Amenucourt

Amenucourt

49° 06′ 00″ N 1° 39′ 00″ E / 49.1000, 1.6500

Amenucourt
La mairie
La mairie
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Canton Magny-en-Vexin
Code commune 95012
Code postal 95510
Maire
Mandat en cours
Antoine Pétel
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Vexin - Val de Seine
Site web http://www.amenucourt.fr
Démographie
Population 183 hab. (2007)
Densité 21 hab./km²
Gentilé Amenucourtais, Amenucourtaises
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 00″ Nord
       1° 39′ 00″ Est
/ 49.1000, 1.6500
Altitudes mini. 19 m — maxi. 153 m
Superficie 8,70 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Amenucourt est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France. C'est une petite commune rurale de la vallée de l'Epte (site naturel classé), membre du parc naturel régional du Vexin français, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Paris.

Ses habitants sont appelés les Amenucourtais.

Sommaire

Géographie

La commune d'Amenucourt se trouve dans la vallée de l'Epte, dans l'ouest du Val-d'Oise, à la limite du département de l'Eure, à environ quarante kilomètres au nord-ouest de Pontoise, chef-lieu du département. Les communes limitrophes sont Bray-et-Lû au nord, Chaussy au nord-est, Chérence à l'est, La Roche-Guyon au sud-est, Gasny et Fourges à l'ouest, et Bus-Saint-Rémy au nord-ouest, ces trois dernières communes se trouvant dans l'Eure (Haute-Normandie).

Relief et géologie

Pâturages dans la vallée de l'Epte

Le territoire communal est, avec 870 hectares, relativement petit. Il s'étend sur environ 4,5 km du nord au sud et 3 km d'est en ouest. Il comprend deux parties nettement différenciées, le fond de la vallée de l'Epte, et le versant est, très pentu et entaillé par plusieurs vallons transversaux. Ce versant intersecte vers le sud la vallée de la Seine (concavité du méandre de Moisson), formant une arête d'où la vue s'étend sur les deux vallées. La commune comprend une petite partie du plateau du Vexin français, à environ 150 mètres d'altitude.

Sur le plan géologique, le sol est constitué principalement de craie blanche à silex du Crétacé supérieur (Sénonien), qui constitue l'assise du Bassin parisien et qui a été dégagée dans ce secteur des couches sédimentaires du Tertiaire par l'érosion qui a creusé la vallée de l'Epte. Dans le fond de la vallée, la craie est recouverte par des alluvions modernes.

Hydrographie et risques naturels

L'Epte au moulin de Fourges
Le ru de Roconval au Mauverand

Le territoire communal est bordé à l'ouest par l'Epte sur une longueur d’environ quatre kilomètres. Le cours de l'Epte, très sinueux, en légère pente du nord au sud (de 26 à 21 m d'altitude) est bordé de zones humides, dont le marais de Frocourt, dans la partie nord de la commune, et le marais de la Vausonnière dans la partie sud. Une dérivation de l'Epte, le ru de Roconval, se détache un peu en aval du moulin de Fourges et rejoint le cours principal à la limite sud de la commune.

La situation géographique du village rend la commune particulièrement vulnérable à des risques naturels élevés : toute la plaine alluviale à l'ouest de la route départementale, soit la moitié du territoire communal comprenant les hameaux de Mauverand et Beauregard, est à risque d’inondation consécutif à une crue de l'Epte. Les vallées sèches dominant le village et orientées vers l'Epte sont à risque d'inondation par ruissellement, consécutive à de fortes précipitations. En revanche, il n'existe pas de risque élevé de mouvement de terrain, présent dans certaines communes voisines en raison des falaises calcaires[1].

L’eau potable à Amenucourt est d’origine souterraine[2]. Elle est de très bonne qualité bactériologique, peu fluorée, contenant peu de pesticides mais très dure et à la teneur en nitrates relativement élevée (moyenne comprise entre 25 et 50 mg/l)[3].

Climat

Amenucourt, comme toute l’Île-de-France, est soumis à un climat océanique dégradé. Cependant, la localisation du village à l’extrémité occidentale du plateau du Vexin le rend davantage marqué par l’influence atlantique que le reste de l’Île-de-France. Le plateau vexinois est caractérisé par un climat venteux dû à la relative proximité de la Manche et aux extrêmes climatiques assez marqués pour la région[4].

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[5]

Occupation des sols

Le territoire est en partie boisé (234 hectares de forêts, soit environ 26 % du total), surtout dans sa moitié est, et englobe une petite partie de la forêt régionale de la Roche-Guyon.

Le village est bâti sur les coteaux dominant la rive gauche de l'Epte. Contrairement à la plupart des communes du Vexin français, à l'habitat regroupé, Amenucourt possède plusieurs hameaux échelonnés le long du ru de Roconval : Le Mauvérant, Roconval le grand et le petit, la ferme fortifiée du Chesnay, la ferme du Val-Perron (lieu de découverte d'un important cimetière mérovingien), Beauregard, Le Malgardé et Pont-aux-Vaches. Saint-Leu - ou Frocourt - est un ancien village abandonné, il n'en subsiste que des maisons en ruine dans les bois.

Communications

Ancienne plaque indicatrice sur la RD 37

Les communications sont assurées par la route départementale D37 qui relie Gasny à Saint-Clair-sur-Epte en suivant le pied des coteaux parallèlement au cours de l'Epte. La commune ne dispose pas de desserte ferroviaire. Une ligne à voie unique, aujourd'hui désaffectée, suivait autrefois la rive droite de l'Epte.

Un sentier de grande randonnée, le GR de pays de la vallée de l'Epte, suit en partie la limite est de la commune.

Histoire

Le nom du village proviendrait de l'anthroponyme germanique Ermeno, et du latin cortem, le domaine.

Le site est occupé depuis la préhistoire, comme l'atteste la découverte de silex taillés dans le sous-sol. Un fort romain est construit lors de la conquête, la présence romaine reste par ailleurs importante dans le Vexin français comme l'attestent la présence de plusieurs sites de grande ampleur à Genainville ou Épiais-Rhus en particulier. Une importante nécropole mérovingienne a également été mise au jour au hameau de Mauverand, ce qui atteste une présence humaine continue du site.

Mais la position du village à proximité immédiate de la frontière entre la France et la Normandie aux XIe et XIIe siècles amène régulièrement pillages et destructions. Le village se situe en effet entre le château français de La Roche-Guyon, et la forteresse normande de Baudemont. Un arrêté du 4 Thermidor An VII (1799) annexe le hameau ruiné de Frocourt à la commune[6].

Roconval, vue sur l'Epte et la scierie, vers 1900.

Sous l'ancien régime, Amenucourt fut rattachée au fief, puis au duché de La Roche-Guyon. Le tracé très contourné de la limite communale entre Amenucourt et La Roche-Guyon est la conséquence lointaine d'un accord concédé en 1259 par le seigneur Jean de la Roche aux habitants des villages titulaires de droits sur des terrains coutumiers. Le seigneur, tout en conservant certains droits seigneuriaux, acceptait un échange de terrains et reconnaissait la pleine propriété des habitants sur d'autres terrains[7]. Il existe encore actuellement dans la forêt de La Roche-Guyon un lieu-dit « Les Coutumes », à cheval sur la limite intercommunale entre La Roche-Guyon et Chérence[8]. En 1790, la commune nouvellement créée fit partie du canton de la Roche-sur-Seine, héritier du précédent duché[9].

Monuments aux morts

Au XIXe siècle, Amenucourt demeure un village agricole. En 1900, la production se répartit entre le froment (1325 hectolitres par an), le seigle, l'avoine et l'orge. L'élevage y est également présent, une partie du cheptel étant abrité l'hiver dans les boves de Roconval, grottes creusées comme à La Roche-Guyon ou Haute-Isle dans la falaise calcaire[10].

Pendant la Première Guerre mondiale, Amenucourt perdit deux soldats morts au front, sur une population totale de 147 âmes (recensement de 1911)[11].

Démographie

La population d'Amenucourt a fortement baissé dans la première moitié du XXe siècle, diminuant de près de 43 % entre 1901 et 1946, pour atteindre son minimum historique de 116 habitants au recensement de 1946. Cela résulte comme dans toute la grande périphérie de l'Île-de-France de l'exode rural.

Pratiquement stabilisée vers 130 habitants dans l'après-guerre jusqu'au début des années 1980, la population a connu une légère poussée entre 1982 et 1990. Cette croissance résulte pour l'essentiel d'un solde migratoire positif, de 2,85 % par an pendant cette période[12]. Quasiment stabilisée entre 1990 et 1999, la croissance démographique a repris depuis pour atteindre, au recensement de 2006, 189 habitants, gagnant 18 habitants soit une progression de 10,5 %[13].

Évolution démographique
(Source : Cassini[14] et INSEE[15])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
321 296 315 255 266 260 295 251 243
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
256 269 237 227 207 206 209 211 206
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
202 180 147 172 154 132 117 116 134
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007    
131 127 128 127 170 173 183    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Administration

Le maire d'Amenucourt sur le seuil de l'hôtel de ville, mai 2008

Le conseil municipal est composé du maire et de dix conseillers dont deux sont adjoints au maire, proportionnellement au nombre d'habitants[16].

Amenucourt appartient au canton de Magny-en-Vexin. Le canton fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise, circonscription à dominante rurale de l'ouest du Val-d'Oise, dont le député est, depuis 1993, Philippe Houillon (UMP), également maire de Pontoise depuis 2001. La commune appartient à l'aire urbaine de Paris.

La commune adhère depuis 2005 à la Communauté de communes Vexin - Val de Seine, qui regroupe huit petites communes rurales du sud du canton de Magny-en-Vexin, pour une population totale de 3 400 habitants. Cette communauté de communes s'est donnée trois grands domaines d'action : la petite enfance et le périscolaire, le développement économique (notamment orienté vers l'accueil touristique) et l’aménagement de l’espace[17].

La commune participe par ailleurs à divers syndicats intercommunaux, dont le Smirtom du Vexin (collecte et traitement des déchets), le SIGEL (syndicat intercommunal de gestion des écoles de La Roche-Guyon), le SIIEP (syndicat intercommunal et interdépartemental des eaux potables de Bray-et-Lû), le syndicat du marais de Frocourt[18]...

Amenucourt fait partie de la juridiction d’instance et de grande instance de Pontoise, ainsi que de commerce de Pontoise[19].

Les maires d'Amenucourt

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Antoine Pétel    
2008 2014 Antoine Pétel    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Budget et fiscalité

La part communale des quatre taxes locales est relativement limitée avec les taux suivants en 2007 : 5,32 % pour la taxe d'habitation, 11,11 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, 45,63 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties et 9,8 % pour la taxe professionnelle[20]. À ces taxes s'ajoute une part intercommunale de 0,88 %, 1,27 %, 5,15 % et 1,35 % respectivement. La part départementale s'élève respectivement à 5,88 %, 6,27 %, 18,50 % et 6,45 %.

En 2007, le compte de fonctionnement dégage un excédent de 73 000 euros pour des charges totales se montant à 130 000 euros (soit 734 euros par habitant). Les impôts locaux représentent 20 % des produits, contre 23 % pour la dotation globale de fonctionnement. La part de la taxe professionnelle, inférieure à 3 % des recettes fiscales, souligne la quasi-absence d'entreprises dans la commune.

Les dépenses d'investissement s'élèvent à 75 000 euros et la capacité d'autofinancement à 34 000 euros. L'endettement est nul[21].

Économie

La commune d'Amenucourt est une commune rurale, agricole et résidentielle.

Emploi et activités

Au recensement de 1999, la commune comptait 20 emplois, tous masculins, dont environ 12 salariés et 8 non salariés. Ces emplois se répartissaient principalement dans le secteur tertiaire (12 emplois), et secondairement dans l'industrie (4 emplois) et l'agriculture (4 emplois)[22]

Le taux d'activité, relativement élevé, s'établissait à 85,1 %. La population active comptait 82 personnes. Parmi celles-ci, 72 avaient un emploi et 10 étaient en chômage, soit un taux de chômage de 12,2 %[23], proche du taux national (12,8 %) comme de la moyenne départementale égale à 12 %. Dans la tranche 15-24 ans, le taux de chômage atteignait toutefois le chiffre de 28,6 % contre 21,7 % au niveau départemental. Cette population active est en augmentation : + 30,8 % de 1982 à 1980 et + 5,9 % de 1990 à 1999.

Parmi les personnes ayant un emploi, seulement 6 personnes (8 %) travaillaient dans la commune tandis que 92 % travaillaient à l'extérieur de la commune, 24 (33 %) dans le val-d'Oise) et 42 (58 %) dans les départements voisins. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (81 %) en voitures particulières.

Logement

Le hameau de Roconval

Au recensement de 1999, la commune comptait 82 logements, dont 59 résidences principales, 16 résidences secondaires et 7 logements vacants. Ce parc, en faible augmentation, + 3,8 %, par rapport à 1990, était constitué en quasi-totalité de maisons individuelles[24]. La proportion de résidences secondaires, proche de 20 %, est nettement plus élevée que la moyenne régionale qui est seulement de 1,5 %[25].

Les constructions sont relativement anciennes, la part de logements construits avant 1949 est de 61 %, soit près du double de la moyenne régionale (34 %). En revanche, les logements récents (construits depuis 1990) ne représentaient que 5 % du parc. Il s'agit très majoritairement (76 %) de logements de quatre pièces et plus (contre 41 % en moyenne francilienne).

Les habitants sont surtout des propriétaires, 47 logements (80 %), contre 15 % de locataires (9 logements). Les proportions au niveau régional sont respectivement de 44 % de propriétaires et 51 % de locataires. La commune ne compte aucun logement social (HLM)[26],[27].

Culture

Patrimoine architectural

L'église Saint-Léger


L'église Saint-Léger du XIIe siècle est encore entourée de son cimetière. De fondation ancienne, elle est donnée en 1151 par Hugues II, archevêque de Rouen, à l'abbaye Saint-Martin de Pontoise. En 1175, elle passe par transaction de Guy de La Roche au prieuré de Sausseuse, dans l'actuel département de l'Eure[28].

Elle a été fortement remaniée au XVe siècle et dénaturée les siècles suivants après plusieurs autres remaniements, ce qui en fait un édifice assez délabré et dénué de caractère architectural. L'église, à laquelle on accède par un escalier de trente-cinq marches, est recouverte d'une toiture unique, qui coiffe la nef comme le chœur et les bas-côtés, qui sont ainsi dépourvues de voûtes. Le chœur s'achève par une abside à trois pans, et l'édifice est dénué de transept. Le clocher carré et s'achevant par une petite flèche est une adjonction moderne. À l'intérieur, deux courtes colonnes à chapiteaux du XVIe siècle ont été inscrites aux monuments historiques par arrêté du 12 janvier 1940[29]. En forme de bandeau, elles sont ornées de personnages en position acrobatique, éléments qu'on constate parfois dans la décoration d'époque flamboyante[30]. L'église abrite également des stalles du XVIe siècle, des fresques du XVIIIe siècle qui ont pour thème le baptême du Christ ou la remise des clefs à saint-Pierre, ainsi qu'une tablette de bois peint du XVIIIe siècle, accrochée au mur, comportant une prière à la Vierge, et qui servait au prêtre pour l'enseignement du catéchisme[31].

Ancien moulin à Roconval

Au hameau du Mauverand, on peut voir un curieux lavoir muni de treuils permettant de faire varier la hauteur du plancher en fonction des crues.

À Roconval, un pont édifié en 1758 et équipé de bornes chasse-roues, permet d'accéder à la ferme des Aulnays. Un petit lavoir se situe à ses côtés. Le hameau possède également, sur un bras forcé de l'Epte, un moulin de briques datant de 1877 et qui produisait de la farine à l'aide de trois paires de meules. Les cinquante quintaux qui y étaient broyés quotidiennement approvisionnaient les boulangeries de l'ouest du Vexin français, mais aussi de Mantes-la-Jolie et de Vernon. Il constitue en 1900 la seule production industrielle de la commune avec les carrières à ciel ouvert[32].

Patrimoine naturel

La commune d'Amenucourt est concernée par des sites Natura 2000. Il s'agit d'une part du site « Vallée de l'Epte francilienne et ses affluents », proposé en 2006, qui couvre tout le territoire communal situé en fond de vallée ainsi qu'une partie des coteaux[33] et d'autre part du site « Coteaux et boucles de la Seine », proposé en 2003, qui intéresse une partie boisée du sud-est du territoire communal, couverte par la forêt régionale de la Roche-Guyon[34].

Le marais de Frocourt a été classé en 2004 comme « espace naturel sensible » par le département du Val-d'Oise[35]. Ce marais de 58 hectares, en partie transformé en peupleraie, fait l'objet, dans le cadre d'une convention entre le syndicat intercommunal du marais de Frocourt, le Parc naturel régional du Vexin français, l’ONF et le Conseil général du Val-d’Oise, d'une conversion progressive en prairies humides pâturées[36].

L'arboretum de La Roche-Guyon se situe dans sa partie nord (environ la moitié de sa surface totale), dans le territoire d'Amenucourt.

Vie locale

La salle des fêtes

Compte tenu de sa population, la commune d'Amenucourt ne dispose d'aucun commerce de proximité, ni d'école maternelle ou primaire, ni de professions médicales[37]. Pour les services essentiels, le centre le plus proche est Gasny (Eure) à cinq kilomètres au sud du village.

Transport

La commune est desservie par les lignes d'autobus 95-42 Haute-Isle - Magny-en-Vexin et 95-44 Saint-Cyr-en-Arthies - Bray-et-Lu du réseau départemental « Busval d’Oise[38] ». Les gares les plus proches sont situées à Mantes-la-Jolie, Bonnières-sur-Seine ou Vernon, sur la ligne Paris - Rouen[39].

L'accès à l'autoroute de Normandie se situe à environ 15 km vers Paris (demi-échangeur de Bonnières-sur-Seine) et 17 km vers la Normandie (échangeur de Chaufour-lès-Bonnières).

Enseignement

Amenucourt ne possède pas d'écoles, mais adhère au syndicat intercommunal de gestion des écoles de La Roche-Guyon (SIGEL). Les enfants sont regroupés au groupe scolaire « Le grand saule » à La Roche-Guyon comprenant une école maternelle et une école primaire qui accueille, outre les enfants du village, ceux des communes de La Roche-Guyon, Chérence et Haute-Isle. Le groupe scolaire atteint un effectif de 80 élèves à la rentrée 2008. Un service de ramassage par car dessert les communes adhérentes[40].

La commune est sectorisée sur le collège Rosa-Bonheur de Bray-et-Lû (1, rue de la Sablonnière), situé à 5 km au nord[41] et le lycée général Galilée à Cergy, situé à environ 40 km à l'est[42].

Notes, sources et références

  1. Amenucourt : Plans de prévention des risques naturels [PDF]
  2. Voir Atlas de l’eau en Val d’Oise
  3. Site de la DDASS95
  4. Jean-Paul Martinot, Guide du Vexin français, éd. du Valhermeil, p 16-17.
  5. L’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de 70 kilomètres à l’est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d’Oise.
  6. Jean Aubert, La grande histoire du Val-d'Oise, p. 26
  7. Alain Quenneville, Thierry Delahaye et Christian Broutin, La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France, Éditions du Valhermeil, (ISBN 2-905684-69-0), p. 18
  8. Carte topographique IGN 2113E « Mantes-la-Jolie », 2003
  9. Alain Quenneville, Thierry Delahaye et Christian Broutin, La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France, Éditions du Valhermeil, (ISBN 2-905684-69-0), p. 78
  10. Le patrimoine des communes du Val-d'Oise, éd. Flohic, p. 527
  11. Monument aux morts d'Amenucourt
  12. INSEE, évolution démographique 1982-1999 à Amenucourt
  13. Enquête annuelle de recensement 2006 à Amenucourt
  14. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  15. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  16. Site municipal - Le conseil municipal
  17. Vexin-Val de Seine : « Priorité à la petite enfance », Le Courrier de Mantes, 18 janvier 2006
  18. Amenucourt adhère à divers syndicats, site municipal
  19. Les juridictions du département du Val d'Oise, Ministère de la justice - Conseil départemental de l'accès au droit du Val d'Oise
  20. Taux de fiscalité directe locale Val-d'Oise, année 2007, Direction générale des Impôts
  21. Ministère de l'économie et des finances : Les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2000 à 2007)
  22. INSEE - Emplois au lieu de travail selon le sexe, le statut et l’activité économique des individus à Amenucourt
  23. INSEE - activité - formes d'emploi à Amenucourt
  24. INSEE, Logements à Amenucourt : le parc
  25. INSEE, Logements en Île-de-France : le parc
  26. INSEE, Logements à Amenucourt : les occupants
  27. INSEE, Logements en Île-de-France : les occupants
  28. Guide du Vexin français, éd. du Valhermeil, p. 114
  29. Base Mérimée, ministère de la Culture, Amenucourt (95)
  30. Bernard Duhamel, Guide des églises du Vexin français, éd. du Valhermeil, p. 39
  31. Le patrimoine des communes du Val-d'Oise, éd. Flohic, p. 528
  32. Le patrimoine des communes du Val-d'Oise, éd. Flohic, p. 529
  33. Vallée de l'Epte francilienne et ses affluents, Natura 2000
  34. Coteaux et boucles de la Seine, Natura 2000
  35. Les ENS prioritaires, Conseil général du Val-d'Oise
  36. Les rendez-vous Nature en Val-d'Oise en 2007, p. 7 [PDF]
  37. INSEE, Inventaire des équipements essentiels, commune d'Amenucourt
  38. Horaires Saint-Cyr-en-Arthies - Bray-et-Lu, réseau Busval d'Oise
  39. Site municipal - Transports
  40. Site municipal - Enfance et scolarité
  41. Inspection académique du Val-d'Oise - Sectorisation des collèges
  42. Inspection académique du Val-d'Oise - Sectorisation des lycées

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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