Solfège et interprétaion musicale

Solfège et interprétaion musicale

Solfège et interprétation musicale

Pour le musicien interprète, l'exécution d'un crescendo, d'un trille, d'un phrasé particulier, etc., exige autant de soin que celle d'un contre ut ou d'une figure rythmique difficile. Le fait que cet article rassemble, autour du thème de l'interprétation, des questions assez hétérogènes, ne signifie nullement que ces sujets soient moins dignes d'intérêt que ceux des autres articles : bien au contraire, ces questions sont « de toute première importance du point de vue de l'exécution musicale ».

Cependant, sur le plan théorique, le contenu du présent article ne pose pas de grosses difficultés de compréhension ou de déchiffrage. Contrairement aux articles précédents en effet, on ne trouvera ici aucune notion difficile à assimiler : rien de semblable par exemple, aux passages traitant du chiffrage traditionnel de la mesure, des intervalles, des tonalités, des modes, etc. Le présent article est donc un simple catalogue des diverses conventions de notation complémentaires.

Les lois strictes de la notation du rythme et de l'intonation doivent être au service de l'interprétation musicale, et non pas l'inverse. C'est ainsi que traditionnellement, le musicien exécutant assouplit la rigidité des règles de notation de la durée et de la hauteur des sons, en prenant « un certain nombre de libertés par rapport à l'écrit » : improvisations, licences diverses, etc.

Il est impossible de faire une liste exhaustive des nombreuses entorses traditionnellement faites par les interprètes aux règles de notation dans la littérature musicale. On peut toutefois citer :

  • Dans le domaine des durées, la lecture en valeurs inégales, chère à la musique française du XVIIe siècle.
  • Concernant les solistesvocaux ou instrumentaux —, le fait d'être autorisé à improviser sur la durée d'un point d'orgue ; le fait d'ajouter ou de retrancher purement et simplement certaines notes de la mélodie originale ; etc.

Cela dit, interpréter ne signifie pas « faire tout et n'importe quoi » : l'interprétation exige, bien au contraire, de solides connaissances relatives au style du pays et de l'époque dont dépendent l'œuvre, aux habitudes du compositeur concerné, et enfin, à la technique de l'instrument de destination.

Ces connaissances particulières sortant du cadre plus général d'une théorie de solfège, nous nous contenterons ici de dégager les « principes généraux de l'interprétation musicale », en invitant le visiteur désireux d'accroître ses connaissances dans ce domaine, de se reporter au cours de technique instrumentale correspondant.

Le contenu de ces articles ne doit donc pas être pris pour une vérité absolue et immuable : tout élément doit y être relativisé en fonction, d'une part, répétons-le, du style de l'œuvre — type d'instrument, époque, compositeur, etc. —, d'autre part, de la sensibilité propre de l'interprète.

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