Persécution de Maximin

Persécution de Maximin

Persécutions des chrétiens

La persécution des chrétiens est un concept qui recouvre l'ensemble des comportements antichrétiens systématiques[réf. nécessaire], depuis les vexations personnelles jusqu'aux meurtres collectifs.

Sommaire

Historique

Période romaine

Les deux premiers siècles

D'un point de vue historique, on ne peut parler de persécution religieuse — au sens contemporain — à propos des chrétiens durant les deux premiers siècles de l'Empire, d'autant que l'époque de la séparation du judaïsme et du christianisme est mal définie[1]. En outre, les historiens actuels estiment le nombre de chrétiens en Occident insuffisant pour donner matière à des persécutions de masse[2].

Les chrétiens ne sont pas poursuivis de manière systématique et lorsqu'ils le sont, c'est généralement pour des crimes de droit commun. Une lettre de Pline le jeune en 112, qui parle de « superstition déraisonnable et sans mesure » [3] montre le mécanisme concret de condamnation pour le motif d' obstinatio, l'entêtement dans le refus d'obtempérer à l'ordre de sacrifier sans qu'on puisse identifier quoique ce soit qui relève d'une persécution religieuse en soi[4].

Sur un plan théologique, le polythéisme des Romains est relativement tolérant, même si l'autorité romaine importe ses dieux dans les pays conquis et se méfie des cultes orientaux à mystères importés à Rome par les soldats[5]. Les Romains sont d'ailleurs confrontés dans leur histoire à des sectes religieuses estimées dangereuse pour l'État, comme celle des adeptes d'Attis, interdite car ses fidèles s'émasculaient, celle des adeptes des mystères dionysiaques à Rome qui seront férocement persécutés suite à au scandale des Bacchanales en -186 avant que le culte ne soit à nouveau autorisé par Jules César. On peut encore noter l'interdiction du culte d'Isis, également à la suite d'un scandale[6], rétabli après quelques décennies par Caligula.

La religio traditionnelle romaine est fondée sur de grands cultes publics et l'agrandissement du panthéon à chaque victoire signifie l'entrée dans l'empire et l'accueil de la culture des populations vaincues. Le Panthéon de Rome, reconstruit[7] par Hadrien dans optique probablement syncrétique bien qu'on ne connaisse pas l'usage précis du temple, est ainsi dédié à tous les dieux et on y trouve un autel dédié au dieu inconnu, relayant peut-être la tradition de l'Agnostos Theos hellénistique. L'idée de dieu unique défendue par les juifs s'inscrit dans un courant qui gagne progressivement la religion romaine, du moins dans les classes supérieures, à l'instar des cultes hénothéistes[8]. D'après Tertullien, apologète chrétien du IIIe siècle, le judaïsme aurait obtenu le statut de religion licita[9] - licite - dans l'Empire romain qui ne connait pourtant pas de tels statuts particuliers[10], statut qui n'aurait pas été remis en cause après la destruction du second Temple en 70[11]. Les cultes non-autorisés sont considérés comme superstitiones[12] dont le judaïsme ne semble pas faire partie.

Dans la société romaine, les chrétiens ne sont d'abord pas distingués des juifs ; le christianisme, considéré comme une secte juive[13] n'était donc pas incompatible avec la culture romaine.

Le troisième siècle

Cette perception a changé lorsque les Romains ont pris conscience des critiques des chrétiens sur les traditions romaines (jeux du cirque, culte de l'empereur, hiérarchie entre les hommes). L'intensité de leur prosélytisme est souvent invoquée mais n'a jamais été démontrée entre 30 et 135[14]. A l'instar des religions orientales, ils critiquaient la société romaine et considéraient comme un devoir de la changer par la conversion. Mais l'essentiel de l'hostilité populaire tenait au fait que qu'on faisait aux chrétiens le reproche d'amixia, le refus de se mêler à la vie publique en se tenant à l'écart de la vie municipale, étroitement liée alors à la dimension religieuse[15]. Celse leur reproche quant à lui des dérives telles que de viser à « miner l'ordre social et former un État dans l'État » ou de nuire « à la santé publique en détournant les adeptes des médecins attitrés au profit des promesses illusoires de guérison »[16].

La violence des supplices réservés aux chrétiens n'est que le reflet d'une société violente qui avait déjà vu les proscriptions, par exemple, démarche plus politique. Les chrétiens, à l'instar d'autres suppliciés de l'époque, sont livrés aux fauves, crucifiés, torturés en public. Néanmoins, on observe qu'une fois la persécution passée, les chrétiens sont de nouveau tolérés, à défaut d'être admis véritablement. On ne constate donc pas de volonté d'exterminer les chrétiens en tant que tels.

Il faut par exemple inscrire la persécution de Dèce, vers 250 dans un contexte de crise générale de l'Empire romain : le refus des chrétiens de participer au sacrifice général aux dieux pour le salut et la conservation de l'empereur, exigé de tous les citoyens est perçu comme une déloyauté politique[17]. Il faut noter là que cette persécution, consécutive à l'assassinat de Philippe l'Arabe, ne semble s'être cantonnée qu'à peu d'individus, essentiellement le personnel politique et courtisan du prédécesseur de Dèce. Le nombre de victime fut probablement assez limité puisque dès 251, quelques mois après la fin de cette persécution les communautés chrétiennes de Rome et de Carthage sont plus florissantes que jamais[18]. La persécution de Dioclétien, à partir de 303 est le mouvement de répression le plus vaste, curieusement perpétré à une époque où les chrétiens sont parfaitement intégrés, jusqu'aux postes d'officiers dans l'armée[19]. Il a probablement un fondement plus directement politico-religieux, le christianisme contrariant alors la promotion du culte solaire comme religion nationale[20] et la sacralisation du pouvoir politique[21].

En 313, le christianisme est finalement adopté comme religion personnelle par l'empereur Constantin Ier bien que son empire ne comptât alors que très peu de chrétiens[22]. Dès lors, le christianisme ne cessera de se développer dans l'Empire jusqu'à en devenir l'unique religion officielle sous Théodose Ier, les religions païennes seront définitivement interdites par ce dernier en 392 et leurs sectateurs à leur tour persécutés[23] par la nouvelle religion dominante.

Les persécutions n'ont pas affaibli le christianisme sur le long terme mais ont plutôt fortifié les communautés chrétiennes, ce qui fait dire à l'apologète Tertullien : « le sang des chrétiens est une semence ».

Histoire canonique

L'histoire canonique, comme l'exégèse canonique, s'exerce dans le cadre de la doctrine des églises. Pour le christianisme, nombre d'auteurs appartenant à la littérature patristique ont tenté d'écrire des histoires ecclésiastiques[24] dans lesquelles le martyr joue un rôle apologétique, celui de sanctifier l'Église[25] par le sang des martyrs. En effet, la valorisation du martyr appartient au corpus doctrinal tant du catholicisme romain que des églises évangélicalistes[26].

Ainsi, l'histoire canonique envisage, elle, dix vagues de persécutions durant l'Empire romain :

Persécution de chrétiens par les chrétiens

A mesure que les communauté chrétiennes s'organisent et que les dogmes se formalisent, des églises majoritaires vont émerger et requérir le monopole de leur christianisme, s'interrogeant sur ce qui est véritablement chrétien et ce qui ne l'est pas. Elles s'affirmeront d'autant plus orthodoxes qu'elles seront plus proches des pouvoirs [27]. De là, elles justifieront des actions de persécution par la nécessité de combattre des schismes, devenus hérésies au dogme, et de maintenir l'Église Une[28].

Christianisme ancien

Dans le christianisme ancien, la tolérance est la règle jusqu'en 341, quoique Constantin, au cours de son règne, ait interdit les sacrifices nocturnes aux païens pour cause de tapage nocturne puis omis la célébration de tous les jeux en liaison avec les grandes célébrations païennes. Il interdit aussi les pratiques de sorcellerie et de magie, puis les rites d’haruspice privée, bref tout ce qui relève de la superstitio plus que de la religion.

Lapsi

Le phénomène commence dès la fin de chaque vague de persécutions, la plus évidente après la perséution de Dioclétien, avec le phénomène des lapsi. Dans les zones géographiques où les chrétiens sont alors organisés et à la suite de ces persécutions s'est posé le problème de la réintégration de ceux qui avaient cédé aux persécuteurs et avaient abjuré, les lapsi. La majorité des dirigeants chrétiens souhaitaient la réintégration, en particulier des clercs tandis que d'autres refusèrent cette réintégration et constituèrent alors des Églises[29] séparées, sous la conduite de Novatien après la persécution de Dèce, et sous la conduite de Donat[30] ou encore de Mélèce[31] après celle de Dioclétien, dans des schismes qui perdureront, pour les deux premiers, jusqu'au VIIe siècle. La dispersion géographique de ces phénomènes souligne la réalité clairsemée du christianisme du IIIe siècle : Donat dans la province de Carthage, Mélèce dans celle d'Égypte, Novatien pour la ville de Rome[32]

Ariens

Le phénomène s'amplifie avec la dogmatisation à partir de Nicée (325).

  • Constance, arien, persécute les nicéens et envoie leurs évêques en exil ;
  • son successeur, Julien dit l'apostat, rend à chacun la liberté de pratiquer le culte de son choix, y compris païen, dans un édit de Tolérance de 361.
  • la pesécution des areins débute avec lempereur suivant et persiste jusqu'à la conversion de Récarède, au VIIIe siècle.
  • Réciproquement, les Vandales, ariens, persécutent les trinitaires pendant la courte période de leur domination en Afrique du Nord.

Gnostiques

Édit de persécution de Théodose II en 388 à l'instigation d'Ambroise de Milan contre les valentiniens et les juifs.

Christianisme médiéval et moderne

Cathares

ou albigeois

Inquisition

  • Les nouveaux chrétiens espagnols et la limpieza de sangre
  • Le Jansénisme
  • Le quiétisme

Guerres de religions

  • Hussites et pré-réformés
  • Contre les protestantismes
  • Luthériens contre réforme radicale
  • Calvinisme contre unitariens
  • Guerres camisardes

Persécution des huguenots

En France, Les huguenots ont connus durant près d'un siècle de vives persécutions. La mise en place s'est faite tout d'abord par les dragonnades dans les années 1680. Puis l'influence de l'Eglise catholique a été telle que l'Etat, dirigé par Louis XIV, a officialisé la persécution par la révocation de l'Edit de Nantes en 1685. A partir de là, la répression fut d'autant plus sévère. Torturés, emprisonnés, mis au ban de la société, de nombreux huguenots ont été obligés de fuir (on compte plus de 200 000 exilés) dans des terres étrangères plus hospitalières (où les cztholiques en revanche étaient persécutés). Ces pays (Angleterre, Hollande, Suisse, Allemagne, Etats-Unis, Afrique du Sud,...) sont appelés pays du "Refuge". La France a perdu nombres de ses meilleurs ouvriers et industriels. Pourtant, la persécution continua et la liberté de religion ne fut rétablie tout d'abord qu'en 1787, avec l'édit de tolérance de Louis XVI, puis en 1789, par la Révolution française, marquant ainsi l'arrêt définitif de la persécution des huguenots. La publication des "articles organiques" par Napoléon Bonaparte en 1801 confirme la liberté de religion : le catholicisme ne sera plus religion d'Etat[réf. nécessaire].

Dans le même temps, les catholiques étaient persécutés par les princes ayant adhéré au protestantisme, par exemple au Royaume-Uni où les catholiques ne retrouvèrent une entière liberté d'expression qu'en 1829.

Christianisme oriental

Persécutions actuelles

Le phénomène de persécution des chrétiens connait des résurgences au gré d'un renouveau du prosélytisme chrétien - notamment protestant évangéliste - à travers le monde, lui-même non exempt de procédés oppressants.

Il existe un Observatoire de l'Église en détresse, soutenu par l'organisation catholique Aide à l'Église en détresse (AED)[33] qui fournit une base documentaire sur la situation de l'Église catholique romaine et les endroits où elle est en difficulté, persécutée ou menacée.

De nos jours, à l'instar d'autres religions, des Églises chrétiennes sont persécutées dans certains pays [34] comme la Corée du Nord, le Laos, le Viêt Nam, l'Iran, le Turkménistan et l'Ouzbekistan[35], les Maldives, le Bhoutan, la Birmanie, la République populaire de Chine, en Irak ou l'Afghanistan[36]

  • En Inde, les chrétiens sont souvent victimes de certains extrémistes hindous, au pouvoir dans certains États. Ainsi, le père Chittilappilly a été assassiné en août 2004 par des fondamentalistes hindous qui l’accusaient de prosélytisme. La presse a aussi relevé l’attaque d’un évêché dans l’État de Kerala, des déprédations d’un couvent au Maharashtra, l’agression de pèlerins au Rajasthan, des conversions forcées à l’hindouisme dans le diocèse d’Amravati, l’incendie d’un temple protestant au Manipur, la détention arbitraire d’un prêtre et de religieuses accusés d’avoir converti des hindous dans l’État de Madhya Pradesh[37]. Selon des tracts distribués durant l’été 2007 dans le district de Chitradurga, État du Karnataka, les chrétiens « doivent abandonner immédiatement le territoire indien ou revenir à la religion hindoue maternelle ». S’ils ne le font pas, ils devront « être tués par tous les bons Indiens, qui démontreront ainsi leur virilité et leur amour de la patrie ». Le texte est signé par Bajrang Dal et par l’Hindou Jagrutika Samiti, groupes extrémistes hindous, qui combattent depuis quelque temps l’activité sociale des chrétiens du Karnataka.[38]
  • Le Nigeria est un État fédéral qui compte 50 % de musulmans et presque autant de chrétiens, lesquels vivent surtout dans le sud. Depuis 1999, douze États fédéraux du nord, à majorité musulmane, ont instauré la charia. En 2004, des centaines de milliers de chrétiens ont fui la guerre civile[39], selon Human Rights Watch, les exactions contre les chrétiens sont nombreuses [40].
  • Au Vietnam, en dépit de la liberté de culte officielle, selon Amnesty International, des chrétiens subissent souvent des pressions policières pour abandonner leur religion.[41],[42]

Notes et références

  1. Les historiens et biblistes européens contemporains envisagent la date de 135, correspondant à la révolte de Bar Kokhba, qui coïnciderait avec la Birkhat ha Minim (cf. Étienne Trocmé, L'enfance du christianisme, éd. Noesis, 1997), tandis que l'école anglo-saxonne considère que le christianisme n'existe que depuis la période des conciles christologiques du IVe siècle (cf. AA. VV., The Ways That Never Parted : Jews and Christians in Late Antiquity and the Early Middle Ages, éd. Fortress Press, 2007).
  2. « La présentation traditionnelle des origines chrétiennes repose sur un réseau de présupposés établis au quatrième siècle. Promus en lieux communs, ils ne sont pas l'objet d'enquête », écrit Roland Tournaire dans Genèse de l'Occident chrétien, Paris, L'Harmattan, 2001.
  3. Correspondance de Pline le Jeune et de Tajan sur les chrétiens de Bithynie - Cité dans L'empire romain et le christianisme, Claude Lepelley, Questions d'histoire/Flammarion page 29 et 90
  4. Sylvie Honigman, Les conditions de diffusion du christianisme dans l'Empire romain, Université de Caen, Conférence pour l'APHG Basse-Normandie, juillet 1996, résumé en ligne
  5. Ces cultes favorisent la constitution de groupes identitaires
  6. Notamment rapporté par Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XVIII, III, 65-80 en ligne, cf. Francoise Dunand, Le Culte D'Isis dans le bassin oriental de la Méditerranée, éd. Brill, 1973, p. 193, ouvrage en ligne
  7. Un premier temple, datant de la fin du I siècleer av. J.-C. avait brûlé en 110
  8. Comme le Sol Invictus
  9. par opposition à la superstitio
  10. Le document que Tertullien attribue à César n'a jamais été retrouvé et on ne connait aucune autre charte de ce type; cf. Tessa Rajak, Was There a Roman Charter for the Jews ?, in The Jewish Dialogue with Greece and Rome: Studies in Cultural and Social Interaction, 2001, p. 301 article en ligne
  11. L'empire romain et le christianisme, Claude Lepelley, 1969
  12. C'est encore Tertullien qui appliquera le terme de religio - désignant la religion traditionnelle romaine - au christianisme, taxant de superstitio le culte des dieux de l'empire; cf François Blanchetière, Les premiers chétiens étaient-ils missionnaires ? , éd Cerf, 2004
  13. Le Talmud en compte 70.
  14. François Blanchetière, Les premiers chétiens étaient-ils missionnaires ? , éd Cerf, 2002
  15. Sylvie Honigman, op. cit.
  16. Cité par Nathalie Luca, Les sectes, Que sais-je page 14
  17. Sylvie Honigman, Les conditions de diffusion du christianisme dans l'Empire romain, Université de Caen, Conférence pour l'APHG Basse-Normandie, juillet 1996, résumé en ligne
  18. Lucien J. Heldé, La Persécution de Dèce, sur le site Empereurs romains, article en ligne
  19. R. E. Rubenstein, op.cit., indique qu'après une bataille perdue, l'empereur et son entourage déclarèrent que, lors des prières d'avant la bataille, les chrétiens ne s'étaient pas associés
  20. par l'empereur [[Aurélien (empereur romain)|]] en 274
  21. Dioclétien avait pris le nom de Jovien, donnant à son collègue Maximien celui d'Herculien : les empereurs étaient officiellement les fils de Jupiter et d'Hercule. Yves Modéran, La conversion de Constantin et la christianisation de l'empire romain, conférence pour la Régionale de l’APHG en juin 2001, texte en ligne
  22. Les chercheurs actuels comptent environ 5% de chrétiens dans l'Empire, avec de fortes disparités régionales, cf. Yves Modéran, La conversion de Constantin et la christianisation de l'empire romain, conférence pour la Régionale de l’APHG en juin 2001, texte en ligne
  23. En 435, Théodose II et Valentinien III publient un édit ordonnant la destruction des temples « s'il en reste encore d'intacts, afin qu'aucun de nos sujets n'ait la licence d'y célébrer des sacrifices » ainsi que de « supplicier par l'épée » les derniers païens « bien qu'aucun ne soit censé subsister », cf. Benjamin Gras, La Persécution des Païens dans l'Empire Romain et l'Europe du Moyen Âge, éd. Écrivains, 2005.
  24. La plus célèbre est celle d'Eusèbe de Césarée
  25. entendu comme l'ensemble des chrétiens de la période concernée plutôt que l'institution catholique romaine
  26. Le terme évangélicaliste distingue les églises dont l'origine est le Second Grand Réveil (Second Great Awakening) américain, des églises évangéliques européennes, dont la tradition remonte elle à la Réforme; cf. André Gounelle, Après la mort de Dieu, éd. L'Âge d'Homme, 1990
  27. Sous la direction de Alain Dierkens, Sectes et hérésies de l'antiquité à nos jours, Problèmes d'histoire des religions, publications de l'ULB
  28. ous la direction de Alain Dierkens, la mystique du Un, Problèmes d'histoire des religions, publications de l'ULB mais aussi Peter L. Berger, L'impératif hérétique, Van Dieren
  29. De ces débat nait l'idée qu'un sacrement comme le baptême même conféré par un clerc lapsus est valide
  30. Yves Modéran, La conversion de Constantin et la christianisation de l'empire romain, conférence pour la Régionale de l’APHG en juin 2001, texte en ligne
  31. Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, éd. La découverte, 2000
  32. Novatien est pour cela abusivement considéré comme antipape face à Fabien, ce qui est peu probable d'un point de vue historien. A cette époque, la ville de Rome ne connaissait pas d'épiscopat monarchique, au contraire des grandes villes d'Orient. Cf. Yves-Marie Hilaire et alii, Histoire de la papauté. 2000 ans de missions et de tribulations, éd. Seuil, coll. Points/Histoire, 2003
  33. Site de l'AED en français
  34. détail sur le site d'Amnesty International
  35. Dans ces deux états, si la répression est systématisée sur plusieurs confessions chrétiennes, essentiellement protestantes, elle relève d'une attitude vis-à-vis des religions en général dans le cadre d'un durcissement autoritaire qui n'épargne pas l'Islam. cf. Sébastien Peyrouse, Le christianisme en Asie centrale. Miroir des évolutions politiques, in Le Courrier des Pays de l’Est, n° 1045, mai 2004, pp. 51-61, résumé en ligne
  36. Sources: Commission on International Religious Freedom, Portes Ouvertes, en ligne
  37. Valeurs actuelles, 2007
  38. Le Journal Chrétien, 2007
  39. Valeurs Actuelles, 2007
  40. HRW, Rapport mondial 2002
  41. Rapport 2007 d'Amnesty International
  42. Valeurs actuelles, 2007

Bibliographie

  • Daniel Boyarin, (Traducteur : Jean-François Sené), Mourir pour Dieu. L'invention du martyre aux origines du judaïsme et du christianisme, éd. Bayard, 2004, recension en ligne
  • Robert Ian Moore, La persécution: Sa formation en Europe, Xe ‑ XIIIe siècle, éd. Belles Lettres, 1991
  • Raphaël Delpard, La persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde, éd. Michel Lafon, 2009
  • René Guitton, Ces chrétiens qu'on assassine, éd Flammarion, 2009

Voir aussi

Liens internes

Lien externe

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