angers a confié à l'ADRAMA une délégation de service public culturel pour gérer le Chabada et La Cerclère. Sa mission principale est la « programmation d'artistes angevins, français et étrangers dans un souci constant de montrer les nouvelles tendances artistiques »^[5]. En 2010 Le Chabada compte dix-sept salariés, son budget annuel est supérieur à 1 million d'euros et provient pour moitié de subventions^[1].

Références

1. ↑ ^{a, b et c} Le Chabada, scène tournée vers la cité, La Croix, 10 décembre 2010
2. ↑ ^{a et b} Guillaume Bara, « Angers, la musique fait Chabada », L'Humanité, 10 avril 2000
3. ↑ Camille d'Aillières, « Les 5 qui dynamisent la culture angevine », L'Expansion, 5 janvier 2011
4. ↑ Christophe Carrière, « Vie culturelle », L'Express, 26 juin 2003
5. ↑ Bilan d’activité 2010, Lechabada.com

Lien externe

• Site officiel