Jean-Baptiste Delaveyne

Jean-Baptiste Delaveyne
Nom de naissance	Jean-Baptiste de Lavenne
Naissance	1653 Saint-Saulge
Décès	1719 (à 66 ans) Nevers
Nationalité	Français
Profession	Prêtre - moine bénédictin
Activité principale	Soulager la misère
Autres activités	Fondateur de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers
Formation	à Paris
Famille	célibataire

le Père Dom Jean-Baptiste Delaveyne est un religieux bénédictin, prêtre, né en 1653fondateur de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers en 1680, décédé à l'âge de 66 ans en 1719.

Biographie

Il commmence ses études à Nevers, puis les continue à Autun, chez les Jésuites. Il entre ensuite au noviciat, chez les bénédictins de cette ville. Religieux, sacristain du prieuré. Parti poursuivre ses études à Paris en 1669, , il fait sa profession en 1670, il est ordonné prêtre en 1676. Ce prêtre, moine bénédictin, est ébloui par le faste des monuments et du train de vie, les splendeurs artistiques qu'il découvre dans la capitale. De retour à Saint-Saulge sa ville natale en 1676, il n'a de cesse que de reproduire ce mode de vie, fréquentant les salons et les grands personnages du Morvan.

En 1678, au détour d'une conversation, un curé d'une paroisse environnante lui fait la remarque que :« Saint-Benoît n'était pas si bien à Subiaco » Cette petite phrase, pleine de finesse le renvoie pourtant aux fondements de son engagement sacerdotal, aux raisons de son engagement au service de Dieu. Il part quelque temps en retraite à l'Abbaye d'Autun et rentre transformé à Saint-Saulge.

Il s'intéresse dès lors au sort misérable de ses paroissiens, démunis de tout et va œuvrer au soulagement de leurs maux, tenter de faire respecter leurs droits, en particulier celui des femmes et des enfants. Il redécouvre les enseignements du Christ et invite les jeunes filles de Saint-Saulge à se joindre à son action selon des préceptes clairs:« N'ayez point d'autres affaires que celles de la Charité. N'ayez point d'autres intérêts que ceux des malheureux »

Bon nombre rallièrent sa cause et c'est ainsi qu'il fonda en 1680 la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers, nom que la communauté prendra lors de son installation à Nevers. Parmi celles-ci: Anne Legeay; Marie-Scholastique de Marchangy (...-1729); Marcelline Pauper qui seront surnommées: les filles de Dom Laveyne. Il leur fait donner une éducation une solide instruction primaire, tant sur le plan spirituel que sur le plan pratique et les installe dans une petite maison Place Saint-Pierre (actuelle Place Guy Coquille) où elles font la classe. Il y installe également le noviciat et une pharmacie.

En 1693, manquant de place, l'abbé leur achète une plus grande maison rue de la Parcheminerie. Avec le temps la communauté va acquérir les immeubles des alentours, et agrandir le couvent.

La règle est rédigée en 1700, selon le réglement qu'il avait institué au départ. Puis viendront les tensions au sein de la communauté. Malgré ses luttes d'influence, iol est décidé en 1704 que la Maison-Mère et le noviciat s'installeront à Nevers.

Le Père Delaveyne s'éteindra en 1715, âgé de 66 ans

Malgré tous les services rendus, ce n'est qu'en 1780, soit 65 ans après la mort de son fondateur que la Congrégation obtiendra des lettres patents de Louis XVI. Aujourd'hui la fondation de vénérable abbé existe toujours et œuvre dans 15 pays à travers le monde et compte 30 établissements en France.

Bibliographie

• Abbé Marillier, Histoire de Jean-Baptiste Delaveyne religieux de l'Ordre de Saint Benoît, Supérieur Général de la Congrégation des Sœurs de la Charité et Instruction chrétienne de Nevers, éd. Lecoffre, Paris & Thomas Ferrandier à Nevers, 1890.

Iconographie

• Anonyme, Portrait de Jean-Baptiste de Laveyne, HsT, fin XVIIe sièle, début XVIIIe siècle, le Père Delaveyne est représenté avec un livre de prières à la main. Un encadrement et un panneautage sont peints en trompe l'œil et le descriptif est écrit en partie basse; Dim; H: 64,5cm X L: 81,5cm.
• Une huile sur toile le représentant est accroché dans l'église de Saint-Saulge^[1]

Voir aussi

Articles connexes

• Sœurs de la Charité de Nevers

Liens externes

Notes et références

1. ↑ Patrimoine des communes de la Nièvre, Edition Flohic, réf 1180. cité par Antiquités Garnier