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Tramway de Brest
Logo du tramway de BrestSituation Brest et son agglomération Type Tramway Entrée en service 2012 Longueur du réseau 14,3 km Lignes 1 Stations 28 Rames Alstom Citadis Fréquentation 45 000 voyageurs par jour (estimation) Propriétaire Brest Métropole Océane Exploitant Keolis Brest Vitesse moyenne 20 km/h Lignes du réseau Tram A modifier Le tramway de Brest est un projet de TCSP de Brest Métropole Océane dont la première ligne entre en phase de travaux avant sa mise en service en juin 2012.
Sommaire
Histoire
Articles détaillés : Ancien tramway de Brest et Ancien trolleybus de Brest.En 1898 furent ouvertes les deux premières lignes du premier tramway brestois. Le réseau fut exploité jusqu'en 1944 au moment des bombardements de la ville. En 1947, des trolleybus exploitent le réseau. À partir de 1963, des bus sont introduits afin de moderniser le parc. En 1965, de nouveaux bus permettent une exploitation à un seul conducteur au lieu de deux agents pour les trolleybus. Cela conduit à leur disparition. Le dernier finira son service le 9 novembre 1970.
À partir de 1984, l'idée de créer un nouveau tramway à Brest, lancée par Georges Lombard, fait son chemin, même si son rejet au référendum consultatif organisé en 1990 la met en sommeil pour une dizaine d'années, jusqu'à sa reprise dans le programme de François Cuillandre en 2001[1].
Une première ligne en 2012
Le projet actuel a été approuvé par les élus de l'agglomération en 2004. Son coût est estimé à 300 millions d'euros. Les travaux ont débuté le 6 juillet 2009[2], pour une mise en service dans le courant de l'été 2012.La phase de construction de la plateforme a débuté en mars 2010. L'objectif est l'ouverture de la ligne en juin 2012, pour le rassemblement maritime Les Tonnerres de Brest.
La SemTram
La SemTram (SEM du transport en commun en site propre de la communauté urbaine de Brest), groupement constitué des entreprises SEM du TCSP est une société d'économie mixte locale, crée en avril 2006[3] sur délibération du 16 décembre 2005 est une société d'économie mixte locale au capital de 150 k€ qui a pour but d'assurer la maîtrise d'ouvrage des travaux de la première ligne de tramway de Brest. Elle réunit sept partenaires qui sont[4] :
- Brest métropole océane ;
- le conseil général du Finistère ;
- la CCI de Brest ;
- la Caisse des Dépôts et Consignations ;
- le Crédit agricole du Finistère ;
- la Caisse interfédérale de Crédit mutuel ;
- la Caisse d’épargne de Bretagne.
La société Egis Rail, a été choisie pour être la société délégataire de maîtrise d’ouvrage pour Brest Métropole Océane[5].
Financement
Le coût du projet est de 290 000 000 euros (en 2006) répartis de la manière suivante [6]:
- ingénierie études de maîtrise d'ouvrage : 53 000 000 euros ;
- construction du centre de maintenance : 19 000 000 euros ;
- achat du matériel roulant : 63 000 000 euros ;
- construction des ouvrages d'art : 7 000 000 euros ;
- construction des infrastructures voies et équipements : 156 000 000 euros
Le financement est assuré par le versement transport collecté par l'agglomération, l'emprunt, les subventions venant de l'État ou de la région, des recettes d'exploitation du réseau actuel et celles venant de la publicité[6].
Tracé
Le tracé retenu de la nouvelle ligne de tramway correspond à un axe sud-ouest/nord-est. De la route du Conquet au sud-ouest, il dessert les quartiers de Saint-Pierre Recouvrance puis traverse le pont de Recouvrance (qui fait l'objet d'une profonde transformation[réf. souhaitée]), puis emmanche la rue de Siam jusqu'à la place de la Liberté avant de remonter la rue Jean-Jaurès jusqu'à la place de Strasbourg. Deux branches se séparent alors, l'une vers la zone commerciale et industrielle de Kergaradec et l'autre vers le Froutven où une nouvelle zone d'activité émerge.
Stations
La ligne déroule 28 stations sur une distance de 14,3 km[7].
Les noms définitifs ont été dévoilé le 22 juin 2011, un an avant l’inauguration du tramway[8]. La station Futur Grande Salle n'a pas de nom définitif mais sera nommée de manière identique à la salle multi-fonctionnelle qu'elle desservira[8].
Ligne A Ligne A du tramway de Brest Porte de Plouzané Fort Montbarey Keranroux Valy-Hir Coat Tan Future grande Salle (nom provisoire) Dupuy de Lôme Les Capucins Saint-Exupéry Mac Orlan Recouvrance Pont mobile de Recouvrance sur la Penfeld Château Siam Liberté, Croisement avec l'éventuelle ligne B Jean Jaurès Saint Martin Octroi Pilier Rouge Place de Strasbourg Menez Paul Europe Pontanézen Eau Blanche Mesmerrien Kerlaurent Kergaradec Porte de Guipavas Porte de Gouesnou Matériel roulant
Le 29 mai 2008, un jury de 123 personnes a choisi le design des futures rames brestoises. Les rames seront de couleur vert anis, avec à l'intérieur du rouge framboise et du bleu. Le design extérieur rappelle la forme d'une vague, avec de grandes surfaces vitrées[9].
Après avoir cédé le design de ses rames à la communauté d'agglomération dijonnaise, qui envisage également de créer son propre réseau de tramway à l'horizon 2013, Brest Métropole Océane et le Grand Dijon ont signé le 27 novembre 2008 une convention de groupement de commande permettant de passer un appel d'offres commun pour l'acquisition du matériel roulant, afin de passer un marché de 52 rames en tout au lieu des seules 20 rames du futur réseau brestois[10],[11],[12].
Le 15 septembre 2009, il est annoncé par les communautés urbaines de Brest et de Dijon qu'Alstom a remporté l'appel d'offres pour la fourniture des rames de tramway de ces deux agglomérations (20 pour Brest, 32 pour Dijon), pour un coût total de 106 495 483 euros (42,6 M€ pour Brest et 63,8 M€ pour Dijon), « soit une économie de 24% par rapport aux estimations faites et de près de 30% par rapport aux marchés signés récemment dans le domaine, comme à Marseille par exemple », ont annoncé les élus des deux intercommunalités[13].
Une seconde ligne en projet
Brest métropole océane a confirmé en février 2010 que les études étaient déjà lancées pour la construction d'une seconde ligne. Le maire, François Cuillandre a d'ailleurs précisé de cette ligne : « Nous sommes convaincus qu'on nous la demandera dès que la première sera en service ».
Tracé
En effet, elle pourrait relier l'hôpital de la Cavale Blanche aux ports selon un axe nord-ouest/sud d'environ 8 kilomètres (itinéraire correspondant à l'actuelle LIANES n°5 du réseau Bibus). Mais cette liaison tramway pourrait être complétée par une circulation en mode tram-train afin de desservir le Relecq-Kerhuon voire Landerneau ou même Morlaix si un accord est trouvé avec le conseil général du Finistère[14].
Lors de la construction de la première ligne, en 2011, différents équipements ont déjà été mis en place afin de faciliter la construction de la deuxième ligne sans interrompre grandement la circulation sur la première : ainsi, place de la Liberté, on trouve un croisement à angle droit boulevard Clemenceau[15], et un aiguillage sur la voie montante permettant un futur raccordement de service entre les deux lignes[16]
Cependant des problèmes plus importants que lors de la construction de la première ligne se posent (notamment la restructuration de la Place Albert Ier et de son tunnel souterrain, le passage des ponts Robert Shumann et de la Villeneuve si la ligne se poursuit jusqu'à la Cavale Blanche. .
Stations
Si le nom et l'emplacement des stations ne sont pas encore définis, cette seconde ligne pourrait reprendre un grand nombre des stations composant l'actuelle Lianes 5 du réseau Bibus.
Ainsi, elle pourrait desservir l'hôpital de la Cavale Blanche, l'école de commerce, la patinoire, les universités, la place Albert-Ier, la place de la Liberté (où elle serait en correspondance avec la première ligne), la gare SNCF ainsi que le port du château et le port de Commerce.
Matériel roulant
Si cette deuxième ligne doit assurer une mission de transport péri-urbain, alors elle devra être équipée d'un matériel plus lourd que les rames de tramway traditionnelles ; il pourrait s'agir de matériel similaire aux rames de type Citadis Dualis dont les premiers exemplaires ont été mis en service le 15 juin 2011 sur la ligne Nantes — Clisson.[réf. nécessaire]
Notes et références
- Rappel historique sur le tramway brestois, Brest Ouvert
- Tramway : le grand chantier démarre le 6 juillet, Ouest-France, 2009. Consulté le 1er octobre 2009. En réalité, quelques travaux préalables avaient été menés le mois précédent afin de permettre les modifications de circulation liées au travaux (retrait de mobilier urbain, de bordures de trottoir, dispositions préparatoires pour mise à double sens de voies jusque là à sens unique…), et les travaux mentionnés ne sont pas, officiellement, ceux du tramway, ce qualificatif nécessitant la déclaration préalable d'utilité publique du projet. La première phase de travaux est donc une phase de « dévoiement de réseaux ».
- Bilansgratuits.fr La SemTram La SemTram sur Bilans gratuits]
- Le Tramway sur le site de BMO
- Acteurs du Tram, SemTram
- Le Tramway Le Tramway sur le site de BMO
- Le Moniteur no 5490 du 13 février 2009, page 48
- letrambrest.fr - donnons un nom à nos stations
- Un tramway à Brest, Ouest-France. Consulté le 5 juin 2008
- Tramway. Appel d'offres commun pour Brest et Dijon », Le Télégramme, 2008. Consulté le 19 novembre 2008 Sarah Morio, «
- Brest et Dijon font rames communes », Ouest France, 2008. Consulté le 28 novembre 2008 Yannick Guérin, «
- Dijon et Brest font tramway commun », Le Figaro, 2008. Consulté le 28 novembre 2008 Charles Gautier, «
- Alstom. L'industriel va fournir le tramway de Brest et Dijon », Le Télégramme, 2009. Consulté le 1er octobre 2009 Sarah Morio, «
- http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-D-ici-2012-une-revolution-dans-les-transports-_loc-1268155_actu.Htm
- Forum Skyscrapercity
- Alain Coquil, « La deuxième ligne sur les rails », dans [[Le Télégramme de Brest|Le Télégramme de Brest]], 26 février 2011 [texte intégral (page consultée le 13 mars 2011)]
Liens externes
Catégories :- Projet de transport
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