Le Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie)

Le Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie)
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22° 13′ 46″ S 166° 31′ 25″ E / -22.229549, 166.5237249

Le Mont-Dore
Administration
Pays France
Collectivité Nouvelle-Calédonie
Province Province Sud
Aire coutumière Djubéa-Kaponé
Code commune 98817
Code postal 98817
Maire
Mandat en cours
Éric Gay
2008-2014
Site web Mont-dore.nc
Démographie
Population 25 683 hab. (2009)
Densité 40 hab./km²
Ethnie Européens : 30,1 %
Kanaks : 17,6 %
Wallisiens-Futuniens : 15,8 %
Métis : 12,4 %
Asiatique : 6,6 %
Tahitiens : 5,3 %
Ni-Vanuatu : 1,5 %
Autres : 9,2 %
Non déclarés : 1,5 %
Géographie
Coordonnées 22° 13′ 46″ Sud
       166° 31′ 25″ Est
/ -22.229549, 166.5237249
Altitudes mini. 0 m — maxi. 825 m
Superficie 643 km2
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Voir la carte administrative
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Le Mont-Dore est la deuxième ville la plus peuplée de Nouvelle-Calédonie.

Située dans le Province-Sud, sur la côte ouest et à l'extrémité sud de la Grande Terre elle fait partie du Grand Nouméa.

Sommaire

Histoire

Premiers peuplements

Plusieurs sites se trouvant sur la commune du Mont-Dore sont peuplés depuis de longue date. Les premières zones de peuplement ont été localisées notamment à Boulari et à Saint-Louis dès l'époque de la période de Koné remontant au début du premier millénaire avant Jésus-Christ. Un autre site, celui de Plum, a donné son nom à un style de poterie (dont un exemplaire entier a été découvert dans cette localité) développé entre le IIe siècle av. J.‑C. et le début du deuxième millénaire après J.-C..

Arrivée des Européens

Lorsque les premiers contacts se font avec des Européens au début du XIXe siècle (notamment des santaliers anglais), le territoire actuel du Mont-Dore est alors occupé par deux clans de langue drubéa : les Boularis et les Okoniés, de part et d'autre du fleuve de La Coulée. La déclaration du Bouzet en 1855 reconnaît aux Kanak la propriété des terres occupées par eux (propriété rendue inaliénable par l'arrêté du gouverneur Charles Guillain de 1868) et place dans le domaine de l'État les autres.

Le premier peuplement européen s'est développé essentiellement à travers des missions catholiques installées suite à la prise de possession de l'archipel par la France en 1853 : la mission de La Conception, au lieu-dit Paé où s'est installé le père Pierre Rougeyron (vicaire apostolique de 1855 à 1873) en 1853 et où des néophytes venus des missions préexistantes de Pouébo ou de Balade s'installeront à partir de 1855 ; la mission de Saint-Louis développée à partir de 1859 sur un territoire acquis par les frères maristes en 1856. Ces deux missions existent toujours et, ayant fixé autour d'elles la population mélanésienne, elles sont également devenues des tribus.

Développement économique

Mais c'est surtout l'exploitation forestière, agricole puis minière qui va permettre le développement de la future commune.

Tout d'abord, Saint-Louis devient alors le centre des activités sylvicoles, en accueillant une scierie dès 1862 ainsi que la première école professionnelle assurée par les missionnaires. De 1920 à 1942, le bois est également intensivement exploité par ce qui est appelé successivement la Forestière puis la Compagnie forestière et enfin la Nouvelle Compagnie forestière dans le bassin amont de la rivière des Pirogues, au sud de l'actuelle commune, par une main d'œuvre essentiellement japonaise. L'arrestation de cette dernière par les Américains présents sur le Territoire durant la Seconde Guerre mondiale va mettre fin à cette exploitation.

L'agriculture quant-à-elle se développe d'abord avec la culture du riz dès 1868 ainsi qu'avec la canne à sucre, avec une rhumerie à partir de 1875, par le biais d'une population réunionnaise ayant quitté leur île natale suite à une succession de sécheresses et de maladies végétales. Cette activité agricole ne dure guère, mais reprend à partir de 1920 avec l'apparition de fermes qui produisent essentiellement du lait, des légumes et des œufs. La production laitière culmine dans les années 1950 mais fut tuée par l'importation de lait moins cher venant d'Australie ou de Nouvelle-Zélande à partir des années 1960. De nombreuses fermes disparaissent ensuite pour laisser place aux premiers lotissements, conséquence de la croissance galopante de la ville de Nouméa durant la période du « Boom du nickel » (fin des années 1960 et début des années 1970).

Mais c'est surtout l'activité minière qui fait la richesse de la future commune. La découverte en 1873 de minerai de nickel dans le massif de ce qui est d'ores et déjà appelé le « Mont d'Or », et qui deviendra le Mont-Dore, permet l'ouverture alors de la première mine par l'aventurier et industriel anglais John Higginson. D'autres minerais font leur apparition au XXe siècle : chrome et fer. Après avoir explosé entre 1959 et 1960, l'exploitation minière se concentre alors sur d'autres massifs plus riches dans un contexte de « boom de nickel », notamment à Thio ou Canala sur la côte Est ou encore à Tiébaghi dans le Nord. Désormais, le Mont-Dore abandonne définitivement sa fonction de commune rurale et minière pour celle de banlieue urbaine de Nouméa, l'essentiel de la population se concentrant le long du littoral au nord de la commune tandis que le reste se vide.

Histoire communale

Sur le plan administratif, le Mont-Dore est d'abord géré par une commission régionale à partir de 1947, puis par une commission municipale en 1961 qui devient en 1967 un conseil municipal, le Mont-Dore devenant finalement une commune de droit commun français par la deuxième loi Billote du 17 janvier 1969.

Politique et administration

Administration

Le Mont-Dore est d'abord géré à partir de 1947 par une commission régionale nommée, puis une commission municipale à partir de 1961 dont le président, Luc Wade Neju, prend pour la première fois le nom de maire. Le premier conseil municipal élu est mis en place en 1967.

Depuis 2008, le conseil municipal, dirigé par le maire Éric Gay (Rassemblement-UMP), comporte 35 membres, dont 10 adjoints (tous issus également du Rassemblement-UMP). Cinq formations politiques y sont représentées, à savoir :

Groupe Président Effectif Statut
Rassemblement-UMP Éric Gay 28 majorité anti-indépendantiste
Avenir ensemble Jean-Yves Maléjac 2[1] opposition anti-indépendantiste
Droit de cité Xavier Vergès 2[1] opposition anti-indépendantiste
FLNKS Gérard Reignier 2 opposition indépendantiste
FN Guy Guépy 1 opposition anti-indépendantiste
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1961 1967 Luc Wade Neju UC  
1967 1971 Boniface Brukoa UC  
1971 1977 Boniface Brukoa UC  
1977 1983 Robert Emery FNSC  
1983 1987 Victorin Boewa RPCR  
1987 1989 Pierre Frogier RPCR Président de la Région Sud
1989 1995 Pierre Frogier RPCR  
1995 2001 Pierre Frogier RPCR Président du Congrès - Député de la 2e circonscription
2001 2003 Réginald Bernut RPCR  
2003 2008 Éric Gay RPCR puis Rassemblement-UMP  
2008 2014 Éric Gay Rassemblement-UMP  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Politique

Le Mont-Dore est, depuis la fin des années 1970, un fief de la droite anti-indépendantiste locale, et tout particulièrement du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR), devenu en 2004 le Rassemblement-UMP, affilié à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) métropolitaine. L'actuel président de ce mouvement, le député puis sénateur et président de l'Assemblée de la Province Sud Pierre Frogier, fut le maire de cette commune de 1987 à 2001. L'actuel premier magistrat, Éric Gay, est le secrétaire général et donc le numéro deux du Rassemblement depuis 2006 et le 1er vice-président de l'Assemblée de la Province Sud depuis 2009. L'Avenir ensemble, créé en 2004 par des dissidents de plus ou moins longue date du RPCR (Marie-Noëlle Thémereau, Harold Martin, Philippe Gomès, Didier Leroux et, pour le Mont-Dore, l'ancien maire de 2001 à 2003 Réginald Bernut) opposés au dirigeant historique des anti-indépendantistes Jacques Lafleur et disposant d'un programme de hausse des aides sociales, de respect à la lettre du processus de l'accord de Nouméa et de dialogue permanent avec les indépendantistes, s'est bien implanté dans les zones urbaines. Il s'est scindé en deux en 2008 avec la dissidence des partisans du président de l'Assemblée de la Province Sud Philippe Gomès, qui fondent Calédonie ensemble. Le groupe de l'Avenir ensemble au conseil municipal du Mont-Dore se divise lui-aussi : deux élus sur quatre (l'ancienne tête de liste de 2008, Jean-Yves Maléjac, et Lawrence Sagnol) restent fidèles à la direction du parti, quand les deux autres (Xavier Vergès et Solange Wamytan-Poli, avec le soutien de Réginald Bernut) fondent l'association municipale « Droit de cité » et soutiennent Calédonie ensemble[2].

L'Union calédonienne (UC) est aussi historiquement bien implantée et, avant sa transformation en parti indépendantiste en 1977, en était même la force politique dominante. Rock Pidjot, ancien député (de 1984 à 1986) et premier président de ce mouvement (entre 1956 et 1985), était le chef de la tribu de La Conception. Le Mont-Dore continue à fournir régulièrement des cadres dirigeants à l'UC, tout particulièrement la famille de Rock Pidjot : son petit-fils Rock Wamytan, chef de Saint-Louis et grand-chef du district du Pont-des-Français, fut le président unitaire du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) de 1995 à 2001, le chef de la délégation indépendantiste pour la négociation et la signature de l'accord de Nouméa en 1998 et le président de l'UC de 1999 à 2001, et est actuellement le président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie depuis 2011 ; son neveu Charles Pidjot est, depuis 2007, l'actuel président de l'Union calédonienne. Gérard Reignier, chef du groupe FLNKS au conseil municipal du Mont-Dore de 2001 à 2011, est également le secrétaire général de l'UC depuis 2007.

Ainsi, les postes exécutifs les plus importants (ceux de président et de secrétaire général) des deux principales forces politiques depuis 2009 (le Rassemblement-UMP et l'UC) sont occupés par des Mont-Doriens.

Les résultats des derniers scrutins électoraux dans la commune ont été les suivants :

  • élections municipales de 2008 : la liste Rassemblement-UMP menée par le maire sortant Éric Gay a été réélue au 1er tour, avec 4 700 voix et 55,96 % des suffrages. La liste « Ensemble pour l'Avenir du Mont-Dore », de l'Avenir ensemble (parti anti-indépendantiste opposé au Rassemblement) et menée par Jean-Yves Maléjac, arrive en deuxième position, avec 2 069 votes (24,63 %), suivie par les 1 050 scrutins (12,5 %) du FLNKS de Gérard Reignier et les 580 bulletins (6,91 %) du FN de Guy Guépy. Le Rassemblement-UMP a obtenu ses meilleurs scores dans la partie urbaine de la commune, tout particulièrement dans son « centre-ville » de Boulari (71,5 % à l'école primaire de Boulari 2, 68,8 % à la mairie). Ce parti a obtenu une majorité absolue des voix dans 12 des 15 bureaux de vote, et est arrivé en tête dans 13. Le FLNKS a obtenu le meilleur score dans les deux derniers, soit à l'île Ouen (62,1 %) et à Saint-Louis (56,5 % à l'école de La Coulée 1). La participation était relativement faible (57,6 % des inscrits)[3].
  • élections provinciales de 2009 : la participation est alors plus élevée, à 74,15 % des inscrits. La liste du Rassemblement-UMP menée pour la Province Sud arrive en tête, mais avec un score moins important que ce que le parti avait emporté aux municipales de 2008, avec 3 106 suffrages (32,4 %). Vient ensuite Calédonie ensemble (dissidence de l'Avenir ensemble en 2008, soutenue au Mont-Dore par deux conseillers municipaux sur les 4 élus de ce parti aux municipales qui ont créé l'association « Droit de cité ») du président sortant de l'Assemblée de la Province Sud Philippe Gomès, avec 2 213 voix (23,08 %) ; l'Avenir ensemble du président du gouvernement local sortant Harold Martin allié au Mouvement de la diversité (LMD) du sénateur Simon Loueckhote (dissident du Rassemblement-UMP depuis 2006) et ses 1 258 votes (13,12 %) ; le FLNKS de Rock Wamytan avec 1 146 scrutins (11,95 %, et un cinquième, ou 21,45 %, du résultat total du Front indépendantiste dans le Sud dans une commune qui ne représente que 16 % de l'électorat de cette province) ; le Rassemblement pour la Calédonie (RPC) de l'ancien homme fort de la vie politique locale et du camp non-indépendantiste Jacques Lafleur avec 647 bulletins (6,75 %) ; la liste « Ouverture citoyenne » montée par une coalition dite progressiste, pluraliste et se voulant neutre sur la question de l'indépendance (des dissidents du FLNKS, comme les Palika Louis Mapou, qui tire la liste, ou Élie Poigoune ainsi que les UC Marie-Claude Tjibaou et Octave Togna, mais aussi des loyalistes comme Laurent Chatenay, et la section néo-calédonienne du Parti socialiste)[4] avec 377 suffrages (3,93 %) ; le FN menée par Bianca Hénin retombé à 368 voix (3,84 %) ; le Parti travailliste (parti d'extrême gauche indépendantiste lié au syndicat USTKE) de Marie-Pierre Goyetche et 281 votes (2,93 %) ; « Génération Destin Commun » (mouvement déclaré « accordiste », c'est-à-dire en faveur de la réussite des concepts de l'accord de Nouméa avant de parler de l'avenir institutionnel) de Jean-Raymond Postic avec 128 scrutins (1,34 %) ; et enfin le Rassemblement océanien dans la Calédonie plurielle (ROC plurielle, créé pour défendre spécifiquement les intérêts de la communauté wallisienne et futunienne au sein de la citoyenneté néo-calédonienne) avec 65 bulletins (0,68 %). Le Rassemblement-UMP garde ses avantages, quoique moins importants qu'aux municipales, à Boulari (47,91 % à l'école primaire 2 et 46,46 % à la mairie), et le FLNKS à l'île Ouen (62,3 %) et à Saint-Louis (65,35 %), et arrive également en tête (grâce à la présence de la tribu de La Conception et de la division du camp anti-indépendantiste) au bureau de vote de l'école maternelle de Pont-des-Français (24,08 %). Calédonie ensemble pour sa part perce dans les banlieues proches de Nouméa (32,74 %, et le meilleur score, à Robinson, 22,16 % et le 2e résultat au Pont-des-Français - La Conception) et dans les zones plus périurbaines (28,31 % à Saint-Michel, 27,4 % à La Coulée, 26,83 % au Mont-Dore Sud et 25,41 % à Plum)[5].

Jumelage

Le Mont-Dore est jumelé à Arue, en Polynésie française, depuis 2006, et a signé des protocoles d'amitié avec Nuku Hiva aux îles Marquises en Polynésie française en 2004, Maroochydore sur la Sunshine Coast dans le Queensland en Australie, Luganville sur Espiritu Santo au Vanuatu et Pouébo en Province Nord en 2006.

Géographie

La commune du Mont-Dore est constituée de plusieurs lieux-dits, ou quartiers.

Les « Banlieues » urbaines de Nouméa

Le Mont-Dore fait partie du Grand Nouméa. Toutefois, très vaste, sa population est inégalement répartie. La plupart de la population est rassemblée dans des quartiers résidentiels proche de Nouméa qui forment donc la banlieue proche de cette ville.

  • Pont-des-Français: situé à la sortie directe de Nouméa, il s'y trouve tous les dimanche un marché aux puces réputé, à l'emplacement de l'ancien Ciné-parc fermé en août 2006. On peut également citer la bibliothèque municipale du Mont-Dore.
  • Yahoué: situé plus en hauteur, tire son nom de la rivière qui y passe et sur laquelle fut construit le premier barrage servant à alimenter Nouméa en eau au XIXe siècle.
  • La Conception: tire son nom d'une église construite en 1874 pour servir de lieu de culte à une mission catholique installée là depuis les années 1860. Plusieurs lotissements résidentiels, dont notamment wallisiens et futuniens, et une tribu kanak. On y trouve, outre l'église, le lycée professionnel Saint Pierre Chanel.
  • Robinson: nombreux lotissements résidentiels, dont les Hauts de Robinson sur les contreforts de la Chaîne ou encore le Parc de Robinson. C'est l'un des quartiers les plus peuplés du Mont-Dore.
  • Boulari: c'est en quelque sorte le « centre ville » du Mont-Dore, avec la mairie, le collège public du même nom (910 élèves dont 91 en SEGPA en 2006), la marina, la salle omnisports ou encore le Centre culturel du Mont-Dore.
  • Saint-Michel: nombreux lotissements résidentiels, notamment peuplés par des Polynésiens.

Des périphéries en phase d'urbanisation

Plusieurs quartiers possèdent ensuite un bâti moins dense et déconnecté du tissu urbain nouméen, constituant les zones périurbaines ou de rurbanisation de l'agglomération.

  • Saint-Louis: tire son nom d'une église construite là en 1860 par les missionnaires, elle a donné son nom à la tribu kanak qui s'y trouve et à la ferme de Saint-Louis. Ce quartier a été le lieu de violents heurts ethniques entre les Kanaks de la tribu et les Wallisiens du lotissement voisin de l'Ave Maria. Ces derniers ont du finalement déménager.
  • La Coulée: tire son nom de la rivière qui y coule. On y trouve plusieurs lotissements, déjà plus éparpillés, ainsi qu'un centre commercial et la zone industrielle.
  • Vallon-Dore: quartier déjà plus périurbain, on y trouve de nombreuses résidences secondaires de Nouméens qui y viennent passer leur week-end.
  • Mont-Dore Sud: à l'instar du Vallon-Dore, on y trouve plusieurs pieds-à-terre d'habitants de Nouméa.
  • Plum: c'est là que l'on trouve la source donnant l'eau du Mont-Dore, l'eau minérale la plus bue en Nouvelle-Calédonie. À cela on peut ajouter plusieurs lotissements périurbains, un collège public ouvert en 2003, un centre militaire et le club nautique des Piroguiers du Mont-Dore (essentiellement de l'optimist).

Villages éloignés

À cela s'ajoutent plusieurs petits villages très peu densément peuplés.

  • Prony: le village et la baie de Prony, à l'extrémité sud, est essentiellement touristique du fait de la présence de vestiges du bagne, du passage dans la baie des baleines l'hiver, l'ancien village minier conservé quasiment à l'identique ou encore l'hôtel de l'îlot Casy.
  • île Ouen: îlot séparée de la Grande Terre par le canal Woodin qui est le passage obligé des navires passant du lagon ouest au lagon est. Très peu peuplé, à l'exception d'une tribu Kanak rassemblée dans le village d'Ouara, c'est un îlot touristique avec un hôtel et un aérodrome. L'île est surtout connue pour ses randonnées pédestres dans son relief accidenté, pour ses tortues et pour son ancienne mine de Jade.

Les espaces quasi déserts

Vue du Grand-Sud depuis une ancienne mine désaffectée reboisée, celle de Rouvray, avec en second plan le site de l'usine du Sud
  • La Lembi - Mouirange: c'est essentiellement un relief accidenté, qui sépare le Mont-Dore de Yaté. Ce quartier est essentiellement habité par des maraichers et des agriculteurs.
  • Le Grand-Sud: à l'exception du village de Prony, le Grand-Sud est pratiquement désert. Il est appelé à se développer avec l'implantation de l'usine de Goro-nickel et est très étudié par les biologistes pour sa végétation xérophyle qui présente un très fort taux d'endémisme et par les géologues pour son sol ferreux et pour la latérite qui recouvre le sol en formant une poussière appelée « terre rouge ».

Références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Le Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie) de Wikipédia en français (auteurs)

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