Blake et Mortimer

Blake et Mortimer
Blake et Mortimer
Série
Scénario Edgar P. Jacobs
Jean Van Hamme
Yves Sente
Dessin Edgar P. Jacobs
Bob de Moor
Ted Benoit
André Juillard
René Sterne
Chantal De Spiegeleer
Étienne Schréder
Antoine Aubin
Couleurs Edgar P. Jacobs
Madeleine De Mille
Didier Convard
Chantal De Spiegeleer
Laurence Croix
Genre(s) Franco-belge
Science-fiction
Aventure
Espionnage

Personnages principaux Francis Blake
Philip Mortimer
le "colonel" Olrik

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Éditeur Le Lombard en Belgique, Dargaud en France
puis Éditions Blake et Mortimer
Nb. d’albums 20
Site web www.blakeetmortimer.com/

Blake et Mortimer est une série de bande dessinée créée par le dessinateur belge Edgar P. Jacobs en 1946, puis reprise à sa mort en 1989 par Bob de Moor, puis Jean Van Hamme, Ted Benoit, Yves Sente, André Juillard, René Sterne, Chantal De Spiegeleer et Aubin Frechon. D'abord éditée par les éditions du Lombard, elle est désormais publiée par les éditions Blake et Mortimer, une filiale du groupe Média-Participations. Elle fut pré-publiée pendant de nombreuses années dans Le Journal de Tintin dont elle était, avec le héros éponyme, un des moteurs.

Les prémices de la saga se retrouvent avec des personnages très similaires dans Le Rayon U, du même auteur, publié dans le magazine Bravo en 1943, une série elle-même inspirée du Flash Gordon d'Alex Raymond. Mais la présence et les rôles qui y sont donnés à de jeunes femmes ne seront pas repris dans le monde du journal de Tintin qui s'adresse à un jeune lectorat masculin à une époque qui ne connaissait pas encore la mixité scolaire.

Sommaire

Analyse de la série

La série met en scène deux héros principaux, Sir Francis Blake, un militaire de carrière ayant débuté dans la RAF, et mis à la disposition des services secrets britanniques de contre-espionnage militaire le MI5, et son ami le professeur Philip Mortimer, spécialiste en physique nucléaire, qui se retrouvent souvent confrontés à leur grand ennemi, le colonel Olrik — de fait le troisième plus important personnage de la série, parfois accompagné de ses hommes de main tels l'américain Sharkey, Razul le Bezendjas ou encore le malfrat Jack.

On remarquera que le compagnon des héros, Nasir, un sikh natif du continent indien qui s'était mis à leur service au cours du premier album, va disparaître après l'affaire de La Marque jaune et l'entrée dans l'époque de la décolonisation. Il réapparaîtra cependant bien des années plus tard sous la plume des continuateurs d'E.P. Jacobs, dans Les Sarcophages du 6e continent.

Le charme de la série est dû, entre autres, à un mélange savant de réalisme et de science-fiction. Si dans Le Secret de l'Espadon l'aventure est surtout d'ordre militaire et technologique et dans Le Mystère de la Grande Pyramide plutôt historique et ésotérique, des albums comme La Marque jaune, L'Énigme de l'Atlantide ou Le Piège diabolique mêlent de front tant l'action guerrière ou policière que l'utilisation des découvertes scientifiques. Edgar P. Jacobs se distingue notamment par sa volonté de réalisme et d'exactitude dans le détail. Travaillant souvent d'après photos ou croquis de repérages, il a créé un monde dans lequel la fiction devient ainsi complètement plausible. La précision se retrouve dans la reconstitution des parcours tant sur les délais que sur la représentation des lieux traversés, S.O.S. Météores — qui se déroule entre Paris et la région de Versailles — étant exemplaire à ce sujet.

En outre, par respect du lecteur, il s'imposait de le mettre dans un environnement qui puisse lui permettre d'apprendre tout en se distrayant. À cet égard, la visite guidée du musée du Caire (dans Le Mystère de la Grande Pyramide) est édifiante, comme celle de la Tour de Londres (dans La Marque jaune) ou du sous-sol parisien (dans L'Affaire du Collier).

On peut aussi parler, dans la mise en scène de ses vignettes, de véritables prises de vues, et ceci de façon tout à fait comparable à celles de l'art cinématographique (par exemple le plan panoramique qui débute La Marque jaune). Il maitrise également un art du montage qui donne à l'œil, sans que le lecteur en ait conscience, une lecture de la planche sous une forme éclatée.

C'est enfin l'un des grands maîtres de l'éclairage, avec une savante et récurrente utilisation d'environnements colorés, tels des filtres (notamment les rouges orangés, les verts et les gris bleus) qui soulignent l'intensité des situations.

Une autre des caractéristiques de la série est l'abondance de didascalies et de textes très denses dans certains phylactères. Cet aspect, à rapprocher de la recherche de précision de Jacobs, a valu à la série une réputation de bande dessinée « bavarde ». Cette particularité toute « jacobsienne » s'explique d'une part par le fait qu'historiquement, la bande dessinée, en tant que figuration narrative, était contrainte pour être acceptée par les éditeurs de la première moitié du XXe siècle de faire passer le texte avant l'image (le « ballon » étant honni car considéré comme entraînant paresse et perte de l'usage de la lecture), et d'autre part par la volonté de raconter une histoire qui soit instructive, couplée au goût pour les effets du théâtre.

S'il est un thème constant, c'est bien celui du cheminement des héros dans un monde clos et souvent souterrain, semé d'énigmes et de pièges jusqu'à l'issue finale en pleine lumière. Diverses interprétations analytiques ont pu être données sur les raisons de l'intérêt de l'auteur pour ces quêtes initiatiques.[réf. nécessaire]

Par ailleurs, on remarque un rythme extrêmement soutenu dans le déroulement de l'histoire. Ceci est notamment lié au fait qu'avant la parution en album, la publication était réalisée, comme pour les autres auteurs jusqu'au début des années 1980, de façon hebdomadaire, une seule planche à la fois. Blake et Mortimer était alors imprimé en quatrième de couverture du journal de Tintin. De ce fait, la stripsodie était décomposée pour apporter un rebondissement chaque semaine et contenir un élément propre à créer en chaque fin de page une forte attente de la suite (principe du cliffhanger dans les feuilletons d'aventures).

Aventures destinées à l'origine à un lectorat exclusivement masculin, la série sera caractérisée par le rôle extrêmement limité qu'y jouent les femmes, sous la plume de E.-P. Jacobs et surtout sous la contrainte de son éditeur et la censure de l'époque. À titre d'exemple, dans l'album La Marque jaune, un bout d'une case où l'on voit une danseuse sur la couverture d'un magazine que tient le personnage Septimus, sera « tramé » afin que l'on ne puisse pas voir ses jambes. Autre exemple, il n'apparaît absolument aucun personnage féminin dans le premier épisode du Secret de l'Espadon, même en second plan, ceci malgré l'intérêt que leur portait Jacobs ainsi que le montre Le Rayon U, un album antérieur à la série, mais qui contient déjà tous les ingrédients que l'on retrouvera développés par la suite (le scientifique, le militaire, le renégat, le fidèle domestique, les forêts et animaux préhistoriques, la civilisation maya, les complots, les ailes volantes…). Les femmes seront cantonnées dans les apparitions en arrière-plan, ou des rôles très mineurs, tel que celui de Demoiselle Agnès, dans Le piège diabolique. Cette situation n'évoluera qu'avec la reprise de la série par de nouveaux scénaristes et L'affaire Francis Blake, plus de 50 ans après le démarrage de ces aventures.

Enfin l'auteur ayant imaginé postérieurement une biographie à ses trois héros, les repreneurs de la série ont pu s'en inspirer pour présenter ainsi des moments antérieurs aux premiers albums relatant des épisodes de l'adolescence de Francis Blake et Philip Mortimer.

Personnages

Nombreux sont les personnages récurrents de la série. Dans les rôles principaux, on trouve les héros Francis Blake et Philip Mortimer, ainsi que le colonel Olrik, qui joue le malfaisant et éternel adversaire. D'autres personnages d'importance diverse selon les albums apparaissent ou sont évoqués de façon régulière ou sporadique. Dans son livre Blake, Jacobs et Mortimer (Séguier, Paris, 1988, réédition Ramsay/Archimbaud, 1996), Gérard Lenne a noté que tous les personnages importants de la saga Blake et Mortimer se répartissaient en fait en trois catégories : les savants, les guerriers et les traîtres, dont les trois héros principaux Mortimer, Blake et Olrik, sont les archétypes.

Les aventures

En bandes dessinées

Avant sa mort, Jacobs a laissé un scénario et un découpage très précis, ainsi que les planches crayonnées de la seconde partie des 3 Formules du professeur Satō que Bob De Moor a achevé 18 années après la première partie de l'aventure et alors que commençaient à paraître des versions piratées de la fin de l'histoire.

Plusieurs albums ont été publiés après la mort d'E. P. Jacobs, suite à une volonté éditoriale de prolonger la série. Leurs auteurs se situent dans la lignée de l'école de la ligne claire respectant tant l'esprit que la forme de l'aventure et ajoutant aux personnages initiaux des éclairages complémentaires (la première rencontre de Blake et Mortimer adolescents en Inde, le nouvel emploi de Nasir qui a rejoint le contre-espionnage indien, etc). Un premier album fut publié par Jean Van Hamme et Ted Benoit. Ce dernier tardant à finir les dessins du second album, L'Étrange Rendez-vous, une seconde équipe - Yves Sente et André Juillard - est chargée par l'éditeur de produire son propre album : La Machination Voronov. C'est la seconde fois, depuis le cas de Barbe-Rouge, que deux équipes d'auteurs travaillent en parallèle.


Hors série

Chronologie des différents récits

Les nouveaux auteurs ont réalisé des albums qui s'insèrent dans la série originelle, et qui, en fonction de la date des événements relatés, en modifie la numérotation. La chronologie des différents récits parus serait ainsi la suivante :

La série mêle une hypothèse uchronique et un contexte réaliste : dans Le Secret de l'Espadon, les grandes capitales du monde ont été ravagées par une troisième guerre mondiale imaginaire. Il aura donc fallu une reconstruction rapide et à l'identique pour que, dans les albums comme La Marque jaune ou S.O.S. Météores, Londres ou Paris apparaissent intactes. Les personnages font cependant référence à ces évènements comme étant bien arrivés : le passé uchronique s'intègre dans un fil temporel réaliste.

En dessins animés

Outre l'adaptation des neuf premières aventures (du Secret de l'Espadon à L'Affaire Francis Blake), quatre aventures originales (non reprises en album) sont parues en dessins animés (par ordre d'aboutissement chronologique) :

  • A) L'Héritage du viking - Scénario Russel Craig Richardson, 45 minutes.
    • Éditions Ellipse Animation: 1997. En Islande, B & M se rendent au centre géothermique de la physicienne Anna Ragnardotir et découvrent une technologie révolutionnaire : la production d'électricité grâce à la parfaite maîtrise de la lave en fusion. Mortimer juge l'installation opérationnelle tandis que de curieux incidents se succèdent. Blake, sur le qui-vive, comprend immédiatement qu'un commando s'apprête à prendre le contrôle du centre…
  • B) Le Secret de l'île de Pâques - Scénario Véronique Hairbaut, 43 minutes.
    • Éditions Ellipse Animation: 1997. À Bruxelles, Olrik utilise un casque télépathique révolutionnaire pour soutirer à des généraux qu'il a kidnappés l'implantation des bases secrètes de lance-missiles en Europe. Localisé par la police, Olrik prend la fuite, contraint à abandonner son appareil. En le récupérant, Blake apprend qu'il provient de l'ile de Pâques. Après avoir testé son efficacité stupéfiante, B & M se rendent sur place pour retrouver son propriétaire…
  • C) La Porte du druide - Scénario Jean-Christophe Derrien, 43 minutes,
    • Éditions Ellipse Animation: 1997. Mortimer, invité par sa cousine Margaret, et Blake, en mission anti-terroriste, se retrouvent par hasard à Stonehenge, site du rassemblement des druides anglais pour le solstice d'été. Peu après leur arrivée, l'individu traqué par Blake profite de l'ouverture de la Porte du Druide pour s'enfuir. Lancé à sa poursuite, le duo accède à une nouvelle dimension, un monde étrange gouverné par Olrik, où les légendes deviennent réalité…
  • D) Le Testament de l'alchimiste - Scénario Éric Rondeaux, 45 minutes.
    • Éditions Ellipse Animation: 1997. À Prague, Mortimer tente de déchiffrer l'un des trois manuscrits du Grand Livre de l'alchimiste de Nicolas Flamel dont a hérité la fille d'un de ses confrères. Selon la légende, l'auteur y révèlerait le secret de la transmutation du plomb en or et celui de l'immortalité. Blake rejoint son ami pour chercher les deux parties manquantes de cet ouvrage inestimable qu'Olrik convoite à des fins très personnelles…

(avec 4 dessins inédits de couvertures jaquettes (N), par Citel)

Pastiches, parodies et histoires dérivées

Très nombreux sont les hommages, clins d’œil et détournement de cette série culte. On peut ainsi citer :

  • 1974 : Il était moins cinq, Bob de Moor, in Tintin l’Hebdoptimiste no 73 - 2 pl.
  • 1978 : SOS Météores, Bob de Moor, in Le Journal de Tintin no 49 (cf. infra) - 1 pl.
  • avril 1978 : Le Théâtre de Jacobs – Numéro Spécial E. P. Jacobs, in Le Journal de Tintin no 49
  • 1980 : La Marque rose, Roger Brunel, Pastiches t.1, éd. Glénat - 2 pl. (et apparitions dans les t.5 et 6)
  • 1er trim. 1980 : Hommage à Jacobs par Filip Denis, in Aïe no 2 - 6 pl.
  • 1982 : Black et Mordecker, Toni Jacquobs, in Bédésup no 21 - 2 pl.
  • 1983 : Les Aventures de Patrick Maudick : Les Méandres du temps, Patrick Dumas, éd. Glénat. Un des personnages, le professeur Lombard (allusion à la maison d’édition), est croqué sous les traits d’Edgar P. Jacobs.
  • 1984 : Les Aventures passionnantes de Blake-Mortimer, Al Voss, Parodies, éd. Humanoïdes Associés - 1 pl.
  • 1986-1987 : La micro-informatique étendait sa marque sur la ville… ; Le malheureux a tenté de s’informatiser lui-même ! ; Les informatiseurs sont souvent les plus mal informatisés ; Mission « Solo », Ted Benoit, in brochures CCM Micro nos 1 à 4, éd. C.C.C. Micro et l'Agence RIO - 4 x 2 à 3 pl.
  • 1987 : Mystère à Montreuil : Une enquête de Blake et Mortimer, Bob de Moor, éd. la Mairie de Montreuil et l’Agence Top Média - 2 pl (existe en deux versions, une ne faisant pas apparaître Blake et Mortimer sur la couverture).
  • 1990 : Flake et Oldtimer, Aubert et Arleston, Parodies t.3 Vingt ans après, éd. Soleil - 2 pl.
  • 1992 : Le petit oiseau va mourir, Hardy et Yann, in Croq la vie no 1 - 1 pl.
  • 1993 : Le Petit Théâtre d’Olrik, Jochen Gerner, éd. Archives Internationales (mini-portfolio)
  • 1998 : L'Aventure immobile, André Juillard et Didier Convard, éd. Dargaud. Un échange épistolaire en fin de vie avec des illustrations montrant les héros vieillis.
  • 1999 : Flake et Morniver : Le Mystère du Merlan, D. et B. Hambucken - 5 pl. (1re publication internet)
  • 1999 : Philip Mortamer, ou la Frustration de l’Espadon, Dirick, éd. Pictoris Studio - 8 pl.
  • 2003 : Les Aventures de Swartz et Totenheimer, d’après les personnages d’Adolf Hitler par Émile Bravo, in Ferraille illustré no 23
  • 2005-2011 : Les Aventures de Philip et Francis
    1. Menaces sur l’Empire, Pierre Veys et Nicolas Barral, éd. Dargaud (2005)
    2. Le piège machiavélique, Pierre Veys et Nicolas Barral, éd. Dargaud (03/2011)
  • 2006-2010 : Les Aventures de Black et du Suprême Mortamère
    1. Black et Mortamère niquent le système, Pixel Vengeur, éd. Le Cycliste (2006)
    2. Black et Mortamère niquent le système t.2, Pixel Vengeur, éd. Le Cycliste (2007)
    3. Black et Mortamère feukent ze system, Pixel Vengeur, éd. Ange (2010)
  • 2007 : Le Chat t.14 La Marque du chat, Philippe Geluck. La couverture parodie celle de La Marque jaune.
  • 2008 : Les 3 “M”, ex-libris dessiné par Olivier Marin et Patrick Dumas et réalisé par le site marquejaune.com, en hommage à la couverture de La Marque jaune. Deux ans plus tard, un portfolio sera réalisé sur le même thème, avec les mêmes dessinateurs.
  • 2010 : Brake et Moltimer dans la malédiction du mystère secret de la machination diabolique ! , Dutreix, in Fluide Glacial no 406

Ou encore ces auteurs partageant une connivence avec leurs lecteurs qui ont le même goût pour E. P. Jacobs :

  • Les 3 Formules du Professeur Jacobs, une énigme écrite de A. P. Duchâteau, in Tintin l’Hebdoptimiste no 73 spécial Le Rayon U (1974)
  • Cubitus et la Marque jaune, Dupa, in Tintin l’Hebdoptimiste no 73
  • La Marque bleue, P. Dubuck, publicité pour le Groupe Accor
  • Albany et Sturgess t.1 Le Rendez-vous de Sevenoaks, Floc’h, éd. Dargaud. On note la présence du livre The Mega Wave (L’Onde Méga en français[1]) chez un bouquiniste et celle du professeur Septimus au Club.
  • Vasco t.14 Sortiléges, Gilles Chaillet, éd. du Lombard. La séquence sur la Tour de Londres est transposée pp. 26 et 27.

1 Ce petit livre toilé jaune du Dr John Wade, « initialement publié » aux éditions James Thornley en 1940, dédicacé à « Mr Macomber, éminent critique scientifique du Daily Mail », a été exhumé par les éditions Alain Littaye en 1981 à l’occasion de la sortie du tirage de tête de E. P. Jacobs, 30 ans de bandes dessinées, avec l'aide de François Rivière et de Stéphane Bielikoff) (ne pas le confondre avec le portfolio L’Onde Méga des éditions AGM en 1988).

Jeux interactifs

  • CD ROM Le Piège Diabolique, éd. Index +/France Télécom Multimédia, 1997 (l'un des tout premiers CD ROM ludiques sur le marché français).

Discographie

Les six premières aventures sauf L'Énigme de l'Atlantide ont donné lieu à des versions radiophoniques, de 1955 à 1961, reprises en disques (les 3 premières chez Festival ou Philips, puis Musidisc), cassettes audio (5e et 6e aventures, pour des tirages de tête), et CD audio (pour les 5 mises en ondes, au final). (avec Yves Brainville, Jean Topart, Henri Guisol, Jean Servais, Henri Virlojeux, Bruno Cremer, Jacques Morel, Roger Carel…)

Bibliographie (non exhaustive)

Blake et Mortimer de Jacobs ou études générales
  • 1967 à 1975 : revue Phénix no 2, 3, 4, 6, 9, 15, 16, 21 et 43 - divers articles sur chaque album, et interviews ou article (no 9) d'E.P. Jacobs lui-même (no 5, 6 et 7 Le Rayon U; no 17 Saint-Michel 1971)
  • (it) Dossier Jacobs dans Exploit Comics n°42, novembre 1987.
  • Dossier Edgar P. Jacobs, dans L'Âge d'Or no 8, 1988. Analyse de chacun des albums.
  • Jacques Alexander, Francis Bardot, Jacques Bergier et François Rivière, Edgar-Pierre Jacobs : 30 ans de bandes dessinées, Paris, Littaye, A., 1981.
  • Philippe Biermé, Charles Dierick et Pierre Lebedel (dir.), Blake et Mortimer face aux Démons de la Science, Science et Vie hors-série n°17H, septembre 2003.
  • Jean-Paul Dubois, Edgar P. Jacobs, La Marque jaune, Bruxelles, Labor, 1989.
  • Jean-Marc Guyard, Edgar P. Jacobs, le baryton du 9ème art, Bruxelles, Jacobs, 1990.
  • Gérard Lenne, Blake, Jacobs et Mortimer, Paris, Séguier, 1988, réédition, Ramsay/Archimbaud, 1996.
  • Aurélien Lozes (dir. Marc Bergère), Menaces, peurs et angoisses de guerre froide dans les albums de Buck Danny et Blake et Mortimer : représentations, impacts, réponses (1946-1967), Mémoire de Master 2 d'histoire : Université Rennes II Haute-Bretagne, 2006.
  • René Nouailhat (dir.), Jacobs, la marque du fantastique : Mythologie, politique et religion dans la bande dessinée Blake et Mortimer, Saint-Égrève : Mosquito et Besançon : CRDP de Franche Comté, 2004.
  • Dominique Petitfaux, « Blake & Mortimer ou les impasses de l'histoire », dans Le Collectionneur de bandes dessinées n°25, janvier 1981, p. 4-11.
  • Daniel Riche, « Jacobs, une guerre trop loin », dans Angoulême 90, Le Magazine : Catalogue officiel du 17e Salon International de la Bande Dessinée, Angoulême, Salon International de la bande dessinée, 1990, p. 19-30.
  • Emmanuel de Roux, « Blake et mortimer dans un cul -de-basse-fosse », Le Monde, 12 août 1997.
  • Philippe Souchet, « Les rapports Est-Ouest et les tensions raciales dans les aventures de Blake et Mortimer », dans Charles-Olivier Carbonell (dir.), Le Message politique et social de la bande dessinée,Toulouse, Privat, Institut d'études politiques de Toulouse, 1976.
  • Jacques Toni, « Savants et… souterrains chez Edgar-Pierre JACOBS », dans Bédésup no 21, 1982.
  • Christian Valeix, « Olrik et le tarot de Marseille », dans Bédésup no 31 et 32/33, 1984 et 1985.
Reprises de Blake et Mortimer

Voir aussi

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