- Club Diogène
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Le club Diogène est un gentlemen's club fictif imaginé par Arthur Conan Doyle et présent dans différentes nouvelles des aventures de Sherlock Holmes. Il apparaît pour la première fois dans L'Interprète grec où le lecteur apprend que Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, est un habitué des lieux en plus d'en être le co-fondateur. Il semble que son nom fasse référence à Diogène de Sinope, bien que cela ne soit pas affirmé dans les aventures du détective.
Dans L'Interprète grec, Sherlock Holmes décrit le club Diogène comme un club où les membres ne peuvent que lire et ne doivent pas se parler : « il existe à Londres beaucoup d’hommes qui, par timidité ou misanthropie, ne recherchent pas la société de leurs semblables. Pourtant ils aiment le confort et la lecture. Au club, ils trouvent un bon fauteuil, des revues, des journaux, et c’est pour eux que le club Diogène a été fondé ; actuellement il réunit la plus belle collection de gens insociables et d’originaux qu’on puisse trouver dans la ville. Il est interdit à tout membre de s’occuper de son voisin, excepté dans la salle des étrangers ; défense absolue de parler ; d'ailleurs, trois contraventions signalées au comité sont punies d’expulsion »[1].
Autres apparitions
Dans son livre intitulé L'Autre voyage de Philéas Fogg (The Other Log of Phileas Fogg, 1973), Philip José Farmer écrit que le club Diogène serait en réalité le club Athenaeum de Pall Mall, et que Conan Doyle en aurait simplement changé le nom dans les aventures de Holmes.
Le club Diogène est aussi mentionné dans les œuvres suivantes :
- le roman La Solution à sept pour cent (The Seven-Per-Cent Solution, 1974) de Nicholas Meyer ;
- la bande dessinée La Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore ;
- le jeu vidéo L'Affaire de la rose tatouée (1996) ;
- la bande dessinée Predator: Nemesis de Dark Horse Comics ;
- la nouvelle Closing Time de Neil Gaiman.
Notes et références
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