Ali Soumaré

Ali Soumaré
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Ali Soumaré lors d'un meeting du Parti socialiste pendant la campagne des élections régionales françaises de 2010, le 11 mars 2010

Ali Soumaré, né le 25 décembre 1980 à Montmorency (Val-d'Oise) est un homme politique français, secrétaire de la section du Parti socialiste de Villiers-le-Bel, secrétaire fédéral chargé de la vie associative. Il a été le porte-parole des familles et des quartiers lors des émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel.

Candidat aux élections régionales de 2010, il se retrouve courant mars 2010 au centre d'une vive polémique après avoir été qualifié par ses adversaires de l'UMP de « délinquant multirécidiviste ». La véracité d'une partie des infractions qui lui sont reprochées est remise en cause : au moins l'une d'entre elles a été commise par un homonyme. Une est prescrite et d'autres n'ont pas fait l'objet de décisions judiciaires définitives. Ali Soumaré a porté plainte contre X avec constitution de partie civile pour diffamation le 4 mars 2010 et a assigné au civil ses principaux détracteurs (Francis Delattre, Sébastien Meurant et Axel Poniatowski)[1]. L'accès de ses détracteurs à des informations judiciaires confidentielles a elle-même créé polémique et donné lieu a une enquête.

Au terme de ces élections, sa liste remporte une confortable victoire sur ses opposants en réunissant plus de 57 % des suffrages et il devient conseiller régional[2]. Ali Soumaré est relaxé de la dernière affaire reprochée en février 2011.

En 2011, il est membre de l'équipe de campagne de Manuel Valls dans le cadre des primaires du Parti socialiste visant à désigner le candidat de ce dernier aux élections présidentielles de 2012.

Sommaire

Biographie

Parcours familial, professionnel et politique

Ali Soumaré est l'aîné des six enfants d'un couple de Maliens, originaire de la région du Guidimakha[3] qui émigre en France à la fin des années 1960[4]. Sa mère est femme de ménage et son père, blanchisseur avant d'être employé au ravitaillement des avions, est engagé dans le syndicalisme. La famille, qui conserve des liens avec sa culture soninké, s'installe à la fin des années 1980 à Villiers-le-Bel[3].

Ali Soumaré fait une terminale littéraire sans passer son baccalauréat mais obtient un brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa). Animateur social à mi-temps, l'admiration qu'il professe pour Dominique Strauss-Kahn, ancien maire de Sarcelles, l'amène à s'impliquer dans le Mouvement des jeunes socialistes en 2000[3]. Il entre véritablement en politique en 2002, à la suite des résultats du premier tour de l'élection présidentielle et l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour. Il devient secrétaire de la section socialiste de Villiers-le-Bel en 2004. Employé municipal comme animateur au service des enfants, il monte les échelons progressivement et devient chef de service municipal[5]

Dans le cadre de ses fonctions à la mairie, il fait partie de ceux qui ont tenté d'apaiser les émeutes de 2005 qui se sont étendues dans la ville[6]. À cette époque, il est accusé par des policiers d'avoir « jeté des cailloux », alors qu'il était en réalité en réunion avec le maire et le préfet[6].

Lors des émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel, il intervient comme porte-parole des familles de deux jeunes qui sont décédés suite à une collision de leur véhicule avec celui d'une patrouille de police. Il organise trois marches pacifiques et assure la charge de médiateur et de porte-parole des familles et des quartiers auprès de la presse internationale et des pouvoirs publics[5]. Sur ces évènements, il explique : « J'avais le choix entre basculer à l'extrême, en me réfugiant derrière mon identité de black, ou essayer de travailler avec tout ça[6] ». Il devient chef de cabinet du maire de Sarcelles, François Pupponi[7].

Tête de liste socialiste pour le Val-d'Oise aux élections régionales de 2010, il devient Conseiller régional à 29 ans, au terme d'une campagne houleuse et polémique.

Élections régionales de 2010

Après avoir occupé au Parti socialiste des fonctions de secrétaire fédéral chargé de la vie associative, puis des responsabilités lors de la campagne des élections européennes de 2009, il est désigné au début décembre 2009 tête de liste PS dans le Val-d'Oise pour les régionales 2010[8]. Lors de son ascension au sein du PS du Val d'Oise, Ali Soumaré a été victime au sein même de son parti de rumeurs d'antisémitisme, qui se sont révélées fausses[5] et l'ont conduit à menacer de porter plainte pour diffamation[5], et d'interrogations sur la détention d'un casier judiciaire défavorable, ce qui a également été démenti[5]. Ali Soumaré s'est interrogé sur le lien entre ces accusations et la couleur de sa peau[5].

Propos polémiques à son encontre

Le 28 janvier 2010 le maire UMP de Franconville Francis Delattre déclare à son propos au cours d'un meeting auquel sont présents Valérie Pécresse, tête de liste des élections régionales, Rama Yade et Xavier Bertrand : « au début, j’ai cru que c’était un joueur de l’équipe réserve du PSG. Mais en réalité, il est premier secrétaire de la section de Villiers-le-Bel. Ça change tout !  ».

Le Parti socialiste dénonce des propos « racistes » et demande des excuses[9]. Francis Delattre conteste le caractère raciste de ses propos. À la suite de ceux-ci, il est condamné par Franck Riester, directeur national de campagne UMP[10]. L'impact médiatique est important[11] avec des sujets télévisés sur les principales chaînes[11].

De nouveau attaqué peu après par Delattre au sujet d'un intitulé de poste, Ali Soumaré s'étonne de la forte présence de ce dernier dans la campagne alors qu'il n'est même pas dans la liste UMP dont les têtes de liste sont absentes du débat[12]. Il revient aussi dans une tribune[13], sur les propos de Francis Delattre mais se refuse à les qualifier de racistes ou non. Il y interpelle Valérie Pécresse, Rama Yade et Axel Poniatowski, les responsables UMP de la campagne, pour leur demander de s'en démarquer en choisissant « leur Delattre » en référence au maréchal Jean de Lattre de Tassigny.

Accusations polémiques de l'UMP

Le 19 février 2010, Francis Delattre et Sébastien Meurant, maire UMP de Saint-Leu-la-Forêt, accusent dans un communiqué Ali Soumaré d'être un « délinquant multirécidiviste chevronné[14] ». Ces accusations sont accompagnées de détails sur des procédures judiciaires et des condamnations pénales. La tête de liste UMP du Val-d'Oise Axel Poniatowski accuse quelques heures plus tard Ali Soumaré d'être un « délinquant lourdement condamné[15],[16] ». L'information est reprise par le porte parole de l'UMP Frédéric Lefebvre qui trouve « normal d'exploiter une telle affaire » fondée sur « des documents très précis » et le président du groupe UMP à l'assemblée Jean-François Copé qui demande au PS de « s'expliquer » sur l'investiture d'un « multirécidiviste[15] ».

Le Procureur de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a dédouané Ali Soumaré d'une des accusations portées contre lui et opposé la présomption d'innocence à deux autres. L'avocat d'Ali Soumaré, maître Jean-Pierre Mignard invoque la réhabilitation concernant l'une des deux autres accusations et conteste l'implication de son client dans une dernière affaire qui concernerait également une homonyme.

Détail des cinq accusations portées contre Ali Soumaré.

  • Ali Soumaré a été condamné en 1999 à six mois de prison ferme pour vol aggravé, d'un walkman selon un responsable socialiste[7]. L'avocat de monsieur Soumaré a affirmé que « comme le prévoit la loi, cinq ans après l'exécution d'une peine, M.Soumaré a été réhabilité. Il est donc interdit d'en faire état[17] ».
  • Ali Soumaré a été condamné en première instance pour des faits de « rébellion à agent de la force publique » à Villiers-le-Bel, qui lui ont valu d'être condamné à deux mois de prison ferme en octobre 2009. Marie-Thérèse de Givry a rappelé que, ayant fait appel, Ali Soumaré « est donc présumé innocent. C'est un principe de notre droit[17] ». Selon maître Mignard, cette condamnation n'a « pas été signifiée à Ali Soumaré par les services du tribunal de Pontoise ». Le 28 février 2011, il sera relaxé par la cour d'appel de Versailles de ce chef d'accusation[18].
  • Une infraction pour conduite sans permis, pour laquelle le Parquet a indiqué qu'elle n'était pas établie car « aucune ordonnance n'a été signifiée à M. Soumaré. Le dossier est en cours[17] ».
  • Une procédure jugée par le tribunal pour enfants a été évoquée, visant en réalité un homonyme mineur[19], alors que Ali Soumaré était de plus majeur au moment des faits, pour lesquels il n'a nullement été impliqué[17]. Marie-Thérèse de Givry a confirmé que la personne condamnée était un homonyme[17].
  • Une qualification contestée par Ali Soumaré de « violences ayant entraîné une ITT de moins de huit jours » commises contre deux femmes, pour lesquelles une procédure de médiation a eu lieu, selon un communiqué de Francis Delattre et de ses avocats[20]. Selon ce communiqué, « Ali Soumaré a dû admettre sa responsabilité et compenser les préjudices qu'il avait causés[20] ». De son côté, maître Mignard a assuré qu'Ali Soumaré est également victime d'une homonymie dans cette affaire[21] ajoutant plus tard que « quand bien même il s'agirait de la bonne personne » sa faute doit être relativement bénigne puisque le parquet n'a pas jugé utile de la déférer à un tribunal[22].[réf. insuffisante]

Maître Mignard dit vouloir saisir le tribunal de grande instance de Pontoise « de plaintes en diffamation, d'une procédure en atteinte à la présomption d'innocence, d'une plainte pour violation du secret professionnel et de révélations publiques de condamnations pénales réhabilitées[17] ».

L'hebdomadaire Le Canard enchaîné a publié le 10 mars 2010 l'extrait du bulletin numéro 2 de son casier judiciaire. Celui-ci comporte la seule mention « Néant[23],[24] » ce qui pour le journal soulève la question de l'origine des informations des élus de l'UMP[25], l'accès au casier judiciaire en dehors du cadre prévu par la loi étant un délit[26].

Réactions

Le 24 février, Francis Delattre a présenté des excuses pour l'accusation de vol aggravé de 2007, qu'il reconnait être erronée, mais réitère les autres[27]. Axel Poniatowski, tête de liste UMP pour le Val d'Oise déclare : « Je regrette clairement qu'on ait pu porter des accusations erronées contre M. Soumaré[17] » « je regrette simplement d'avoir rebondi sur l'un des cinq faits reprochés à Ali Soumaré qui s'est révélé inexact. Concernant les autres affaires, je trouve qu'il aurait été plus sain qu'Ali Soumaré se présente à ces élections de façon transparente[28],[29] .

Le Parti socialiste demande des excuses et des sanctions à L'UMP[30] et sa première secrétaire Martine Aubry dénonce « des attaques calomnieuses[31] ».

La secrétaire d'État à la Ville, Fadela Amara, condamne ces accusations qu'elle qualifie de « campagne puante[30] » et Valérie Pécresse condamne l'initiative de Monsieur Delattre en regrettant « cette démarche qui ne correspond ni à sa conception de la politique ni à ses valeurs[17] ». Le député Éric Raoult évoque « une redoutable erreur[17] » et Chantal Jouanno a rapidement pris ses distances avec les accusations portées contre Ali Soumaré[17]. Le même jour le journal Le Monde dans son éditorial condamne « des accusations indignes et calomnieuses » qui « témoignent, enfin, chez ces responsables de l'UMP, d'amalgames et de préjugés inacceptables : noir de peau, de père malien, habitant un quartier difficile de Villiers-le-Bel, Ali Soumaré ne pouvait être, à leurs yeux, qu'un délinquant[15] ». Le premier ministre François Fillon « regrette qu'on parle beaucoup trop de l'affaire Soumaré » et « pas assez du fond » et le président Nicolas Sarkozy convoque Valérie Pécresse et les autres tête de liste UMP pour « recadrer » la campagne[32],[33]. En revanche, Xavier Bertrand et Christian Estrosi refusent de condamner les accusateurs[34]. Certains candidats UMP du Val d'Oise reprochent le retard de leur parti à condamner l'initiative[31].

La polémique s'est aussi centrée sur les investigations concernant l'accès délictueux au casier judiciaire d'Ali Soumaré[15]. Le socialiste Dominique Lefebvre évoque la possibilité d'une utilisation illégale du STIC de la police par l'UMP, ce qui selon lui « frise le scandale d'État[7] ». Alex Türk, président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), a demandé l'ouverture d'une enquête interne à ce sujet, au directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard[35]. Celui-ci avait affirmé auparavant au journal Le Monde que certaines informations venaient du casier judiciaire et non du STIC[25]. Le Canard enchaîné le met en cause et évoque un « lien de connivence » entre lui et Nicolas Sarkozy[25]. Selon le quotidien Le Monde du 4 mars[36], de trente à quarante consultations du dossier d'Ali Soumaré, selon les sources, avaient été effectuées par des policiers avant le 19 février dans le STIC. Jean-Pierre Mignard a annoncé le dépôt d'une plainte pour diffamation et violation du secret professionnel[37]. L'enquête de la CNIL a établi que les fuites provenaient d'une consultation de données du ministère de la justice à partir du TGI de Pontoise, sans pouvoir identifier l'auteur de cette consultation[38].

Une autre polémique est apparue à propos de l'accord qu'aurait donné Valérie Pécresse à la diffusion du communiqué, voire, selon RTL, au fait que cette campagne contre Ali Soumaré aurait été programmée dès le mois de décembre[34]. Axel Poniatowski précise ensuite avoir informé Valérie Pécresse, sans avoir cherché à obtenir son accord[28].

Selon le journal Le Monde « les accusations portées n'étaient pas seulement indignes, mais calomnieuses. Elles violent la présomption d'innocence et relèvent, pour l'une d'entre elles au moins, de la diffamation. Elles reposent sur un accès – délictueux – au casier judiciaire du candidat socialiste[15] ».

Conséquence directe de l'affaire, le 24 février le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre avait proposé de rendre non-éligible un candidat condamné pour violences[39]. Il avait également affirmé que des « documents très précis » prouvaient qu'Ali Soumaré s'est rendu coupable de plusieurs infractions[40], puis avait réitéré le 28 février la proposition qu'à l'avenir tout candidat « rende public son casier judiciaire[41] ». De son côté, le député PS Vincent Peillon accuse Patrick Devedjian et Alain Madelin d'avoir été condamnés en 1965 pour plusieurs délits, souhaitant à Ali Soumaré une carrière aussi belle que ces deux hommes politiques, qui annoncent porter plainte en diffamation[42].

Le 2 mars, suite à l'affaire, le groupe UMP du Conseil général du Val d’Oise demande que Francis Delattre soit relevé de ses fonctions au sein du parti[43].

Résultats des élections

Lors du premier tour, la liste conduite par Ali Soumaré dans le Val d'Oise arrive en tête avec 27,15 % des suffrages. À Villiers-le-Bel la liste conduite par Ali Soumaré a recueilli 47,7 % des suffrages, le score le plus élevé des villes du département[44].

Au second tour, il emporte les élections dans le Val-d'Oise avec 57,48 % des suffrages contre son rival Axel Poniatowski (42,52 %), l'emportant notamment dans plusieurs municipalités de droite dont Franconville, le fief de Francis Delattre[2], avec 55,19%[45] et Saint-Leu-la-Forêt, municipalité dirigée par Sébastien Meurant, avec 55,04 %[45]. Il remporte l'élection a Villiers-le-Bel avec un score de 71.8 % contre 28.2 % pour la liste UMP[46].

Après les élections de 2010

Une enquête de la CNIL révèle en juin 2010 que les informations sur les « antécédents judiciaires réels ou supposés » proviennent des fichiers de la Nouvelle Chaîne Pénale (NCP) du Tribunal de grande instance de Pontoise mais sans pouvoir trouver l'auteur de la consultation, le système informatique de permettant pas la traçabilité. Soulignant que « la traçabilité des fichiers contenant des données sensibles est une mesure de sécurité qui garantit de pouvoir connaître tout usage d'un fichier, y compris lorsque la consultation vise à faire un usage détourné des informations enregistrées », la CNIL demande à la ministre de la Justice de remédier à cette situation[47].

Le même mois, Ali Soumaré est cité à comparaître comme témoin par les jeunes accusés d'avoir tiré sur la police à Villiers-le-Bel[48]. Il témoigne en faveur d'Adama Kamara, personne dont il déclare être très proche, et qui l'avait aidé lors des négociations pendant les émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel avec le ministre de l'intérieur, déclarant qu'il « a mis tellement d'énergie pour que cela se passe bien la journée, il ne peut pas s'être transformé en tueur de flics le soir » alors que l'avocat des policiers déclare qu'il est considéré comme un caïd à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis[49]. Adama Kamara est condamné à douze ans de prison pour avoir tiré sur les forces de l'ordre mais fait appel[50] .

En juillet 2010, Ali Soumaré est licencié de sa fonction de directeur de cabinet de François Pupponi maire de Sarcelles pour abandon de poste. En réponse, il invoque un « problème de jalousie[51] ». Dès février Pupponi s’inquiétait de Soumaré qui selon lui « voulait prendre sa place ». En mai 2011 Soumaré annonce briguer le poste de député de ce proche de Dominique Strauss Kahn[52].

Le 28 février 2011, la cour d’appel de Versailles relaxe Ali Soumaré de l'accusation de rébellion lors d’un contrôle policier, dernière affaire qui restait en cours[53].

En septembre 2011, Ali Soumaré est nommé avec Zohra Bitan porte parole de Manuel Valls pour les primaires socialiste[54].

Bibliographie

Notes et références

  1. Ali Soumaré a porté plainte pour diffamation NouvelObs.com
  2. a et b Éric Delporte, Le triomphe d’Ali Soumaré, in Le Parisien.fr, 22/03/2010, article en ligne
  3. a, b et c Malika Groga-Bada, Moi, Ali Soumaré, 29 ans, bouc émissaire et futur (?) élu, in Jeune Afrique, 03/03/2010, article en ligne
  4. Ali soumaré ou la présentation d’un enfant de Villiers-le-Bel
  5. a, b, c, d, e et f Portrait- Ali Soumaré : génération quartiers, Le Monde, 24/11/2009.
  6. a, b et c Les émeutiers face aux policiers « C'est eux ou nous », Florence Aubenas, Le Nouvel Observateur, 6/12/2007
  7. a, b et c Dominique Lefebvre : Ali Soumaré subit un traitement scandaleux, Metro, 22/2/2010
  8. Ali Soumaré, Huchon2010.fr. Consulté le 24 février 2010
  9. Le PS dénonce des propos « à tonalité raciste » d'un maire UMP, Libération, 30 janvier 2010. Consulté le 24 février 2010
  10. Le maire UMP de Franconville nie avoir tenu des propos racistes, Le Point, 30 janvier 2010. Consulté le 24 février 2010
  11. a et b Ali Soumaré en débat chez Arlette Chabot…, Le Parisien, 11 février 2010. Consulté le 24 février 2010
  12. … mais Delattre toujours après lui, Le Parisien, 11 février 2010. Consulté le 24 février 2010
  13. Mmes Pécresse et Yade, M. Poniatowski : choisissez votre Delattre !, VO News, 11 février 2010
  14. Marie Poussel. L’UMP accuse un candidat PS d’être un « délinquant ». Le Parisien, 20 février 2010.
  15. a, b, c, d et e Boules puantes, Le Monde, 24/2/2010
  16. Attaques contre M. Ali Soumaré
  17. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/02/24/affaire-ali-soumare-poniatowski-implique-pecresse_1310574_1293905.html
  18. Val-d'Oise : accusé de rébellion, Ali Soumaré relaxé leparisien.fr, 28 février 2011
  19. Ali Soumaré, « délinquant » ou « homonyme diffamé » ?
  20. a et b Plates excuses à droite pour l'affaire Soumaré, TF1, 25/2/2010
  21. Ali Soumaré reconnaît une " erreur de jeunesse "
  22. Retour sur 8 jours d'"affaire" Ali Soumaré, NouvelObs.com, 26 février 2010. Consulté le 26 février 2010
  23. Extrait publié par le Canard enchaîné et repris par Arrêt sur images infra
  24. Ali Soumaré : casier judiciaire vierge, Le Figaro, reprenant une information du Canard enchaîné du 10 mars 2010.
  25. a, b et c Ali Soumaré, casier judiciaire vierge (Canard Enchaîné), Arrêt sur images, 10/3/2010
  26. Avoir accès au casier d’un autre est un délit, Libération, 24/2/2010
  27. Le maire UMP de Franconville s'excuse pour son accusation bidon contre Soumaré, Libération, 24/2/2010
  28. a et b Affaire Soumaré : Poniatowski dément ses propos sur Pécresse sur Metro France
  29. L'UMP face au cas Soumaré
  30. a et b La campagne contre Ali Soumaré est "puante", dit Fadela Amara, Le Point, 24 février 2010. Consulté le 24 février 2010
  31. a et b Pécresse tente de panser les plaies de l'affaire Soumaré, LeFigaro.fr, 25/2/2010.
  32. Sarkozy va recevoir Pécresse et ses têtes de liste, L'Express, 26/2/2010
  33. Quand les ministres de Sarkozy se font recadrer, Le Nouvel Observateur, 31/3/2010
  34. a et b Malaise à l'UMP après les accusations contre Soumaré, Le Figaro, 24/2/2010.
  35. Soumaré: enquête interne de la police AFP sur lefigaro.fr
  36. http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/04/une-quarantaine-de-policiers-ont-consulte-la-fiche-judiciaire-d-ali-soumare_1314182_1293905.html
  37. Ali Soumaré, « délinquant » ou « homonyme diffamé » ?, Rue89, 23/02/2010.
  38. Soumaré : les fuites venaient du tribunal
  39. Un après Soumaré (Lefebvre), Le Figaro, 24/2/2010
  40. http://www.france24.com/fr/20100222-france-ali-soumare-polemique-ump-delinquant-multirecidiviste-lefevbre-documents-ps-val-oise
  41. http://www.francesoir.fr/politique/2010/02/28/fr%C3%A9d%C3%A9ric-lefebvre-ali-soumare.html
  42. Quand Peillon rappelle le passé judiciaire de Madelin et Devedjian, TF1 News, 25 février 2010.
  43. Val d'Oise : ambiance tendue à l'UMP, Le Figaro, 2/3/2010.
  44. Résultats Elections, Ministère de l'Intérieur, 17 mars 2010
  45. a et b Résultats Elections Franconville, Ministère de l'Intérieur, 22 mars 2010
  46. Ali Soumaré : 71,80% à Villiers-le-Bel, Le Figaro, 21/3/2010.
  47. Les conclusions des contrôles de la CNIL dans l'affaire de M. Ali SOUMARE, site de la CNIL, 7/6/2010
  48. L'ascension d'Ali Soumaré fait grincer des dents au PS, LExpress, 15 juillet 2010. Consulté le 20 juillet 2010
  49. Procès Villiers-le-Bel : Ali Soumaré témoigne pour la défense, Le Nouvel-Observateur, 26/6/2010.
  50. Villiers-le-Bel: le parquet fait appel de deux condamnations, Libération, 15/7/2010.
  51. Ali Soumaré licencié,Le Parisien, 17/07/2010
  52. Sarcelles: Ali Soumaré défie un proche de DSK, L'Express, 10/5/2011
  53. La justice disculpe Ali Soumaré, Le Parisien, 1/3/2011
  54. Présidentielle 2012: La galaxie Manuel Valls, 20 minutes, 15/9/2011

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe


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