Saint-andéol-de-berg

Saint-andéol-de-berg

Saint-Andéol-de-Berg

Saint-Andéol-de-Berg

17 novembre 1997
17 novembre 1997

Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Canton Villeneuve-de-Berg
Code Insee abr. 07208
Code postal 07170
Maire
Mandat en cours
Régis Ozil
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Berg et Coiron
Site internet www.saint-andeol-de-berg.fr
Démographie
Population 122 hab. (2006)
Densité 8 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 31′ 41″ Nord
       4° 31′ 41″ Est
/ 44.528055, 4.528033
Altitudes mini. 262 m — maxi. 524 m
Superficie 15,57 km²

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Voir la carte administrative

Saint-Andéol-de-Berg est une commune française, située dans le département de l’Ardèche (07) et la région Rhône-Alpes, à cinq kilomètres de Villeneuve-de-Berg par la route, à vingt minutes en voiture de Montélimar (26) et d'Aubenas (07), et à une heure trente de Lyon (69) et de Marseille (13).

Ses habitants sont appelés les Saint-andéolais.

Sommaire

Géographie

Saint-Andéol-de-Berg se niche au cœur des montagnes de Berg et au milieu de forêts, près des deux tiers de la surface de la commune étant boisés[1]. On y trouve de nombreux fossiles (ammonites...), témoins de la présence de la mer au Crétacé. Le point culminant de la commune se trouve à une altitude de 524 mètres[2].

24 juillet 2009

La route départe-mentale D259 relie Villeneuve-de-Berg à Saint-Andéol-de-Berg et ne va pas plus loin. Une fois le village traversé, on peut continuer jusqu'au hameau de Ladou, au sud-est. La route se transforme ensuite en un chemin de terre qui permet de rejoindre Valvignères.


Par ailleurs, un chemin goudronné très praticable commence à proximité du cimetière, en direction du nord-est, et permet d'atteindre Alba-la-Romaine. Des sentiers de randonnée serpentent à partir du village, à travers des forêts de chênes et de pins (circuit de six kilomètres).

Économie

Historiquement, Saint-Andéol-de-Berg est un pays d'élevage (porcs, moutons, chèvres, vaches, bœufs, poules, lapins...), de bois (pins, chênes...), d'arbres fruitiers (amandiers, noyers, pêchers, cerisiers...), de mûriers (vers à soie), de céréales (blé...), de vignes, de lavande, de truffes noires, de fromages au lait de chèvre, de cigales et... de murets en « pierres sèches», appelés clapas, abritant de nombreux lézards et délimitant de nombreuses faÿsses[3]("terrasses qui rythment la chute des prés dans les vallons").

De nos jours, certaines terres sont encore cultivées (vigne et lavande) et, en 1997, on pouvait encore apercevoir un troupeau de moutons en train de paître... Plus personne n'exerce cependant la profession d'agriculteur, à temps plein. Le village compte désormais beaucoup de résidents secondaires (Français et Hollandais), qui ont restauré avec goût un grand nombre de maisons. Les habitants ont fait de même : ainsi, gîtes ruraux, meublés, table et chambres d'hôtes, accueillent les touristes qui recherchent l'authentique, le calme, le soleil et la beauté de la nature. Aucun commerce n'est établi dans la commune. Près de 60% des actifs appartiennent à la fonction publique. Le taux d'activité était de 75% en 2007 (contre 72,9% en 1999). Le taux de chômage s'élevait à 11,1% en 2007 (contre 16,3% en 1999). Les retraités et les pré-retraités représentaient 18,3% de la population en 2007 (contre 23,4% en 1999).

Étymologie

La commune tire son nom d'un saint catholique et d'une montagne.

Saint-Andéol...

Article détaillé : Andéol du Vivarais.

Saint Andéol (Andeolus) naquit à Smyrne (actuellement Izmir, Turquie) au IIe siècle. Sous-diacre, il fut envoyé par Saint Polycarpe évangéliser le sud de la Gaule, en l'an 166. Il arriva ainsi dans le Vivarais (Ardèche actuelle). L'empereur Septime Sévère, de passage dans la région, le fit mettre à mort, la tête transpercée par un glaive de bois, le 1er mai 208, à Bergoiata, ancienne cité celte devenue Bourg-Saint-Andéol au XVe siècle. On fête Saint Andéol le 1er mai [4] ou parfois le 4 mai (selon les lieux et les traditions).

...de-Berg

Vocable emprunté à la langue germanique, dans laquelle il signifie "montagne", le nom de Berg vient sans doute de la région montagneuse et boisée dans laquelle le village est situé et que l'on trouve désignée ainsi dans les plus anciens documents. Jusqu'au XIXe siècle, on disait "Berc". Ce fut d'ailleurs le nom de la commune pendant la Terreur, quand furent supprimés les saints catholiques du calendrier républicain, en 1793.

Histoire

Néolithique

Le territoire de Saint-Andéol-de-Berg était habité au Néolithique (6000 à 2500 avant J.C.). On a trouvé des tombes de cette époque aux quartiers du Clut (Clux au Moyen Âge) et du Pouzet.

L’Arbre Ferrat et le culte de la Nature

L’Arbre Ferrat, un chêne situé à 2,5 km au nord du village, à 475 mètres d’altitude, est un vestige du culte de la Nature. On plantait des clous dans son tronc à la suite d'un vœu ou en mémoire d'une grâce obtenue (ex-voto). Pendant la seconde guerre mondiale, il n'a pas survécu à un élagage mal effectué (taille trop importante). Ses restes furent foudroyés dans les années soixante. Au cours de sa très longue vie, il fut le témoin d'actes judiciaires (lire le paragraphe "XVe siècle" ci-dessous), mais aussi de rendez-vous familiaux ou galants... Un écriteau citant des historiens locaux a été cloué sur son tronc, par un auteur anonyme et à une date inconnue.

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Du Ve siècle au IXe siècle

La date de la fondation du village n’est pas très sûre. Cependant, il semble que la destruction d'Alba-la-Romaine, vers 411, ait provoqué la fuite d’un certain nombre de ses habitants dans les forêts qui couvraient alors entièrement la région de Berg, et que ces fuyards auraient alors constitué une première communauté, installée sur un territoire correspondant au "Saint-Andéol-de-Berg" d'aujourd'hui.

Pour Jean Volane, "C’est sous Saint Avolus, le cinquième évêque d’Alba, que la capitale de l’Helvie fut pillée et incendiée par Chrocus, roi des Vandales, en 411, et totalement anéantie par les Goths et les Alains qui, pendant dix ans, ravagèrent la contrée. Après la destruction d’Alba, le siège de l’église helvienne fut transporté par l’évêque Auxonius à Vivaria (Viviers), qui donna son nom à notre province."

« Rien n’a résisté à la fureur des barbares. Ils n’ont rien épargné, ni le sacré, ni le profane, ni la faiblesse du sexe, ni celle de l’âge : peuple, prêtres, vierges, évêques, tout a été frappé sans distinction, envoyé au supplice ou conduit en esclavage. Les moissons, les vignes, les oliviers ont péri dans les flammes. Les ronces et les épines effaceront bientôt la trace de tout ce qui a vécu. Quand tout l’Océan aurait inondé les Gaules, il n’aurait pas commis de si terribles ravages. » (Saint Prosper (403-463), chroniqueur aquitain, prêtre de Marseille)[6].

Pour Jean Moulin, "Les campagnes successives de fouilles du site d'Alba ont démontré que la cité n'a pas connu de destruction massive, mais au contraire un déclin très lent, qui s'est accentué avec le transfert du siège épiscopal d'Alba à Viviers."[7]

Pour d'autres, "L'existence réelle de Chrocus n'est aucunement prouvée, bien que l'on lui ait prêté nombre de destructions de cités romaines (Alba...). Or, l'archéologie n'a pas apporté de traces de destructions rapides de ces cités. Il s'agit plutôt d'un chef mythique, non toutefois sans une certaine historicité (invasion des Alamans sous le règne de Valérien (253-260)."

Article détaillé : Chrocus.

À la fin du VIIe siècle (siècle), il paraît certain que la paroisse existait déjà. Il est aussi établi que le mas Deborne (maison de Patafla, aujourd'hui) existait déjà en l'an 877, comme l'atteste une charte de Charles le Chauve (Roi de France 810-877 et Empereur d'Occident 875-877).

XIIe et XIIIe siècle

Au XIIe siècle, les moines cisterciens de l'abbaye de Mazan fondèrent une Grange dans la montagne de Berg (Grange cistercienne). Ils l’exploitèrent jusqu’à la Révolution française. Au début du XIIIe siècle, à la suite de dons et d'acquisitions, ils possédaient tout le pourtour de Saint-Andéol-de-Berg. Les conflits pour l'usage des sources et des pâturages étaient fréquents entre les religieux et les habitants de Saint-Andéol-de-Berg qui vivaient surtout d'élevage. C’est ainsi qu’en 1280, ceux-ci tuèrent un moine et pillèrent la Grange. Pour Marius Ribon, "ce drame accéléra la fondation de la Bastide de Villeneuve-de-Berg", en 1284, par le roi de France Philippe III le Hardi, fils de Saint Louis, et l’abbé de Mazan, propriétaire de la commune de Villeneuve-de-Berg et désireux de se mettre sous la protection de la Couronne.[8]

Pour Jean Moulin, "Il faut chercher la cause de cette fondation dans l'évolution interne des cisterciens et dans la politique expansionniste des Capétiens, suite à leur main-mise sur le Languedoc oriental", mais "Il reste vrai cependant que l'événement de 1280 contribua largement à précipiter le processus déjà engagé".[9]

Pour le Site internet de Villeneuve-de-Berg , "Villeneuve-de-Berg naquit par conséquent de la convergence des intérêts d'un pouvoir royal soucieux de faire pénétrer l'influence capétienne dans les principautés du Midi, et d'une communauté de moines déterminés à sauvegarder leurs ressources, fût-ce au prix d'un partage de souveraineté. C’est ainsi que le 12 et le 25 novembre 1284, l’abbé cistercien de Mazan et le Sénéchal de Beaucaire, représentant du roi, signèrent devant notaire une charte de paréage, concrétisant la fondation en pays de Berg d’une Ville Neuve, en co-seigneurerie."

Blonde de Deux-Chiens, baronne d'Alba , suzeraine de Saint-Andéol-de-Berg, y possédait un petit château fort qu'elle légua à son fils le 13 juin 1297. On en a retrouvé les fondations lors de fouilles entreprises en 1842 dans le jardin de l'ancienne cure, entre la croix qui marque sur la place actuelle du village, l'emplacement de l'ancienne église (datée du XIIe siècle et placée sous la protection de saint Andéol et de saint Léonard), et la maison qui borde les jeux de boules de la place. La translation dans le cimetière actuel des restes de l'ancien cimetière, situé entre la croix de la place et l'église actuelle, a aussi été effectuée en 1842.

XVe siècle

Le 3 mai 1467, un compulsoire fut signé par les autorités, au pied de l'Arbre Ferrat, pour "graver dans le marbre" les sentences arbitrales de 1265 et 1289 qui, au fil du temps et avec l'aide armée de la Couronne, avaient mis un terme aux conflits de voisinage entre les moines de la Grange de Berg et les habitants de Saint-Andéol-de-Berg.

Religion et église

Façade de l'église - 12 juillet 2009
"Descente de la Croix" par Rosette Clapier
Vue latérale de l'église - 12 juillet 2009

La première pierre de l'église actuelle, visible à gauche du portail d’entrée, a été bénie le 24 juillet 1854. Le gros-œuvre fut achevé en 1855 et l'édifice livré au culte. « Du style ogival de l’architecture primaire du XIIIe siècle », suivant les termes mêmes de l’architecte (monsieur Reymondon), il est situé à une altitude de 375 mètres. Au-dessus du portail d'entrée de style gothique, les phrases latines suivantes sont gravées sur les arcs brisés : « Hæc domus dei et porta cæli vere domine est in locoisto / Salve regina matermisericordiæ / 1855 » (« Le Seigneur se trouve vraiment dans ce lieu qui est la maison de Dieu et la porte du Ciel » / « Salut, O Reine, Mère de miséricorde / 1855 »).

On peut lire sur les chapiteaux des deux premières colonnes de la nef, les inscriptions suivantes : à droite, "Anno Domini MDCCCLV" (Année du Seigneur 1855) et, à gauche, "Maire - Eti. Guigon / J.B. Vacher - Curé" (Étienne Guigon étant le maire de Saint-Andéol-de-Berg et Jean-Baptiste Vacher en étant le curé, en 1855). On dit que l'impératrice Eugénie, Eugénie de Montijo, offrit l’ostensoir. La chapelle de droite fut l’une des premières à être élevée en l’honneur de la Vierge Marie, 1855 étant l’année de la promulgation du dogme de l’Immaculée Conception (1856 : pic démographique de Saint-Andéol-de-Berg : 402 habitants).

En 1913, à l’initiative de l’abbé Denis Barbe, dernier curé résident de Saint-Andéol-de-Berg de 1907 à 1934, une souscription publique permit l'installation d'une nouvelle cloche, sur laquelle on peut lire : "Burdin Aîné, fonderie 1913 - D. Barde curé St-Andéol-de-Berg - SANCTA MARIA ORA PRO NOBIS" ("Sainte Marie priez pour nous"). On dit que la cloche de l’ancienne église, fondue en 1744, fut provisoirement sauvée de la réquisition, pendant la Révolution française, grâce aux habitants qui l’enterrèrent dans une pièce de terre située au-dessus du pré de Landreau, avant de finalement la livrer au district du Coiron. Elle fut transportée à La Voulte-sur-Rhône pour y être fondue et transformée en canon.

À partir de 1934, c’est monsieur l'abbé Debroas, aumônier de l’hospice de Villeneuve-de-Berg, qui assura le service paroissial.

Le tableau représentant la Descente de la Croix, exposé dans la chapelle située à gauche du transept, a été peint en 1945 par Mme Rosette Clapier (1915-1977).

Le 23 septembre 1953, à 23 heures, un cyclone balaya une partie du Bas-Vivarais, en particulier Saint-Andéol-de-Berg. Le clocher de l'église fut arraché et les vitraux cassés. L'abbé Debroas ouvrit une souscription et commanda les travaux. Les vitraux furent remplacés par Jean-Marie Balayn, de Loriol, maître en vitraux d'art. Le clocher fut refait en béton par l'entreprise Comte de Villeneuve-de-Berg. On en profita pour changer le Chemin de croix. Les quatorze stations furent sculptées sur bois, entre 1955 et 1957, par le lyonnais Maurice Tavernier (natif du Puy-en-Velay).

Le 6 novembre 1955, jour de la fête religieuse de saint Léonard, le centenaire de l’église et sa rénovation furent célébrés en présence de monseigneur Couderc, évêque de Viviers. À cette occasion, une statue de la Sainte Vierge, venue de Lourdes, fut transportée très solennellement jusqu’à l’oratoire situé sur le chemin des Chabannes. Ce monument privé avait été édifié par Clément Comte et Léon Brioude, à son intention, à la demande de l'épouse du maire Jean Guigon, lui-même arrière-petit-fils du maire de 1855), suite à l'exaucement d’un vœu qu'elle avait formulé pendant la seconde guerre mondiale (retour sains et saufs de ses six frères mobilisés).

À l'issue de la messe de Pâques célébrée par l'abbé Jean Ribon (chancelier de l'évêché de Viviers), le dimanche 11 avril 2004, Maurice Bousquet, maire de Saint-Andéol-de-Berg, a informé l'assistance de la réfection en cours du toit de l'église et lui a présenté la statue en bois de la Vierge Marie, installée jusqu'alors à l'extérieur, devant le vitrail situé au-dessus du portail d'entrée de l'église, et récemment déplacée à l'intérieur, à droite de la nef, à la croisée du transept. Sa complète restauration a été réalisée par Jean Javaillon (résident de Saint-Andéol-de-Berg) et par Bernard Silhol (menuisier à Villeneuve-de-Berg), et financée par une paroissienne de Saint-Andéol-de-Berg.

Depuis Noël 2006, un élégant parvis dallé, réalisé par l’entreprise Rieusset-Vital de Villeneuve-de-Berg et par Jean-Pierre Chandanson (employé communal), agrémente l'entrée de l'église et, en soirée, douze luminaires enterrés illuminent ses trois façades (rénovées en 1991 par Rieusset-Vital), la rosace et les abats-sons du clocher étant eux éclairés de l'intérieur.

Traditions : fêtes et jeux

Le jeu de paume (jusqu'à la Première guerre mondiale), les jeux de cartes et de boules, la chasse (lièvres, perdreaux, lapins, sangliers)... sont les distractions traditionnelles des Saint-andéolais. Jusqu'en 1879, la vogue de Saint-Andéol-de-Berg se déroulait le premier dimanche de mai, correspondant ainsi avec la fête religieuse de Saint-Andéol, patron du village, et avec la récolte des vers à soie. Le 15 février 1880, le conseil municipal décida de la reporter au dimanche qui suit le 16 août, afin qu'aucune récolte ne souffre du temps perdu.

Le four du village - 12 juillet 2009

Depuis l'été 1979 et la création du Comité des Fêtes actuel, une bombine est servie sur la Place par les habitants de Saint-Andéol-de-Berg, le samedi soir et le dimanche soir de la Fête ("plat du pauvre" composé de pommes de terre coupées en petits cubes, mijotées à la cocotte, accompagnées d'olives noires, de morceaux de lard et parfumées à la feuille de laurier). D'abord concoctée dans l'ancien four (près de l'ancienne mairie, devenue « Gîte d'étape » le 22 juillet 2000), elle l'est désormais dans le nouveau four, construit sur la Place et inauguré lors de la Fête des 22 et 23 août 1998. Elle est dégustée par de nombreux convives, sur la Place agrandie (suppression du lavoir et du jardin de la cure, celle-ci étant d'autre part devenue "Mairie" le 11 novembre 1995) et sous la halle couverte, inaugurées à l'occasion de la Fête des 16 et 17 août 1997.

Les deux bals traditionnels et la marquisette (boisson un peu "traître", mélangeant limonade, mousseux ou champagne, vin blanc, sucre, liqueur de mandarine impériale, rhum blanc, sirop d'orange, morceaux d'oranges et de citrons jaunes) de la fête de Saint-Andéol-de-Berg remportent chaque année un grand succès, de même que le concours de pétanque du samedi et le concours de boule lyonnaise (la Longue) du dimanche. Les exploits anciens et plus récents de fameuses triplettes et quadrettes locales alimentent encore les conversations. La Longue se pratique sur la place du village, dont les trois terrains de jeu ont longtemps été complétés par des "Jeux" épiques, tracés la veille de la Fête, à même la route - devant et derrière le cimetière, le long de la maison Rotival, sur le côté gauche de l'église, au fil du jardin de l' "Hieyro dé Clastré" (l' "Aire du Curé" de Saint-Andéol-de-Berg, de 1662 à 1689, aujourd'hui maison Barbe-Ribon) etc. - pour accueillir les dizaines de quadrettes venues de tout le département et d'ailleurs. Désormais, six nouveaux "Jeux" sont mis à la disposition des joueurs, dans un bel "amphithéâtre" situé en bas du village, achevé pour la Fête 2006.

Avant l'ère de la télévision, pendant l'été, de longues et animées parties de Longue se déroulaient jusque tard dans la nuit, chaque samedi soir. Les jeunes estivants étaient très fiers d'être parfois admis à intégrer une quadrette d'adultes. En milieu de parties, ils vivaient comme une sorte de rite initiatique, l'honneur d'être associés à l'instant magique où Monsieur Paul Bousquet avait pour habitude d'offrir aux joueurs, un verre de vin local très apprécié.

Lors d'un repas convivial, les habitants du village célèbrent chaque année le nouvel an, dans la salle des fêtes inaugurée le 10 mai 1986. Pour s'y rendre de la place, on longe en descendant, une maison blanche qui abrita l'école publique jusqu'en juin 1971 (l'observateur attentif peut encore deviner aujourd'hui sa cour de récréation). On appelait « La Dame » sa dernière institutrice (professeur des écoles), Madame Irène Chandanson. La première mention de l'existence d'un enseignement à Saint-Andéol-de-Berg remonte à 1702. Précepteurs, régents de la jeunesse, maîtres d'école, instituteurs, institutrices se sont succédé. En 1850, l'école est confiée par le Conseil Municipal, à l'Ordre des sœurs de saint Joseph de Vesseaux. En 1887, une école laïque est inaugurée et cohabite avec l'école catholique, jusqu'à la fermeture de celle-ci, en 1914.


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Administration

Liste des maires successifs
Élu le Identité
14 mars 2008 Régis Ozil
18 mars 2001 Maurice Bousquet
23 juin 1995 Maurice Bousquet
15 avril 1993 Maurice Bousquet
24 mars 1989 Régis Ozil
4 juin 1983 Maurice Bousquet
19 mars 1983 Michel Laurent
2 septembre 1981 Maurice Bousquet
19 mars 1977 Charles Chandanson
21 mars 1971 Jean Guigon
28 mai 1965 Jean Guigon
15 mars 1959 Jean Guigon
25 avril 1953 Jean Guigon
20 mai 1945 Jean Guigon
19 mai 1935 Émile Meyras
19 mai 1929 Marcel Ribon


Démographie

Évolution démographique de Saint-Andéol-de-Berg depuis 1793
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
255 220 276 245 303 371 392 394 394
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
402 367 331 327 360 319 318 275 272
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
278 280 219 180 163 151 113 112 88
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
82 87 50 85 99 94 122 - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; 2006 : population municipale et légale.
Sources : Insee[10] et Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui [11] .


Histogramme de l’évolution démographique

Depuis janvier 2004, le recensement de la population résidant en France est annuel. Une nouvelle méthode de recensement remplace le comptage traditionnel organisé auparavant. Le recensement général de la population de 1999 aura été le dernier recensement concernant toute la population en même temps.

Sources

Notes et références

  1. 962 ha de bois sur les 1 557 ha de superficie de la commune, voir Le canton de Villeneuve-de-Berg sur le site France, le trésor des régions.
  2. 524m d'après l'Insee mais 523m au lieu-dit Trappe Loup sur la carte IGN.
  3. Mise au point terminologique[1]
  4. (selon Infocatho de la Conférence des Évêques de France)
  5. Source de l'écriteau : Histoire d'un Arbre : Chêne sacré : l'Arbre Ferrat.
  6. Jean Volane (Auguste Bourret), L. Gout, J. Roux, Histoire de l’Ardèche (Vivarais & Helvie), Editions E.& R., Valence, 1908
  7. Jean Moulin, Habitat et communications dans le pays de Berg, La Fontaine, Valence, 2000
  8. Marius Ribon, Saint-Andéol-de-Berg - Notice historique, Habauzit, Aubenas, 1938 
  9. Jean Moulin, Habitat et communications dans le pays de Berg, La Fontaine, Valence, 2000 
  10. Saint-Andéol-de-Berg sur le site de l'Insee et Population 2006 (Insee)
  11. Notice de Saint-Andéol-de-Berg sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui.

Bibliographie

Ouvrage dédié

Il existe un seul ouvrage uniquement consacré à Saint-Andéol-de-Berg. Il a été écrit en 1938, par Marius Ribon, pharmacien à Villeneuve-de-Berg, né à Saint-Andéol-de-Berg, en 1889, fils d'Antonia Clary et d'Andéol Ribon (dont la famille était saint-andéolaise depuis 1534 au moins) :

  • "Saint-Andéol-de-Berg - Notice historique" par Marius Ribon - Habauzit - Aubenas - 1938

Autres ouvrages

De nombreux autres ouvrages évoquent Saint-Andéol-de-Berg, en particulier :

  • "Opuscula Varia" par Joannis Columbi (Page 559, territoire de Berg, Saint-Andéol-de-Berg, Villeneuve-de-Berg) - Lugduni - 1658
  • "Recherches historiques sur Villeneuve-de-Berg" par l'Abbé Mollier - Aubanel frères - Avignon - 1866
  • "Saint Andéol et son culte" par l'Abbé Onésime Mirabel - Victor Palmé - Paris - 1868
  • "Eglises du Vivarais" par A. Mazon (Tome II page 208, Mas de Borne, et page 239, prieuré de Saint-Andéol) - Privas - 1893
  • "Histoire de l'Ardèche (Vivarais & Helvie)" par Jean Volane (Auguste Bourret), L. Gout, J. Roux - Texte original de 1908 - Editions E.& R. La Bouquinerie - Valence - 1997
  • "Histoire de Villeneuve-de-Berg" par Albert Grimaud - Habauzit - Aubenas - 1942
  • "Valvignères en Helvie" par l'Abbé Pierre Arnaud - Imprimerie Lucien Volle - Privas - 1963
  • "Armorial du château d’Alba" par l'Abbé Pierre Arnaud - Imprimerie Lucien Volle - Privas - 1974
  • "Guérisseurs et Remèdes Populaires dans la France Ancienne, Cévennes, Vivarais" par Pierre Ribon - Editions Horvath - 1983
  • "Voyage en Basse-Ardèche" par Pierre Ribon - Editions E.& R. La Bouquinerie - Valence - 1998 (dont Lieux baptisés Saint-Andéol : annexe N°7 rédigée par André Barbe)
  • "Habitat et communications dans le pays de Berg" par Jean Moulin - La Fontaine - Valence - 2000
  • "Reflets de l'Ardèche" par Jean Ribon - Editions E.& R. La Bouquinerie - Valence - 2007
  • "Revue de la Société des Enfants et Amis de Villeneuve-de-Berg" - N°65 de l'année 2009 et années antérieures (revue annuelle fondée en 1921; distinguée en 1973 par l'Académie des Sciences Morales et Politiques de l'Institut de France - rapport de Monsieur Edmond Giscard d'Estaing)

Compléments

Articles connexes

Liens externes


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