Tintin au Tibet

Tintin au Tibet
Tintin au Tibet
20e album de la série Les Aventures de Tintin
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Auteur Hergé
Genre(s) Franco-Belge
Aventure

Personnages principaux Tintin
Milou
Capitaine Haddock
Lieu de l’action Drapeau de France France Drapeau d'Inde Inde Drapeau du Népal Népal Drapeau du Tibet Tibet

Éditeur Casterman
Première publication 1960
Nb. de pages 62

Prépublication Le Journal de Tintin
Albums de la série Les Aventures de Tintin
Coke en stock
Les Bijoux de la Castafiore

Tintin au Tibet (Les Aventures de Tintin : Tintin au Tibet, Hergé, 1960, Belgique) est le 20e album de bande dessinée des Aventures de Tintin.

Sommaire

Synopsis

En vacances à Vargèse, une station savoyarde imaginaire, avec le capitaine Haddock et le professeur Tournesol, Tintin apprend par le journal une catastrophe aérienne au Tibet. Le soir même au cours d’une partie d’échecs avec le capitaine, Tintin s’endort et fait un rêve où il voit son vieil ami Tchang, seul dans la neige, l’appelant au secours. Le lendemain, Tintin reçoit justement une lettre de Tchang, qui lui annonce sa prochaine visite. Il se rend compte que ce dernier était justement dans l’avion qui s’est écrasé en Himalaya dans le massif du Gosainthan.

Tintin repense alors à son rêve dans lequel il voit un message. Il met alors en doute la mort de son ami et, voulant en avoir le cœur net, décide de se rendre au Népal.

Tintin, Milou et le capitaine Haddock embarquent donc pour New Delhi où, après avoir visité quelques monuments de la ville, le Qûtb Minâr et le Fort-Rouge, ils reprennent un avion pour Katmandou, la capitale du Népal. Par l’intermédiaire de l’oncle et du cousin de Tchang, ils font la connaissance de Tharkey, un sherpa népalais. Celui-ci, qui s’est déjà rendu sur le lieu du crash, refuse catégoriquement de les conduire, car il juge que ce serait risquer leurs vies à tous les trois de manière inutile. Le capitaine réussit cependant à le convaincre, ainsi qu’une équipe de porteurs, de se rendre sur place pour que Tintin puisse s’assurer de la mort de Tchang.

L’expédition se met alors en marche sur les routes du Népal. Le voyage se déroule, émaillé d’incidents : Milou, qui a ingurgité du whisky provenant d’une bouteille appartenant au capitaine, échappe de justesse à la noyade, sauvé par Tintin. Puis Tintin, le capitaine et Tharkey sont abandonnés par les porteurs, effrayés par la présence du yéti dans les alentours.

Les trois compagnons parviennent alors jusqu’à l’épave et Tintin découvre, non loin de là, une grotte dans laquelle Tchang aurait pu s’abriter. Il n’est pas là mais Tintin trouve une pierre sur laquelle Tchang a gravé son nom. Tchang a donc bien survécu à l’accident. En ressortant de la grotte, Tintin est surpris par une très forte tempête de neige et tombe dans une crevasse. Il en réchappe sans blessure puis conduit le capitaine et Tharkey jusque dans la grotte.

C’est en effet une preuve que Tchang n’est pas mort dans l’accident. Mais rien n’indique où il peut se trouver, ni où le chercher dans l’immensité blanche de l’Himalaya, ni s’il a pu survivre, seul dans ce territoire hostile. Devant ces questions, Tintin finit par se résigner : il doit abandonner les recherches.

Mais au moment de repartir, Tintin aperçoit l’écharpe de Tchang accrochée à une falaise. Tintin parvient alors, non sans mal, à convaincre le capitaine de suivre cette nouvelle piste mais Tharkey, qui a fini sa mission, reprend le chemin de la vallée. Celui-ci fait ensuite pourtant demi-tour, se reprochant sa lâcheté face au courage des « deux Blancs ». Son retour sera une aide providentielle pour ces derniers, qui sont sur le point de tomber dans le vide lors de l’escalade de la falaise.

Puis, après trois jours de marche ininterrompue, ils atteignent la lamaserie de Khor-Biyong. Victimes d’une avalanche, à proximité du monastère, ils sont recueillis par les moines parmi lesquels se trouve « le Grand Précieux » et « Foudre-Bénie ». Celui-ci est doué de pouvoirs extra-sensoriels : il a la faculté de léviter et ce don s’accompagne de la clairvoyance. En touchant l’écharpe de Tchang, il a une vision et voit ce dernier dans une grotte, surnommée le « Museau du Yack », avec le yéti.

C’est donc ici que vit Tchang depuis l’accident. Tintin décide alors de s’y rendre, d’abord seul, puis accompagné par le capitaine, tandis que Tharkey, blessé durant l’avalanche, retourne au Népal. Après trois jours d’attente devant la grotte, profitant du départ du yéti, Tintin se rend à l’intérieur où il retrouve enfin son ami. Celui-ci leur dit qu’il a été recueilli et nourri par le yéti.

Fiche technique

Personnages

Autour de l’œuvre

Contexte d’écriture

Lorsque l’on aborde Tintin au Tibet, il paraît inévitable d’évoquer le conflit dramatique, un conflit intérieur qui perturbait le dessinateur. Il évoque lui-même cette période de son existence. Hergé a en effet sollicité l’aide d’un psychanalyste, le professeur Ricklyn de Zurich, élève de Jung. L’auteur traversait une crise morale assez grave causée essentiellement par un conflit sentimental, il aimait une autre femme que son épouse avec qui la vie ne lui semblait plus possible.

Dès lors, lors de ses entretiens avec le professeur, Hergé a raconté ses rêves qu'il faisait alors, des rêves de blanc, tout de blanc – ce qui apparaît d’ailleurs dans Tintin au Tibet. Le conseil du professeur a été principalement d’arrêter temporairement le travail afin de tuer « le démon de la pureté », indication contournée par Hergé qui termina son ouvrage malgré tout.

Ce faisant, cet album, achevé non sans mal, constitue la meilleure des réponses à cette crise à laquelle Hergé se trouvait confronté. Il apporte dans ce volume le plus intime de lui-même : c’est sans doute ce qui apporte à cette histoire, cette identité, ce ton si particulier qui rend cette œuvre si réelle.

Hergé et Tchang

La relation avec Tchang ne s’arrête pas à l’ouvrage de Tintin au Tibet. En effet, Hergé cherchait dans la vie réelle Tchang Tchong-Jen avec presque autant d’obstination que Tintin.

Tchang Tchong-Jen et Hergé se sont rencontrés alors que ce dernier écrivait Le Lotus Bleu. Cet étudiant chinois était rentré en Chine à la fin des années trente et ils ont perdu le contact peu après. Leur relation était entachée par la guerre puis la révolution de 1949, des conflits qui étaient évidemment un obstacle aux relations entre Occidentaux et Chinois.

Un jour de 1976, dans un restaurant, Hergé comme à son habitude, ne manqua pas dès qu’il était en relation avec des Chinois, de leur demander s’ils connaissaient un certain Tchang Tchong-Jen. La réponse fut cette fois positive, Tchang vivait à Shanghaï en tant que directeur d’une académie de sculpture.

Les deux amis reprirent contact et suite à un échange de lettres, Hergé envoya Le Lotus bleu en couleur et Tintin au Tibet, version officiellement interdite en Chine. C’est alors que Gérard Valet, journaliste français, co-auteur du film Moi Tintin, eut l’idée et entreprit l’organisation du retour de Tchang en Belgique. Une rencontre qui à l’origine devait se produire au cinquantième anniversaire de Tintin, eut finalement lieu en 1981.

Les retrouvailles furent chargées d’émotions, Tchang fut accueilli à la manière d’un chef d’État à l’aéroport de Zaventem. En effet, Hergé n’était plus ce jeune dessinateur que Tchang avait connu mais une célébrité mondiale. Cette rencontre précéda de deux ans la mort du créateur et constitua à n’en pas douter une de ses dernières joies.

Le travail documentaire d'Hergé

Comme à son habitude, le dessinateur a effectué un travail documentaire précis et minutieux, accompagné de sa poésie et de son professionnalisme. Pourtant, le paysage de l’Himalaya d’un blanc si étrange et la présence du yéti, un animal qui n’existe pas, pouvaient laisser la voie libre à l’imagination de l’auteur. Mais c’est bien mal connaître Hergé que d’imaginer qu’il profita de ce contexte pour ne pas se documenter.

La photographie des paysages tibétains de Katmandou et de Delhi, les éléments de couleur locale qui firent l’œuvre d’étude minutieuse par Hergé, ont la capacité de convaincre ceux qui ont visité ces contrées qu'Hergé y a déjà mis les pieds. Cependant, la réalité est toute autre, il n’a pas quitté ses Studios de l’avenue Louise, à Bruxelles. Accompagné d’une documentation de qualité (Regards vers l’Annapurna de Maurice Herzog, Tibet secret de Fosco Maraini), et de la passion de son équipe, Hergé a pu accomplir cette œuvre.

Certains de ses collaborateurs, captivés pas ces recherches, se sentaient même devenir bouddhistes. En ce qui concerne le Yéti, Hergé ne laissa rien au hasard. Il disposa de l’aide de Bernard Heuvelmans, qui l’avait déjà aidé pour son ouvrage On a marché sur la lune. Cet homme a en effet créé une nouvelle discipline : la cryptozoologie, ou science des animaux oubliés ou cachés. Il a publié deux livres à propos du Yéti: Sur la piste des bêtes ignorées et L’homme de Néanderthal est toujours vivant. De plus, Hergé s’est procuré le témoignage de toutes les personnes dignes de foi qui avaient vu le yéti, notamment Maurice Herzog. Ces témoignages ont permis à l’auteur de donner une description de son habitat, de son mode de vie etc.… Ce qui lui permettait d’éviter les pièges de la légende.

Informations complémentaires

  • En 2001, l’éditeur chinois de l’album a cru bon d’en traduire le titre sous le libellé : « Tintin au Tibet chinois ». La famille d’Hergé informée manifesta son opposition en menaçant de cesser toute collaboration avec l’éditeur, arguant que cette transformation du titre dénaturait l’œuvre[1]. L’éditeur céda, l'album a été retiré de la vente ; le titre actuel en mandarin est devenu Tintin au Tibet[2] et les tirages qui comportent le titre pro-chinois sont aujourd'hui très recherchés par les collectionneurs.
  • Dans l’édition originale de Tintin au Tibet, l’avion qui s’écrase au début de l’histoire appartenait à la compagnie Air India qui a aussitôt protesté à cause de la mauvaise publicité que cela lui faisait. L’éditeur transforma le nom de la compagnie en « Sari Airways » dans les éditions suivantes. On reconnaît donc l’édition originale de cet album au nom de la compagnie écrit dans l’article de journal qui relate le crash au début de l’histoire. Cependant, un œil perçant remarquera que le nom de « Air India » est visible sur l’avion à la fin de l’album lorsque Tchang raconte l’accident.
  • Le jeu d’échecs est très présent dans cet album. Au début de l’aventure, le capitaine se livre à une profonde réflexion stratégique pendant que Tintin s’assoupit faisant le rêve visionnaire sur lequel l’intrigue est construite. Plus loin, le capitaine rêvera du professeur Tournesol le frappant sur la tête avec son parapluie en criant « Échec et mat ! ».
  • Le mot lamaserie est orthographié de façon erronée avec deux s.
  • En insultant copieusement le yéti qui lui a vidé une bouteille de whisky, le capitaine Haddock déclenche une avalanche. Or ce phénomène est impossible. C'est une étude de l'Institut SLF pour l'étude de la neige et des avalanches de Davos, en Suisse, qui le prouve[3]. Même le bruit d'un hélicoptère ou d'un avion au décollage n'effectuerait pas assez de pression sur le manteau neigeux pour provoquer une coulée de neige. Hergé avait déjà utilisé ce mythe auparavant dans Le Temple du soleil.
  • Dans la première case de la dernière page, on peut voir (en très petit) la silhouette de Foudre Bénie flotter au-dessus de la lamaserie. Cette silhouette est un ajout dans l'album par rapport à la parution dans Le Journal de Tintin.
  • Une page a été supprimée de la version finale de l’album : elle se déroule juste après que le capitaine Haddock a fait exploser son réchaud pour avoir essayé de faire de la bouillie. Tintin se précipite vers le réchaud enflammé en disant : « Votre sac, Capitaine ! Il va flamber ! » puis dégage le réchaud d’un coup de pied. Le feu atteint cependant un sac contenant des fusées de détresse qui s’allument, volent et explosent autour de Tintin et des autres, tentant d’y échapper tant bien que mal.
  • Dans la première page parue en 1958 dans le journal de Tintin, la case du haut représente une vue panoramique de Vargèse. Cette case a été supprimée dans l’album pour y placer le titre.
  • D’un point de vue graphique, cet album représente un immense tour de force. En effet, il est très difficile de donner de la consistance au blanc, car c’est la couleur du papier. L’essentiel de l’aventure se déroulant au milieu des neiges, le risque était de donner une impression de vide aux lecteurs. Sachant cela, il est fascinant de voir l’habileté de l’artiste à « remplir » ses images. Techniquement, c’est l’album le plus abouti de l’ensemble.
  • Le titre original choisi par Hergé pour cette histoire était Le Museau de la vache, titre rejeté par l’éditeur Casterman pour des raisons commerciales.
  • Le décor dans lequel évolue le capitaine Haddock dans son rêve est inspiré des œuvres du peintre Giorgio De Chirico.

Prix Lumière de la vérité 2006

Le Dalaï-lama, chef temporel et spirituel du gouvernement tibétain en exil, a remis le 1er juin 2006, à Bruxelles, le prix Lumière de la vérité 2006, l’un des plus prestigieux du mouvement tibétain International Campaign for Tibet (ICT), à la Fondation Hergé pour sa contribution significative à faire connaître le Tibet auprès du grand public. Pour de nombreux lecteurs, Tintin au Tibet a constitué une première introduction aux paysages et à la culture de ce pays.

Analyse

  • Publié en 1958 dans la revue Tintin (Belgique), Tintin au Tibet est sans aucun doute l’album le plus personnel d’Hergé et aussi celui où Tintin est le plus humain. Il faut dire qu’à l’époque, Hergé venait de se séparer de son épouse et traversait une profonde crise de conscience. En particulier, tous les rêves qu’il faisait étaient en blanc. Cette période de questionnement a donc profondément marqué l’album. C’est sûrement pour cette raison qu’il a souvent la place de « meilleur album » parmi les tintinophiles.
  • Par ailleurs, le travail de recherches documentaires pour cet album est encore plus marqué que d’habitude, donnant un aspect totalement réaliste à l’aventure qui apparaît comme filmée en décors naturels.

Portée philosophique

Publié bien après l’album Tintin au Congo (1931, dans Le Petit Vingtième), Tintin au Tibet marque la profonde évolution de la vision d’Hergé sur les peuples non européens. Son ouverture à l’Autre et à la différence s’étend même au yéti. Pour reprendre les mots du philosophe Michel Serres, Hergé exprime l’opinion que « même l’innommable peut être bon ». Dans une certaine mesure, cet album crée une nouvelle justification à l’aventure : le voyage humanitaire.

Adaptations

Série animée

Cet album fut adapté dans la série animée de 1992.

Jeu vidéo

Cette histoire a été adaptée en jeu vidéo : Tintin au Tibet par l’éditeur Infogrames, pour plusieurs consoles de jeu vidéo.

Bibliographie

  • Pierre-Yves Bourdil, Hergé : Tintin au Tibet, Bruxelles, Éditions Labor, coll. « Un livre, une œuvre / Itinéraires », 1985, 80 p. (ISBN 2-8040-0131-8) 
  • Marc Fenoli, dossier « Au Tibet avec Tintin », art. « Tchang a disparu... », analyse de l’album Tintin au Tibet, Montagnes Magazine, no 174, octobre 1994.
  • Inandiak, « Tibet : Sur les chemins de la Sagesse », dans Géo, Paris « Hors-série », no 1H « Tintin, grand voyageur du siècle », novembre 2000, p. 152-165 

Lien externe

Référence

  1. Source : Objectif Tintin
  2. Françoise Pommaret, Le Tibet, une civilisation blessée, Découvertes Gallimard, Paris, 2002, page 99 (ISBN 2070762998), (ISBN 9782070762996)
  3. Source : Institut SFL, Davos

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Tintin au Tibet de Wikipédia en français (auteurs)

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