Famille Peugeot

Famille Peugeot

La famille Peugeot est une famille historique d'industriels français, surnommée « le clan des Sochaliens » et connue depuis le XVe siècle, fondatrice et propriétaire de l'empire industriel et automobile Peugeot (actuellement PSA Peugeot-Citroën). C'est la 26e fortune de France en 2009 avec 1 682 M€[1].

Localisation Sochaux.jpg

Sommaire

Peugeot au XVe siècle

La famille Peugeot de Vandoncourt près de Sochaux dans le pays de Montbéliard en Franche-Comté (alors comté de Montbéliard, vassal de l’Empire Germanique) est connue depuis le XVe siècle. Les Peugeot sont agriculteurs, meuniers et notables, de religion protestante luthérienne, engagés.

Jean-Pierre Peugeot, meunier teinturier

Jean-Pierre Peugeot (1734-1814) fils de Jean-Jacques (1699-1741) meunier à Hérimoncourt[2] dirige une entreprise de teinturerie et de meunerie d'huile ou de céréales, avec la construction de plusieurs moulins, dans une région riche en cours d'eau.

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Jean-Pierre et Jean-Frédéric Peugeot, fonderie d'acier, métallurgie

En 1810, Jean-Pierre (1768-1852) et Jean-Frédéric Peugeot, les deux fils aînés de Jean-Pierre, s'orientèrent vers la métallurgie ; le moulin du lieu-dit Sous-Cratet est transformé en fonderie d'acier[3].

De leur côté, Charles-Christophe et Jean-Jacques Peugeot continuèrent l'activité dans le textile et s'installèrent au lieu-dit La Chapotte[4].

Fin 1814, la fonderie n'est pas rentable et est abandonnée. L'entreprise se reconvertit alors dans la production de ressorts pour mécanismes d'horlogerie[5].

En 1819, la société changea son nom en « Peugeot Frères Aînés et Cie ». Les Peugeot utilisent leur brevet de laminage à froid.

À partir de 1825, une nouvelle usine de laminage à chaud est construite à Valentigney au sud de Sochaux et Montbéliard au bord du Doubs.

En 1832, Jean-Pierre et Jean-Frédéric s'associèrent avec Jacques Maillard-Salins d'une grande famille d'industriels horlogers du Haut-Doubs. Ils fondèrent « Peugeot Frères Aînés et Jacques Maillard-Salins ». Deux nouvelles usines sont construites dans les environs de Sochaux : Terre-Blanche à Hérimoncourt en 1839[6] et Beaulieu / Mandeure en 1853[7] en bordure du Doubs.

Jules et Émile Peugeot

Jules (1815-1874, École centrale Paris) et Émile Peugeot (1811-1889) succèdent à la tête de la société à leur père Jean-Pierre (1768-1852). Elle deviendra « Établissements Peugeot Frères ».

En 1847, les frères Peugeot font appel à Justin Blazer, orfèvre et graveur de Montbéliard, afin de créer leur emblème et se distinguer de la concurrence. Ils choisissent le Lion aux qualités analogues à celles des lames de scies produites : résistance, souplesse et rapidité. Une marque en forme de lion était déjà utilisée pour la meilleure qualité d'acier, une marque en forme de croissant de Lune pour la seconde et une marque en forme de main pour la troisième[3]. Le logo est déposé en 1858 au Conservatoire impérial des Arts et Métiers et sera apposé sur les outillages, les cycles et les motos. Il apparaîtra sur les automobiles en 1905.

Les Peugeot exploitent les domaines forestiers familiaux de hêtres, fabriquant toutes sortes d'outillage à main pour l'artisanat, l'industrie et l'agriculture[8], des lames de ressort pour l'horlogerie et des baleines de corsets pour l'habillement féminin.

Émile Peugeot puis sa fille Lucy, protestants et fervents pratiquants, sont des pionniers en matière sociale. Ils créent et financent diverses institutions de secours, une caisse de pensions pour les veuves en 1811, une assurance mutuelle sociale en 1853[9] près de 100 ans avant la sécurité sociale créée en 1945, des logements à bas prix pour leurs salariés, l'hôpital du Rocher à Valentigney en 1870[9] où les ouvriers accidentés sont soignés gratuitement et un système de caisse de retraite ouvrière en 1876[9]. En 1860, ils appliquent la journée de 10 heures avec trente ans d'avance sur les lois sociales[9].

En 1865, Jules et Émile commencent à passer la main à leurs fils respectifs, Eugène (1844-1907, HEC) et Armand (1849-1915, ingénieur de l'École centrale Paris).

Eugène et Armand Peugeot, automobile, moto, tricycle

Article détaillé : Armand Peugeot.
Armand Peugeot (1849-1915)
Grand-bi de 1882 - Modèle "Le Français n°1"
Peugeot type 3 à moteur Daimler de 1891.

Sous le Second Empire, l'industrie Peugeot est importante et prospère.

En 1882, fabrication en série avec succès du grand-bi, puis celle des tricycles et en 1886[10] les bicyclettes à roues égales et transmission par chaîne avec 16 000 unités en 1897 et 20 000 en 1900.

En 1889, Peugeot emploie 700 personnes à Valentigney, 300 à Beaulieu / Mandeure et 900 à Terre-Blanche / Hérimoncourt. Armand Peugeot, jeune ingénieur diplômé des Arts et Manufactures de Paris (École centrale Paris), féru de moteurs, technologie alors en plein essor, décide de fabriquer des automobiles. Il débute par l'exposition de quatre prototypes de Peugeot type 1, des tricycles équipés de chaudière à vapeur de Léon Serpollet sur le stand Peugeot dans la galerie des « machines et des progrès techniques » à l'Exposition universelle de Paris.

Armand découvre alors durant cette exposition le nouveau moteur à explosion à essence de l'inventeur allemand Gottlieb Daimler (Daimler Motoren Gesellschaft) qui fait fabriquer son moteur par Panhard et Levassor. Dès la fin de l'exposition, Émile Levassor propose[11] à Armand Peugeot de construire un quatricycle, le type 2 suivi un an plus tard du type 3. C'est le début de l'empire automobile Peugeot amorcé par Armand.

En 1892, « Etablissements Peugeot Frères » devient « les Fils de Peugeot Frères » et Armand Peugeot veut développer la construction automobile alors que son cousin Eugène reste hostile à cette invention à laquelle il ne croit pas.

Le 2 avril 1896, Armand Peugeot se sépare des activités de « les Fils de Peugeot Frères » et fonde la « société des automobiles Peugeot » avec des usines à Audincourt[12] et à Lille[13], alors qu'Eugène avec « les Fils de Peugeot Frères » continue à fabriquer des bicyclettes, motos, tricycles et quadricycles avec ou sans moteur et également des outils, des articles ménagers, des moulins à café, etc.

En 1897, Armand Peugeot vend avec succès 54 voitures puis 156 en 1898 et 500 en 1900.

Pierre, Robert et Jules Peugeot

En 1905, Pierre (1871-1927), Robert (1873-1945) et Jules Peugeot (1882-1959), les trois fils d'Eugène sortent une voiturette de marque « Lion-Peugeot ». Leur société « les Fils de Peugeot Frères » fusionne à nouveau avec « Automobile Peugeot » de leur grand cousin Armand Peugeot en février 1910 après que leur père fut décédé en 1907. Robert Peugeot devient chef de famille et prend la tête du groupe Peugeot.

En 1912, ouverture du nouveau site industriel Peugeot de Sochaux[14].

En 1914, la Première Guerre mondiale met un coup d'arrêt à l'évolution et à la prospérité de Peugeot. Les usines sont mobilisées pour l'effort de guerre et fabriquent des vélos, des voitures, des camions, des chars, des moteurs d'avions, des bombes et des obus en imposant définitivement la nouvelle ère de la grande série. En 1919, Peugeot est techniquement dépassé par la nouvelle concurrence anglaise et américaine des surplus militaires et s'endette lourdement.

En 1926, la partie rentable de fabrication de cycles est séparée de l'automobile déficitaire.

Jean-Pierre Peugeot, le club de football FC Sochaux et la guerre

En 1928, Jean-Pierre Peugeot (1896-1966), fils de Robert prend la direction de Peugeot et devient le président du club de football qu'il vient de créer : le Football Club Sochaux-Montbéliard (FC Sochaux)[15].

En 1940-1945, durant la Seconde Guerre mondiale, les usines Peugeot sont occupées et sabotées.

En 1953, Peugeot réintègre toutes ses différentes entités sous le nom unique Peugeot.

Mi-1966, constitution de PSA (Peugeot Société Anonyme) qui assure une gestion financière unique pour l’ensemble du groupe (automobiles, cycles, aciers et outillages)[16].

Roland Peugeot

En 1966, disparition de Jean-Pierre Peugeot. Son fils Roland (1926) lui succède à la tête de la société et François Gautier est nommé PDG[17] par la famille Peugeot. Il est le premier dirigeant à ne pas être un membre de la famille.

En 1976, Peugeot achète 90 % du capital de Citroën à Michelin et ce à la demande du gouvernement français pour sauver la marque au bord du dépot de bilan. Le groupe devient PSA Peugeot-Citroën, société à directoire (présidé par F. Gautier) et conseil de surveillance (présidé par Roland). En 1978, PSA rachète les filiales européennes de Chrysler dont Simca en France.

En 1982, PSA connaît alors de très graves difficultés financières et la famille Peugeot fait appel aux services de l'énarque Jacques Calvet qui est nommé président du directoire. Emblématique et médiatisé, il dirige le groupe durant 13 ans à partir de 1984 (voir PSA Peugeot-Citroën).

Jean-Martin Folz lui succède de 1997 à 2006 (voir PSA Peugeot-Citroën).

Pierre Peugeot

Pierre (1932-2002), cousin de Roland, est le seul membre de la famille à avoir eu un siège au directoire de PSA de 1972 à 1998.

Il a joué un rôle essentiel pendant cette période dans le développement du groupe PSA Peugeot-Citroën, dans la détermination de sa stratégie et dans sa mise en œuvre.

En 1988, il inaugure le Musée de l'Aventure Peugeot sur le site industriel historique de Sochaux.

En 1998, il remplace Roland à la présidence du Conseil de Surveillance de PSA et du holding cotée qui détient la plus grande partie de la participation de la famille dans le groupe PSA ainsi que des actifs de diversification (FFP).

À ces postes, il veille à renforcer Faurecia (filiale de PSA dans les équipements automobiles) par des acquisitions successives.

Il fait en sorte d'augmenter la participation de la famille dans le groupe PSA, laquelle avait été diluée dans les années 1980, et commence à diversifier les actifs de FFP.

Thierry Peugeot

Thierry Peugeot (au centre) en compagnie de Dilma Rousseff, présidente du Brésil, le 26 octobre 2011.

En 2002 à la mort de son père Pierre, Thierry Peugeot (né le 30 novembre 1956) diplômé de l'ESSEC est élu président du conseil de surveillance du groupe PSA Peugeot Citroën[18] et son cousin issu de germain Jean-Philippe Peugeot (1953) en est vice-président. Sa sœur Marie-Hélène Roncoroni (1960) siège avec lui au conseil de surveillance de PSA comme représentants de la FFP[19].

Fin 2006, le dirigeant le plus important de la famille nomme Christian Streiff pour succéder à Jean-Martin Folz à la tête de PSA début 2007 avant qu'il ne soit débarqué début 2009. Ses cousins ne lui pardonneront pas ce choix, qu'ils considèrent comme une erreur de casting. Le choix de Streiff à la place de Robert Peugeot, alors à la tête de la direction de l'innovation et de la qualité (DINQ), cristallise des tensions au sein de la famille qui pourraient ressurgir si elle devait arbitrer une fusion avec un autre constructeur[20].

Le 2 juin 2009, il déclare que les objectifs de la famille Peugeot sont « croissance, rentabilité et indépendance » et qu'elle « n'est pas du tout opposée à regarder un certain nombre d'alliances ou de rapprochements (...) Ce que nous voulons, c'est une stratégie de croissance et de rentabilité, dans laquelle nous restons indépendants »[21].

Parcours professionnel

  • 1982-1984 : responsable export Moyen-Orient, Afrique anglophone de Marrel (division Air Marrel)
  • 1984-1988 : directeur d'Air Marrel America.
  • 1988-1991 : responsable de la zone Asie du Sud-Est d'Automobiles Peugeot.
  • 1991-1997 : directeur général de Peugeot do Brasil.
  • 1997-2000 : directeur général de Slica, filiale de Peugeot, à Lyon.
  • 1998-2006 : président du comité d'organisation des Salons de l'automobile, du cycle et du motocycle.
  • 2000-2002 : responsable des grands comptes internationaux de Citroën.
  • 2002 : directeur des services et des pièces d'automobiles Citroën.
  • Depuis 2002 : président du conseil de surveillance de Peugeot SA et administrateur de la FFP[21].

Robert Peugeot

Robert Peugeot (1950), cousin issu de germain de Thierry, est ingénieur de l'École centrale. Après être passé chez Citroën, il a été à la tête de la direction de l'innovation et de la qualité (DINQ) sous l'ère Folz où il a fondé notamment le centre de style de Vélizy. Brigant la direction de PSA, il est supplanté par Christian Streiff.

Robert Peugeot est nommé au conseil de surveillance de PSA et au conseil d'administration de Faurecia.

Il reste PDG depuis 2002 de la société FFP.

Il a reçu la Légion d'honneur début juin 2010 des mains du ministre Éric Woerth. Après avoir été victime le 5 décembre 2009 d'un vol de lingots d'or à son domicile parisien et un rendez-vous rapide avec le ministre, le préjudice qu'il fait valoir est de 150 000 €, alors que des déclarations initiales faisaient état de 500 000 €, ce qui soulève l'interrogation de la presse sur une possible sous-déclaration de son patrimoine[22].

Arbre généalogique

Faits divers

Le 12 avril 1960, Éric Peugeot, quatre ans et demi, fils de Roland et Colette Peugeot, est enlevé dans le parc à enfants du golf de Saint-Cloud. Une demande de rançon ponctuée de menaces de mort est retrouvée près du toboggan où jouait le petit garçon. L'opinion publique est en émoi. Les parents cèdent au chantage en remettant au ravisseur la somme de 50 millions de francs. La somme est remise en billets à Paris, passage Doisy. Le petit Éric retrouve la liberté 48 heures seulement après son enlèvement. Il faudra onze mois d'enquête pour que les preneurs d'otage, Pierre-Marie Larcher et Robert Rolland, soient arrêtés et traduits en justice.

L'enfant fut séquestré dans un pavillon de Grisy-les-Plâtres, un village situé dans le département du Val-d'Oise[23].


Notes et références

  1. http://www.challenges.fr/classements/fortune.php?cible=474
  2. Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, Denoël, 1990, p.8. (ISBN 2-207-23743-5)
  3. a et b exposition Peugeot 1810-2010, Darl'mat Paris 15e
  4. Alain Frerejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, Flammarion, 2006, p.25. (ISBN 2-08-0688049)
  5. Alain Frerejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, p.29.
  6. Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p.9.
  7. Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p.10.
  8. Alain Frerejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, p.34.
  9. a, b, c et d Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p.25.
  10. Jean-Louis Loubet, saga Peugeot, L'Automobile Magazine n°766, mars 2010, p.24.
  11. Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p.23.
  12. Patricia Kapferer et Tristan Gaston-Breton, Peugeot, une griffe automobile, le cherche midi, 2004, p.16. (ISBN 2-74910-325-8)
  13. Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p.32.
  14. Alain Frerejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, p.101.
  15. Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p.80.
  16. Jean-Louis Loubet, automobiles Peugeot, une réussite industrielle 1945-1974, Economica, 1990, p.263. (ISBN 2-7178-1950-9)
  17. Jean-Louis Loubet, automobiles Peugeot, une réussite industrielle 1945-1974, p.267
  18. Thierry Peugeot, Zone Bourse. Consulté le 10 février 2010
  19. Peugeot, la famille en première ligne
  20. Thierry Peugeot joue gros avec le nouveau patron de Peugeot-Citroën, Performance Bourse, 1er juin 2009. Consulté le 1er juin 2009
  21. a et b « La famille Peugeot n'est pas opposée à des rapprochements », Les Echos, 2 juin 2009. Consulté le 3 juin 2009
  22. Les lingots de Robert Peugeot, Le Journal du dimanche, 27 juin 2010. Consulté le 27 juin 2010
  23. Le rapt d'Eric Peugeot sur www.alsapresse.com, 28 octobre 1998. Consulté le 15 février 2010

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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