Angela Merkel

Angela Merkel
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Angela Merkel
AM Juli 2010 - 3zu4.jpg
Angela Merkel, en 2010.

Mandats
8e chancelière fédérale allemande
(34e chancelière d'Allemagne)
Actuellement en fonction
Depuis le 22 novembre 2005
(&&&&&&&&&&&021905 ans, 11 mois et 29 jours)
Président fédéral Horst Köhler
Jens Böhrnsen (Intérim)
Christian Wulff
Gouvernement Merkel I et II
Législature 16e et 17e Bundestag
Majorité CDU-SPD (2005-2009)
CDU-FDP (depuis 2009)
Prédécesseur Gerhard Schröder
Présidente fédérale de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Actuellement en fonction
Depuis le 10 avril 2000
Prédécesseur Wolfgang Schäuble
Ministre fédérale de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire
3e ministre fédéral de l'Environnement depuis 1986
17 novembre 199427 octobre 1998
Chancelier Helmut Kohl
Prédécesseur Klaus Töpfer
Successeur Jürgen Trittin
Ministre fédérale des Femmes et de la Jeunesse
18 janvier 199117 novembre 1994
Chancelier Helmut Kohl
Prédécesseur Ursula Lehr
Successeur Claudia Nolte
Biographie
Nom de naissance Angela Dorothea Kasner
Date de naissance 17 juillet 1954 (1954-07-17) (57 ans)
Lieu de naissance Drapeau : Allemagne de l'Ouest Hambourg (RFA)
Nationalité Allemande
Conjoint Ulrich Merkel (1977-1982)
Joachim Sauer (depuis 1998)
Diplômé de Université de Leipzig
Profession Physicienne
Religion Église évangélique en Allemagne
Résidence Kanzleramt
Signature Angela Merkel Signature.svg

Coat of Arms of Germany.svg
Chanceliers fédéraux d'Allemagne
Ministres fédéraux de l'Environnement d'Allemagne
Ministres fédéraux de la Famille d'Allemagne

Angela Dorothea Merkel (API : /ˈaŋɡela (aussi: aŋˈɡeːla) doʀoˈteːa ˈmɛʁkl̩/), née Kasner le 17 juillet 1954 à Hambourg, est une femme d'État allemande.

Membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), elle est ministre fédéral des Femmes et de la Jeunesse du cabinet Kohl IV (1991-1994), puis ministre fédéral de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire du cabinet Kohl V (1994-1998). Depuis 2000, elle est présidente de la CDU.

Suite à la victoire de la droite aux élections fédérales, elle est élue au poste de chancelier fédéral le 22 novembre 2005. À la tête d'une « grande coalition », elle est la première femme à occuper ce poste en Allemagne.

De 2006 à 2009 et en 2011, le magazine américain Forbes la place en tête de sa liste des femmes les plus puissantes du monde[1],[2].

Sommaire

Vie personnelle

Angela Merkel est la fille d'un pasteur, Horst Kasner, et d'une institutrice, Herlind Jentzsch. À l'automne 1954, la famille quitte Hambourg pour la République démocratique allemande, car le premier poste de Horst Kasner se situait à Quitzow, un petit village près de Perleberg. À partir de 1957, Angela, son petit frère Markus et sa petite sœur Irene grandissent à Templin dans le Brandebourg.

Entre 1977 et 1982, elle a été mariée avec le physicien Ulrich Merkel. Ils habitaient alors dans un appartement à Berlin-Est. Après son divorce en 1982, elle décide de conserver le nom de Merkel.

Angela Merkel s'est remariée le 30 décembre 1998 avec le professeur de chimie Joachim Sauer. Elle n'a pas d'enfant.

Formation et carrière professionnelle

De 1961 à 1971, elle étudie à l'école scolaire polytechnique de Templin. Grâce à ses facultés intellectuelles supérieures à la moyenne en mathématiques et en langues étrangères – elle parle couramment le russe et l'anglais[3] –, elle obtient en 1973 son Abitur avec la note maximale (1 selon le système allemand).

De 1973 à 1978, elle fait des études de physique à l'université Karl-Marx de Leipzig.

En 1978, elle reçoit son diplôme de fin d'études en physique. Elle est alors admise comme collaboratrice à l'Institut central de chimie-physique de l'Académie des sciences de Berlin-Est. Sous la direction de Lutz Zülicke, elle prépare sa thèse de doctorat en chimie quantique (intitulée Étude du mécanisme des réactions de décomposition avec rupture de la liaison simple et le calcul de leurs constantes de vitesse sur la base de la chimie quantique et des méthodes statistiques) qu'elle soutient en 1986.

Après ses études, elle travaille jusqu'en 1990 à l'Institut central de chimie-physique, en tant que chercheuse dans le domaine de la chimie quantique.

Carrière politique

Débuts en politique et premières fonctions ministérielles (1989-1998)

Comme la plupart des élèves de la RDA, Angela Merkel a participé à la Jeunesse libre allemande (Freie Deutsche Jugend). Par la suite, elle devient membre du cercle de décision de la JLA, et secrétaire du département pour l'agitation et la propagande à l'Académie des sciences. Malgré le dévouement dont elle fait preuve pour ce mouvement, elle fait sa confirmation, comme il est alors de tradition dans les familles protestantes pratiquantes d'Allemagne de l'Est.

Angela Merkel ne collabore au mouvement Demokratischer Aufbruch que fin décembre 1989, auparavant elle n'appartenait à aucun des mouvements d'opposition, même si en 1978, elle avait refusé une offre pour travailler au ministère de la Sécurité d'État. Dans son dossier de la Stasi, police politique de la RDA, sont mentionnées ses positions contre la RDA et le communisme (« diversions politico-idéologiques »), et son appui au syndicat polonais Solidarność. Son biographe, Gerd Langguth, indique que beaucoup de ses amis et de ses connaissances des années 1970 et 1980 ont montré leur irritation lorsqu'elle a finalement rejoint la CDU, alors que certains d'entre eux s'attendaient à voir en elle des conceptions plus proches de celles des Verts.

Lothar de Maizière et Angela Merkel, en août 1990.

En décembre 1989, cependant, la question de l'orientation politique future de Demokratischer Aufbruch n'est nullement tranchée. Angela Merkel travaille au siège, à Berlin-Est, où elle élabore les tracts et a une fonction proche de celle d'attachée de presse.

Au début de l'année 1990, les politiciens d'Allemagne de l'Ouest participent à la première élection démocratique de la Chambre du peuple qui a lieu le 18 mars 1990. En tant que secrétaire général de la CDU, Volker Rühe crée le 5 février 1990 l'Alliance électorale pour l'Allemagne (Wahlbündnis Allianz für Deutschland). Demokratischer Aufbruch, mouvement citoyen qui occupe alors une position clé : Helmut Kohl, président de la CDU et chancelier fédéral, ne veut pas limiter le bloc qu'il entend constituer à la CDU de l'Allemagne de l'Est et à la DSU, proche de la CSU bavaroise. En février 1990, Angela Merkel est autorisée par l'Académie des sciences à entrer dans la compétition électorale pour le bureau politique de Demokratischer Aufbruch. Quelques jours avant l'élection, la collaboration de son président Wolfgang Schnur avec la Stasi est établie. Il incombe alors à Angela Merkel de diriger la conférence de presse au cours de laquelle les dirigeants expriment leur consternation au sujet de ce qu'ils viennent d'apprendre.

Après la dernière élection à la Chambre du peuple de la RDA, en 1990, Angela Merkel devient porte-parole adjointe du dernier gouvernement de la RDA, dirigé par Lothar de Maizière. En août, du fait de la fusion de DA avec la CDU, elle devient membre de la formation chrétienne-démocrate de RDA. En décembre, elle est élue en mandat direct au Bundestag, dans la circonscription 267. Dans le cabinet Kohl IV, elle est nommée ministre fédéral des Femmes et de la Jeunesse. Elle est ensuite élue présidente de la CDU du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale de juin 1993 à mai 2000.

Après la réunification, sa mère milite au SPD, et il n'a jamais été rapporté que son père fût proche de la CDU[réf. nécessaire].

Le 17 novembre 1994, elle succède à Klaus Töpfer au ministère fédéral de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire. À la tête de ce ministère, elle fait arrêter temporairement le transport de la technologie Castor. Les demandes de démission provenant de l'opposition, en particulier des Verts, n'auront pas de conséquences sur sa position. Après la défaite électorale de 1998, elle cède son poste au vert Jürgen Trittin.

Dirigeante de la CDU (depuis 1998)

Secrétaire générale

Angela Merkel, alors présidente de la CDU.

En novembre 1998, elle est proposée par le nouveau président fédéral de la CDU, Wolfgang Schäuble, au poste de secrétaire générale du parti : elle y est élue peu après par un vote du parti et exercera cette fonction jusqu'en avril 2000.

Présidente du parti et opposition à Schröder

Durant l'affaire du financement du parti dans laquelle Helmut Kohl est compromis, Angela Merkel se détourne de celui-ci. Elle exige du parti qu'il entame un nouveau départ sans Helmut Kohl. Le 8 novembre 2001, alors chef du parti, elle écarte toutefois la possibilité d'une plainte contre Helmut Kohl. Lors des cinq premières conférences régionales, Merkel bénéficie du large soutien de la base de la CDU. Le 10 avril 2000, au congrès d'Essen, elle est élue pour la succession de Wolfgang Schäuble à la présidence de la CDU avec près de 96 % des voix.

Au congrès de Düsseldorf, le 6 décembre 2004, elle est réélue avec le résultat le plus bas qui ait été obtenu dans un vote pour ce poste dans le parti : 88,4 %.

Son pouvoir est confirmé, après avoir dû laisser sa place pour la candidature à l'élection à la Chancellerie de 2002 à Edmund Stoiber (CSU), le ministre-président du Land de Bavière, lorsqu'elle est élue présidente du groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag, pour la succession de Friedrich Merz, avec 93,7 % des voix. Elle devient ainsi chef de l'opposition.

Au printemps 2003, Merkel s'oppose à la prise de position de son parti, sur la question de la troisième guerre du Golfe. Elle a en effet déclaré qu'il était irresponsable d'exclure « la force militaire en tant que dernier moyen catégorique. Elle est et restera un dernier moyen dans tout conflit, donc dans celui-là aussi ». Pour soutenir l'attitude des États-Unis, elle y prévoit un voyage qu'elle annule en raison des élections anticipées de 2005.

En février 2004, elle effectue un séjour de trois jours en Turquie, afin de promouvoir le modèle de « partenariat privilégié » en tant qu'alternative à l'intégration complète à l'Union européenne.

Merkel se prononce en faveur de l'élection de l'économiste Horst Köhler à la présidence fédérale au début de l'année 2004, à la suite d'une alliance CDU/CSU/FDP. Köhler est élu par l'Assemblée fédérale le 23 mai 2004 au château de Bellevue dès le premier tour de scrutin.

Chancelière fédérale (depuis 2005)

Premier mandat (2005-2009)

Angela Merkel, en 2008.

Le 30 mai 2005, Merkel se déclare candidate à la chancellerie, pour les élections au Bundestag suivantes. L'union CDU/CSU qu'elle conduit réalise 35,2 %, devant le SPD à 34,2 %, loin derrière l'objectif de majorité absolue des sièges qu'elle s'était fixée. Avec 41,3 % des suffrages exprimés, Angela Merkel est élue dans la circonscription no 15, en Mecklembourg-Poméranie antérieure.

Le 20 septembre, lors de la première réunion du groupe parlementaire de l'Union depuis le scrutin, elle est réélue présidente du groupe par 98,6 % des voix (219 voix sur 222). Cependant, la presse allemande affirme que Merkel est sous pression, et ce en raison du refus de Gerhard Schröder à ce qu'elle devienne chancelier fédéral dans la grande coalition. Au Bundestag, le SPD est le parti le plus important mais les partis frères de la CDU et de la CSU n'y forment qu'un seul et unique groupe parlementaire lequel est plus important que le groupe parlementaire du SPD.

Le 10 octobre 2005, après de longues et difficiles négociations, le SPD et la CDU/CSU concluent un accord par lequel Angela Merkel est chancelier fédéral. Le 12 novembre, après cinq semaines de discussions, Merkel présente son gouvernement de coalition.

Le 22 novembre, avec 397 voix sur 611 parlementaires (202 contre et 12 abstentions), Angela Merkel est la première femme à être élue à ce poste, elle succède à sept hommes. Elle a obtenu le plus grand nombre de voix au Bundestag de toutes les élections à la Chancellerie, bien qu'avec 64,9 % des voix, elle se situe en dessous du score de Kurt Georg Kiesinger qui avait obtenu 68,5 % et surtout de la grande coalition de 1966 qui avait obtenu 90,1 % des sièges. La grande coalition actuelle atteint 73 % des sièges, soit 443.

À cinquante et un ans, Angela Merkel est la plus jeune personnalité politique de l'histoire de l'Allemagne à occuper ce poste.

Second mandat (depuis 2009)

Angela Merkel, lors d'un discours, en janvier 2009.

Durant son premier mandat, Angela Merkel jouit d'une cote de popularité de plus de 60 % d'opinions positives, un score sans précédent dans l'histoire allemande et unique pour un chef de gouvernement européen en fonction[4].

Le 27 septembre 2009, la CDU/CSU remporte les élections législatives, avec 33,8 % des voix et 239 sièges. Le SPD, conduit par Frank-Walter Steinmeier, n'obtient que 23,0 % des voix et 146 élus, soit le pire score du parti depuis la création de la République fédérale.

La « grande coalition » prend donc fin et cède la place à une « coalition noire-jaune » entre la CDU/CSU et les libéraux du FDP (14,6 % des voix)[5]. Angela Merkel est alors la première chancelière depuis Konrad Adenauer à avoir dirigé au moins deux coalitions différentes.

Le 31 mai 2010, un an après sa réélection, le président fédéral Horst Köhler démissionne suite à une polémique à propos d'une de ses déclarations sur la présence de l'armée allemande en Afghanistan. Le candidat de la coalition noire-jaune à l'élection présidentielle anticipée du 30 juin, Christian Wulff, ministre-président de Basse-Saxe, n'est élu qu'au troisième tour de scrutin alors que le centre-droit disposait d'une confortable majorité. Cette élection difficile face à Joachim Gauck est considérée comme un désaveu pour la chancelière.

Fin 2010, des débats tels que le prolongement de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires[6], ou encore l'immigration[7] divisent le Cabinet Merkel et la majorité.

Elle fait savoir, en juillet 2011, qu'elle compte être candidate à sa propre succession aux prochaines élections fédérales, prévues en 2013[8].

Positions politiques

Selon le programme politique proposé lors de l'élection de 2005, Angela Merkel souhaite intensifier le cours des réformes engagées par Gerhard Schröder, en particulier dans le domaine du marché du travail. Quelques réformes de la coalition rouge-verte vont toutefois être annulées, comme la mesure Ich-AG qui subventionnait l'installation à son compte de personnes au chômage, mesure qui avait été violemment critiquée.

Angela Merkel veut permettre l'embauche de travailleurs en dehors du cadre des conventions collectives.

Elle s'oppose à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, préférant un partenariat privilégié[9].

Merkel était opposée à ce que le Kosovo devienne un État indépendant de la Serbie.

Elle est en faveur d'une prolongation de la période précédant l'arrêt de la production d'énergie nucléaire, mais elle s'oppose toutefois à la relance des programmes nucléaires civils.

Avant même l'élection de 2005, Merkel a exprimé son intention de ne pas appliquer toutes les réformes fiscales radicales proposées par le professeur Paul Kirchhof. Cependant, elle propose une simplification du système fiscal, et une réduction des dépenses publiques. Par exemple, elle souhaite supprimer les réductions fiscales au travail de nuit et à la propriété privée. La CDU avait jusqu'à maintenant toujours refusé une telle mesure, quand la coalition rouge-verte était au pouvoir.

En octobre 2010, alors que le débat sur l'intégration des musulmans bat son plein depuis la sortie de l'ouvrage polémique de Thilo Sarrazin, elle déclare que « le modèle multiculturel allemand [Multikulti] a totalement échoué », reconnaissant toutefois l'importance de l'immigration pour l'économie allemande[10].

Politique internationale

Angela Merkel en compagnie du président français Nicolas Sarkozy, le 7 février 2009.

La France est la première destination à l'étranger qu'effectuera Angela Merkel en tant que chancelier. Elle s'y rend le 23 novembre 2005, le lendemain de son investiture officielle à Berlin, pour y rencontrer le président Jacques Chirac et le Premier ministre Dominique de Villepin. Dans son discours, Jacques Chirac insiste sur l'importance de l'axe franco-allemand au sein de l'Union européenne. Angela Merkel tient à ce premier voyage, afin de montrer sa fidélité à la France, alors qu'elle songe à raffermir les liens de l'Allemagne avec l'Europe centrale et l'Europe de l'Ouest.

Après son entretien avec Jacques Chirac, elle rencontre les dirigeants européens à Bruxelles, ainsi que le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer. Le 28 novembre, elle reçoit son premier invité, le président de la Namibie (ancienne colonie allemande), Hifikepunye Pohamba, qui a visité Berlin pendant cinq jours. Dans son discours du 30 novembre, elle annonce son objectif de développer l'économie allemande et de réduire le chômage.

Dans le cadre d'une visite en Asie en août 2007, Angela Merkel se rend pour la seconde fois en Chine et pour la première fois au Japon. Le 27 août 2007, à Pékin, le chancelier allemand rencontre son homologue Wen Jiabao. À cette occasion, Madame Merkel appelle la Chine à renforcer les relations commerciales sino-germaniques, mais aussi à respecter les règles du jeu international dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le même jour, elle rencontre également le président Hu Jintao, et déclare après cette entrevue : « J'ai parlé des droits de l'homme avec les dirigeants chinois. J'ai spécialement insisté sur le fait qu'avec les prochains Jeux olympiques, le monde regarderait la Chine de près[11].» Le 23 septembre 2007, elle reçoit le 14e Dalaï Lama en exil depuis 1959. Elle est le premier dirigeant du gouvernement allemand à le recevoir à la Chancellerie[12],[13].

En 2006, Angela Merkel est devenu le neuvième destinataire de la Vision pour l'Europe Award.

En 2010, elle est critiquée par l'ancien chancelier Helmut Schmidt pour sa gestion de la crise financière et son incapacité à conduire avec Nicolas Sarkozy le couple franco-allemand[14].

Le 17 novembre 2010, Barack Obama, le président des États-Unis, a décidé de lui décerner la « Presidential Medal of Freedom », la plus haute décoration civile américaine, qui est attribuée « à des individus ayant contribué à la sécurité ou aux intérêts nationaux des États-Unis ». La cérémonie a eu lieu le 7 juin 2011[15].

Œuvres

Publications scientifiques

  • Berechnung von Hochdruck-Geschwindigkeitskonstanten für Zerfalls- und Rekombinationsreaktionen einfacher Kohlenwasserstoffmoleküle und -radikale (Calcul des constantes de vitesse en haute pression dans les réactions de séparation et de recombinaison des radicaux et des molécules simples d'hydrocarbures), Angela Merkel, Ilka Böger, Hans Joachim Spangenberg, Lutz Zülicke, in Zeitschrift für Physikalische Chemie, 1982, 263 (3), p. 449-460
  • Berechnung von Geschwindigkeitskonstanten für den C-H-Bindungsbruch im Methylradikal (Calcul des constantes de vitesse pour la cassure des couples carbone-hydrogène dans les méthyles), Angela Merkel, Lutz Zülicke, in Zeitschrift für Physikalische Chemie, 1985, 266 (2), S. 353-361,
  • Nonempirical parameter estimate for the statistical adiabatic theory of unimolecular fragmentation carbon-hydrogen bond breaking in methyl, Angela Merkel, Lutz Zülicke, in Molecular Physics, 1987, 60(6), 1379-1393,
  • Evaluation of the rate constant for the SN2 reaction fluoromethane + hydride: methane + fluoride in the gas phase, Angela Merkel, Zdenek Havlas, Rudolf Zahradník, in Journal of American Chemical Society, 1988, 110(25), 8355-8359.

Écrits politiques

  • Der Preis des Überlebens. Gedanken und Gespräche über zukünftige Aufgaben der Umweltpolitik. (Le Coût de la survie. Pensées et discussions quant aux devoirs futurs en matière de politique environnementale) Stuttgart 1997, ISBN 3-421-05113-5
  • Europa und die deutsche Einheit. Zehn Jahre Wiedervereinigung: Bilanz und Ausblick. (L'Europe et l'unité allemande. Dix ans après la réunification : Bilan et perspectives) Freiburg i. B. 2000, ISBN 3-451-20140-2

Notes et références

Annexes

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Articles connexes

Liens externes




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