Cinéma expérimental

Cinéma expérimental

Le cinéma expérimental est une pratique artistique se situant quelque part entre les arts plastiques et le cinéma traditionnel.

C'est un art qui se développe en marge de l'industrie et du système commercial. Souvent esthétiquement hors-normes, il n'obéit pas à des règles prédéfinies, mais promeut ses propres codes expressifs, son esthétique et, souvent, ses modes de diffusion. Il s'est forgé, depuis les années 1920, une histoire spécifique.

Sommaire

Une difficile classification

Comme pour toute discipline sa définition peut être sujette à discussion. De nombreux termes ont d'ailleurs servi à désigner tout ou partie du cinéma expérimental (« cinéma pur », « cinéma absolu », « cinéma d'art », « cinéma underground »...)[1]. On pourrait dire qu'un film est expérimental dès lors qu'il est conçu hors de l'industrie du cinéma, ou si c'est un film dont « les préoccupations formelles sont au poste de commande[2] », au lieu d'être fondé sur des préoccupations industrielles, économiques, commerciales, littéraires, théâtrales, narratives, etc. Le cinéma expérimental va à contre-courant des normes cinématographiques habituelles : en matière de durée, avec des films de 25 heures (Four Stars, d'Andy Warhol) ou d'1/24 de seconde (Le Film le plus court du monde, d'Erwin Huppert), ou de narration (Empire, de Warhol, est un film de huit heures constitué de bobines mises bout à bout et cadrant en plan fixe l'Empire State Building)[3]. Ou encore les Cinématon(s) de Gérard Courant, série de portraits filmés de personnalités du monde de l’art et du cinéma, d’un peu plus de trois minutes chacun, commencée en 1978 et qui, en 2010, totalise plus de 150 heures : indubitablement, le film le plus long de l’histoire du cinéma[4] ; le concept de film-livre, proposé par Maria Koleva avec L'état de bonheur...permanent (1981), est, également, stimulant au niveau du dépassement qu'il propose de la simple projection cinématographique.

Le primat de la sensation est également l'un de ses objectifs. C'est pourquoi il va puiser dans des techniques ou des modes de représentation propres à la musique (comme le cinéma lettriste d'Isidore Isou et de Maurice Lemaître) ou à la peinture (comme les films de Stan Brakhage, de Len Lye ou de Leighton Pierce). Le cinéma expérimental travaille également sur la forme la plus nue, la plus simple, de l'image projetée - dont il interroge l'essence en en montrant les phénomènes d'apparition et d'existence (mise en valeur de la pellicule par des ratures ou des signes tracés sur les photogrammes, jeu avec l'écran de projection ou le noir de la salle, travail sur le projecteur dont la vitesse de défilement est contrariée, etc.). C'est pourquoi Jimmy Glasberg dit que ce type de cinéma fait appel « à l’origine même de l’image avec la camera obscura (chambre noire) de Léonard de Vinci ou peut-être même avec le mythe de la caverne de Platon »[5]. Pour l’universitaire Nicole Brenez : « Un film expérimental considère le cinéma à partir, non pas de ses usages, mais de ses puissances ; et il s’attache aussi bien à les rappeler, les déployer, les renouveler, qu’à les contredire, les barrer ou les illimiter[6]. »

Le cinéma expérimental possède des courants et des écoles. On peut citer, par exemple, le cinéma abstrait, le cinéma underground, le cinéma structurel, l'École du corps[7], ou les recherches de l'Oucipo sur la « cinématographie potentielle ».

L'histoire du cinéma expérimental, pensée et théorisée dans les années 1970, commence avec le précinéma, et court jusqu'à aujourd'hui, constituant ainsi un pan entier du cinéma. Ce cinéma parallèle, ce « deuxième cinéma », encore assez peu connu, était, depuis sa scission d'avec le cinéma commercial et industriel, mais aussi d'avec les avant-gardes historiques et pluridisciplinaires (à l'époque où il n'avait pas d'épithète durable et fédératrice, et où il se rattachait à ces avant-gardes), vers les années 1930, presque totalement absent des « histoires » officielles du cinéma. Le travail des historiens et des critiques le fait entrer, dans les années 1980 et 1990, dans le Dictionnaire Larousse du cinéma et dans l’Encyclopædia Universalis, tandis que les ouvrages spécialisés se multiplient. L'arrivée du numérique, dans les années 2000, permet au cinéma expérimental une plus grande visibilité, grâce, notamment, aux nouvelles technologies d’affichage et de réalisation en direct qui permettent une collaboration étendue avec d’autres disciplines, en premier lieu, la musique et la danse.

Quelques points de repère

Si l’on veut lui trouver une identité propre, on peut dire que le cinéma expérimental est la poursuite de certains travaux accomplis dans le cadre des avant-gardes historiques des années 1920 qui étaient pluridisplinaires.

Origines

Les mots « expérimental » et « cinéma » sont directement liés, pour la première fois, en 1930 avec la publication de la revue américaine "Experimental Cinema" (1930-1934), un reprint de tous les numéros a réalisé en 1969[8]. L’apparition du cinéma sonore et la fin du mécénat marquent l'arrêt des premiers courants avant-gardistes au cinéma (dadaïsme, surréalisme ou apparentés) dans les pays producteurs. Mais, immédiatement, hors des lieux fondateurs (France, Allemagne, Italie), apparaissent des courants informels, non liés à une quelconque doxa, et qui sont souvent le fait de militants, d' amateurs ou de critiques, comme c'est le cas aux États-Unis : Lewis Jacobs, Robert Florey, James Sibley Watson ou Melville Folson Webber. Ce courant américain est réévalué aux débuts des années 2000. Sous le titre Unseen Cinema, early american avant-garde Film 1894-1941 [9], une vaste rétrospective est organisée dans le monde entier, qui met l’accent sur la diversité de cette production (un coffret de sept DVD est édité, en 2005, qui rencontre un fort écho critique et public). Des courants spontanés naissent, également, dans les années 1930, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Suisse, en Belgique. C'est dans ce dernier pays qu'est créé, en 1949, à Knokke-le-Zoute, le premier festival international du genre, dénommé aussi EXPRMNTL, qui connaîtra seulement cinq éditions  : en 1949, en 1958 - cette dernière déplacée à Bruxelles-, en 1963, en 1967 et en 1974, et sera un rendez-vous incontournable pour les amateurs du genre[10].

Création d'un milieu spécifique

Le milieu s’organise quand Jonas Mekas et ses amis fondent, en 1962, à New York, The Film-Makers' Cooperative[11], le premier organisme de diffusion, non capitaliste, de cinéma indépendant et expérimental : en effet, les cinéastes y gèrent, eux-mêmes, la location et la distribution de leurs films; un pourcentage revenant à l'artiste, le reste permettant à la structure d'exister. En France, trois coopératives — toujours actives en 2010 — se créent sur ce modèle : le Collectif Jeune Cinéma (en 1971)[12], la Paris Films Coop. (en 1974, aujourd’hui Cinédoc Paris Films Coop.)[13] et Light Cone (en 1982). Des coopératives naissent dans de nombreux pays : Grande Bretagne, Allemagne, Italie, Canada, Australie...

Cette diversité de réalisations se fédère lorsque Jonas Mekas et P. Adams Sitney parcourent le monde, à la fin des années 1960, pour présenter une sélection du New American Cinema. Des cinéastes anglais, danois, allemands, français, etc., s'aperçoivent, alors, qu'ils ne sont pas isolés. L'idée d'un cinéma expérimental international prend corps et forme lorsque paraissent de nombreux ouvrages au cours des années 1970. P. Adams Sitney publie, en 1974, Visionay Film. The American Avant-Garde (traduit en français et mis à jour en 2002 sous le titre Le Cinéma visionnaire : l'avant-garde américaine 1943- 2000 [14]) qui dote ce cinéma d'une histoire, de tendances, d'écoles. Des "écoles nationales"seront rattachées, à partir des années 1970, par des critiques et des historiens tels que, entre autres, Scott MacDonald[15], David Curtis[16], Dominique Noguez, Paolo Bertetto, Xavier Garcia Bardon, Dominique Paini, Yann Beauvais, Raphaël Bassan ou Nicole Brenez aux avant-gardes historiques et aux catégories de cinéma américain contemporain décrites ou théorisées par Sitney (Cinéma lyrique, cinéma graphique, cinéma structurel...). Mais d'autres courants (l'École du corps[7], le cinéma post-structurel, abstrait, le film sans caméra, le cinéma élargi...) apparaissent dans divers pays. À partir des années 1980, un dialogue commence avec l'art vidéo et l'art numérique.

Les laboratoires d'artistes

Au niveau de la postproduction, les laboratoires professionnels rechignant à développer des films qui ne font pas appel pas à des données standard d’éclairage, de montage, d’exposition, des laboratoires artisanaux — qui récupèrent tables de montage, visionneuses, etc., abandonnées par les grands labos qui se mettent, progressivement, à la vidéo et au numérique — vont se former. Dès 1966, la London Film-Makers' Co-op, à peine créée, se dote, dans ses murs, d’un laboratoire artisanal qui permet aux cinéastes de maîtriser la plupart des étapes de la création et de la finition de leurs œuvres. Il faudra, néanmoins, attendre les années 1990 pour qu’un véritable réseau international de laboratoires indépendants se mette en place. En 1992, les membres du groupe Metamkine montent, à Grenoble, l’ Atelier MTK, afin d’initier les cinéastes de passage au maniement des outils de montage ou de développement. Un grand nombre de laboratoires d'artistes se forment en France; notons, pour Paris et sa région : L’Abominable (1996) et L'Etna (1997). De nombreuses structures de ce type pratiquent, aujourd'hui, aussi bien l'argentique que le numérique. Des réunions internationales entre labos ont lieu à des dates irrégulières[17].

Documentation

En 2000, se tient, à la Cinémathèque française, la plus vaste rétrospective du genre jamais réalisée en France : "Jeune, dure et pure ! Une histoire du cinéma d'avant-garde et expérimental en France", sous la direction de Nicole Brenez et Christian Lebrat[18] qui en tirent, l'année suivante, un livre homonyme de près de 600 pages (coédité par La Cinémathèque française et les Éditions Mazzotta). Un très grand nombre de collaborateurs y participent, des textes rares des années 1920 et 1930 sont réédités, tous les aspects de ce cinéma des origines (le précinéma) à l'aube du XXIe sont examinés et analysés[19].

Il existe, depuis 1985, une maison d'édition de livres spécialisés (Paris Expérimental), fondée et dirigée par Christian Lebrat (qui a publié des livres essentiels traduits pour la première fois en français), et un éditeur de vidéo et de DVD expérimentaux, la société Re:Voir fondée, en 1994, par l'Américain Pip Chodorov, et basée à Paris : ces structures facilitent la connaissance de ce cinéma sur le territoire national mais aussi dans le monde.

La Bibliothèque de cinéma François-Truffaut a édité, en mars 2011, sous le titre Cinéma expérimental et art vidéo, un catalogue bibliographique de 114 pages, qui récence par genres ou sous-genres (cinéma expérimental, avant-garde, essais filmés, films abstraits), pays, cinéastes et artistes, livres, articles, revues de presse, une part importante de son fonds concernant le sujet. Le dossier se termine par une sélection de DVD de films de certains cinéastes cités précédemment et de documentaires sur des artistes.

Enseignement

Un enseignement spécifique du cinéma expérimental s'est développé en France, dès les années 1970, avec les pionniers Dominique Noguez (Paris 1 - Centre Saint-Charles), Claudine Eizykman et Guy Fihman (Paris VIII , Vincennes puis Saint-Denis). Aujourd'hui, si l'enseignement de Nicole Brenez (Paris 1 puis Paris 3) est le plus connu, il existe aussi d'autres personnes qui enseignent, en partie ou en totalité, le cinéma expérimental : Philippe Dubois, Christa Blümlinger, Dominique Willoughby, Yann Beauvais, Frédérique Devaux, Prosper Hillairet, Stéphane Marti, Patrick de Haas ou Dario Machiori à l'Université Lumière Lyon 2.

Diffusion

Le Centre Pompidou et la Cinémathèque française possèdent des cases régulières pour montrer du cinéma expérimental. D'autres institutions, aussi, le font, mais de manière plus sporadique. Le champ est vaste qui englobe programmations ponctuelles de monographies de cinéastes (Guy Maddin, en 2009, à Beaubourg[20] ou Paolo Gioli, en 2010, à la Cinémathèque[21]), présentations d'œuvres marquantes, précédées de conférences, ou, encore, mise sur pied de partenariats avec des manifestations comme les Rencontres internationales Paris/Berlin/Madrid (consacrées aux nouveaux médias, films expérimentaux, art vidéo, essais documentaires, installations) accueillies, chaque année, par le Centre Pompidou, pour la partie française de l’événement.

Des festivals de court métrage (s), comme le Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, Côté Court de Pantin[22], ou le Festival tous courts d’Aix (section : Aixpérimental) ont des sections laboratoire ou expérimental. La multiplication de festivals de courts métrages a favorisé, ces dernières années, la visibilité du cinéma expérimental, composé majoritairement de films courts.

Toutefois, la manifestation pionnière du genre fut, en France, le Festival International du Jeune Cinéma de Hyères (1965-1983) [23], qui programmait, à l’origine, des œuvres de tous formats issues des cinématographies émergentes (nouvelles vagues tchèque, brésilienne, premiers essais de Philippe Garrel). Dès le début, des films expérimentaux y furent présentés. En 1973, une section spéciale, dénommée Cinéma différent, fut créée dans laquelle, durant une décennie, ont pu être montrées, tous les ans, de grandes variétés de films expérimentaux (appelés, aussi, différents) en provenance du monde entier. Marcel Mazé[24], le délégué général de la section Cinéma différent de Hyères, et président du Collectif Jeune Cinéma, initia, en 1999, avec d’autres cinéastes et cinéphiles, le Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris, entièrement dévolu au genre, et qui introduit, pour sa douzième édition (en décembre 2010), une section compétitive[25]. Ce festival est une émanation du Collectif Jeune Cinéma, organisme qui programme, aussi, des séances régulières[26] et édite le trimestriel étoilements[27].

La coopérative Light Cone organise, aussi, des séances régulières via sa branche programmatrice Scratch[28] et consacre chaque année au cinéma dit "élargi" un festival : Scratch Expanded[29]. Braquage/Aménagements expérimentaux[30] programme, aussi, des séances de films expérimentaux, comme d’autres groupes de ce type en France.

L'avenir ? Dialogues avec les arts plastiques, vidéographiques et numériques

Dans les dernières années du XXe Siècle, l'espace muséal français fut réorganisé, et la plupart des musées (le Louvre, le Musée d'Orsay, La Galerie nationale du Jeu de Paume...) ont été dotés d'auditoriums qui permettaient la projection de films, en rapport ou non avec les expositions temporaires. Ces films étaient souvent des films anciens (muets pour Orsay), des documentaires ou des films expérimentaux. L'institution pionnière en la matière fut le Centre Pompidou qui, dès 1975 (deux ans avant son ouverture au public), préconisait la conservation et la présentations de films au même titre que des œuvres d'art plastique. Selon la loi n ° 75-1 du 3 janvier 1975 : « (cet établissement) assure le fonctionnement et l'animation, en liaison avec les organismes publics ou privés qui lui sont associés, d'un ensemble culturel consacré à toutes les formes de la création artistique, notamment dans le domaine des arts plastiques, de la recherche acoustique et musicale, de l'esthétique industrielle, de l'art cinématographique, ainsi qu'à la lecture publique[31]. »

Aujourd'hui, une ouverture possible se trouve dans l'art contemporain sous la forme d'installation vidéo ou pellicule, ou encore d'investissement direct de la salle de projection comme dispositif symbole du cinéma. On peut pour cela citer les artistes Pierre Huyghe, Philippe Parreno, Matthew Barney, Isaac Julien, Douglas Gordon... En 2006 et 2007, Philippe-Alain Michaud, responsable du MNAM du Centre Pompidou, organisait une exposition remarquée, Le Mouvement des images.

, dans laquelle films expérimentaux, vidéos d'artistes et œuvres plastiques dialoguaient. Cette manifestation participe d'un courant de pensée qu'on nomme le « cinéma exposé », et qui préconise la sortie des films (expérimentaux) des salles de cinéma pour rejoindre les cimaises des galeries et musées[32]. Théorie soutenue, notamment, par Dominique Païni.

Les défenseurs du cinéma expérimental, de l’art vidéo et de l’art numérique unissent leurs efforts, à la fin des années 2000, sur la question cruciale de la conservation culturelle et patrimoniale[33] de ce que l’on nomme maintenant, faute de mieux, les Time Based Medias. La revue Art press consacre un numéro hors série, en janvier 2009, à cette question[34].

Le Collectif 24/25, ainsi nommé en référence aux vitesses de défilement du film argentique et de la vidéo, se forme en 2007. Ce groupe de travail rassemble des représentants d’institutions publiques ayant la charge de collections audiovisuelles (Archives françaises du film/ CNC, BNF, Centre national des arts plastiques, INA, MAC/VAL, MAMVP, MNAM/collections Film et Nouveaux Médias du Centre Pompidou) et d’associations dont l’objet est la distribution et la sauvegarde du cinéma expérimental et des vidéos d’artistes : Light Cone, le Peuple qui manque, Circuit-court, le Collectif Jeune Cinéma, Heure Exquise, pointligneplan, Instants Vidéo, Cinédoc, Vidéoformes. Leur but est de mutualiser leurs banques de données respectives et de les mettre en ligne via un vaste portail.

En 2009, Light Cone a piloté ce projet et a conçu, avec l'aide de ses partenaires, le Portail 24/25. Il s’agit d’un outil de recherche dans sept (mais bientôt treize) archives et collections audiovisuelles françaises consacrées aux images en mouvement : cinéma d'avant-garde et expérimental, films d'artistes, art vidéo, cinéma d'exposition, documentaires de création, essais filmiques… Ces ensembles, d’une parfaite complémentarité, permettent de couvrir un immense corpus d’œuvres uniques représentant tous les grands mouvements d’avant-garde depuis les années 1920 jusqu’à la création contemporaine la plus récente. L’internationalité des travaux représentés constitue un ensemble fédéré d’œuvres totalement exceptionnel en Europe. Le ministère de la Culture a alloué des subventions pour la numérisation des collections de chaque partenaire et pour la concrétisation de ce portail.

Notes et références

  1. Dictionnaire Larousse du cinéma, sous la direction de Jean-Loup Passek, 1996, p.763
  2. Dominique Noguez, « Qu’est-ce que le cinéma expérimental ? », Éloge du cinéma expérimental, Paris, Centre Georges-Pompidou, 1979, p. 15.
  3. Dictionnaire Larousse du cinéma, p. 764 et 2263.
  4. Le Cinématon de Gérard Courant(page consultée le 22 septembre 2010)
  5. http://www.afcinema.com/AIXPES-Films-experimentaux.html
  6. Nicole Brenez, L'Atlantide, in Nicole Brenez, Christian Lebrat (dir.), Jeune, dure et pure ! Une histoire du cinéma d'avant-garde et expérimental en France, Paris, Cinémathèque française / Mazzotta, 2001, p 17
  7. a et b Texte de Dominique Noguez [PDF], voir fin d’article
  8. http://openlibrary.org/books/OL16492977M/Experimental_cinema_1930-1934
  9. http://unseen-cinema.com/
  10. http://www.cinergie.be/article.php?action=display&id=751, Texte sur Knokke en milieu de page
  11. http://www.film-makerscoop.com/
  12. http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/2f6d2a49fa88f902c1256da5005ef33f/03fc3ecdc2b4ee02c12578b2002ecd33!OpenDocument Les 40 ans du Collectif Jeune Cinéma célébrés au Centre Pompidou en 2011
  13. http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/F0531D63637DCAA9C125777300302CB4?OpenDocument&sessionM=2.10&L= Les 36 ans de Cinédoc célébrés au Centre Pompidou en 2010
  14. http://www.paris-experimental.asso.fr/index.php?option=content&task=view&id=52&Itemid=31
  15. http://www.ucpress.edu/book.php?isbn=9780520258563
  16. http://www.oztion.com.au/buy/auction.aspx?itemid=9856616
  17. http://www.filmlabs.org/index.php/site/historique/
  18. http://archive.sensesofcinema.com/contents/00/6/program.html
  19. http://testweb.cinematheque.fr/fr/nosactivites/projections/rendez-vous-cinema/lecinemadavant-garde/jdp/jeune-dure-pure.html Ce sommaire comprend quelques textes de l’ouvrage édité, plus des inédits qui ne purent trouver place dans l’édition papier
  20. http://www.evene.fr/culture/agenda/retrospective-guy-maddin-28777.php/
  21. http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/archives/fiche-cycle/ouragan-scopique-hommage-paolo-gioli,277.html
  22. http://www.cotecourt.org/
  23. http://www.cineastes.net/dif/hyeres.html
  24. http://www.tictalik.com/du-cinema-experimental-c’est-mon-genre/histoire-du-festival-de-hyeres le blog de Marcel Mazé
  25. http://www.cjcinema.org/pages/festival_edition.php
  26. http://www.cjcinema.org/pages/seances.php/
  27. http://www.cjcinema.org/pages/etoilements.php/
  28. http://www.lightcone.org/fr/scratch-archives-2010.html
  29. http://www.lightcone.org/fr/news-233-scratch-expanded-soiree-de-cloture.html
  30. http://www.braquage.org
  31. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006068487&dateTexte=vig
  32. http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/F64415EF7EC115ECC125709900470B9D/
  33. http://archives.docam.ca/fr/?p=13
  34. http://www.brefmagazine.com/pages/blog_note.php?article=601

Voir aussi

Arborescence thématique

Sources externes

Le cinéma dans l'art contemporain

Liens externes


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