Place Tahrir

Place Tahrir
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Place Tahrir
Image illustrative de l'article Place Tahrir
Vue nocturne vers le nord-ouest de la place Tahrir depuis la rue Talaat Harb.
Situation
Coordonnées 30° 02′ 40″ N 31° 14′ 09″ E / 30.044422, 31.23569630° 02′ 40″ Nord
       31° 14′ 09″ Est
/ 30.044422, 31.235696
  
Pays Drapeau d'Égypte Égypte
Région Gouvernorat du Caire
Ville Le Caire
Morphologie
Type Place
Histoire
Monuments Musée égyptien du Caire
Mogamma
Université américaine du Caire

Géolocalisation sur la carte : Égypte

(Voir situation sur carte : Égypte)
Place Tahrir
L'immeuble Mogamma, sur la place Tahrir

La place Tahrir (en arabe : ‏ميدان التحرير, Mīdān at-Taḥrīr), littéralement « place de la Libération » (parfois traduit par place de l'Indépendance[1]) est une des principales places publiques du Caire, en Égypte.

Sommaire

Disposition

Centre névralgique de la capitale égyptienne, la place Tahrir est située à la jonction de plusieurs axes importants : la rue Talaat Harb, la rue al-Mogamma et l'avenue at-Tahrir. Elle est située à 200 m du Nil, sur la rive orientale, près du pont Qasr al-Nil.

Un gigantesque rond-point occupe le centre de la place, emprunté en permanence par un important trafic automobile.

Plusieurs rues aboutissent sur la place Tahrir : au sud, la rue Qasr al-Ayn, à l’est, la rue Talaat Harb, au nord la Meret Basha. La voie Qasr al-Nil traverse la place dans sa partie sud, vers le pont Qasr al-Nil sur le Nil.

La place Tahrir est bordée d'édifices assez disparates :

  • à l’ouest, les hôtels Nile Hilton, édifié à l'emplacement de l'ancien palais du Nil, et Concorde ;
  • au sud, la mosquée Omar Makram, où sont célébrées les obsèques nationales[2]. Cette mosquée tire son nom du héros de l’expédition d’Alexandrie en 1807, Omar Makram, résistant à l’occupation française, dont la statue est placée devant la mosquée ;
  • l’immeuble Mogamma, de style soviétique, où travaillent des milliers de fonctionnaires, également sur le côté sud de la place[2] ;
  • sur le côté ouest, le siège de la Ligue arabe[2] ;
  • au nord de la place, le musée égyptien[2] ;
  • l’ancien siège du parti national démocratique (parti du président Moubarak) ;
  • l’université américaine du Caire, de style néo-mauresque. Les rues adjacentes sont bordées d'immeubles de bureau, de boutiques et de cafés.

La station « Sadate » du métro du Caire dessert la place.

Historique

La place est à l'origine une zone humide, inondée périodiquement par les eaux du Nil, et passablement insalubre. L'aménagement débute au XIXe siècle, sous le régime du khédive Ismaïl Pacha (1830-1895). S'inspirant des villes européennes, il fait édifier des immeubles modernes et percer des rues droites et bordées d'arbres. Au bord du fleuve, il fait édifier le palais du Nil (Qasr-el-Nil) et à l'angle sud-ouest de la place, le palais Ismaïliyey. Lorsque les Anglais imposent leur protectorat en 1882, le palais du Nil devient leur quartier général. Le bâtiment est démoli en 1959[3].

La place porte tout d'abord le nom de place Ismaïlia, du nom d'Ismaïl Pacha. Elle est rebaptisée place de la Libération au moment de la révolution de 1952[3].

Ce pivot de la vie cairote est le cadre de plusieurs manifestations populaires : rassemblement contre la guerre en Irak en 2003, mais c’est aussi le point de ralliement des manifestations durant la révolution égyptienne de 2011[4].

La place pendant la révolution de 2011 : la Commune ou la République[5] de Tahrir

Devant la réussite de la révolution tunisienne, divers mouvements comme le Mouvement de la Jeunesse du 6 avril appellent à manifester le 25 janvier 2011, via des pages Facebook, pour une journée de revendications politiques baptisée « journée de la colère ». Le jour choisi est une fête nationale, nommée Jour de la police, en souvenir de l’insurrection de la police égyptienne en 1952 qui avait abouti au départ des Britanniques[6]. Le mouvement du 6 avril organise une manifestation chaque année à cette date, depuis 2009[réf. nécessaire]. Ces manifestations sont interdites[7],[8], et la place Tahrir est encerclée par un cordon de policiers.

Les manifestants rejoignent la place en petits groupes qui empruntent des petites rues, ce qui leur permet d’éviter les grandes avenues où les attendent les concentrations de forces de l’ordre[9]. Celles-ci, déstabilisées, courent après ces petits groupes, se divisent et ne parviennent pas à empêcher la convergence d’environ 15 000 personnes sur la place Tahrir[10]. Deux mille personnes manifestent à Suez, et d’autres manifestations ont lieu à Alexandrie, Assouan, Assiout, dans le delta du Nil, à Ismaïlya, dans le Sinaï[11]. Des manifestants occupent la place Tahrir toute la nuit, mais ils en sont chassés au canon à eau le lendemain matin[12].

Le 27 janvier 2011, après trois jours d’affrontements, le siège du PND au pouvoir est incendié. Quelques heures plus tard, des chars de l'armée égyptienne prennent position sur la place. Au cours des jours qui suivent, la place devient l'épicentre de la contestation, et est envahie quotidiennement par des milliers de manifestants. Le 1er février, elle rassemble plusieurs centaines de milliers de protestataires (environ deux millions dans l'ensemble de la capitale[13]).

Déroulement des occupations

Après une occupation qui ne dure que la nuit du 25 au 26, les opposants au régime commencent une nouvelle occupation de la place après la manifestation du 28 janvier, la police égyptienne s’étant retirée de la place dans la nuit[6]. Initialement, il s’agirait d’ailleurs d’un lieu de jonction et de repli pour différentes manifestations prises sous les tirs de la police, et non d'une occupation programmée[14].

Alors que les manifestants ne sont que quelques milliers au maximum en sortant de la nuit, leurs rangs se renforcent toute la journée[6]. Le voisinage avec l’armée, qui reste sur les marges de la place, se passe bien : soldats et manifestants échangent des aliments[6].

Le couvre-feu n’est évidemment pas respecté, mais dès qu’il a sonné, à 16 h 00 ce 29 janvier, des affrontements opposent police et manifestants devant le ministère de l'Intérieur tout proche, faisant trois morts dans les rangs des opposants[6].

À partir du 30, les tentes se multiplient au centre de la place. Du matériel destiné à militer et à rendre possible une occupation de longue durée est apporté. L’exemple de l’occupation de la place principale du Caire est suivi à Alexandrie, Suez et dans des douzaines de villes d’Égypte[15].

Le 1er février, la place Tahrir est submergée par les manifestants[6]. Devant ce succès, le pouvoir envoie, le lendemain matin, quelques milliers de partisans payés pour affronter les manifestants. Ceux-ci, surpris dans un premier temps, résistent vigoureusement : les échanges de pierres et de cocktails molotov durent jusqu’au milieu de la nuit, puis reprennent le lendemain, jeudi 3[6]. Finalement, et malgré la charge de dromadaires, les pro-Moubarak sont repoussés, après qu'ils ont tué entre six et vingt manifestants et qu'ils en ont blessé 1500[6],[16].

Suite à cet échec du raïs, l’armée encercle la place, empêchant par la suite les pro-Moubarak d’aller provoquer les manifestants[6]. Ceux-ci organisent un peu plus l’occupation, la place devenant une ville dans la ville, organisant un mariage, possédant son bureau des objets trouvés[6]. Les prières des musulmans sont protégées par les laïcs et les chrétiens, des messes ont lieu, au milieu des musulmans qui veillent sur le rite chrétien[17].

Après l’annonce du départ de Moubarak, le 11, la liesse envahit les manifestants, et la fête dure toute la nuit, et reprend le soir du 12. Le 12 au matin, des Égyptiens nettoient la place, repavent les trottoirs, refont les peintures de la signalisation routière et du mobilier urbain, balaient même la poussière[6].

Le dimanche 13, des échauffourées éclatent entre les révolutionnaires de la place Tahrir, qui ne veulent quitter la place que quand leurs revendications seront satisfaites, et l’armée, qui après avoir évacué les barricades et les épaves de voitures, veut expulser les manifestants[6]. Elle est cependant réoccupée en permanence par des centaines de révolutionnaires, rejoints tous les vendredis par des manifestations plus ou moins importante.

De nouveaux affrontements opposent les occupants de la place, qui repoussent des centaines d'assaillants, armés de bâtons et de couteaux, le 9 mars. L'armée, quasiment absente, n'intervient pas, tout comme elle n'avait pas protégé les coptes qui manifestaient pour protester contre l'incendie d'une de leurs églises, mardi 8 mars. Ces affrontements communautaires ont fait dix morts et 110 blessés[18].

Organisation de la contestation à Tahrir

Banderole sur la place Tahrir : « Le peuple exige le retrait du régime ».

La place constitue dès le début de son occupation un univers autonome, définissant ses propres règles de fonctionnement. Dans un esprit de fraternité et de tolérance, bien que mus par des idéaux différents (les athées y croisent les musulmans, les syndicalistes des militaires ayant rallié la révolution), les manifestants y débattent de la construction de la future Égypte. Comparés à des communards vivant en république autonome, sans chefs, ils préparent en petit l’Égypte qu’ils désirent pour l’avenir[19],[20]. Dès le début, ils s’organisent pour conserver la place vivable : le matin du 29, des volontaires nettoient la place[6],[19],[21].

Une partie de l‘organisation repose sur les consultations « informelles » entre les mouvements à l’origine des manifestations (le Mouvement de la jeunesse du 6 avril, le plus influent, Mouvement de la jeunesse en colère, les Frères musulmans, l'Alliance pour le changement de Mohamed el-Baradei)[22]. Les décisions étaient cependant prises sur un mode autogestionnaire et libertaire. Après discussion au sein de comités, les propositions, lues au micro, sont adoptées par acclamation (cheer ou booo)[23] ; le reste du pays était représenté par des délégués[20]. Le local de l’agence de voyages Zéfir est investi par les manifestants[24]. Il sert de QG au « comité d’organisation » révolutionnaire, constitué de façon informelle. Ses membres (quelques dizaines avec les sous-comités) sont surtout des anonymes, ce qui permet de rendre inutiles les arrestations ou les menaces[24]. Le mouvement se structure avec des sous-comités spécialisés : sécurité (dont un des membres éminents est un certain « Adham »[25]), logistique, soins médicaux[24].

Selon Duncan Green, la présence de groupes organisés, comme les Frères musulmans ou des clubs de supporters, s’est avérée décisive lors de la défense de la place, les 2 et 3 février. Il évalue à 10 à 15 % la proportion de femmes[26] ; la présence de femmes en nombre, qui ne sont pas victimes de harcèlement sexuel, est en soi un évènement relevé par la suite[27].

Le service d’ordre mis en place par les occupants de la place compte jusqu’à plusieurs centaines de personnes[24]. Il contrôle et fouille les personnes entrant sur la place (femmes et hommes séparés), et débusque les agents provocateurs, qui sont alors amenés sans violence à l’agence Zéfir et interrogés[24], ou dans la station de métro Sadate transformée en prison[21]. Ces provocateurs sont nombreux à travailler pour la police ou le PND[28]. Les Tahrites ont comptabilisé 350 « voyous » (truands payés ou policiers en civil venant espionner ou provoquer les manifestants) débusqués, arrêtés et remis à l’armée[29].

Le ravitaillement en vivres est assuré en partie par des Égyptiens solidaires qui distribuent de la nourriture gratuitement ; des collectes et des vendeurs ambulants complètent[6].

Les militants disposent de tout le matériel nécessaire pour les meetings et la vie quotidienne : sonos pour les discours et les concerts, points d’eau, télés pour se tenir au courant[6]. Réparti sur toute la place, ce matériel sert à tous, et aucun leader n’émerge, même si plusieurs figures de l’opposition légale ou illégale passent à un moment ou à un autre pour haranguer les occupants de la place ou simplement pour être présents[6] :

  • Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe et Mohamed El Baradei ;
  • des opposants expérimentés, comme des Frères musulmans, Nawal el Saadawi, doctoresse de 80 ans militant contre les mutilations sexuelles[28] ;
  • des artistes comme Romi Essam, des blogueurs comme Wael Ghonim le 7 février.

Inversement, certaines personnalités jugées corrompues, trop proches du pouvoir ou opportunistes sont expulsées sans ménagement, comme le chanteur Tamer Hosni[30],[5], l'animatrice de télévision Amro Adib, les frères vedettes de football Hossam et Ibrahim Hassan[5].

Le soir du 1er février, le discours de Moubarak est projeté sur un drap tendu entre deux poteaux, permettant à toute la foule de le suivre[6].

Après les combats des 2 et 3 février, l’occupation s’organise pour durer. Neuf barricades barrent les entrées de la place, précédés d’ordures imbibées d’essence et prêts à être incendiées[21]. Pour la propreté, des toilettes rudimentaires sont installées, la carcasse d’un camion de police incendié est reconvertie en déchetterie[6],[31]. Les manifestants sont issus de toutes les classes sociales[19] : 150 médecins[28] organisent bénévolement des cliniques de campagne pour soigner les victimes des affrontements avec la police et les pro-Moubarak, la principale occupant une petite mosquée, une pharmacie s’installe, les portraits des manifestants tués par la police sont exposées sur un « mur des martyrs »[6],[21]. Tous les services (soins, eau et nourriture, recharge de téléphones) sont gratuits[19].

Les journaux sont affichés sur un mur, pour que tout le monde puisse les lire[6]. D’autres sont rédigés, imprimés, vendus et lus sur la place. Les chansons révolutionnaires des années 1960, dont celles de Cheikh Imam, reviennent à la mode[32].

Les manifestants organisent eux-mêmes un second cordon de sécurité avec fouille, donnant lieu à de très longues files d'attente d'Égyptiens venus se joindre au mouvement. Le 10 février 2011 de fortes rumeurs laissent prévoir un départ du président Moubarak, qui survient le lendemain.

Évènements symboliques

La place Tahrir reste le symbole de la révolution, même après les différents changements de gouvernement. C'est sur cette place que le nouveau premier ministre, Essam Charaf, qui remplace Ahmed Chafik chassé par les Tahrites, vient prendre un bain de foule et proclamer son allégeance au peuple lors de la manifestation du 4 mars[33]. Des militaires et des baltaguiyas encadrés par des officiers expulsent les occupants de la place Tahrir le 9 mars. Les baltaguiyas utilisent des battes pour taper sur les manifestants et se servent des jets de bombes aérosols enflammés comme de lance-flammes pour incendier les tentes. Certains manifestants ont été arrêtés par les baltaguiyas[34].

Le journaliste Ibrahim Issa choisit de nommer sa chaîne de télévision Tahrir[35].

Tahrir depuis la chute de Moubarak

La place Tahrir est devenue le lieu des anniversaires hebdomadaires de la chute de Moubarak. Elle accueille aussi les visites des personnalités étrangères, en tant que symbole cairote de la révolution égyptienne[36],[37]. Les principales personnalités étrangères à être passées par la place Tahrir depuis le mois de février 2011 sont le premier ministre britannique, David Cameron, Catherine Ashton, la Haute-Représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité de l’Union européenne et John Kerry, président du comité des Affaires étrangères du Sénat américain. Hillary Clinton, secrétaire d'État des États-Unis, s'y est également rendue en mars 2011, mais les chebabs ont refusé de l'y croiser, à cause de l'attitude ambigüe et changeante des États-Unis pendant la révolution[38].

Les manifestations du vendredi ne sont pas que des anniversaires : chacune est l’occasion de porter, et de faire aboutir, de nouvelles revendications afin d’achever la révolution[39] :

  • l’arrestation de dignitaires du régime, dont le ministre de l’Intérieur Habib el-Adli ;
  • le renvoi du dernier gouvernement nommé par Moubarak, le 3 mars (soit la veille d’une importante manifestation et après celle du 25 février qui avait déjà demandé son départ[5]) ;
  • celles du 25 mars et du 1er avril pour l’épuration des médias publics (obtenue pour les journaux officiels le 30 mars et la radio-télévision d’État le 2 avril) ;
  • l’incarcération le jour d’une manifestation de Safwat Al-Sharif, le 11 avril ;
  • celle du 8 avril insistait plus particulièrement sur les poursuites judiciaires contre le dictateur : le 13, Hosni Moubarak et ses deux fils sont emprisonnés et leurs auditions commencent ; auparavant, le Parti national démocratique a été dissous. Certains manifestants avaient tenté de prolonger la manifestation par une occupation de la place, mais leur expulsion violente par la police, au matin du 9 avril, entraîne la suspension des manifestations hebdomadaires[40] ;
  • les gouverneurs trop gravement impliqués dans l’ancien régime sont remplacés ;
  • le Second Jour de la colère, vendredi 27 avril, réunit 100 000 personnes qui exigent l’accélération des procédures à l’encontre d’Hosni Moubarak et des personnalités du régime, ainsi que la fin des procès de manifestants et la libération des prisonniers politiques, plus diverses revendications propres à chaque mouvement[40]. La coalition des jeunes de la révolution et le Mouvement de la Jeunesse du 6 avril organisait la manifestation, soutenue par le Front démocratique, le Mouvement égyptien social démocrate, les Égyptiens libres et l’Égypte de la liberté[41]. C’est le plus important rassemblement depuis février, et ce sont les manifestants eux-mêmes qui ont assuré la sécurité durant toute la journée[40].

Plusieurs autres revendications sont portées chaque vendredi depuis le 11 février : la libération des prisonniers politiques, l’annulation des procès de manifestants par des tribunaux militaires et la grâce de ceux déjà condamnés[39].

Lors des journées des 28 et 29 juin 2011, la place Tahrir est le point d’aboutissement des groupes qui protestent contre la violence de la police. Après la manifestation du 8 juillet, un nouveau campement de plusieurs milliers de personnes est établi[42],[43], signe que la révolution égyptienne est toujours en cours[44],[45]..

Notes

  1. Pierre Arnaud Barthel, « Une révolution urbaine en marche ? Lectures d'un observateur urbaniste », Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales, publié le 18 mars 2011, consulté le 23 mai
  2. a, b, c et d Claude Guibal, Tangi Salaün, L’Égypte de Tahrir : anatomie d’une révolution, Paris : Seuil, 2011. ISBN 978-2-02-103938-2, p. 23
  3. a et b Égypte, Hachette, coll. « Guides Voir », 70-72 p. 
  4. Claude Guibal, « Place Tahrir, Le Caire espère », Libération, 31/01/2011
  5. a, b, c et d Giedre Sabaseviciute, « Le peuple contre le régime. La construction de l’idée de rupture dans "la révolution du 25 janvier" », Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales, publié le 18 mars 2011, consulté le 23 mai
  6. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s et t Élodie Auffray, « Place Tahrir, poumon de la révolution », Libération, consulté le 13 février 2011, consulté le 14 février
  7. Fatima El-Bacha, « Égypte : El Baradei est arrivé au Caire », dans Cyberpresse, 27 janvier 2011 [texte intégral] 
  8. Le Figaro : Le pouvoir égyptien réprime de nouvelles manifestations
  9. Constance d’Ambrières et Alexis Renault-Sablonière, « La surprise égyptienne : la révolution du 25 janvier vue du Caire », Moyen-Orient, n° 10 : Révolutions : le réveil du monde arabe, mars-avril 2011, p. 38-39
  10. Constance d’Ambrières et Alexis Renault-Sablonière, op. cit., p. 39
  11. Compilation de sources, « Manifs à la tunisienne en Égypte - 25 janvier », Jura libertaire, publié le 25 janvier, consulté le 13 février
  12. Compilation de sources, « Insurrection égyptienne - 26 janvier », Jura libertaire, publié le 26 janvier, consulté le 13 février
  13. Démonstration de force réussie pour l'opposition égyptienne, Nouvel observateur, 01/02/2011
  14. Cécile Hennion, « Les dix-huit jours qui ont eu raison des trente ans de pouvoir d’Hosni Moubarak », Le Monde, 13-14 février, p. 4
  15. Compilation de sources, « Luttes de classes en Égypte - 16 février », Jura libertaire, publié le 15 février, consulté le 24 février 2011
  16. Compilation de sources, « La place Tahrir toujours occupée au Caire - 9 février 2011 », Jura libertaire, publié le 9 février, consulté le 14 février
  17. Claude Guibal, Tangi Salaün, op. cit., p. 40
  18. « Des pro-Moubarak se déchaînent sur des manifestants place Tahrir », L'Écho, 10 mars, p. Actu 4
  19. a, b, c et d Luc Peillon, « Tahrir, l’Egypte démocratique avant l’heure », Libération, 12 février 2011, consulté le 14 février
  20. a et b Jack Shenker, « Cairo's biggest protest yet demands Mubarak's immediate departure », The Guardian, publié le 5 février 2011, consulté le 21 février
  21. a, b, c et d Adrien Jaulmes, « Avec les manifestants de la place Tahrir  », Le Figaro, publié le 4 février 2011, consulté le 14 février
  22. Yves Bourdillon, « La victoire d'un mouvement sans leader », Les Échos, mis à jour le 15 février 2011, consulté le 25 février 2011
  23. Jack Shenker, “Cairo’s biggest protest yet demands Mubarak’s immediate departure,” Guardian, 5 février 2011.
  24. a, b, c, d et e Jean-Philippe Rémy, « Dans la nuit place Tahrir, l'espoir, puis, très vite, la rage », Le Monde, 12 février 2011, p. 6
  25. Rémy Ourdan, Jean-Philippe Remy, « Sur la place Tahrir, les suites de la révolution du 25 janvier suscitent joie et inquiétude », Le Monde, 15 février 2011, p. 4
  26. Duncan Green, « What caused the revolution in Egypt? », The Guardian, publié le 17 février 2011, consulté le 21 février
  27. Hanaa Al-Mekkawi, « Les Égyptiennes aussi font leur révolution », Al Ahram Hebdo, n° 865, 6-12 avril 2011, consulté le 11 avril 2011
  28. a, b et c Nicholas Kristof, « We Are All Egyptians », The New-York Times, publié le 3 février 2011, consulté le 14 février
  29. Leila Fadel, Will Englund and Debbi Wilgoren, « 5 shot in 2nd day of bloody clashes; amid outcry Egyptian PM apologizes », Washington Post, 3 février 2011
  30. Compilation de sources, « Égypte : Grèves massives à Suez - 12 février », publié le 12 février 2011, consulté le 21 février
  31. Jean-Philippe Rémy, « Sur la place Tahrir en liesse, l’Egypte se prend à rêver d’avenir », Le Monde, 13-14 février 2011, p. 5
  32. Compilation de sources, « Égypte : les démocrates travaillent place Tahrir - 12 février », Jura libertaire, publié le 12 février, consulté le 13 février
  33. Sophie Shihab, « En Egypte, la révolution fait tomber la puissante sécurité d'Etat », Le Monde, 9 mars 2011, p. 6
  34. Cris d'Égypte, « L'armée de Tantawi mise à nue », blogs de Libération, 9 mars 2011, consulté le 17 mars
  35. « Quand Moubarak fliquait tout le monde », Courrier international, republié le 17 mars 2011, consulté le 25 mai 2011
  36. BBC News: "Thousands attend political rally in central Cairo", publié le 18 février 2011, consulté le 21 février 2011
  37. BBC News: "David Cameron meets locals around Cairo's Tahrir Square", publié le 21 février 2011, consulté le 21 février 2011
  38. Claude Guibal, Tangi Salaün, op. cit., p. 176
  39. a et b Benjamin Barthe, « Au Caire, les jeunes de Tahrir veulent porter le coup de grâce à l’ancien régime », Le Monde, 19 avril 2011, p. 9
  40. a, b et c Mohamed Abel-Baky, « Egypt: Unity Remains Elusive », Arab Reform, publié le 10 juin 2011, consulté le 20 juin
  41. Chérine Abdel-Azim, « La place Tahrir gronde de nouveau », Al-Ahram Hebdo en ligne, no 873, du 1er au 7 juin
  42. RFI, « Egypte : les nouvelles autorités contestées par la rue », Radio France internationale, publié le 13 juillet 2011
  43. Alexandre Buccianti, « En Egypte, les militants qui campent place Tahrir sont toujours déterminés », Radio France internationale, publié le 13 juillet 2011
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