Casbah d'Alger

Casbah d'Alger
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Casbah d'Alger *
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Ruelle de la Casbah
Ruelle de la Casbah
Coordonnées 36° 47′ 00″ N 3° 03′ 37″ E / 36.783333, 3.0602836° 47′ 00″ Nord
       3° 03′ 37″ Est
/ 36.783333, 3.06028
  
Pays Drapeau d'Algérie Algérie
Type Culturel
Critères (ii) (v)
Superficie 60 ha
Numéro
d’identification
565
Zone géographique États arabes **
Année d’inscription 1992 (16e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification géographique UNESCO

La Casbah d'Alger, communément appelée « la Casbah » (en arabe القصبة, « la citadelle », sans précision du nom de la ville) est un quartier historique d’Alger comprenant la vieille ville inscrite au patrimoine de l'Unesco. Elle est située sur le territoire de la commune de la Casbah, dans la wilaya d'Alger.

Sommaire

Présentation

« Femmes d'Alger dans leur appartement » : une huile sur toile d’Eugène Delacroix (1798–1863), datée de 1834, exposée au musée du Louvre, Paris, France.

Entre la Casbah-forteresse et le front de mer et sur un site accidenté se sont développées des habitations majoritairement à étages devenues plus tard la vieille ville d’Al-Djazair qu’on a aussi appelé plus tard par extension Casbah.

La Casbah n'est plus, aujourd'hui, que l'ombre d'elle-même. L'eau courante installée par les colons français, la surpopulation des années 1980 et un mobilier trop lourd ont déjà eu raison de 420 des 1200 maisons qui étaient encore debout en 1962. Derrière les lourdes portes se cachent parfois des trésors d'architecture, tandis que les chats et les gravats disputent les ruelles aux passants.

Les caractéristiques les plus marquantes de la Casbah qui lui donnent tout son charme, sont le terrain lui-même qui est accidenté et en pente (118 mètres de dénivellation), les rues tortueuses qui nous renvoient dans un Alger mystérieux et magique d’un autre temps et l’architecture, tant extérieure qu'intérieure des maisons, ces dernières étant caractérisées par une cour intérieure carrée avec une petite fontaine, autour de laquelle est organisée toute l’habitation. La pente est tellement raide dans la partie haute de la Casbah que la plupart des ruelles sont en escaliers. Les experts admirent le prodige architectural qu'offre le spectacle de maisons enchevêtrées sur un plan très incliné, s'appuyant les unes contre les autres depuis des siècles.[réf. nécessaire] Les plasticiens locaux, les écrivains et les poètes, les musiciens et les interprètes, charmés et inspirés par son architecture et son ambiance singulière, continuent de la chanter.

Noyau originel qui valut à la cité mauresque d'El-Djazaïr le surnom « d'Alger la Blanche », la Casbah est en danger de mort. De la mer, ou du haut de ses terrasses, la vieille médina fait encore son effet. Mais lorsqu'on vagabonde dans le labyrinthe de ses ruelles, le délabrement apparaît criard, poignant. Quand une maison s'écroule, celles qui lui sont proches, par un effet de château de cartes, sont menacées de ruine.

Toponymie

Même si d’autres villes ont une casbah, seule celle d’Alger est appelée sans mentionner le nom de la ville, ainsi pour Constantine, on dira : casbah de Constantine.

Histoire

C'est le premier noyau urbain de la ville d'Alger depuis la haute antiquité, comptoir phénicien au IVe siècle av. J.‑C., forteresse ottomane du XVIe au XIXe, cœur de la résistance pendant la guerre d'indépendance (1954-1962), cache des islamistes durant la décennie noire (1991-2000).

La période des Zirides et le Moyen Âge

La Grande Mosquée d'Alger construite à l'époque des Almoravides.

La Casbah correspond à la vieille ville d'Alger, la médina, bâtie par Bologhine Ibn Ziri en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium, située dans le territoire de la tribu berbère des Beni Mezghenna[1]. La signification du nom donné par Bologhine ibn Ziri voudrait que le nom soit donné en référence aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (الجزائر), « Les Îlots »[1]. Selon d'autres hypothèses notamment avancées par El-Bekri, célèbre polygraphe andalou, le nom correct serait celui conservé par la tradition orale des habitants de la ville la désignant comme Dzéyer, qui serait un hommage à Ziri fondateur de la ville. D'ailleurs les habitants de la ville jusqu'à nos jours se désignent comme Dziri[2].

Ibn Hawkal, un négociant de Bagdad, décrit la ville au XIe siècle :

«  La ville d'Alger, écrit-il, est bâtie sur un golfe et entourée d'une muraille. Elle renferme un grand nombre (le bazars et quelques sources de bonne eau près de la mer. C'est à ces sources que les habitants vont puiser l'eau qu'ils boivent. Dans les dépendances de cette ville se trou-vent des campagnes très étendues et des montagnes habitées par plusieurs tribus des Berbères. Les richesses principales des habitants se composent de troupeaux de bœufs et de moutons qui paissent dans les montagnes. Alger fournit tant de miel qu'il y forme un objet d'exportation et la quantité de beurre, de figues et d'autres denrées est si grande qu'on en exporte à Kairouan et ailleurs[1]. »

Du Xe siècle au XVIe siècle, selon Louis Leschi, Alger est une ville berbère, entourée elle même par des tribus berbère pratiquant la culture céréalière dans la Mitidja ou l'élevage dans l'Atlas, procurant à la ville des revenus important issus du commerce[1]. Elle passera aux mains des Almoravides en 1082 qui contrôleront le Maghreb central. Youssef Ibn Tachfin leur souverain fera alors édifier la grande mosquée d'Alger, connue sous le nom de Jamaa el Kebir[3]. En 1151, Abd al-Mumin un berbère Zénète, reprend Alger aux Almoravides pour le compte des Almohades ainsi que tout le Maghreb et l'Andalousie. Plus tard avec l'effondrement de l'influence l'empire des Almohades dans la région en 1235, la ville sera disputée par les Hafsides et les Zianides qui administreront la ville par le biais de princes locaux[4].

Période Ottomane

Le Dey Hussein dans son palais de la Casbah et la fameuse scène « coup d’éventail », le 30 avril 1827, le dey soufflette de son éventail le consul de France, un affairiste du nom de Deval qui avait refusé avec insolence de s'engager sur le remboursement d'un prêt. C'est le prétexte à une tension entre les deux pays qui débouche trois ans plus tard sur la conquête de l'Algérie.

Fondée par le souverain ziride Bologhine ibn Ziri[5]. La forteresse qui domine la ville, est construite à l’époque ottomane entre 1516 (débutée par Arudj Barberousse) et 1592 (achevée sous le règne de Kheder Pacha)[6]. Elle ne devint la résidence du souverain que sous Ali-Khodja, avant-dernier dey d'Alger, qui, pour échapper à la tyrannie de la milice abandonna la Djenina, située trop au centre de la ville et fit transporter le Trésor public à la Casbah où il s'enferma avec une garde particulière de 2000 Kabyles. Les janissaires, qui essayèrent de se soulever, furent massacrés. Sous dey Hussein, successeur d'Ali-Khodja.

La Casbah vit, le 30 avril 1827, la fameuse scène dite « coup d'éventail » qui devait amener la prise d'Alger par les Français le 5 juillet 1830 sous le règne de Charles X. Son dernier locataire fut le dey Hussein. Le comte et maréchal de Bourmont y séjourna en juillet 1830[7].

Période de la colonisation française

Le maréchal de Bourmont le conquérant de la Casbah en 1830

L'armée française fait son entrée à Alger le 5 juillet 1830. La présence française va considérablement changer l'aspect d'Alger et de sa médina. Les Français vont apporter des transformations à la ville en démolissant une grande partie de la Basse Casbah, en en érigeant l'actuelle Place des martyrs[8]. La Casbah, qui allait à l'origine jusqu'à la mer, est reléguée à l'arrière-plan de la ville par le front de mer et son architecture en arcade. La colonisation se traduit aussi par le tracé de nouvelles rues qui entourent la Casbah et pénètrent aussi son espace. Au plan architectural, les Français introduisent le style haussmanien et démolissent les murailles de la vieille ville. La période française est aussi marquée par un courant architectural néo-mauresque dont les plus célèbres réalisations sont la medersa Thalibiya et la Grande poste d'Alger en 1913[8]. La « ville arabe » étant organisée traditionnellement autour de sa mosquée et de son souk, la période de la colonisation va introduire un nouveau rapport à l'espace. Alger devient une ville où cohabite le nouveau et l'ancien, le sacré et le temporel définissant ainsi de nouveaux espaces de sociabilité.

La Casbah, qui représentait la totalité de la ville d'Alger en 1830, est alors considérée comme un sous-espace urbain, résiduel et instable. Pourtant, la Casbah présente encore des espaces de sociabilité comme les mosquées, les cafés maures, les places (rahba) et les hammams. Cependant, la centralité urbaine (économique, politique...) se déplace vers les nouveaux quartiers européens. Ce schéma reste valable jusqu' après l'indépendance où la Casbah n'a jamais retrouvé son importance[9].

Guerre d'Algérie

Nouvellement élus par le « congrès de la Soummam», les membres du CEE (Comité de coordination et d'exécution) : Abane Ramdane, Larbi Ben M'hidi, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda véritables dirigeants de la révolution, avaient décidé de siéger dans la Casbah où ils pensaient avoir une plus grande emprise sur les militants du FLN, de meilleures liaisons et surtout parce qu'ils étaient persuadés que la capitale était propice à la clandestinité totale, avec ses « planques », ses « caches » multiples, ses nombreux agents de liaison perdus dans la masse et les protections de toute sorte dont ils pourraient bénéficier. Et puis siéger à Alger, c'était aussi être au cœur de l'Algérie et y appliquer la guérilla urbaine, aussi importante à leurs yeux que les combats et les actions dans les djebels.

  • Bataille d'Alger
Yacef Saadi chef de la Zone autonome d'Alger durant la seconde bataille d'Alger

La Casbah est le lieu essentiel de la « bataille d'Alger » en 1957. Selon Yacef Saadi le chef de la Zone Autonome d'Alger. (ZAA), c'est l'affrontement qui opposa la 10e Division Parachutiste et les indépendantistes du FLN. Selon le général Massu, c'est l'ensemble des actions de toutes sortes, autant humaines que policières, menés par les forces de l'ordre pour enrayer le terrorisme. Sur le terrain, la dite « bataille » est remportée par l'armée française qui démantela complètement les réseaux FLN et l'organisation politico-administrative de la Zone autonome d'Alger, en employant les méthodes qui furent en suite systématisées : recherche du renseignement par tous les moyens, y compris la torture, puis, surtout à partir de juin 1957 retournement et manipulation des ralliés vêtus de bleu de chauffe, encadrement et contrôle de la population.

L'infiltration par le GRE du capitaine Léger dans le réseau de courriers de Yacef Saadi permet la localisation de ce dernier, qui est capturé le 23 septembre, au 3, rue Caton dans la Casbah, en octobre c'est l'exécuteur du FLN, Ali la Pointe qui, cerné avec ses compagnons Hassiba Ben Bouali, Hamid Bouhmidi et Petit Omar au 5 rue des Abderrames, son refuge fut plastiqué par les parachutistes du 1er REP, l'énorme explosion tua également 17 civils du voisinage dont 4 fillettes de quatre et cinq ans

Depuis l'indépendance

La Casbah d'Alger vue depuis la mer

À l'indépendance de l'Algérie, la Casbah va connaitre un autre « drame ». C'est le départ des familles d'origine du quartier, les citadins ou beldiya, vers les appartements européens de Bab el Oued ou El Biar plus spacieux. La Casbah est devenue un espace de spéculation et de transit où les habitants louent et sous-louent leurs possessions[10]. Les gens vivant à la Casbah sont alors remplacés par des ruraux dont le but est de quitter le quartier le plus vite possible, certains dégradant même volontairement l'habitat pour bénéficier d'un logement neuf[11]. Les plan de restaurations se succèdent sans succès par manque de volonté politique. La Casbah devient vite un espace surpeuplé et vétuste ne retrouvant pas sa centralité dans la ville d'Alger. Mais elle reste aussi aux yeux de la population algérienne un symbole de lutte contre les injustices et un lieux de mémoire collective[10]. L'UNESCO classe la Casbah patrimoine mondial de l'humanité en 1992 et participe depuis à la préservation des lieux. Des associations locales et des habitants s'impliquent aussi dans la restauration des lieux et de la vie sociale. La citadelle qui surplombe le site est elle en cours de restauration avancée[12].

Structure socio-urbaine

L'urbanisme de la Casbah d'Alger apparait comme typique des médinas arabo-berbère du Maghreb. L'apport ottoman se retrouve essentiellement dans l'architecture militaire, notamment dans la citadelle qui surplombe la ville[13]. Le terme casbah désignait par ailleurs cette citadelle avant de se généraliser, encore jusqu'à nos jours, à tout le reste de la médina comprise dans les fortifications édifiées sous la Régence d'Alger au XVIe siècle[13]. La Casbah d'Alger apparait comme un tissu urbain complexe, apparaissant mystérieux pour les visiteurs notamment les peintres orientalistes. En effet la position naturelle du site explique ses rues sinueuses, véritables méandres caractéristiques de la ville ancienne, car la Casbah présente cette particularité d'occuper un site en relief en face de la mer. Les ruelles très étroites donnent parfois sur des impasses ou des passages voutés[13]. L'âne est une des rares montures à pouvoir accéder à l'ensemble de la Casbah, ainsi par exemple depuis l'époque de la Régence d'Alger, c'est l'âne qui est employé pour le ramassage des ordures[14]. Au réseau dense des ruelles traditionnelles s'ajoutent des rues carrossables, périphériques comme la Rue d'Isly, mais aussi pénétrantes comme la Rue de la Lyre qui datent de la période coloniale[15].

La Casbah possède une organisation de l'espace urbain en adéquation avec le site et son relief. Ainsi jusqu'à aujourd'hui elle reste tournée vers la mer et l'amirauté qui est son port historique. Le Corbusier jugea son urbanisme parfait, remarquant l'étagement des maisons qui font que de par leurs terrasses chacune a une vue sur la mer[16]. Les spatialités urbaines sont partagés en plusieurs seuils régissant la vie sociale. Certains sont considérés comme intimes, c'est le cas des terrasses de maisons qui sont essentiellement réservées aux femmes. Le hawma, qui désigne le quartier, lui est considéré comme un espace semi-privé, alors que les centres de négoce (les souks) et de pouvoir sont considérés comme totalement publiques[17]. La Casbah possède aussi dans chaque quartiers des mosquées et des Kouba de saints locaux ou plus connus comme celui de Sidi Abderrahmane[18].

Une ruelle étroite avec sa fontaine typique de la Casbah.

La Casbah d'Alger est traditionnellement découpée en une « Basse Casbah » dont une grande partie fut rasée pour donner l'actuelle place des martyrs et une « Haute Casbah » mieux conservée avec la citadelle et Dar Soltan, le palais du Dey. La Basse Casbah est traditionnellement le lieux d'échange et de pouvoir de la vieille ville. C'est là où se concentre les centres de décision traditionnels, comme Dar Hassan Pacha qui deviendra le palais d'hiver du gouverneur de l'Algérie durant la colonisation, mais aussi le Palais des Raïs. C'est d'ailleurs ce quartier qui concentrera les modifications de l'administration coloniale soucieuse de s'implanter au cœur d'Alger pour marquer son empreinte sur la ville. La muraille et les portes de la ville furent démolies par les militaires français durant la colonisation. Mais ils restent dans la mémoire populaire à travers la toponymie[19]. Ainsi il est coutume de se repérer à Alger par les lieux des anciennes portes de la ville tels que Bab El Oued, Bab Jdid et Bab Azzoun[20]. Dans la Casbah on retrouve les souk comme celui du quartier de la mosquée Ketchaoua et de Jamaa el houd (l'ancienne synagogue d'Alger). Certains souks ont gardé leur spécialités, comme celui de la rue Bab Azzoun dans l'habillement traditionnel (burnous,karakou...). Le souk algérois interdit au début de la période coloniale s'impose encore à la population comme le moyen d'échange le plus courant notamment à travers la pratique du trabendo[21].

Depuis l'époque de la Régence d'Alger elle a toujours occupé un rôle de premier plan en Algérie, offrant des opportunités aux habitants pauvres mais aussi aux commerçants des campagnes. Elle attira par exemple nombre de Kabyles, dont la région est proche, mais aussi dans une moindre mesure des paysans de toutes les régions d'Algérie après l'indépendance du pays. Cet exode rural se traduit par une surpopulation relative du site de la Casbah. Elle reste une porte d'entrée pour la ville d'Alger et un lieu de transit et d'asile pour les plus démunis. La fuite de familles d'origine vers d'autres quartiers de la ville d'Alger comme Bab el Oued, à la recherche d'appartement européens, fait que la Casbah est en pleine mutation sociale par le renouvellement perpétuel d'une fraction de ses habitants depuis l'indépendance[22].

La Casbah reste aussi connu pour son artisanat traditionnel qui constitue une ressource pour beaucoup de familles qui se regroupaientt en Zenkat (rues commerçantes), ainsi les dinandiers avaient par exemple leur Zenkat n'hass(ruelle du cuivre). Avec les mutations sociales durant la colonisation puis l'indépendance, l'artisanat a subit un net déclin. Les artisans ne se groupent plus en Zenkat (rues commerçantes), et beaucoup préfèrent abandonner un métier qui ne leur assurent plus des revenus suffisants dans une société moderne. Mais des associations locales, les habitants et dans une moindre mesure les autorités[évasif] se mobilisent pour préserver ces métiers mais aussi défendre leur rôle social par le biais d'écoles où des jeunes sont formés[23].

Architecture

Fenêtre d'un kbou.

La Casbah d'Alger apparait comme un exemple typique des villes maghrébines, dont l'influence s'étend sur la partie occidentale de la méditerranée et l'Afrique Sub-Saharienne. L'ensemble urbain qui constitue la Casbah conserve toujours son intégrité et dans l'ensemble les caractéristiques esthétiques de l'art islamique et matériaux originaux sont préservés.

La Casbah possède encore sa citadelle, des palais, des mosquées, des mausolés et des hammams qui témoignent encore de l'identité du site. L'architecture militaire de la casbah semble[évasif] être l'œuvre des Ottomans durant la période de la Régence d'Alger mais l'architecture civile garde l'authenticité des villes maghrébines. Cependant la Casbah apparait comme un espace en mutation, en effet durant la colonisation certaines bâtisses furent démolies pour implanter des habitations de style européennes, principalement sur le front de mer et aux limites de la ville européenne. La casbah possède donc aussi à sa périphéries des immeubles de style haussmanien[précision nécessaire] qui sont classés avec son patrimoine. On compte d'autre part certaines modifications de l'habitat avec l'introduction de matériaux non authentiques.

Architecture domestique

Vue sur un patio d'une maison de la Casbah d'Alger .

L'architecture domestique de la Casbah est représentative d'un habitat humain traditionnel représentatif de la culture musulmane profondément méditerranéenne. La typologie est stable entre le palais et la demeure du modeste artisan. La maison de la casbah apparait groupée, mitoyenne, elle ne présente que une seule façade. On estime que ce mode de regroupement des habitations remonte à l'époque Ziride. La surface habitable est généralement comprise entre 30 m² et 60 m²[24]. Elle possède toujours une vue sur la mer grâce à sa terrasse, la lumière est généralement apportée par une fenêtre qui donne sur la rue ou par le patio. La porte d'entrée comporte toujours une grille pour permettre l'aération des étages inférieurs à partir de l'air frais des ruelles. La maison algéroise se veut tournée vers l'intérieur, plus précisément vers son patio (west dar) qui est le cœur de la vie et qui comporte un puit (bir). C'est un espace de convivialité pour les familles, qui sont jusqu'à 4 à occuper une maison, mais aussi l'espace traditionnel d'accueil des visiteurs. Les murs sont des ouvrages de maçonnerie, constitué avec des briques de terre peu cuites et un mortier comprenant de la chaux et de la terre épaisse. Les plancher sont réalisé avec des rondins de bois selon une technique introduite par les Ottomans et les soubassement sont construit avec une technique de voute en berceau. La couverture est plate, faite avec une épaisseur de terre importante jusqu'à 70 cm en terrasse, et le revêtement se fait au mortier composé de terre et d'adjuvant naturels, le tout recouvert de chaux[24]. Le système d'évacuation des eaux usées des maisons est un véritable réseau d'égouts construits à l'époque de la Régence d'Alger en brique sous la voirie suivant la pente du site. Les branchements se faisant avec des éléments de poterie qui s'emboîtent, depuis la colonisation le réseau a été modernisé[24].

La maison de la Casbah se décompose en plusieurs sous ensembles, la maison alaoui, la maison à chebk, la maison à portique et les palais[24]. La maison alaoui est la seule dont le patio ne donne pas d'air et de lumière à l'habitation. Construite sur une petite parcelle, le rez-de-chaussée comprend des commerces ou des locaux et les étages comprennent pour chacun un pièce de grande dimension. Pour gagner de l'espace ce type d'habitat a recourt à des encorbellements. La maison à chebk, est souvent une dépendance (douera) d'une maison plus grande et elle répond à des contraintes d'espace minimale. Le patio très étroit se situe à l'étage et est pavé de marbre, alors que les pièces sont pavée de carreaux en terre cuite. Les murs emploient aussi des carreaux de céramique et de la chaux. La maison à portique est la typologie par excellence de la maison à patio, tournée vers l'intérieur. Dans les étages elle peut céder de la surface aux maisons voisines et possède au deuxième étage une belle pièce avec un kbou (un encorbellement gagné sur la rue dans l'axe de la pièce). Le patio et les fenêtres sont aussi ornés de carreaux de céramiques de couleur aux motifs géométriques ou floraux[24].

Palais et Résidences

La Casbah renferme plusieurs résidences et palais ayant des fonctions différentes. Ainsi le palais d'été, situé extra-muros, qui abrite le musée du Bardo était une résidence destinée à une occupation saisonnière, de mai à octobre. Il est entourée de jardin qui étaient le siège d'une production agricole, et possède un maximum de fenêtres munies de grilles qui s'ouvrent vers la campagne environnante. Le palais possède des kbous dans de grandes pièces en T, qui ont vue sur les environs.

Le plus vieux des palais est celui de la Jenina, qui fut ravagé par un incendie en 1844. Ce palais datait du XVIe siècle, et que les algérois l'appelaient Dar Soltan el Kedim, fut le centre du pouvoir jusqu'à 1817. Il ne subsiste qu'une partie de cet ensemble dont Dar Aziza qui est situé sur la place des martyrs en face de la mosquée Ketchaoua et de Dar Hassan Pacha. Le palais de Dar Aziza est typique des demeures algéroises du XVIe siècle. Haut de trois étages à l'origine, le palais fut amputé du dernier étage lors du tremblement de terre de 1716. Il servit de magasins en 1830, et perdit en 1832 l'escalier menant à la terrasse. Il devient après quelques aménagements la résidence de l'archevêché sous la colonisation française. Dar Aziza est très riche en décorations murales faites de marbre sculpté. Il comporte un magnifique patio orné de jets d'eau, de splendides boiseries, de faïences et de claustras à verres de couleurs.

Dar Moustapha Pacha lui fut édifié en 1798. Une particularité de ce palais est que il contient un demi million de carreaux de faïence ancienne originaire d'Algérie, de Tunisie mais aussi d'Espagne et d'Italie. Le marbre de sa fontaine est originaire d'Italie, et les portes sont faite en cèdre. C'est actuellement le musée de la calligraphie d'Alger.

Dar Ahmed Bey se situe dans la Basse Casbah, dans le quartier Souk-el-Djemâa, bordant la rue Hadj omar. Il faisait parti aussi de l'ensemble des palais de la Jenina. Il fut édifiée au XVIe siècle en tant que habitation du Dey, reprenant le style typique de l'époque. Il abrite maintenant la direction du Théâtre national Algérien. Le palais des Raïs lui est situé en bord de mer. C'est un des dernier vestige de la Basse Casbah, il fut restauré récemment. Ce palais était celui des corsaires, il alterne les espaces public et privés. Il comprend trois palais et six douerates (maison plus modestes), aux décors raffinés comme en témoigne les carreaux de céramique, les balustrades en bois travaillé, les colonnes en marbre et les plafond richement ornés. Il abrite aussi un ancien hammam et un menzah, une terrasse qui surplombe le site et donne sur la mer. Ce palais fait office de nos jours de maison de la culture[25].


Mosquées

La mosquée la plus ancienne de la Casbah d'Alger est Jamaa El Kebir, la grande mosquée construite en 1097 par Youssef Ibn Tachfin dans le style almoravide. Elle fut construite à une époque où l'influence de l'art andalou se faisait sentir sur le Maghreb. Ce qui caractérise le plus cette mosquée c'est sa salle de prière et son minaret. La salle de prières est centrée et hypostyle, ses puissants piliers sont reliés par de grands arcs, festonnés et lobés pour ceux des nefs ; unis et polis pour ceux des travées. Le mirhab lui est décoré de colonnes et de céramiques. Le minaret, refait par un sultan zianide de Tlemcen en 1324, est de forme quadrangulaire surmonté d’un lanternon, orné de céramiques et fines sculptures. La galerie extérieure n’est pas d'origine, elle a été rajoutée en 1840, constituée à partir des colonnes de marbre à chapiteaux décorés provennant de la mosquée Es Sayida (jadis située sur la place des Martyrs) démolie durant la colonisation[26].

La mosquée Jamaa Ketchaoua est une œuvre unique, témoin de l'histoire de la Casbah. Elle fut fondée à l'origine en 1446 à une époque antérieure à la Régence d'Alger où les dynasties berbères régnaient sur la ville. Son architecture mêle les styles mauresques, turcs et byzantins. En effet son architecture fut remaniée durant l'époque de la Régence puis surtout durant la colonisation française où elle fit office de cathédrale avant de revenir au culte musulman à l'indépendance du pays[27]. Un bâtiment plus important a été construit vers 1613 sous le gouvernement de la Régence d'Alger puis de nouveau remaniée en 1794 sous le gouvernement de Hassan Pacha[28]. Son architecture est inspirée des mosquées construites en Turquie dans le style byzantin. À partir de 1844, sous la colonisation, des remaniements pour l'adapter à son usage d'église catholique ont fait disparaître le minaret de style maghrébin à section carrée d'origine puis construire les deux tours de la façade, et un chœur dans le prolongement de la salle de prières. Elle fut classée monument historique par l'administration française en 1908[29].

Jamaa al-Jdid est une des mosquée les plus récente. Elle fut construite en 1660 par le dey Mustapha Pacha dans un style beaucoup plus proche de celui des Ottomans par rapport aux deux autres. En effet la mosquée comporte des coupoles qui rappellent celles de Istanbul. Cependant son minaret haut de 27 mètres est de style maghrébin avec un fait originale, il comporte une horloge depuis 1853 qui provient de l'ancien palais de la Jenina. Elle fut destinée aux Turcs de la ville, suivant le rite hanafite, sa proximité avec la mer lui valu aussi son surnom de Mosquée de la pêcherie. La légende raconte que ce serait un captif chrétien qui aurait dessiné ses plans, ce qui expliquerait la forme de son plan en croix latine. L'intérieur est décoré avec des boiseries et le minbar lui est composé de marbre d'Italie[30].

La Casbah possède aussi beaucoup de petite mosquées comme celle d'Ali Bitchin, un renégat d'origine italienne converti à l'islam dont le vrai nom est Picenio. Elle fut construite en 1622 par ce riche négociant. Elle est d'un style ottoman avec ses nombreuses coupoles mais elle comporte un minaret carré de type maghrébin. A l'origine sa salle de prière était sans ornement, blanchie à la chaux. Mais au fil du temps ont été ajoutés des stucs et autre décorations d'intérieur. Actuellement c'est un édifice en cours de restauration[31]. La Casbah c'est aussi un réseau de petites mosquées dont celles construites à proximités des mausolées à l'image de Jamaa Sidi Abderrahmane, construite à coté du mausolée du même nom en 1696. Elle comporte des coupoles et un minaret richement orné[32].

Medersa et Mausolés

La medersa Thalibiya batie dans un style néo-mauresque en 1904.

La casbah compte plusieurs medersas dont la plus connue est la Medersa Thalibiya. Elle fut bâtie en 1904 sous l'administration du gouverneur Charles Jonnart, qui fit la promotion du style néo-mauresque appelé parfois « style Jonnart ». Ce style est aussi celui ne nombreux batiments d'époque comme la Grande Poste d'Alger et la Gare d'Oran. La merdersa fut construite pour rendre hommage au célèbre théologien maghrébin du XIVe siècle, Sidi Abderrahmane saint patron de la ville d'Alger[33].

La merdersa Thalibiya est d'ailleurs bâtie à proximité du tombeau de Sidi Aberrahmane. Le mausolée autour de ce tombeau fut élevé au XVIIe siècle, et reçu la visite de la reine Victoria qui touchée par la grâce des lieux, fit don de lustres en cristal qui ornent toujours le tombeau. Dans ce mausolée on retrouve aussi la tombes de Sidi Ouali, saint venu d'orient et dont la légende raconte que il aurait déchainé la mer contre les navires de Charles Quint. Le mausolée abrite aussi des personnalités de la Régence d'Alger qui voulaient reposer au près du tombeau du saint-homme comme Khedeur Pacha (1605), Youcef Pacha (1687), Ali Khodja (avant-dernier dey d'Alger) (1818) et Ahmed Bey de Constantine (1848) mais aussi des figures populaires comme Mohamed Ben Chenab (1869-1929) et l'illustre miniaturiste enlumineur Mohamed Racim (1896-1975)[33].

La citadelle et les structures défensives

La mer vue depuis le palais des Raïs avec ses canons.

La citadelle sur les hauteurs de la médina s'étend sur 9 000 m² dont 7 500 m² de bâti. Sa construction remonterait au début du XVIe siècle. La citadelle comprend des bastions, des remparts, des casemates, une poudrière, le palais du dey, une mosquée, un pavillon d'été, un hammam, et deux jardins d'été et d'hiver. Elle comporte aussi un palais pour les beys qui administraient les régions sous l'autorité du dey. Durant la période coloniale, les français durant la période coloniale ont morcelé l'ensemble que constituait la citadelle pour faire passer une route (actuelle rue Mohamed Taleb)[34]. La citadelle d'Alger est toujours en cours de restauration[12]. Cependant la citadelle ne constituait pas, la seule structure de défense. En effet sur le front de mer un des derniers témoins des structure de la ville est le palais des Raïs. Cet difficile d'aspect massif comporte des canons tournés vers la mer[25]. La casbah était entourée à la base d'un mur d'enceinte dont il ne reste que des vestiges, comme celui en face la prison de Serkadji[35].

Dégradation de la Casbah

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Une maison de la Casbah dégradée.

Dans la Casbah, palais et mosquées foisonnaient[évasif] mais les démolitions de l'époque coloniale en firent disparaître la majeure partie[réf. nécessaire].

Lorsqu'une maison s'écroule, les autres sont menacées de ruines mais les occupants mettent des années à quitter leurs demeures devenues dangereuses et à accepter d'être relogés. Les habitants de la Casbah dont la maison s'écroule sont relogés dans des ensembles à 20 km du centre d'Alger. Mal préparés à ce genre d'habitat et craignant surtout l'éloignement, beaucoup refusent de s'en aller ou retournent clandestinement au quartier familier. Dans les maisons ouvertes au ciel, il ne reste que des familles de condition très modeste[réf. nécessaire]. Derrière des murs lépreux et des portails toujours fermés[évasif], des joyaux d'architecture mauresque périssent lentement, faute d'entretien. La partie basse de la Casbah, proche de la mer et du port d'Alger, avait été, à l'époque de la splendeur de la cité, un important quartier commercial. Il n'en reste guère de traces si ce n'est un marché aux puces dans une ancienne rue commerçante.

En plus des dégradations architecturales, la Casbah souffre d'un problème de propreté. Dans les ruelles humides de la médina, les détritus s'entassent et les murs se couvrent parfois de moisissures alors que au début du XXe siècle la cité était encore connue pour sa propreté et ses fontaines d'eau fraiche[36].

Traditions de la Casbah

Artisanat

Une boutique d'artisanat dans la Casbah

Le secteur de l'artisanat dans la Casbah apparait comme en déclin. En effet les maitres artisans restant ne sont pas très nombreux, et les métiers artisanaux face aux contraintes fiscales et au prix des matières premières comme la feuille de cuivre ne sont pas assez soutenus. De plus les objets traditionnels sont concurrencé par les produits manufacturés[37],[38]. La Casbah comporte plusieurs artisans comme les dinandiers (enhassines), les menuisiers traditionnels, les maçons traditionnels, les bijoutiers (Siaghines), les tisserands, les khabazines (boulangers) ...

La valeur culturelle de ces métiers commence à susciter l'intérêt des habitants, mais aussi de l'État qui investit, encore timidement selon les artisans, dans des dispositifs de défiscalisation et des écoles de formation aux métiers de l'artisanat[39]. Les objets fabriqués par les dinandiers sont essentiellement, des sniwa (plateau en cuivre richement ornés de motif géométrique), des récipients comme la tassa et le mibkhara (encensoir). Les motifs employés sont des étoiles, des formes géométriques et des fleurs comme le jasmin[40]. La casbah est aussi un important centre de travail du bois. La technique employées est la peinture sur bois, pour réaliser des coffres, des miroirs et des tables richement décorées.

Usages populaires

Galerie de photos

La Casbah à travers les Arts

Au cinéma

La Casbah a été montrée par des grands cinéastes. Dès le début du siècle dernier, les dédales de la médina sont filmés par les opérateurs des frères Lumières et les actualités de Gaumont et Pathé, et ont servi aussi de cadre à de nombreux films : Julien Duvivier en 1937 dans Pépé le Moko avec Jean Gabin, histoire d'un bandit solitaire et mélancolique qui s'y cache, se perd et meurt. Ou Gillo Pontecorvo en 1965 dans la Bataille d'Alger qui a immortalisé la bataille historique de 1957.

La musique

Article détaillé : Chaâbi algérois.

La Casbah s'illustre à travers la musique arabo-andalouse, plus précisément le chaâbi dont elle est le berceau. Ce genre musical apparait au début du XXe siècle dans les couches populaires de la Casbah, dont beaucoup issus des campagnes sont kabyles d'origine. Les maîtres fondateur de cet art ont pour nom Cheikh Nador, Hadj El Anka et aussi Cheikh El Hasnaoui. Le chaâbi algérois se fera connaitre du monde entier par le biais de la célèbre chanson Ya Rayah de Dahmane El Harrachi, qui sera traduite et interprétée dans le monde entier. La langue du chaâbi est le parler algérois, mais aussi le tamazight, les textes sont des reprises de poésie ancienne mais aussi des textes originaux fiévreusement actuels. Les thèmes sont récurrents comme l’écho du patrimoine, la plainte ancestrale, le mal du pays mais aussi des chants ancestraux de fêtes et de célébrations religieuses[41]. La Casbah est aussi le quartier où Lili Boniche apprit la musique. Ce chanteur de chaâbi était un des meilleurs interprète de la musique judéo-arabe et son interprétation de la musique Ana el Warka fut reprise pour le générique de l'émission de France 2, Des mots de minuit[42].

Personnalité liées à la Casbah

Notes et références

  1. a, b, c et d Origines d'Alger par Louis Leschi, conférence faite le 16 juin 1941 publié dans Feuillets d'El-Djezair, juillet 1941 [(fr) lire en ligne].
  2. Abou Obeïd El Bekri, Description de l'Afrique septentrionale (txt. français et arabe), traduit de l'arabe par william Mac Guckin de Slane, éd. revue et corrigée, Librairie d'Amérique et d'Orient, Jean Maisonneuve, Paris, 1965, p. 123.
  3. Vincent Lagardère, Les Almoravides jusqu'au règne de Yūsuf B. Tāšfīn (1039-1106), Editions L'Harmattan, 1989, 239 pages, p. 99
  4. Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du nord, Bulletin Volume 6, 1901, p. 192, extrait en ligne
  5. http://sauvonslacasbahalger.viabloga.com/24_fevrier_journee_de_la_casbah.shtml
  6. *Achour Cheurfi, Dictionnaire Encyclopédique de l'Algérie, Editions ANEP, 2006
  7. Histoire de l'Algérie des origines à nos jours de Pierre Montagnon, Pygmalion, 2006
  8. a et b La ville mouvementée (2002), p. 45
  9. La ville mouvementée (2002), p. 89
  10. a et b La ville mouvementée (2002), p. 379
  11. La ville mouvementée (2002), p. 380
  12. a et b Article, « Les travaux de restauration de la citadelle d'Alger enregistrent un taux d'avancement de 70% »,en ligne, sur elmoudjahid.com
  13. a, b et c Fiche UNESCO de la Casbah d'Alger
  14. La tradition remonte à la Régence d'Alger : Sans l'âne la Casbah croulerait sous les ordures, Article de DNA-Algérie.
  15. La ville mouvementée (2002), p. 81
  16. La ville mouvementée (2002), p. 64
  17. La ville mouvementée (2002), p. 65
  18. La ville mouvementée (2002), p. 264
  19. Saïd Almi, Urbanisme et colonisation: présence française en Algérie, Mardaga, 2002, (ISBN 287009812X), p. 135
  20. La ville mouvementée (2002), p. 74
  21. La ville mouvementée (2002), p. 290
  22. La ville mouvementée (2002), p. 349
  23. La ville mouvementée (2002), p. 350
  24. a, b, c, d et e Maison de la Médina d'Alger, sur le site de Architecture Méditerranéenne[1]{pdf}.
  25. a et b Site officiel du Bastion 23
  26. Revue Tourisme Magazine, Article Histoire et architecture : Alger que peut-on encore sauver ?, [2]{pdf}
  27. Centre national de documentation pédagogique : Ketchaoua, mosquée d’Alger[PDF]
  28. Lucien Golvin, Le legs des Ottomans dans le domaine artistique en Afrique du Nord, Persée, 1985 en ligne
  29. Histoire de la cathédrale d'Alger, La dépêche d'Algérie, aout 1962.
  30. Présentation de Jamaa El Jdid sur Fragments du Monde.
  31. [viesdevilles.net/file_download/13/02_bitchine01.pdf Ali Bitchine : Comment contrer le poids des siècles ?]
  32. Alger : paysage urbain (2003), p. 290
  33. a et b Article Histoire : Aux portes de Sidi Abderrahmane,en ligne sur elmoujahid.com.
  34. « Étude de l'UNESCO sur le projet de restauration de l'ensemble de la citadelle », en ligne[PDF]
  35. Alger : paysage urbain (2003), p. 180
  36. Article, Ramadhan à la Basse Casbah : Effluves d'hier et d'aujourd'hui à l'ombre des apprentis-cuisiniers, en ligne, sur elmoujahid.com
  37. Artisanat dans La Casbah : Le Doyen fait de la résistance
  38. « Maître dinandier à la Casbah : Une corporation qui périclite », en ligne, article de El-Watan
  39. Article, « Les vieux métiers, une fierté de la Casbah d’Alger »,en ligne, sur Algérie Press Service
  40. Article : La dinanderie, le paraphe éloquent.
  41. « Le chaâbi, le blues algérois »
  42. « Archives : Des mots du 10 novembre 2004 », sur le site de France 2.

Voir aussi

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Articles connexes

Histoire

Guerre d'Algérie

Cinéma

Liens externes

Bibliographie

  • Nassima Dris, La ville mouvementée : espace public, centralité, mémoire urbaine à Alger, L'Harmattan, 2002, 435 p. (ISBN 2-7475-1812-4) . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Louis Cohen, Nabila Oulebsir, Youcef Kanoun, Dominique Delaunay, Alger : paysage urbain et architectures, 1800-2000, Imprimeur, 2003, 346 p. (ISBN 2910735834) . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Pierre Montagnon : Histoire Algérie des origines à nos jours de Pierre Montagnon, Pygmalion, 2006.
  • André Ravéreau: Casbah d'Alger, et le site créa la ville. Éditeur : Actes Sud, Collection : La Bibliothèque arabe. 2007, (ISBN 2-7427-6513-1)
  • Achour Cheurfi : Dictionnaire Encyclopédique de l'Algérie, Éditions ANEP, 2006
  • Amine Lebane, Guide de la Casbah d'El-Djazaïr, Éditions Guidmania, 2009
  • Jeune Afrique " Alger dans tous ses éclats " , Numéro spécial - N° 2622, du 10 au 16 avril 2011

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