Artic monkeys

Artic monkeys

Arctic Monkeys

Arctic Monkeys
Newarcticmonkeys.jpg
(G → D) Matt Helders, Jamie Cook, Alex Turner et Nick O'Malley

Pays d’origine Sheffield, Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre(s) Rock indépendant
Garage rock
indie pop
post-punk
Années actives Depuis 2002
Label(s) Domino Records
Site Web arcticmonkeys.com

Membres Alex Turner
Jamie Cook
Matt Helders
Nick O'Malley
Anciens membres Andy Nicholson
Entourage The Last Shadow Puppets

Arcticmonkeys02.jpg

Arctic Monkeys est un groupe de rock indépendant anglais, originaire de Sheffield et formé en 2002.

Sommaire

Membres du groupe

Ancien membre

Histoire

Formation

En 2001, Alex Turner et Jamie Cook demandent des instruments de musique à Noël et reçoivent tous les deux une guitare[1]. Après avoir appris à en jouer, la paire forme un groupe avec deux autres élèves de la Stocksbridge High School, Andy Nicholson et Matt Helders. Puisque Nicholson jouait déjà de la basse, Helders se tourne vers la batterie : « c'est tout ce qu'il restait... ils avaient tous des guitares, donc j'ai acheté un kit de batterie après quelque temps ». Helders explique avoir appris à en jouer en autodidacte, « simplement équipé d'un livre et de baguettes »[1].

Un article du magazine Blender daté de mai 2006 suggère que Alex Turner n'était pas le chanteur du groupe au départ : « Lorsque leur premier chanteur, Glyn Jones, s'en va après quelques mois, Turner s'empare du micro »[2]. Ce même Glyn Jones est finalement interviewé par le tabloïd The Sun, où il explique qu'« il ne pense pas que le groupe aurait été si loin s'il était resté avec eux, et que Arctic Monkeys a bien changé depuis qu'ils étaient juste une bande de gosses dans un garage »[3]. Le 13 juin 2003, ils donnent leur premier concert, dans un pub de Sheffield. Ils jouent essentiellement des reprises et touchent 23 livres sur la vente des billets[4].

Après quelques représentations, ils commencent à enregistrer des démos et à les graver sur CD, pour ensuite les distribuer à la fin de leurs sets. Le nombre de CD étant limité, les fans se mettaient alors à s'échanger les morceaux sur Internet. Les premières diffusions sur Internet des morceaux du groupe sont donc le fait des fans uniquement : « Nous-mêmes n'avions pas la moindre idée de comment faire », précise Alex Turner en interview[5]. Quant au succès de leur page sur le célèbre site communautaire MySpace, Alex Turner signale qu'ils ne connaissaient même pas ce site à l'époque, et qu'il avait a été créé à l'origine par leurs fans. Or, les médias se sont empressés d'expliquer le succès du groupe (un premier single en tête des hit-parades) par ce site internet, mais il est bon de préciser que le groupe n'y est pour rien[5]. Leur popularité croissante dans le nord de l'Angleterre, ils attirent l'attention de la Radio BBC et des tabloids britanniques.

En mai 2005, les Arctic Monkeys publient leur premier EP, Five Minutes with Arctic Monkeys, composé de seulement deux chansons, Fake Tales of San Francisco et From the Ritz to the Rubble. Ils ne sortent que 500 CD et 1000 disques 7", mais l'EP est aussi disponible au téléchargement sur la boutique en ligne iTunes Store. Peu après, ils se produisent sur la Carling Stage du Reading and Leeds Festivals, scène réservée aux groupes peu connus. Leur prestation est acclamée par la foule et la presse[6].

Signature chez Domino

Avant que n'arrive vraiment le succès, le groupe a eu du mal à trouver un label qui ne leur demandait pas de modifier leurs chansons. Il a fallu que l'hystérie commence pour que les maisons de disques se précipitent : « A Londres, les gamins regardaient le groupe, et les labels regardaient les gamins en train de regarder le groupe », raconte Alex Turner[7]. Le groupe jouait à plusieurs reprises à guichets fermés à travers tout le Royaume-Uni. En octobre 2005, ils remplissent le London Astoria[8].

Finalement, ces succès les amènent à signer chez Domino Records en juin 2005[9]. C'est Domino qui avait auparavant révélé le groupe écossais Franz Ferdinand.

Premiers disques

Leur premier single paru est I Bet You Look Good on the Dancefloor. Paru le 17 octobre 2005, le disque atteint directement la première place des charts(top music) britanniques, éclipsant Sugababes, McFly, et Robbie Williams. Quatre mois plus tard, le groupe apparaît en couverture du journal musical NME.

Le 16 janvier 2006, ils publient leur second single, When the Sun Goes Down, qui atteint lui aussi la première place au Royaume-Uni avec près de 40 000 exemplaires vendus[réf. nécessaire]. Le groupe parvient aux premières places sans publicité ou marketing très poussés, ce qui amène certains à s'interroger sur la façon dont les groupes de musique peuvent être reconnus, en évoquant notamment Internet[10].

L'enregistrement de leur premier album est terminé en septembre 2005. Whatever People Say I Am, That's What I'm Not (un titre inspiré d'un film des années 1960) était d'abord censé sortir le 30 janvier 2006. Bien que de nombreuses anciennes versions des pistes étaient déjà disponibles gratuitement au téléchargement, l'album était attendu comme une des plus grosses sorties de 2006 avec des milliers de pré-commandes. Le 5 janvier 2006, Domino annonce que la sortie de l'album est reportée au 23 janvier, à cause d'« une très grande demande ».

Whatever People Say I Am, That's What I'm Not s'écoule à 363 735 exemplaires la première semaine. Ces ventes sont remarquables dans la mesure où janvier n'est pas une période propice, et que des versions pirate de l'album étaient déjà disponibles avant la sortie[11]. Il s'agit de la vente la plus rapide pour un premier album, pulvérisant le précédent record détenu par les Hear'Say avec 306 631 copies. Les Arctic Monkeys ont ainsi vendu plus d'albums sur le premier jour - 118 501 - que les autres artistes du top 20 réunis[12]. Le record a depuis été battu par Leona Lewis et son album Spirit, écoulé à 375 872 exemplaires en une semaine[13].

Un mois plus tard, l'album paraît aux États-Unis et s'écoule à 34 000 exemplaires la première semaine. Le disque entre à la 24e position du Billboard 200[14]. Cependant, les ventes ne sont pas comparables à celles du Royaume-Uni. Les critiques américains se montrent bien plus réservés à l'égard du groupe que leurs homologues britanniques. Pourtant, la tournée du groupe de juin 2006 en Amérique du Nord est acclamée par la critique lors de chaque étape. Pendant ce temps, le magazine NME déclare l'album comme le 5e meilleur album britannique de tous les temps. Les Arctic Monkeys égalent aussi le record des Strokes et de Oasis lors des NME Awards 2006, en remportant trois prix attribués par les fans : meilleur groupe britannique, meilleur nouveau groupe, et meilleure chanson (I Bet You Look Good on the Dancefloor).

Départ de Nicholson

Le groupe ne perd pas de temps dans l'enregistrement de nouveaux titres, et publie un EP de cinq titres le 24 avril 2006, intitulé Who the Fuck Are Arctic Monkeys?. La critique voit ça comme une opération visant à profiter de l'effervescence autour du groupe. À cause de sa longueur, le disque n'est pas pris en compte dans les classements, ni dans les singles, ni dans les albums.

Peu après la sortie de l'EP, le groupe annonce que le bassiste Andy Nicholson sera absent de la tournée à venir en Amérique du Nord, à cause de la fatigue accumulée lors des précédents concerts[15]. Dès leur retour au Royaume-Uni, Nicholson confirme qu'il quitte définitivement le groupe, pour mener à bien ses propres projets. Par ailleurs, il avait du mal à gérer le succès du groupe des six derniers mois. Les trois membres restants, Alex Turner, Matt Helders et Jamie Cook, annoncent alors officiellement que Nick O'Malley, qui avait remplacé Nicholson lors de la tournée américaine, devient le bassiste à part entière du groupe.

Le 14 août 2006 paraît le premier enregistrement des Arctic Monkeys sans Nicholson, un EP nommé Leave Before the Lights Come On. C'est la première fois que le groupe n'atteint pas la tête des hit-parades, le disque se classant tout de même à la 4e place. En septembre, l'album Whatever People Say I Am, That's What I'm Not remporte le Mercury Music Prize, avec à la clé 20 000 livres[16].

Favourite Worst Nightmare

Le 23 avril 2007, Arctic Monkeys sort son second album, Favourite Worst Nightmare (« Pire cauchemar favori »). Six jours plus tard, l'album atteint la première place des charts britanniques. Chose rare dans le monde du rock, la totalité des chansons de l'album se placent dans le top 200 grâce au nombre jamais atteint de téléchargements et de pré-commandes : depuis Brianstorm (sorti en single) à la 7e place à If You Were There, Beware à la 189e. Fluorescent Adolescent et 505 se classent dans le top 75.

Le troisième single de l'album, Teddy Picker, paraît le 3 décembre 2007 et se classe 20e ; le disque ne reste qu'une semaine dans le top 40, devenant ainsi le single du groupe avec le moins bon parcours dans les charts.

Autres projets

Après avoir une nouvelle fois survolé les NME Awards et Brit Awards, les membres du groupe prennent un peu de recul et s'accordent du temps libre. Alex Turner a de son côté créé avec son ami Miles Kane, leader des Rascals, le groupe The Last Shadow Puppets. Le 21 avril 2008 sort leur premier album, The Age of the Understatement.

Humbug

Dès juillet 2008, le groupe reprend l'enregistrement de nouveaux titres. Ils se retrouvent du 14 au 28 juillet dans un studio loué dans le comté du Gloucestershire. James Ford, producteur de Favourite Worst Nightmare, assurera à nouveau la production de cet opus appelé "Humbug". Au niveau de l'orientation musicale de ce disque, Matt Helders a déclaré dans le magazine The Sun « qu'il sonnerait très Queens of the Stone Age, donc plus heavy, puissant »[réf. nécessaire]. Ce groupe les auraient bluffés lors de leurs prestations live durant une tournée commune. Dans le même temps, Josh Homme, le leader de la formation américaine, affirme fin août 2008 qu'il produirait quelques chansons pour Arctic Monkeys. Homme n'a toutefois pas précisé dans quel contexte seraient utilisées ces chansons, notamment si ce projet était lié au futur album des anglais ou aux fameuses Desert Sessions.

Près d'un an plus tard, le groupe sort son troisième album le 24 août 2009, avec une tracklist de dix titres[17].

Depuis le début de cette tournée 2009, John Ashton, qui a fait partie des tournées des Arctic Monkeys depuis leurs débuts en tant qu’ingénieur du son, a rejoint le groupe sur scène pour interpréter les parties clavier/piano ainsi que certaines parties à la guitare.

Caractéristiques du groupe

Textes

Alex Turner est la plume principale du groupe. Ses textes rapportent des faits de société avec réalisme, comme A Certain Romance qui traite de culture indie ; et des observations sur la vie de la classe ouvrière, telles When the Sun Goes Down, décrite comme « une chanson poignante sur la prostitution dans Sheffield » (« a witty, poignant song about prostitution in the Neepsend district of Sheffield »)[18]. Dans le domaine de l'écriture, les Arctic Monkeys ont été comparés au rappeur britannique The Streets, ou à d'autres artistes tels Morrissey et Jarvis Cocker[19].

Turner est également le chanteur principal. Il chante avec un fort accent du Yorkshire, employant des contractions typiques : summat pour something, dun't pour don't, owt pour anything, nowt pour nothing, etc. Il emploie également de nombreuses expressions familières, comme dans la chanson Mardy Bum : mardy pour grumpy, difficult, unpredictable, spoiled[20], ou got the face on pour in a bad mood (de mauvaise humeur).

Les chansons contiennent régulièrement des références, plus ou moins obscures, à la culture populaire. Par exemple, dans When the Sun Goes Down, Roxanne est une allusion à The Police. Le titre de leur premier album, Whatever People Say I Am, That's What I'm Not, est tiré d'un film adapté d'un livre de Alan Sillitoe, Saturday Night And Sunday Morning. Alex Turner, qui a vu le film, a choisi ce titre car la phrase lui paraissait juste, en expliquant que beaucoup de gens racontaient énormément de choses sans qu'on ne puisse avoir aucun contrôle dessus[20].

Rapport aux médias

Les Arctic Monkeys ont plutôt tendance à se tenir à l'écart de toute médiatisation exacerbée. Une de leurs devises est « Don't believe the hype. » En octobre 2005 ont lieu leurs premières apparitions à la télévision britannique, successivement sur Popworld, E4 Music, et Later... with Jools Holland. Cependant, après ces représentations, le groupe refuse de jouer à nouveau sur un plateau de télévision, notamment lors des Brit Awards 2006, n'appréciant pas du tout l'exercice[21].

Discographie

Albums

Singles

  • 2005 : I Bet You Look Good on the Dancefloor
  • 2006 : When the Sun Goes Down
  • 2006 : Leave Before the Lights Come On
  • 2007 : Brianstorm
  • 2007 : Fluorescent Adolescent
  • 2007 : Teddy Picker
  • 2009 : Crying Lightning
  • 2009 : Cornerstone

EP

  • 2005 : Five Minutes With Arctic Monkeys
  • 2006 : Who The Fuck Are Arctic Monkeys
  • 2007 : Fluorescent Adolescent
  • 2007 : Teddy Picker

DVD

  • 2006 : Scummy man, film court inspiré de When the Sun Goes Down
  • 2008 : Live at the Apollo, DVD live

Collaborations

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Arctic Monkeys ».
  1. a  et b (en) Martin Siberok, « Brits go bananas » sur hour.ca, 16/03/2006. Consulté le 21/08/2008
  2. (en) Dorian Lynskey, « The Lads Are Alright », mai 2006, Blender. Consulté le 21/08/2008
  3. (en) Arctic Donkey, 25/01/2006, The Sun. Consulté le 21/08/2008
  4. (en) Insiders' guide to Arctic Monkeys, 23/04/2007, BBC. Consulté le 21/08/2008
  5. a  et b (en) David Park, « Arctic Monkeys - Aren't Fooling Around » sur prefixmag.com, 21/11/2005. Consulté le 1/09/2008
  6. (en) Matt Dyson, « Berkshire - festivals - Review: Arctic Monkeys », 30/08/2005, BBC. Consulté le 2/09/2008
  7. (en) Artist Profile - Arctic Monkeys, EMI. Consulté le 2/09/2008
  8. (en) Alexia Loundras, « Arctic Monkeys, Astoria, London », 11/10/2005, The Independent. Consulté le 2/08/2008
  9. (en) Profil des Arctic Monkeys sur dominorecordco.com. Consulté le 15/11/2008
  10. (en) Laura Barton, « The question: Have the Arctic Monkeys changed the music business? », 25/10/2008, The Guardian. Consulté le 2/09/2008
  11. (en) Alex Kumi, « Arctic Monkeys make UK chart history », The Guardian. Consulté le 2/09/2008
  12. (en) Arctic Monkeys eye record debut, 24/01/2006, BBC. Consulté le 2/09/2008
  13. (en) Leona sets the record for fastest-selling debut album sur dailymail.co.uk, 18/11/2007. Consulté le 30/09/2008
  14. (en) Arctic Monkeys crack the US Top 30, 2/03/2006, NME. Consulté le 2/09/2008
  15. (en) Arctic Monkeys lose a member, 22/05/2006, NME. Consulté le 2/09/2008
  16. (en) Arctic Monkeys win Mercury prize, 5/09/2006, BBC. Consulté le 2/09/2008
  17. (en) Arctic Monkeys Announce Album Release Date & Tracklisting sur arcticmonkeys.com, 1/06/2009. Consulté le 1/06/2009
  18. (en) Alexis Petridis, « Arctic Monkeys, Whatever People Say I Am, That's What I'm Not », 13/01/2006, The Guardian. Consulté le 4/10/2008
  19. (en) Owen Gibson, Charlotte Higgins, « A Mercury for the Monkeys », 6/09/2006, The Guardian. Consulté le 4/10/2008
  20. a  et b (en) The ultimate Arctic Monkeys album guide, New Musical Express. Consulté le 4/10/2008
  21. (en) Arctic Monkeys snub Brit Awards 'over tv coverage' sur contactmusic.com, 26/01/2006. Consulté le 16/12/2008

Liens externes

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