Tea Party (mouvement politique)

Tea Party (mouvement politique)
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Le Gadsden Flag et sa devise libertarienne (« Ne me marche pas dessus ») figurent parmi l'imagerie révolutionnaire de la guerre d'indépendance reprise par les partisans du mouvement Tea Party.
Manifestation de partisans du Tea Party à Washington devant le Capitole le 12 septembre 2009

Le Tea Party est un mouvement politique contestataire, hétéroclite et populaire aux États-Unis, qui s'oppose à l'État fédéral et ses impôts.

Le Tea Party émerge au début de la présidence Obama, dans le contexte de la crise économique de 2008-2010 elle-même liée à la crise financière. Le mouvement critique notamment les dépenses gouvernementales faites sous l'administration Obama, tant celles qui soutiennent le système financier et la relance économique que celles qui fondent une protection sociale commune au niveau fédéral (Patient Protection and Affordable Care Act).

Réclamant une restauration de l'esprit fondateur du pays, le Tea Party emprunte à ce titre l'imagerie de la guerre d'indépendance et son nom fait référence à la Tea Party de Boston, un événement historique qui a marqué les débuts de la Révolution américaine contre la monarchie britannique au XVIIIe siècle.

Sommaire

Histoire

Origines et premiers succès

Le Tea Party fait référence à la Boston Tea Party qui fut une révolte politique à Boston (alors capitale de la Colonie de la baie du Massachusetts) contre le Parlement britannique, en 1773. Une « tea party » consistait alors à passer par dessus bord une cargaison de thé d'un bateau dans le port de Boston.

Pour le mouvement Tea Party, l'acronyme TEA signifie « Taxed Enough Already » (déjà suffisamment imposés).

Le mouvement récent a pour origine des manifestations organisées en réaction aux plans de sauvetage du secteur bancaire, suite à la crise financière de 2008, et plus particulièrement contre le plan de relance fédéral de 787 milliards de dollars proposé par le gouvernement de Barack Obama et adopté par le Congrès des États-Unis[1].

On attribue généralement à une blogueuse de Seattle, Keli Carender, l'organisation d'une des premières manifestations du mouvement. Carender a convaincu 120 personnes de participer à une manifestation contre le plan de relance économique de 787 milliards de dollars que Barack Obama devait promulguer le lendemain. Le 19 février 2009, Rick Santelli, journaliste de la chaîne financière CNBC, proposa sur YouTube de protester contre la décision du président de débloquer 75 milliards de dollars pour aider les propriétaires endettés à éviter la saisie de leur maison en organisant une « Tea Party » à Chicago[2].

FreedomWorks, dirigé par le républicain Dick Armey, contribue au financement du mouvement. Cet organisme est lui-même financé par plusieurs entreprises comme Verizon, AT&T ou Philip Morris. Un autre grand sponsor est Americans for Prosperity, des milliardaires David et Charles Koch[3]. D'après The New Yorker, ces deux frères milliardaires, septuagénaires et libertariens dont l'origine de la fortune repose sur le pétrole sont indirectement de grands pourvoyeurs en argent des campagnes Tea Party[4]. Selon François Vergniolle de Chantal, il est difficile d'apprécier la part des petits contributeurs dans le financement du mouvement, en effet « la décentralisation du mouvement favorise l'opacité financière »[3]. Les Tea Party ont leurs propres think tanks[5].

Le mouvement gagne de l'ampleur lors de la révélation au public du montant des primes versées aux dirigeants d’AIG, renfloué par le premier plan de relance du gouvernement. Il gagne encore de l'importance lors des débats sur la réforme de santé menée par Barack Obama et apporte un soutien décisif à l'élection du républicain Scott Brown au Sénat des États-Unis pour l'un des deux sièges du Massachusetts.

Élections législatives de 2010

Il était prévu que le Tea Party aurait de l'influence lors des élections de mi-mandat de novembre 2010 et pourrait envisager de présenter des candidats sous ses couleurs et concurrencer le Parti républicain[6].

Le Tea Party a eu une influence considérable sur l'orientation de la campagne des républicains et même (dans une moindre mesure) sur celle des démocrates. Le mouvement obtient un ou deux sièges significatifs, notamment en Floride. Mais plusieurs candidats des Tea Parties ont éloigné l'électorat républicain traditionnel et assuré la victoire de leurs adversaires démocrates alors même qu'ils avaient remporté les primaires républicaines.

Dans l'Alaska, la républicaine Lisa Murkowski, qui n'a pas obtenu l'investiture de son parti au profit d'une personnalité soutenue par le Tea Party, est néanmoins arrivée en tête alors qu'il lui a fallu se présenter en indépendante et faire écrire son nom par chacun de ses électeurs sur les bulletins.

Mouvement cohérent ou hétéroclite ?

La doctrine des Tea Parties apparait être particulièrement difficile à appréhender pour les étrangers[7]. Chaque pays semble interpréter l'émergence des Tea parties en fonction de ses préoccupations nationales[8].

Le Tea Party est ainsi interprété aussi bien comme un parti anti-islam au Pakistan, un parti de la peur du déclin américain en Allemagne, un parti qui pourrait conduire à un conflit en Chine, un parti de partisans de théories du complot, de réactionnaires et d'anti-élites en France[8].

En dernière analyse, le Tea Party pourrait se comprendre comme une sorte d'insurrection conservatrice et anti-taxe, ce que le pays produit régulièrement[7].

Facteurs de cohérence

Le Tea Party est parfois montré comme le parti du contre : « contre tout ce qui prélève des impôts ». C'est aussi, dans certaines factions, un mouvement libertarien. En rejoignant le Tea Party, on cherche à protéger les libertés américaines de Washington qui semble vouloir, comme en Europe, tout réglementer. Éclaté en plusieurs factions sur tout le territoire mais dont la devise commune serait : « Moins de taxes, moins de gouvernement » donnant l'acronyme : « Taxed Enough Already » (« déjà suffisamment taxé »)[9].

Se structurant rapidement, le mouvement Tea Party a tenu en février 2010, une première convention nationale à Nashville, organisée par la Tea Party Nation et à laquelle participaient Ron Paul et Sarah Palin[10], devenus des icônes médiatiques du mouvement. Si le premier est un habitué du mouvement libertarien, la seconde, colistière de John McCain aux présidentielles de 2008, ne peut être considérée comme un dirigeant du mouvement[3]. Les sympathisants tea party, tout comme le reste de la population américaine, ne l'estiment pas qualifiée pour la fonction présidentielle[7].

Les membres du Tea Party réclament une réduction de la taille de l'État, ainsi que la révision de son rôle dans un sens de réduction à l'État des Pères fondateurs. Ils considèrent que l'État fédéral s'est arrogé des pouvoirs que la Constitution réserve aux États fédérés, notamment dans le domaine de l'Éducation, des finances et de la santé[2]. Adversaires féroces de la réforme du système de santé mise en œuvre par l'administration Obama, notamment par le Patient Protection and Affordable Care Act de mars 2010, ils sont nombreux à se montrer très sceptiques à l'égard des origines anthropiques d'un réchauffement climatique qu'ils n'acceptent pas non plus comme étant une réalité scientifique. Ils sont en général pro-life et pour la légalité de la peine de mort. Si l'ensemble de ces revendications sont assez communes chez la plupart des Républicains, les tea-baggers ont tendance à les radicaliser : Sharron Angle (en), ex-sénatrice de l'État du Nevada, s'est ainsi faite beaucoup d'ennemis au sein du Parti républicain ; Michele Bachmann, députée du Minnesota, prétend que les lampes fluorescentes consommeraient autant d'énergie que les lampes ordinaires, et soulignent que leur fabrication et leur composition sont très polluantes, etc.

‎Selon un sondage Politico, « 54 % des Américains pensent que le mouvement du Tea Party est positif pour le système politique américain », contre 22 % qui pensent qu’il s’agit d’une mauvaise chose. Près de 69 % des personnes interrogées voient le Tea Party d’un œil approbateur ou neutre, contre 24 % qui le jugent néfaste, même si seule une minorité est active et participe aux rassemblements[7]. Une étude statistique a montré une relative homogénéité de la base, faite d'« Américains plus riches et plus éduqués que la moyenne, et majoritairement républicains. Des hommes, blancs, mariés, de plus de 45 ans, gagnant bien leur vie, qui représenteraient 18 % de l'électorat[3] ».

Caractère hétéroclite du mouvement

Le mouvement est cependant très hétéroclite — à l'image de la seule Floride, qui en compte 80 dénominations distinctes — et n'a pas su encore fédérer toutes ses factions à l'instar des Tea Party Patriots de Chicago et des Tea Party Express californiens qui n'ont pas participé à la convention nationale de Nashville[1].

Ainsi, on trouve dans le mouvement aussi bien des libertariens et des conservateurs sociétaux.

De même, de nombreux membres du mouvement évangélique (déclarant 60 millions d'adeptes aux États-Unis[réf. nécessaire]) ont rejoint en masse le mouvement qui apparait donc, de plus en plus, comme un regroupement de la droite du parti républicain. Cependant on ne saurait confondre évangéliques et tea baggers (« marchands de thé », partisans du Tea Party)[9].

Personnalités du mouvement

Le Tea Party a eu 3 sénateurs et 60 des nouveaux députés républicains sur 83 à l'issue des élections américaines de 2010[11].

  • Ron Paul (né en 1935), membre du Parti républicain, représentant du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis de 1976 à 1985, et de nouveau depuis 1997. Il a été candidat à l'élection présidentielle américaine de 1988 pour le Parti libertarien et à l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 2008.
  • Rand Paul (né en 1963), fils du précédent, candidat victorieux du Parti républicain pour l'élection au Sénat des États-Unis dans le Kentucky[12].
  • Sarah Palin (née en 1964), membre du Parti républicain, ex-gouverneur de l'Alaska, colistière et candidate au poste de vice-président des États-Unis en 2008 avec John McCain. Sarah Palin soutient un ensemble de candidats de droite, soit du Tea Party soit de l'establishment traditionnel républicain[13].
  • J. D. Hayworth, ancien membre de la Chambre des représentants des États-Unis[14].
  • Sharron Angle (en), sénatrice de l'État du Nevada, battue aux sénatoriales de 2010. C'est l'une des plus radicales tea-baggers : outre une controverse concernant son soutien à des programmes de lutte contre la toxicomanie soutenue par la Scientologie (le Second Chance Program (en)) et ses liens avec des scientologues, elle prône la dissolution du Département de l'Éducation, s'oppose à la fluoration de l'eau, prône le retrait des États-Unis des Nations unies et considère le réchauffement climatique comme une invention produite par une « science frauduleuse », etc[15].
  • Christine O'Donnell, candidate du Parti républicain pour l'élection au Sénat des États-Unis dans le Delaware, après avoir remporté les primaires dans son État contre Mike Castle, pourtant grand favori[16].
  • Michele Bachmann, députée du Minnesota. Également sceptique concernant le réchauffement climatique, elle s'est opposée à la loi sur les lampes fluorescentes à économie d'énergie, affirmant qu'elles étaient aussi énergivores que des lampes normales et qu'il fallait préserver la liberté du consommateur.
  • Marco Rubio, sénateur de la Floride à l'issue des élections de mi-mandat de novembre 2010.
  • Ron Johnson, élu sénateur du Wisconsin, obtenant le siège contre le démocrate Russ Feingold, qui était l'un des sénateurs les plus à gauche. Johnson a dépensé plus de 8 millions de dollars de sa poche pour sa campagne. Outre son opposition à la réforme de la santé menée par l'administration Obama, il considère aussi, comme Angle, que le réchauffement climatique ne peut être attribué aux activités humaines.
  • Pat Toomey, élu sénateur de Pennsylvanie en 2010.
  • Nikki Haley, élue gouverneure de Caroline du Sud en 2010.

Buts et contestations

Trois lois, sujets de la fronde

Trois dispositifs législatifs se trouvent au centre des réformes attaquées par les Républicains et par le Tea Party :

Si le Parti républicain qui veut abroger cette dernière loi (par le processus du repeal (en)), n’obtient pas la majorité au Sénat, il engage les gouverneurs à refuser les crédits pour l'appliquer (par le processus du defund). L'émergence du mouvement Tea Party, risque de gêner fortement la représentation électorale de ce parti briguant actuellement la majorité au Sénat.

Or le Patient Protection and Affordable Care Act est déjà attaqué en justice par 20 États et son application dépend en grande partie des gouverneurs, dont 37 sont soumis à réélection[réf. nécessaire].

Accusations de racisme

Le Tea Party s'en prend souvent avec virulence à Barack Obama, notamment du fait de ses origines[17], ce qui lui vaut de fréquentes accusations de racisme[18],[19], notamment de la part de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP)[20],[21],[22] ou du président américain lui-même[23],[24], ce dont le mouvement se défend[19],[25],[26].

Défilé parodique

Les humoristes Jon Stewart et Stephen Colbert organisent une parodie de Tea Party qui rassemble des dizaines de milliers de personnes devant le Capitole le 31 octobre 2010 en pleine campagne législative aux États-Unis[27]. Bien que l'évènement se veuille apolitique, il est clairement de gauche[28]. Baptisée « Rassemblement pour retrouver du bon sens » (« Rally to Restore Sanity »), ou ironiquement « Marche pour garder la peur vivante » (« March to Keep Fear Alive »), c'est une réponse à la manifestation organisée par Glenn Beck, un animateur vedette de la chaîne de télévision Fox News et grand adepte du Tea Party[28].

Articles connexes

Notes et références

  1. a et b Corine Lesnes, « Le mouvement Tea Party tente d'organiser la fronde anti-Washington », Le Monde, 6 février 2010.
  2. a et b Richard Hétu, « Dix questions sur le Tea Party », cyberpresse.ca, 30 octobre 2010.
  3. a, b, c et d François Vergniolle de Chantal « L'inconnue “Tea Party” », Le Monde, 31 octobre 2010.
  4. Jane Mayer, « Covert Operations », The New Yorker, 5 octobre 2010.
  5. Marie-Cécile Naves, « Aux États-Unis, les Tea Parties aussi ont leurs think tanks », Un monde de diversités…, 1er octobre 2010.
  6. « Le mouvement Tea Party pourrait nuire aux républicains », dépêche Reuters, 24 mars 2010.
  7. a, b, c et d Kate Zernike, « The Tea Party, Exported. How do you explain Christine O'Donnell to the French? », Foreign Policy, 26 octobre 2010.
  8. a et b Elizabeth Dickinson, Johua E. Keating, « The Horror, The Horror... and the Pity », Foreign Policy, 26 octobre 2010.
  9. a et b Jean-Christian Rostagni, « La route du Tea Party », lemonde.fr, 20 octobre 2010.
  10. Kate Zernike, « Palin Assails Obama at Tea Party Meeting », The New York Times, 6 février 2010.
  11. (en) « For tea party, victories may trigger identity crisis », The Washington Post, 4 novembre 2010.
  12. Richard Hétu, « Un croisement entre Ron Paul et Sarah Palin », Le blogue de Richard Hétu, 19 mai 2010.
  13. « Campaign 2010: The Politics of Palin », The Washington Post, 22 novembre 2010.
  14. Vanessa Gaudoin-Haustein, « Tea party, les anti-Obama s’organisent », Témoignage chrétien, 13 mai 2010.
  15. (en) « Reid, in Fistfight, Could Take More Punches From Climate Bill », The New York Times, 26 mai 2010 : « the umpire on fraudulent science such as global warming ».
  16. Time Magazine, 27 septembre 2010, p. 18-19
  17. (en) « “Tea Party” Leader Melts Down On CNN: Obama Is An “Indonesian Muslim Turned Welfare Thug” (VIDEO) », The Huffington Post, 15 septembre 2009.
  18. (en) « Are Tea Partiers Racist? », Newsweek via The Daily Beast, 25 avril 2010.
  19. a et b (en) « Blacks Defend Tea Party Against Racist Claims », CBN News, 21 juin 2011.
  20. (en) « NAACP vs. Tea Party: Racism Debate Heats Up as Sarah Palin Joins the Fray », ABC News/Politics, 13 juillet 2010.
  21. (en) « Tea-party racism. Racism in the tea-party movement », American politics. Lexington's notebook, 20 juillet 2010.
  22. « États-Unis. Allégations de racisme au sein du Tea Party », radio-canada.ca, 21 octobre 2010.
  23. (en) « Obama Says Race a Key Component in Tea Party Protests », usnews.com, 2 mars 2011.
  24. (en) « Obama Calling Tea Party Racist Reveals A Far More Disturbing Reality », American Thinker, 10 mars 2011.
  25. (en) « Tea party groups battling perceptions of racism », The Washington Post, 5 mai 2010.
  26. (en) « Herman Cain: Tea Party racism claims are “ridiculous” », CBS News, 9 juin 2011.
  27. « Des dizaines de milliers de personnes raillent les “Tea Party” à Washington », lemonde.fr, 31 octobre 2010.
  28. a et b « Succès pour le rassemblement anti-Tea Party », Le Soir, 30 octobre 2010.

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