Tournoi des Six Nations

Tournoi des Six Nations

Tournoi des six nations

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Cinq-Nations.
Participants au tournoi des six nations

Le Tournoi des six nations, couramment surnommé Le Tournoi en France, est une compétition de rugby à XV disputée chaque année par les équipes d'Angleterre, d'Écosse, de France, du pays de Galles, d'Irlande et d’Italie. Il hérite du Tournoi des cinq nations, auquel ne participe pas l'Italie, qui a lui-même succédé à celui des quatre nations, qui, à partir de 1882-1883, est un tournoi purement britannique et irlandais avec des matches qui opposent l'Angleterre, l'Écosse, l'Irlande et le pays de Galles. La France est admise en 1910 puis l'Italie en 2000[1]. Le vainqueur est déclaré « Champion d'Europe ».

Il existe également une version féminine du Tournoi des six nations et une version Junior pour les moins de vingt ans, mais lorsque l'expression est employée sans précision, elle fait toujours référence au tournoi originel.

Le vainqueur de l'épreuve réalise un Grand Chelem lorsqu'il défait toutes les autres équipes du Tournoi. Dans la suite de l'article, GC signifie grand chelem.

Le Champion d'Europe en titre et vainqueur du Grand Chelem 2009 est le XV d'Irlande.

Sommaire

Les six nations

  • Italie Italie
    • Couleurs : Maillot bleu azur, short blanc, chaussettes bleues azur
    • Stade : Stade Flaminio à Rome
    • Emblème : le tricolore vert, blanc, rouge (une couronne de laurier dans le logo de la FIR)
    • Hymne : Fratelli d'Italia

L'équipe d'Irlande de rugby est une sélection de joueurs de la république d'Irlande et de l'Irlande du Nord. Elle est composée des meilleurs joueurs des provinces de Connacht, Leinster, Munster et Ulster. Cette participation commune des Irlandais au Tournoi a pu être conservée au fil des ans, y compris pendant la période du conflit nord-irlandais. Dans un souci de neutralité, cette équipe est représentée traditionnellement par son emblème, le trèfle.

Historique

Bob Gould a représenté le pays de Galles dans le Tournoi 1882-1883

La première rencontre internationale de rugby est disputée le 27 mars 1871 (un lundi !) entre l'Angleterre et l'Écosse[2].

Le match est joué au Raeburn Place d'Édimbourg, un stade de cricket car la fédération écossaise de rugby n'a pas encore de stade adapté pour un match international[3]. Il est disputé par deux équipes de vingt joueurs, en deux mi-temps de cinquante minutes. Les Écossais gagnent le match par un essai et un but marqués contre un essai pour les Anglais.

Pour sa part l'Irlande débute sur le plan international en rencontrant l’Angleterre en 1875. Le Pays de Galles débute un peu plus tard avec des matchs contre l’Angleterre en 1881, l'Irlande en 1882 et l'Écosse en 1883. Ce n'est qu'en 1884 que ces quatre équipes se rencontrent toutes pendant la même saison, en effet il manque un match à l'édition de 1883 pour que le Tournoi soit disputé complètement[4]. Les éditions de 1885, 1887 et 1889 ne sont pas complétées, à la suite de disputes entre fédérations[5].

Les Anglais sont exclus des éditions de 1888 et 1889 en raison de leur refus de rejoindre l'International Rugby Board[6],[7]. Les Gallois sont exclus à leur tour en 1897 et 1898, leur capitaine Arthur Gould ayant été récompensé pour ses prestations, c'est interprété comme une violation de la règle de l'amateurisme en vigueur dans le rugby[8]. La retraite sportive de Gould permet de résoudre la question et le pays de Galles a pu participer aux éditions suivantes.

À la même époque, la première « équipe de France » (en fait une sélection de joueurs parisiens, dont Frantz Reichel, Louis Dedet et Henri Amand) joue ses deux premiers matchs en Angleterre, en février 1893, contre le Civil Service et Park House.[9]Il faut attendre 1906 pour que l'équipe de France dispute son premier match officiel, pour ses débuts elle rencontre l’Angleterre. Par la suite elle rencontre les autres nations britanniques : le Pays de Galles et l'Irlande en 1909 et l’Écosse en 1910.

La France est admise à rejoindre la compétition en 1910, et lui donne le nom de Tournoi des cinq nations. L’Angleterre remporte ce premier Tournoi.

Le 1er janvier 1913 lors du match France-Écosse, des spectateurs se jettent sur l’arbitre pour exprimer leur mécontentement. La police montée est obligée d’intervenir en chargeant. Cet incident entraîne le secrétaire de la Scottish Rugby Union à déclarer : « si la partie ne peut être jouée que sous la protection de la police ou des militaires, elle ne vaut pas la peine d’être jouée »[10]. À la suite de ces incidents, l’Écosse refuse d’affronter la France lors du Tournoi de 1914[11]. La France est alors implicitement exclue du Tournoi, mais la guerre de 14-18 ne permet pas d'appliquer cette exclusion. En 1918, les rencontres reprennent normalement entre les cinq nations, au nom de la fraternité d’armes.

En 1931, la France est exclue pour professionnalisme (paiement des joueurs, recrutement inter-clubs) et en raison de son jeu violent lors de certains matchs[12]. Le match France-Galles du Tournoi 1930 est d'une extrême brutalité, aussi bien sur la pelouse - avec de nombreux joueurs blessés - que parmi les spectateurs car ces derniers étaient pressés les uns contre les autres dans les tribunes ou sur le bord de touche alors qu'à l'entrée du stade, près de 20 000 spectateurs potentiels n'avaient pu assister au match[13].

La France est de nouveau admise dans le Tournoi en 1939 après que la Fédération française de rugby a trouvé un accord en 1932 avec des clubs entrés en dissidence en décembre 1930. La Seconde Guerre mondiale ne permet cependant pas au Tournoi d’avoir lieu en 1940. Le Tournoi reprend en 1947 après la Seconde Guerre mondiale, avec la participation de l’équipe de France.

L'équipe d'Irlande domine la période 1948-1951 en remportant trois fois le Tournoi, dont un Grand chelem en 1948.

En 1952, la fédération française fournit une liste de joueurs jugés coupables de professionnalisme, dont Jean Dauger, Robert Soro et Maurice Siman, pour éviter une nouvelle exclusion du Tournoi. La France n'est pas exclue et finalement Dauger peut jouer un match du Tournoi en janvier 1953 contre l'Écosse.

Après avoir remporté des victoires partagées dans le Tournoi en 1954 et 1955, l'équipe de France s'impose pour la première fois dans le Tournoi avec des victoires successives de 1959 à 1963, dont une partagée avec l'Angleterre en 1960.

La période 1964 à 1979 est dominée par le Pays de Galles qui remporte dix fois le Tournoi, partageant la victoire deux fois en 1964 et 1970. Ces victoires sont obtenues grâce au talent de joueurs exceptionnels comme JPR Williams, Gareth Edwards, Barry John, Gerald Davies et Mervyn Davies. Par la suite, les Gallois n'ont plus eu une telle génération de joueurs de talent puisqu'ils n'ont remporté le Tournoi que trois fois en 27 ans.

En 1972, le Tournoi est perturbé par le conflit nord-irlandais qui conduit à l'abandon de la compétition. Les équipes ne peuvent être classées cette année-là car Gallois et Écossais refusent de jouer en Irlande à la suite du massacre de Londonderry. Suite à ces évènements, le God Save the Queen n’est plus joué lors de la présentation des équipes. Par souci d'équilibre La Marseillaise n’est également plus jouée avant les matches de l'équipe de France à Dublin ainsi que l'hymne irlandais quand le XV du Trèfle se déplace. Cet interdit prend fin en 1997.

Les années 1980 voient une nouvelle domination de la France avec quatre succès consécutifs de 1986 à 1989, auxquels il faut ajouter des succès en 1981 et 1983. Ces victoires sont assorties de deux Grands chelems obtenus en 1981 et 1987 sous la conduite des capitaines d'équipe Jean-Pierre Rives et Daniel Dubroca et de leur joueur emblématique Serge Blanco.

En 1993, le règlement change : en cas d’égalité aux points, la différence de points marqués et encaissés est prise en compte dans le classement des équipes. Une coupe, Trophée des 5 Nations (puis des 6), est désormais décernée au vainqueur qui devient unique.

En 1996, le tournoi, tout en conservant son nom, devient officiellement la Coupe d'Europe des nations de rugby à XV ; après sa victoire contre l'Irlande le 16 mars 1996, l'Angleterre est la première équipe nationale championne d'Europe de rugby à XV[14]. Avec ce titre, l'Angleterre conclut une période faste pendant laquelle elle obtient quatre succès de 1991 à 1996, dont trois Grands chelems.

L'Italie rejoint le Tournoi en 2000, le Tournoi des six nations succède au Tournoi des cinq nations.

Angleterre-Galles du Tournoi 2004

Il n’est pas prévu de modifier à nouveau le nombre de nations participantes malgré les appels répétés de l’Argentine qui souhaite participer aussi au Tournoi[15].

Le début des années 2000 est dominé par l'Angleterre qui remporte trois fois le Tournoi de 2000 à 2003, elle est la première nation à remporter cette nouvelle version du tournoi, elle échoue seulement en 2002 contre la France qui réalise un Grand chelem cette année-là. La France est la première nation à remporter le "Super Chelem", qui est le nom donnée officieusement au grand chelem version Six nations. Les succès anglais doivent beaucoup au talent de son buteur Jonny Wilkinson qui était le meilleur marqueur de l'histoire du Tournoi jusqu'à ce qu'il soit détrôné par l'ouvreur irlandais Ronan O'Gara lors du match Écosse-Irlande du Tournoi 2009[16].

L'équipe de France domine à son tour avec des victoires en 2004, 2006 et 2007.

Traditions et aspects festifs

Malgré quelques difficultés passagères, le Tournoi est resté une grande compétition sportive et un rendez-vous dans la bonne humeur pour ses cohortes de supporters. Le match du Tournoi commence bien avant le coup d'envoi par le voyage des supporters qui les amène dans un des six pays participants. Le déplacement est effectué le plus souvent en groupe et en train, les supporters n'hésitant pas à faire de longs voyages pour assister aux matchs[17] même s'ils sont retransmis en direct à la télévision[18].

Le match commence traditionnellement par les hymnes nationaux qui sont repris en cœur par les supporters de chaque équipe[19], quel que soit le résultat, il se prolonge très tard le soir ou le lendemain dans les pubs ou les bistrots.

Pour les supporters qui n'ont pas la chance d'assister au match dans le stade, c'est aussi l'occasion de se rassembler entre amis à la maison ou dans un pub. Sans que ce soit par chauvinisme ou par excès de nationalisme, de nombreux supporters portent les couleurs de leur équipe, se peignent le visage ou chantent quelques chansons fétiches pour encourager leurs joueurs, par exemple le Swing Low, Sweet Chariot des Anglais.[20],[21] Cette chanson est adoptée par les supporters anglais le 19 mars 1988 à l'occasion d'un match entre l'Angleterre et l'Irlande. Alors que les Anglais perdaient 0-3 à la mi-temps, ils prennent l'avantage en deuxième mi-temps en marquant plusieurs essais, les supporters chantent spontanément Swing Low, Sweet Chariot après le troisième essai. C'est devenu depuis le chant d'encouragement des supporters anglais de rugby[22]. De la même manière, les Français interprètent la Marseillaise pour encourager leur équipe, les Bleus[23].

Le phénomène d’hooliganisme, qui se manifeste à l’occasion de certaines compétitions de football, n’existe pas dans le domaine du rugby, au contraire les matchs du Tournoi permettent des rencontres conviviales entre supporters de nationalités différentes.

La pratique rituelle de la troisième mi-temps par les supporters, mais aussi et surtout par les joueurs, est une véritable institution du rugby à XV, on dit qu'il n'y a pas de rugby sans troisième mi-temps. Les troisièmes mi-temps du Tournoi réunissent toujours les joueurs des deux équipes, certaines sont restées dans les annales[24]. On ne concevrait pas une rencontre du Tournoi qui ne connaîtrait pas son apothéose dans un grand hôtel puis dans un cabaret[18]. Depuis l’entrée en vigueur du professionnalisme, au milieu des années 1990, les joueurs sont cependant moins enclins à faire de tels écarts[25].

Le Tournoi est aussi attendu chaque année avec intérêt car il se déroule en hiver et au début du printemps, pendant une partie de l'année où les autres grandes compétitions sportives sont peu nombreuses, exception faite tous les quatre ans des jeux Olympiques d'hiver. Comme le dit Marcel Rufo à propos du rugby en général, mais cela s'applique bien au Tournoi des six nations en particulier : « le rugby nous permet de passer de beaux hivers avant de jouir du printemps et de cueillir le muguet au mois de mai[18] ».

Stades et spectateurs

Les stades du Tournoi

Les matchs se déroulent habituellement dans les stades suivants :

En 2007, 2008, 2009 et 2010, l’équipe d’Irlande disputera ses matchs à Croke Park où se jouent normalement les matchs de football gaélique. En effet le stade de Lansdowne Road est en reconstruction en ces années-là et n’est pas disponible pour les matchs du Tournoi pendant quatre ans. L'ouverture du nouveau stade est prévue pour avril 2010. Un accord a été trouvé avec la Gaelic Athletic Association pour que les matches se déroulent à Croke Park en 2007, 2008, et 2009 avant qu'ils puissent reprendre à Lansdowne Road en 2010.

Présence dans les stades

Stade de Murrayfield

Le Tournoi des six nations de 2006 est avec 56 084 spectateurs la compétition disputée entre nations qui attire, en moyenne, le plus grand nombre de spectateurs[27]. Il devance la Coupe du monde de football 2006 avec 52 401 spectateurs et le Tri-nations avec 45 211 spectateurs en 2006.

Le record de spectateurs pour un match du Tournoi est de 104 000 spectateurs : il a été établi le 1er mars 1975 à Murrayfield (Écosse) lors du match Écosse-Pays de Galles[28]. Depuis cette date, la capacité du stade de Murrayfield a été réduite pour assurer une meilleure sécurité aux spectateurs.

Palmarès, bilans et records

Palmarès

L’Angleterre et le Pays de Galles comptent 35 victoires dans le Tournoi mais l’Angleterre a à son actif 25 victoires seule (soit 1 fois de plus que le Pays de Galles) dont 12 fois avec un Grand chelem à la clef (2 fois de plus que le Pays de Galles) ; les Grands Chelems anglais réussis en 1913, 1914, 1921, 1923, 1924, 1928, 1957, 1980 (article détaillé), 1991, 1992, 1995 (article détaillé) et 2003 (article détaillé) montrent que l’Angleterre a particulièrement brillé pendant les années 1920 et la première moitié des années 1990.

tournois disputés victoires dont victoires seul[29] dont grands chelems
Angleterre Angleterre 113[30] 35 25 12
Pays de Galles Galles 115 35 24 10[31]
France France 80 24 16 8
Écosse Écosse 115 22 14 3
Irlande Irlande 115 19 11 2
Italie Italie 10 0 0 0


Depuis 1954 inclus et la première victoire française dans le Tournoi (les tricolores n’ayant jusque-là terminé au moins que deuxièmes en 1921, 1930, 1931, 1948, 1949 et 1951), c’est le XV de France qui se trouve en tête des bilans avec 24 victoires dont 8 Grands Chelems, devant le Pays de Galles (17 victoires dont 4 GC), l’Angleterre (14 victoires dont 6 GC), l’Écosse (6 victoires dont 2 GC), l’Irlande (4 victoires dont 1 GC) et l’Italie, toujours en attente de son premier succès dans l’épreuve.

Bilans et records

Article détaillé : Records du tournoi des six nations.

Meilleures performances individuelles

Ronan O'Gara avec son club du Munster, le 1er avril 2006

La notion de performance individuelle dans un sport aussi nettement d'"équipe" qu'est le rugby, est à relativiser : un excellent buteur, réalisant des 100% au sein d'une équipe peu performante peut se voir classer derrière un buteur moins performant, mais profitant d'occasions de tentatives beaucoup plus fréquentes. Il en va de même pour les marqueurs d'essais, d'autant que le mérite de la marque d'un essai est rarement le fait du marqueur lui-même. Si enfin on précise, que certains postes n'ont pas pour objectif le marquage de points, on envisagera les données ci-dessous avec beaucoup de distance…

Le tableau suivant montre que Jonny Wilkinson domine le classement des meilleurs réalisateurs par Tournoi, en apparaissant quatre fois parmi les six premiers[32].

Lorsqu'il était en activité avec l'équipe d'Angleterre, sa supériorité n'a pu être contestée que par le Français Gérald Merceron qui a réussi le meilleur total de points marqués en 2002. Cette année là, l'équipe de France signe le 7e Grand Chelem de son histoire.

Les six meilleurs totaux sont réalisés depuis 2000. Sans vouloir minimiser les performances des joueurs cités, l'évolution des règles du rugby a sans doute une influence sur ces résultats, même si une explication simple se trouve dans l'extension à six nations participantes, donc dans un match supplémentaire.

Joueur Nation Points marqués
dans un Tournoi
Année
Jonny Wilkinson Angleterre Angleterre 89 2001
Gérald Merceron France France 80 2002
Jonny Wilkinson Angleterre Angleterre 78 2000
Jonny Wilkinson Angleterre Angleterre 77 2003
Ronan O’Gara Irlande Irlande 76 2006
Jonny Wilkinson Angleterre Angleterre 75 2002


L’Anglais Bob Hiller (1968, 1970, 1971 et 1972) et l’Écossais Gavin Hastings (1986, 1988, 1993 et 1995) ont été aussi 4 fois chacun les meilleurs réalisateurs du Tournoi.

Le tableau qui suit donne le classement des meilleurs marqueurs d’essais par Tournoi. On peut remarquer que le plus grand nombre d’essais par joueur a été établi en 1914 et que ce record a été approché en 1925 et plus récemment en 2001.

Cyril Nelson Lowe a marqué 2 essais contre l’Irlande, 3 essais contre l’Écosse et 3 essais contre la France en 1914. Pour sa part, Ian Scott Smith a marqué 8 essais en deux rencontres seulement : 4 essais contre la France et 4 essais contre le Pays de Galles.

Joueur Nation Essais marqués
dans un Tournoi
Année
Cyril Nelson Lowe Angleterre Angleterre 8 1914
Ian Scott Smith Écosse Écosse 8 1925
Will Greenwood Angleterre Angleterre 6 2001
Iain Balshaw Angleterre Angleterre 6 2001
Philippe Bernat-Salles France France 6 2001
Shane Williams Pays de Galles Galles 6 2008
Vincent Clerc France France 5 2008
Austin Healey Angleterre Angleterre 5 2000
Brian O’Driscoll Irlande Irlande 5 2000
Will Greenwood Angleterre Angleterre 5 2002

Le Français Christian Darrouy (1963, 1964, 1965 et 1966) a été de son côté 4 fois meilleur marqueur d’essais de l’épreuve, avec notamment 4 essais en trois matchs en 1965 marqués avec la complicité de Guy Boniface.

Bien qu'il ne figure pas dans ce bilan, Philippe Saint-André a marqué l'essai qui est considéré par beaucoup comme le plus beau marqué dans un Tournoi des cinq/six nations[33]. Cet essai vient à la conclusion d'une action de 100 mètres lancée depuis la ligne d'en-but française par Serge Blanco et Philippe Berbizier.

Six joueurs ont réussi l’exploit de marquer au moins un essai lors de chaque rencontre d’un Tournoi :

Joueur Nation Année
H.C. Catcheside Angleterre Angleterre 1924
Arthur Cooper Wallace Écosse Écosse 1925
Patrick Estève France France 1983
Philippe Sella France France 1986
Alan Tait Écosse Écosse 1999
Philippe Bernat-Salles France France 2001

Bilan anglais

Après 23 ans d'attente, l'Angleterre obtient un nouveau Grand Chelem en 1980 sous la conduite de son capitaine Bill Beaumont.

L’Angleterre domine la période 1991-1996 avec 4 victoires dont 3 Grand Chelems en 1991, 1992, 1995 et 1996 . Elle renoue avec la victoire en 2000, 2001 (victoire finale sans Grand Chelem) et surtout en 2003, année durant laquelle les Anglais remportent aussi la coupe du monde.

L’Angleterre a réussi le meilleur total d’essais lors d’un Tournoi avec 20 en 2000, puis l'a amélioré à 29 en 2001.

Les Anglais détiennent aussi le record de points marqués lors d’un Tournoi, record qu’ils ont porté à 183 en 2000, puis 229 en 2001. Ces performances ont été accompagnées par la victoire au Tournoi.

Jason Leonard possède le meilleur bilan de tous les joueurs anglais avec 7 victoires et 4 GC, pour 14 Tournois disputés. Il a fait partie de toutes les équipes anglaises qui ont remporté le Tournoi entre 1996 et 2003

Cyril Lowe et Dave Davies ont aussi 4 GC à leur actif et Wavell Wakefield remporte 3 GC.

Bilan écossais

L’Écosse a surtout brillé pendant les années 1910 et 1920, avec respectivement 4 et 5 victoires pendant ces décennies, dont un Grand Chelem en 1925.

Depuis 1945, l’Écosse a remporté seulement 3 fois seule le Tournoi, dont deux Grands Chelems en 1984 et 1990 et une victoire simple en 1999.

Sur le plan individuel, l’Écossais John Rutherford a remporté 2 fois le Tournoi (1984 et 1986), dont une en réussissant le Grand Chelem (1984).

Bilan français

La France gagne seule le Tournoi pour la première fois en 1959, sous la conduite de Lucien Mias. Elle domine ensuite le Tournoi pendant les trois années qui suivent. Par la suite les Français réussissent 8 fois le Grand Chelem en 1968[34], 1977[35], 1981[36], 1987 [37], 1997 [38], 1998 [39], 2002[40] et 2004.

Plusieurs joueurs ont atteint ou dépassé les huit participations dans le Tournoi :

La liste qui suit indique les joueurs français qui ont remporté le plus souvent le Tournoi :

Michel Crauste, Jean Dupuy, Jacques Bouquet, Alfred Roques, Henri Rancoule (de 1959 à 1962).
Éric Champ, Jean Condom, Dominique Erbani, Jean-Pierre Garuet, Jean-Baptiste Lafond (de 1986 à 1989).

Bilan gallois

Le Pays de Galles domine la période 1969-1979 avec 6 succès en 1969, 1971, 1975, 1976, 1978 et 1979 dont 3 Grands Chelems.

  • William Trew a participé à 12 Tournois.
  • JPR Williams en a fait de même, remportant pour sa part le Tournoi à 8 reprises en 1969, 1970, 1971 (GC), 1973, 1975, 1976 (GC), 1978 (GC) et 1979.
  • Gareth Edwards a remporté 7 fois le Tournoi (même palmarès que JPR Williams, à l'exception de 1979).
  • Gerald Davies, autre grand joueur gallois des années 1970, a remporté 6 fois le Tournoi (en 1969, 1971, 1973, 1975, 1976 et 1978) et réalisé 3 fois le Grand Chelem.
  • Mervyn Davies a pour sa part remporté 7 fois le Tournoi (1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1975, 1976), en 8 participations, avec 2 Grands Chelems à la clé.

Bilan irlandais

L’Irlande remporte son premier Grand Chelem en 1948 sous la conduite de son capitaine Karl Mullen. Elle domine cette période car elle gagne le Tournoi ensuite en 1949 et 1951. Les Irlandais connaissent une autre période favorable pendant la première moitié des années 1980 avec 3 victoires en 1982, 1983 (à égalité avec la France) et 1985, toutes acquises sous le capitanat de Ciaran Fitzgerald. Elle remporte son deuxième Grand Chelem en 2009 en gagnant le dernier match du tournoi face au Pays de Galles 17-15.

4 autres joueurs irlandais ont aussi remporté trois fois le Tournoi : Phil Orr, Donal Lenihan, Moss Keane et Hugo MacNeill. Le record de victoires appartient à Fergus Slattery avec 4 succès en 1973, 1974, 1982 et 1983.

Bilan italien

L’Italie marque son entrée dans le Tournoi en 2000 par un succès contre l’Écosse. Elle termine cependant dernière de cette édition de 2000, elle n’évite la dernière place qu’à partir de sa quatrième participation en 2003. En 2007, elle gagne son premier match à l'extérieur (contre l'Écosse), et réalise cette même année, sa meilleure performance depuis son entrée dans le tournoi.

Trophées et cuillère de bois

Les trophées

La Calcutta Cup est mise en jeu entre l’Angleterre et l’Écosse, elle fut créée en 1878 et disputée pour la première fois le 10 mars 1879.[42] Ce match s’étant terminé par un match nul, il faut attendre 1880 pour que la coupe soit remportée par une équipe, en l’occurrence par l’Angleterre qui bat l’Écosse par 2 buts et 3 essais contre 1 but pour les Écossais.

La triple couronne, non officielle, est décernée par les journalistes britanniques à la formation qui s’impose dans un mini-championnat à 4 avec le Pays de Galles, l’Écosse, l’Angleterre et l’Irlande. C’est l’Angleterre qui a remporté pour la première fois la triple couronne, c’était en 1883.

Un trophée est mis en jeu en 1993 pour récompenser le vainqueur du Tournoi. Le capitaine français Jean-François Tordo est le premier à le brandir.

Le Millennium Trophy récompense le vainqueur du match entre l’Angleterre et l’Irlande et le Trophée Eurostar est remporté par le vainqueur du Crunch, le match entre la France et l’Angleterre.

Le Trophée Giuseppe Garibaldi, décerné pour la première fois à la France le 3 février 2007 a été créé par Jean-Pierre Rives, il récompense le vainqueur des XV latins (France et Italie).

De même, le Grand Chelem est une cerise sur le gâteau pour tout vainqueur du Tournoi : il s’agit de battre tous ses adversaires. Bien que ce ne soit pas un trophée à proprement parler, « Grand Chelem » (Grand Slam en anglais) est utilisé dans le cadre du Tournoi pour désigner une équipe qui remporte tous ses matchs durant une édition. Ce terme est introduit pour la première fois en 1957 par un journal anglais, à l’occasion du premier Grand Chelem de l’équipe d’Angleterre[43].

Cuillère de bois

La cuillère de bois est un « anti-trophée », décerné à l'équipe qui a perdu tous ses matches lors d'une édition d'un Tournoi.

Sélection Nombre de cuillères Année
Irlande Irlande 13 1884, 1885, 1886, 1891, 1895, 1909, 1960, 1977, 1981, 1984, 1986, 1992, 1998
Écosse Écosse 13 1902, 1911, 1914, 1947, 1952, 1953, 1954, 1968, 1978, 1980, 1985, 1994, 2004
France France[44] 8 1910, 1912, 1913, 1914, 1920, 1925, 1929, 1957
Angleterre Angleterre 7 1899, 1901, 1903, 1905, 1907, 1972, 1976
Pays de Galles Galles 5 1889, 1892, 1990, 1995, 2003
Italie Italie[45] 4 2001, 2002, 2005, 2009
Article détaillé : Cuillère de bois.

Couverture audiovisuelle et aspects économiques

Couverture audiovisuelle

Le Tournoi bénéficie d'une bonne couverture audiovisuelle, la plupart des matchs sont retransmis en direct ou en léger différé à la télévision et à la radio. Les retransmissions sont suivies par une large audience qui atteint les 41% de part de marché en France, soit plus de 6 millions de téléspectateurs, dans le cas de matchs phares tels que ceux qui opposent l'Angleterre à la France[46],[47].

La situation est similaire pour les nations britanniques, le nombre de téléspectateurs qui suivent le Tournoi est stable. Il est en moyenne de 5,3 millions de téléspectateurs pour les matchs de l'Angleterre retransmis par la BBC et peut atteindre potentiellement 7,5 millions[48],[49].

Aspects économiques

Les droits de télévision, le sponsoring et la vente de billets d'entrée aux matchs du Tournoi sont des sources de revenus importantes pour les fédérations de rugby. Dans le cas extrême de la fédération écossaise, le Tournoi fournit plus de 70% de son financement et il est important pour cette fédération que les matchs soient disputés à guichets fermés.[50],[51] Un match du Tournoi disputé dans le stade de Twickenham rapporte 4 à 5 millions d'euros à la fédération anglaise (RFU).[52]

Les profits générés par le Tournoi sont partagés entre les fédérations nationales de rugby en plusieurs parts selon différents critères[53]:

une part répartie également entre les pays membres
une part qui est fonction du nombre de clubs de chaque pays
une part qui est fonction du classement des sélections.

Les droits de retransmission à la télévision française sont détenus par le service public depuis 2002, ils ont été renouvelés pour la période 2006-2009. Le montant total annuel des droits de France Télévisions consacré au rugby est estimé à 12 millions d'euros pour la période 2003-2006.[54]

Plusieurs grands groupes industriels sponsorisent le rugby à XV et, en particulier, le Tournoi des six nations. Pour ces groupes, le rugby représente l'esprit d'équipe, la convivialité, la puissance... Autant de valeurs auxquels ils souscrivent et souhaitent être attachés. Les sponsors bénéficient d'une excellente visibilité pendant la retransmission des matchs du Tournoi des six nations, la présence d'une marque sur les panneaux publicitaires qui entourent le terrain représente environ 1,6 million d'euros d'équivalent publicitaire.[55]

Le public se déplace de loin et en masse. Aussi, les hôtels, les transports, les commerces profitent directement de l'organisation des matchs.[56]

Faits et anecdotes

  • Fait unique en 1973, les cinq équipes ont terminé à égalité (quatre points en quatre matchs) car toutes ont remporté leurs matchs à domicile.
  • Le Tournoi sert de cadre au film Allez France ! (1964) de Robert Dhéry.
  • L’hymne officiel du Tournoi est le Te Deum du compositeur Marc-Antoine Charpentier depuis 1957.

Notes & Références

  1. (en) 6-Nations history, sur rugbyfootballhistory.com
  2. (en) Rugby Chronology, sur rfu.com
  3. (en) From Raeburn Place to Murrayfield, sur scottishrugby.org
  4. (fr) «Le Tournoi international», sur rfu.com
  5. (en) Six nations history, sur bbc.co.uk
  6. (en) Sports history, sur hickoksports.com
  7. (en) Rugby history 1886, sur rfu.com
  8. (en) Six nations History, sur scrum.com
  9. (fr) «The tournament», sur rugby-nomades.qc.ca
  10. Jean-Pierre Bodis, «Histoire mondiale du rugby», Bibliothèque historique Privat, 1987, (ISBN 2-7089-5329-X)
  11. (fr) «The tournament», sur rugby-nomades.qc.ca
  12. (fr) «Histoire tournament», sur rugby-nomades.qc.ca
  13. (fr) «Match France - Pays de Galles de 1930», sur flickr.com
  14. 16 mars Le Tournoi des Cinq Nations officiellement coupe d'Europe des Nations, sur linternaute.com
  15. (en) Demande de participation par l’Argentine sur rugbyworld.com
  16. http://www.rugby365.fr/six-nations/article_303232_VI-Nations-O-Gara-dans-l-histoire.shtml
  17. (fr) «Déplacement de supporters pour Angleterre-France de 1977», Vidéo des archives de ina.fr
  18. a , b  et c Sansot (2005), p. 94.
  19. (en) Ireland's Call, Land of my fathers et Flower of Scotland sur YouTube
  20. (en) Grand Slam: How did you celebrate?, sur bbc.co.uk
  21. (en) Swing Low, Sweet Chariot, sur anthem4england.co.uk
  22. (en) Swing Low, Sweet Chariot Angleterre-All Blacks 2006, sur youtube.com
  23. (fr) «La Marseillaise, France Nouvelle-Zélande 2006», sur youtube.com
  24. (fr) «Plus belle "bringue" avec le XV de France, selon Philippe Sella», sur sport.france2.fr
  25. (fr) «La sociabilité rugby : entre résistances et évolutions, par l'Association Française de Sociologie», sur afsrt31.u-paris10.fr
  26. (en) Stadio Flaminio, sur 6-nations-rugby.com
  27. (en) Competition between national teams, sur answers.com
  28. (en) Murrayfield stadium, sur rbs6nations.com ;
    (en) Écosse-Galles 1975, sur scrum.com
  29. Victoire dans le Tournoi auquel on a retranché les victoires partagées, une victoire partagée indique que plusieurs équipes se partagent la victoire du Tournoi. La dernière victoire partagée fut celle du Pays de Galles et de la France en 1988. En 1994, la victoire fut accordée pour la première fois au bénéfice de la différence de points marqués et encaissés dans la compétition avec un nouveau règlement en application depuis 1993. Le Pays de Galles a alors été la première à bénéficier du changement de règlement au détriment de l’Angleterre.
  30. L’Angleterre compte deux participations de moins, en 1888 et 1889, elle ne fut pas officiellement exclue mais boycottée par les trois autres équipes.
  31. Par convention le Pays de Galles est crédité de dix grands chelems et non de huit, on compte effectivement les années 1908 et 1909 car, si la France fut admise seulement en 1910, le Pays de Galles rencontrait déjà la France ces années-là en marge du Tournoi et doublait ses « triples couronnes » par une victoire face aux Français.
  32. (en) Statistics, sur superrugby.co.za
  33. (fr) «Angleterre-France 1991: essai irréel conclu par Philippe Saint-André», sur lequipe.fr
  34. (fr) «Vidéo de France-Pays de Galles du Tournoi 1968», sur ina.fr
  35. (fr) «Vidéo de France-Galles du Tournoi 1977», sur ina.fr
  36. (fr) «Vidéo de Angleterre-France du Tournoi 1981 », sur ina.fr
  37. (fr) «Vidéo de Angleterre-France du Tournoi 1987 », sur ina.fr
  38. (fr) «Vidéo de France-Ecosse du Tournoi 1997 », sur ina.fr
  39. (fr) «Vidéo de Galles-France du Tournoi 1998 », sur ina.fr
  40. (fr) «Vidéo de France-Irlande du Tournoi 2002 », sur ina.fr
  41. Fabien Galthié est quant à lui le seul français à 3 GC.
  42. (en) Rugby chronology, sur rfu.com
  43. (en) Rugby history, voir 1957, sur rfu.com
  44. La France ne dispute le Tournoi que depuis 1910.
  45. L'Italie ne dispute le Tournoi que depuis 2000.
  46. (fr) «Audience TV pour le Tournoi 2005», sur sport.fr
  47. (fr) Le rugby attire de plus en plus téléspectateurs et sponsors , lemonde.fr en ligne de www.lemonde.fr du 14 février 2007
  48. (en) BBC Charter Review: The broacasting of sports, sur publications.parliament.uk
  49. (en) The wheels come off the sweet chariot , sur news.independent.co.uk
  50. (en) Murrayfield debt, sur edinburghnews.scotsman.com
  51. (en) The Economic Impact of Major Sporting Events (the economic impact to Scotland and Edinburgh of the Six Nations Rugby Tournament), sur scottishexecutive.gov.uk
  52. (fr)Profit généré par un match à Twickenham ; La Tribune
  53. (en) How rugby's finances stack up, sur sport.guardian.co.uk
  54. (fr) «Droits télévisés 2003-2006», sur strategies.fr
  55. (fr) «L'effet choc des panneaux»
  56. (en) Proposition pour Italie-Galles, sur wrutravel.co.uk

Bibliographie

  • (fr) Vincent Laudet, Caroline Moncel, Sandrine Matichard, Isabelle Calais, Collectif, XV de France : Le tournoi à la une, L’Équipe, 2006, 80 p. (ISBN 2-9155-3524-8)
  • (fr) Henri Garcia, La légende du tournoi, Minerva, 2005, 254 p (ISBN 2-8307-0793-1)
  • (fr) Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Minerva, 2004, 1055 p (ISBN 2-8307-0782-6)
  • (fr) François Duboisset, RugbyGuide : Guide français et international, De Vecchi, 2006, 655 p (ISBN 2-7328-6843-4)
  • (fr) Richard Escot, Le tournoi des cinq nations, 1910-1999, Calmann-Lévy, 1999, (ISBN 2-7021-2972-2)
  • (fr) Jean Denis, Histoire Du Tournoi Des Cinq Nations Ou Sans Médailles Ni Couronnes , Farnot, 1979, Ref 1596-184
  • (fr) Loys Van Lee, Le Rugby, Histoire Et Petites Histoires Du Tournoi Des Cinq Nations , Dargaud, 1969, ref. 16148-731
  • (fr) Collectif Midi-Olympique, Cent ans de XV de France , Midi Olympique, 2005, (ISBN 2-9524-7310-2 )
  • (fr) Pierre Sansot, Le rugby est une fête, le tennis non plus, Petite Bibliothèque Payot, 2005, (ISBN 2-228-89509-1)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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