Le Titien

Le Titien

Titien

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Titien
Autoportrait
Autoportrait
Nom de naissance Vecellio
Naissance - 1490
Pieve di Cadore
Décès 27 août 1576
Venise
Activité(s) Peinture
Maître Sebastiano Zuccato,Giovanni Bellini, Giorgione
Mouvement artistique Renaissance
Influencé par Giorgione
Influença Sebastiano del Piombo, Tintoret, Corrège

Tiziano Vecellio ou Tiziano Vecelli ou Tiziano da Cador[1], plus communément appelé Titien ou Le Titien en français, né vers 1490 à Pieve di Cadore, mort le 27 août[2] 1576 à Venise, est un peintre italien de l'école vénitienne, auteur d'une œuvre picturale considérable. Il est considéré comme un des plus grands portraitistes de cette époque, notamment grâce à son habileté à faire ressortir les traits de caractère des personnages. « Il libère aussi la peinture des contraintes de la ligne et de la forme où elle était emprisonnée depuis le Moyen Âge finissant, et cela pour donner tout pouvoir à la couleur[3]. »

Sommaire

Biographie

Il est né à Pieve di Cadore, une petite ville des Dolomites en Vénétie entre 1488 et 1490[4], dans une riche famille locale. Son père Gregorio Vecellio occupait diverses charges, dont celles de capitaine de la milice, et d'inspecteur des mines.

On ne sait pas quelle éducation il a reçu : il ne connaissait probablement pas le latin, langue très importante à l'époque, et la majeure partie des lettres qui nous sont parvenues ont été écrites pour son compte par d'autres personnes. Tiziano s'est initié à la peinture en même temps que son frère Francesco. Les deux sont envoyés à Venise, vers l'âge de 9 ou 10 ans, pour étudier l'art. Ils commencent dans l'atelier de Sebastiano Zuccato, un artiste en mosaïque. Après quatre ou cinq ans, Titien entre dans l'atelier du peintre Gentile Bellini, puis de son frère Giovanni Bellini, à cette époque l'artiste le plus réputé de Venise. C'est là qu'il fait la connaissance de Giorgio da Castelfranco, connu sous le nom de Giorgione. Ils deviennent amis et associés, et en 1508 travaillent ensemble aux fresques extérieures du Fondaco dei Tedeschi [5] . Deux ans plus tard, Giorgione meurt de la peste et il est probable que de nombreux tableaux de Giorgione, inachevés, aient été terminés par Titien[6]. De 1508 à 1568, Titen pratique aussié la gravure sur bois. Certains ont même pensé qu'il a participé à l'élaboration de la Fabrica, un gros volume in-folio de 663 pages, qui contient plus de 300 figures anatomiques, gravées sur bois. Mais, rien n'a jamais été prouvé[7].

Titien peint trois fresques pour la Scuola di Sant'Antonio à Padoue, ville où il se rend en 1511. En 1516, à la mort de Giovani Bellini, il est nommé à sa suite peintre officiel de la République de Venise et établit un atelier sur le Grand Canal à San Samuele. De nombreux artistes contemporains y passèrent, dont Tintoret et Le Greco. En 1520, il exécute une importante commande pour la décoration du Palais des Doges, La Bataille de Cadore (grande fresque qui sera détruite lors d'un incendie en 1577) et trois peintures de scènes mythologiques pour d'Este. Il est également chargé de faire tous les portraits des doges successifs, jusqu'en 1555 où la tâche incombe à Tintoret. Il a également de nombreuses commandes pour les notables vénitiens et les églises de la cité.

Jeune femme à la toilette (1512-1515)

Trois ans plus tard, pendant un voyage à Ferrare, il fait la connaissance de Frédéric II Gonzague, marquis de Mantoue dont il fait le portrait et pour qui il travaille durant plus de 10 ans, décorant le château de Ferrare de fresques mythologiques. Fin 1522, il se rend à Mantoue, où il rencontre le marquis Federico Gonzaga qui lui commande près d'une quarantaine de tableaux, et se lie d'amitié avec l'Arétin et Sansovino, réfugiés à Venise après le sac de Rome.

En 1525, il épouse Cecilia Soldano, fille d'un barbier, qui lui a déjà donné deux fils : Pomponio en 1523 et Orazio, juste avant le mariage. En 1530 sa femme met au monde une fille (Lavinia) et meurt quelques mois plus tard. On ne sait s'il se remaria, mais en tout cas les années 1530 sont pour Titien celles d'un nouveau canon féminin, plus menu comme dans La Bella (Florence, Palais Pitti), Marie-Madeleine (v. 1533) (Florence, Palais Pitti) ou La Vénus d'Urbin (Florence, Musée de la Galerie des Offices). Cette dernière œuvre, réalisée pour Guidobaldo della Rovere en 1538 s'inspire de la Vénus endormie de Giorgione en représentant une femme nue (Vénus ? une courtisane ? une jeune épouse ?) sur un lit dans une pièce et éveillée. Œuvre emblématique de sa carrière, elle est le prototype du nu féminin couché en intérieur pour la peinture européenne dont Édouard Manet s'inspirera pour son Olympia[8].

Dans cette même année 1530, il rencontre Charles V à l'occasion d'un voyage de l'empereur en Italie, par l'intermédiaire du marquis de Mantoue. Trois ans plus tard, Charles V lui accorde le titre de Conte Palatino et Cavaliere dello Sperone d'Oro, un honneur sans précédent pour un peintre. Il peindra une série de portraits des proches de l'empereur.

En 1545 il se rend à Rome à l'invitation du pape Paul III. Le 16 mars il obtient la citoyenneté romaine, et rentre à Venise. La confrontation directe avec les œuvres de Michel-Ange influe énormément sur sa carrière, qui connaît alors une « crise maniériste », marquée par des compositions plus hardies et un coloris aux forts effets de contraste.
En 1548 il se rend à Augsbourg où se tient la Diète du Saint-Empire, présidée par Charles Quint, occasion pour lui de peindre de nombreux portraits de notables et de l'empereur lui-même. Puis il commence à travailler à sa série de Poésie pour le roi Phillipe II. Ces peintures représentent des nus féminins mythologiques, telles Danaé, Vénus et Adonis ou Diane et Actéon, et elles initient la dernière phase de Titien, caractérisée par une touche beaucoup moins graphique et plus libre, où les toiles achevées laissent même voir l'action du pinceau sur la toile; on dit même que Titien aurait peint avec ses doigts certains de ses tableaux à la fin de sa vie.

Il est élu avec Andrea Palladio et Jacopo Tintoretto à l'Académie du dessin de Florence en 1566. Son dernier tableau connu est une Pietà, qu'il destinait à orner son tombeau : inachevée à sa mort, l'œuvre sera terminée par Palma il Giovane.

Il meurt le 27 août 1576, peut-être de la peste, plus probablement de vieillesse. Il est enterré dans l'église Santa Maria dei Frari à Venise.

L'héritage giorgionesque

Le Concert champêtre, de Giorgione et/ou de son disciple Titien (probablement fini après la mort de Giorgione en 1510), Musée du Louvre

Bien que Titien ait commencé son apprentissage chez Sebastiano Zuccato et chez les Bellini, il a ensuite effectué un séjour dans l'atelier de Giorgione. Vasari écrit : « À ses débuts, quand il commença à peindre dans la manière de Giorgione, à dix-huit ans à peine, fit le portrait d'un gentilhomme de la famille Barbarigo, son ami... on le jugea si bien peint et avec tant d'habileté que, si Titien n'y avait mis son nom dans une ombre, on l'aurait pris pour une œuvre de Giorgione.[9] » En 1508, il peint la décoration à fresque du Fondaco dei Tedeschi avec Giorgione. Son style dramatique, semble déjà se distinguer consciemment du maître. Dans le cycle des fresques de la Scuola del Santo de Padoue peint en 1510 et 1511, On retrouve cependant l'aspect fondu de Giorgione et du Corrège sur les chairs délicates et sans contours et les paysages vaporeux avec lesquels elles fusionnent volontiers, ainsi que dans les matières veloutées. Les nus, si on les compare avec ceux de Giorgione, sont quand-même plus francs car privés du halo mystérieux qui enveloppe les figures de ce peintre. Chez Titien, la lumière sert à intensifier les couleurs qui, elles, sont chargées de fondre personnage et environnement.

Après la mort de Giorgione en 1510, des témoignages de contemporains laissent entendre une intervention de Titien dans l'achèvement de la Vénus endormie. Certains critiques pensent qu'il est aussi intervenu dans Le Concert champêtre[10]. Ce concert musical est un thème venu de l'humanisme de la première Renaissance ; la musique est assimilée à l'harmonie universelle. L'Homme n'y joue que sa propre partition, au milieu de la nature exubérante. La composition est assez mystérieuse : une femme à gauche puise de l'eau dans une carafe en verre, deux hommes se concertent, l'un jouant de la mandoline, une femme nue de dos souffle dans une tige percée. Derrière, un berger s'occupe de ses moutons, dans un plan encore davantage reculé se tient une bâtisse, et au loin, des montagnes reprennent l'idée d'une représentation de la totalité du monde en perspective atmosphérique telle que La Vierge aux rochers (1483) de Léonard de Vinci.

Toujours est-il que dans ses premières années, Titien est énormément influencé par le pouvoir d'évocation de Giorgione. Goethe dit de lui quand il évoque son travail sur les fresques de l’école de Saint-Antoine de Padoue où il réaliseses premières œuvres indépendantes : « Il y a là, écrit le poète, une vérité surprenante, capable de tout exprimer »[11].


Titien entame ensuite une période de peinture mythologique. Pour le cabinet de travail d' Alphonse Ier d'Este il réalise Offrande à Vénus, Bacchanale du Prado et Bacchus et Ariane. Le peintre y prouve sa capacité faire revivre les mythes antiques et d'y adhérer en imagination. Il utilise comme sources littéraires Philostrate, Ovide, Catulle mais il cherche pas l'érudition humaniste mais plutôt le moyen d'évoquer le monde antique selon une tonalité plus dionysiaque. En 1526, il traite de manière triomphaliste un thème religieux la Pala Pesaro[12]. La Vierge se trouve déplacée à droite. . Cette manière grandiose n'empêche pas l'artiste de peindre dans le même temps des tableaux plus intimistes comme la Vierge au Lapin ou la Déposition[13]. La Vénus d'Urbin de 1538 révèle encore une fois au spectateur la capacité de Titien à représenter une réalité concrète, un moment et un climat particuliers. Avec une série de portraits, la Vénus d'Urbin marque la fin du naturel « olympien ».

La période maniériste

Cain et Abel du Titien, basilique Santa Maria della Salute

En 1527, l'Arétin et Sansovino s'établissent à Venise. Titien contracte avec eux des liens d'amitié qui l'aident sans doute à suivre les développements du maniérisme, très en vogue en Italie centrale. Les Portraits des Césars sont exécutés à cette époque pour le palais ducal de Mantoue. Même s'ils sont aujourd'hui perdus, ils sont connus par des copies ou des estampes. Ils permettent de comprendre la nouveauté du style de Titien, sous l'influence du maniérisme de Giulio Romano. Il peint ensuite les plafonds de la basilique Santa Maria della Salute de Venise. Les personnages sont reliés entre eux par des mouvements violents et baignent dans une lumière chaude et mobile.

La critique moderne donne une grande importance au travail maniériste de Titien. Il y quitte la vision sereine, naturaliste de son œuvre de jeunesse, pour inaugurer des procédés plus libres dans l'imagination des figures, la création d'un climat dramatique, avec un chromatisme plus expressif. Alors qu'il séjourne à Rome (1545-1546), les intrigues de pouvoir de la cour pontificale lui inspire un autre chef d'oeuvre, le Portrait de Paul III avec ses neveux. Le portrait de groupe qui permet à Titien de chercher à rivaliser avec Raphaël, est inachevé sans qu'on sache vraiment très bien pourquoi. Le pape est assis, vieilli. Titien cherche plus à montrer le caractère du vieillard qu'à montrer la majesté de sa fonction pontificale. Son neveu, le cardinal Farnese est assis à l'arrière plan et semble le principal instigateur des décisions de son oncle. A droite, Ottavio Farnese s'incline devant son oncle, lui faisant une demande. Dans Charles Quint à la bataille de Mühlberg peint en 1548, Titien transforme son sujet en un symbole héraldique, mais il le montre aussi comme un despote usé. Cette toile, réalisée peu avant l'abdication de Charles Quint témoigne d’un sens aigu de l'analyse[11].

La dernière période

Le Supplice de Marsyas; musée national de Kromeriz, env. 1570

En 1551, à plus de soixante ans, Titien se fixe définitivement à Venise. Son temps est entièrement occupé à réaliser les commandes des princes, travaillant à de nouvelles formes d'expression. Mëme dans les thèmes profanes, la construction dramatique est plus intense. Il ne parvient pas à la terminer. C'est Palma le Jeune qui l'achève[14].

Divers

Influences

Titien eut comme élève Paris Bordone, qui le quitte très vite, déçu du peu d'intérêt que celui-ci porte à ses élèves, Lambert Sustris. Il a aussi influencé le peintre Lorenzo Lotto, d'un tempérament pourtant bien différent, Palma le Vieux dont le fils devient le collaborateur du maitre à la fin de sa vie, Pierre Paul Rubens (surtout pour les couleurs). Les oeuvres de Titien admirées dans toute l'Europe : Van Dyck, Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Diego Vélasquez, Murillo, Rembrandt, Joshua Reynolds, Eugène Delacroix sont aussi les héritiers de Titien, aussi bien que Tintoret, Paul Véronèse et Giambattista Tiepolo[15].

La recherche de nouveaux tableaux du Titien

  • Le 17 juillet 2007, une anglaise met en vente aux enchères dans le village de Market Harborough (Leicestershire) un portrait masculin acheté un jour pour une petite somme au cours d'une liquidation d'héritage et qui était depuis 33 ans dans son vestibule. La grande surprise est que deux courtiers sont venus de Londres et se disputent la toile qui est finalement adjugée 200 000 livres. L'explication en est que cette toile serait de Titien. Si elle était confirmée authentique, elle atteindrait une cote très élevée, beaucoup plus que l'achat dans cette salle des ventes[16].
  • C'est dans l'atelier du Titien que la plupart des gravures de la Fabrica de Vésale auraient été gravées, la plupart par Calcar, l'un des élèves du maître. D'autres gravures, en particulier 25 planches hors texte de la Fabrica, seraient du Titien lui-même.

L'art du portrait

Titien et Van Eyck élaborent séparément le prototype du portrait officiel de la période moderne.

Durant la seconde moitié du XVe siècle, la technique de la peinture à l'huile est adoptée par des artistes italiens. C'est certainement Antonello de Messine qui l'importe à Venise en 1475. La technique est ensuite adoptée par Giovanni Bellini la fit sienne à peu près à cette époque. Giorgione expérimente certaines caractéristiques de la peinture à l'huile, comme sa texture, grasse et souple, et son opacité potentielle. Les artistes commencnet à travailler en couches plus épaisses, parfois inégales, en superposant les tons clairs aux tons sombres et en créant des empâtements qui accrochent la lumière. Les peintres vénitiens sculptent progressivement la matière picturale et se mettent à dissoudre le contour des formes. Ils finissent par minimiser l'importance du dessin préparatoire. C'est l'origine de la controverse théorique entre l'école florentine qui prône la supériorité de la ligne et du dessin et l'école vénitienne qui lui oppose la touche et le coloris. Le succès de Titien réside dans son ingéniosité à marier ces deux innovations techniques. tout au long de sa carrière, on assiste dans ses œuvres à une transformation progressive de sa touche picturale, de plus en plus éclatée et de plus en plus vibrante.

Si le dessin est moins précis, c'est que les portraits de Titien atteignent très souvent le mètre, contre une trentaine de centimètres de côté en moyenne au XVe siècle. Le portrait en buste est de plus en plus délaissé au profit du portrait à mi-corps. Le portrait en pied fait alors son apparition dans la peinture italienne. Ces œuvres plus grandes ne demandent pas à être vues d'aussi près que les petits panneaux du siècle précédent et le recul nécessaire à leur observation rend superflus les détails pointilleux[17]. À la différence de ses aînés, Titien cherche à caractériser ses modèles en saisissant à le fois leur aspect physique que moral. Il cherche aussi à leur insuffler la vie en travaillant sur la justesse de leur regard et de leur expression. Pour le Portrait de Charles V en pied, il utilise une oeuvre de Jacob Seisenegger, Titien atténue les disgrâces physiques de l'empereur notamment le menton prognathe des Habsbourg et donne à son modèle une vitalité que ne posséde pas l'œuvre copiée[18].

Parfois Titien travaille d'après une autre toile ou cherche à flatter son commanditaire.

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Quelques oeuvres de Titien

Diane et Callisto, 1566, musée d'art de Vienne


  • Lundi 2 février 2009 : Deux musées britanniques ont annoncé le succès de leur appel en vue de récolter 55 millions d'euros pour l'achat du premier de deux tableaux du peintre italien de la Renaissance, Tiziano Vecellio, dit Le Titien, afin d'éviter qu'ils ne partent à l'étranger. Le duc de Sutherland, vendeur des deux œuvres, avait donné la priorité à la National Gallery de Londres et aux National Galleries d'Ecosse pour recueillir les 50 millions de livres nécessaires à l'achat du premier tableau: « Diane et Actéon ». Le duc avait indiqué que, en cas de succès de l'appel de fonds, il donnerait trois ans à ces deux musées pour réunir à nouveau 50 millions de livres pour l'acquisition d'une seconde œuvre du Titien, « Diane et Callisto ». Ces deux toiles ont une valeur estimée à 300 millions de livres, au prix du marché.

Notes et références

  1. Vasari
  2. LeMonde.fr, A Londres, querelle entre M. Brown et M. Cameron sur l'âge de la mort du Titien, sur [1], consulté le 23 Février 2009
  3. Véronique Prat Titien, ou la gloire de Venise, 15/10/2007 [2]
  4. La date exacte est inconnue.
  5. Entrepôt public destiné aux marchands allemands.
  6. Ceci rend difficile l'attribution de certains tableaux à l'un ou l'autre peintre.
  7. Jacques Guillerme, Anatomie artistique, Encyclopaedia Universalis, DVD, 2007
  8. Voir les écrits de Daniel Arasse pour une analyse détaillée. Notamment « La femme dans le coffre » in On n'y voit rien. Descriptions, Gallimard, Folio Essais
  9. Pascal Bonafoux, Titien ou l'art plus fort que la nature : être Apelle, sur [3], consulté le 30 décembre 2008
  10. Cependant Françoise Bardon conclut son parcours historiographique des formes d'attributions, sans certitude, par un blocage de l'alternative Giorgione/Titien [...] Il n'y a pas de réponse sérieuse possible du coté de ces jeux de mains. Cf. Le concert champêtre, 1996, vol. 2, p. 134.
  11. a  et b Philippe Piguet, C’est avec Titien que naît le portrait psychologique, L'Oeil - n° 585 - Novembre 2006, disponible sur [4], consulté le 31 décembre 2008
  12. Cette oeuvre peinte pour l'église Santa Maria Gloriosa dei Frari se trouve sur sur la paroi nord de la nef.
  13. Ces deux tableaux sont conservés au Louvre
  14. Anne Pallucchini, Article Titien, Encyclopaedia Universalis, DVD, 2007
  15. Georges Lafenestre, Titien, Imago Mundi, consultév le 30 décembre 2008
  16. Journal Le Monde, 20 juillet 2007, article de Marc Roche.
  17. Dictionnaire de la peinture, sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Paris, 1996, (coll. Larousse-Bordas), vol. 1, p. 1043.
  18. Johannes Wilde, Titien portraitiste, De Bellini à Titien, texture, forme, couleur dans l'art vénitien, Paris, 1993, p. 233-288

Voir aussi

Bibliographie

  • Titien, une carrière européenne, Annie Yacob, L'Objet d'art, hors série n° 27, p. 20-31.
  • Françoise Bardon, Le concert champêtre, Paris, 1995-1996, 2 vol. (ISBN 2-911105-05-2) et (ISBN 2-911105-01-X).
  • Marcel Brion, Titien, Somogy, 1971
  • Alexandre Dumas, Titien, 2007
  • Augusto Gentili, Da Tiziano a Tiziano : Mito e allegoria nella cultura veneziana del Cinquecento, Rome, Bulzoni Editore, 1997
  • Roberta Giorgi, Tiziano Venere, Amore e il Musicista in cinque dipinti, Rome, Gangemi Editore, 1990
  • Rona Goffen, Titian's Women, New Haven et Londres, Yale University Press, 1997
  • Goffen (dir.), Titian's Venus of Urbino, Cambridge University Press, 1997
  • Rodolfo Pallucchini, Tiziano, Florence, Sansoni Editore, 1969
  • Erwin Panofsky, Le Titien : Question d'iconographie, Paris, Hazan, 2004
  • John Pope-Hennessy, Titien, Gallimard, 2004
  • Harold Wethey, The Paintings of Titian, Londres, Phaidon Press : I. The Religious Paintings, 1969 ; II. The Portraits, 1971 ; III. The Mythological and Historical Paintings, 1975

Articles connexes

Liens externes


155 le vite, tiziano.jpg
Giorgio Vasari cite Titien et décrit sa biographie dans Le Vite : Page ?? - édition 1568


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