Comores (pays)

Comores (pays)
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12° 07′ S 44° 15′ E / -12.12, 44.25

Union des Comores (fr)
الاتحاد ﺍﻟﻘﻤﺮي (ar)
Udzima wa Komori (sw)
Drapeau des Comores Armoiries des Comores
(Drapeau des Comores) (Armoiries des Comores)
Devise nationale : Unité - Solidarité - Développement
carte
Langues officielles arabe (de jure), shikomor (comorien), français (de jure),
Capitale Moroni
11°41′S 43°16′E / -11.683, 43.267
Plus grande ville Moroni
Forme de l’État République
 - Président de l'Union Ikililou Dhoinine
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 167e
2 170[1] km2
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 157e
731 775[1] hab.
309 hab./km2
Indépendance
 - Date
de la France
6 juillet 1975
Gentilé Comorien, Comorienne
PIB (PPA) (2009) 753 millions USD (175e)
PIB (nominal) (2010) 557 millions USD (176e)
IDH (2010) en augmentation 0,428[2] (faible) (140e)
Monnaie Franc comorien (KMF)
Fuseau horaire UTC +3 (EAT)
Hymne national Udzima wa ya Masiwa
Code ISO 3166-1 COM, KM
Domaine internet .km
Indicatif
téléphonique
+269
Organisations internationales
ONU (12 novembre 1975[3])
Union africaine
Ligue arabe (1993)

L'Union des Comores (en shikomor Komori et Udzima wa Komori, en arabe Juzur al-Qumur, جزر القُمُر et al-Ittiḥād al-Qumuriyy, الاتّحاد القُمُريّ), en forme courte et commune les Comores, anciennement République fédérale islamique des Comores (جمهورية القمر الإتحادية الإسلامية), est un pays d'Afrique situé au nord du canal du Mozambique dans l'océan Indien.

Le pays a pour capitale Moroni, pour langues officielles le shikomor (comorien), parlé par 96,9% de la population[4], l'arabe et le français (0.33% de la population) et pour monnaie le franc comorien. Sa devise est Unité, Solidarité, Développement, et son drapeau est constitué de quatre bandes horizontales respectivement jaune, blanche, rouge et bleue, un croissant blanc tourné vers la droite et quatre étoiles blanches alignées d'un bout à l'autre du croissant dans un triangle isocèle en fond vert. Son hymne est Udzima wa ya Masiwa.

L'archipel des Comores est composé de quatre îles, dont une est un département français, la région française de l'île (département-région) de Mayotte. Ancienne colonie française, les Comores obtiennent leur indépendance le 6 juillet 1975 mais réclament la souveraineté sur le territoire de Mayotte afin de couvrir la totalité de l'archipel des Comores.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'archipel des Comores.

Colonie française

En 1946, sous tutelle française, les Comores ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue (TOM).

Après les indépendances des pays africains durant les années 1960, un certain nombre de grands intellectuels, Comoriens pour la plupart et vivant à Marseille, largement influencés par les idées zanzibarites, commencèrent à réclamer l'indépendance. D'un commun accord, dans un objectif d'indépendance concerté, la France proposa un référendum en 1973. Mayotte ne s'exprima pas comme les trois autres îles faisant alors le choix du maintien de son statut français.

Selon le point de vue comorien, Jacques Chirac, Premier ministre, aurait décidé de ne pas lier le sort de Mayotte à celui des trois autres îles et cela en opposition avec les écrits antérieurs sur le sujet de Valéry Giscard d'Estaing, ce qui aurait heurté les élus de celles-ci. Par la voix de l'Anjouanais Ahmed Abdallah fut déclarée unilatéralement l'indépendance de la République fédérale islamique des Comores le 6 juillet 1975 suite aux promesses électorales de Valéry Giscard Estaing.

Selon le point de vue français, le sort des deux fractions du territoire n'était pas lié pour des raisons tant juridiques que politiques. En effet Mayotte est française depuis 1841 (achat de l'île), le reste des Comores n'étant qu'un simple Protectorat depuis 1886. Le référendum mahorais était négatif, à l'inverse des autres îles, Mayotte sera maintenue dans le status quo ante. Mayotte étant français depuis 1841, elle pouvait être maintenue française.

Cette différence d'appréciation demeure depuis un sujet de tensions diplomatiques récurrentes entre les deux États.

Indépendance

Ancien drapeau de la République fédérale islamique des Comores

Alors que Mayotte votait de nouveau en 1976 pour un rattachement définitif à la métropole, la République fédérale islamique des Comores s'enfonçait dans une longue période d'instabilité politique et de coups d'État. Durant cette période trouble, deux personnages marquent les mémoires. Ali Soilih, dictateur socialiste visionnaire, et Bob Denard, mercenaire français agissant tour à tour au nom de la France ou pour son propre compte. Se succèdent alors des régimes non démocratiques et coups d'État.

Alors que la population de Mohéli demandait épisodiquement le rattachement de l'île à la France depuis plusieurs années, l'île d'Anjouan rejoint en 1997 le mouvement. Devant le refus des autorités françaises, Mohéli et Anjouan préfèrent déclarer la sécession. La situation est d'autant plus bloquée que Mohamed Taki Abdulkarim, l'un des hommes politiques comoriens élu démocratiquement, meurt dans des conditions obscures. Ce qui a pour effet de bloquer les institutions, ainsi que tout processus de réconciliation, puisque Anjouan ne désire pas participer à l'élection présidentielle. En février 1999, le colonel Azali Assoumani prend le pouvoir de Grande Comore en renversant le président intérimaire Tadjidine Ben Said Massounde, un Anjouanais. Il poursuit des négociations plus fructueuses avec le colonel Mohamed Bacar d'Anjouan afin de résoudre la crise.

Le 23 décembre 2001, par référendum et après d'âpres négociations qui ont abouti suite à la signature des accords de Fomboni de 2000/2001 qui relance ainsi le processus de réconciliation nationale, les trois îles forment à nouveau une entité avec une nouvelle constitution sous l'égide de l'OUA : l'Union des Comores. Conformément à la constitution, le pays a organisé des élections en 2006 qui ont été remportées par Ahmed Abdallah Sambi, un religieux sunnite surnommé l'« Ayatollah ».

Article détaillé : Invasion d'Anjouan de 2008.

Très régulièrement le gouvernement d'Anjouan ne coopère pas avec celui de l'Union, cause d'altercations verbales. L'autorité centrale considère que la constitution n'est pas respectée à Anjouan par Mohamed Bacar, aussi en mars 2008 l'île est finalement militairement conquise, sans véritable effusion de sang, par les troupes du gouvernement de l'Union et de l'OUA. Tandis que l'autorité centrale prend le contrôle de l'île, Le colonel Bacar s'enfuit à Mayotte, puis est conduit par les autorités françaises à la Réunion où il demande l'asile politique, demande rejetée le 6 mai.

Géographie

Carte de l'archipel des Comores
Article détaillé : Géographie des Comores.

L'archipel des Comores est constitué de quatre îles (Grande Comore, Mohéli, Anjouan et Mayotte) à l'entrée du canal du Mozambique au Nord-Ouest de Madagascar et face au Mozambique. Les routes maritimes transportant le pétrole provenant du Proche-Orient à destinations de l'Europe et des États-Unis passent par les Comores. La superficie totale de l'Union des Comores est de 2 170 km². La capitale, Moroni, se situe sur la plus grande des îles, la Grande Comore.

Cratère du Karthala

Cette même île compte un volcan (2 361 mètres) actif appelé le Karthala. C’est un volcan strombolien encore en activité dont la dernière coulée de lave date de 2005. Un lac occupant l'un des cratères constituant une caldeira de 3 km de diamètre, la plus grande caldeira en activité du monde à l'époque, a été vaporisé, début 2005. La porosité du sol de la Grande Comore explique l'inexistence de cours d'eau, contrairement aux autres îles. Les terres sont à 45 % agricoles. 9 % est recouvert par la forêt et 7 % du territoire est inexploité. Les îles sont assez proches (75 km au plus) et les fonds marins comportent beaucoup de coraux, lesquels ont fait les frais d'El Niño il y a quelques années et sont également victimes de pêche à la dynamite. La grande variété de la faune sous-marine pâtit elle aussi des destructions occasionnées par la nature et les hommes: de moins en moins de requins, de moins en moins de tortues – proies faciles dont la viande est gratuite -, ou encore de moins en moins d'holothuries ou « concombres de mer » – appréciés de certaines populations qui les ramassent et en font le commerce, sans forcément mesurer l'impact que cette « pêche » intensive pourrait avoir, l'archipel constituant l'une des zones de réensemencement de l'Afrique de l'Est.

Vue satellite de Grande-Comore, Anjouan et Mohéli

Subdivisions

Article détaillé : Subdivisions des Comores.

Le territoire de l'Union des Comores est divisé en îles autonomes et celles-ci en communes (Loi no. 11-006/AU du 02 mai 2011, promulguée le 21 juillet 2011). Pour des raisons administratives les communes sont groupées en préfectures, réparties comme il suit:

source: (http://halidiallaoui.over-blog.com/article-comores-les-decrets-du-21-juillet-2011-promulgant-les-lois-sur-l-organisation-territoriale-et-sur-l-84510874.html)

Mayotte (ou Maore), qui est revendiquée par les gouvernements successifs de l'État comorien unitaire ou fédéral depuis 1975, est aujourd'hui une région française. En effet, les électeurs de cette île ayant refusé son indépendance par trois référendums, l'État Français conserva l'autorité sur ce territoire à travers divers statuts successifs avant qu'elle ne devienne partie intégrante de la république française en formant un département et région d'outre-mer depuis le 31 mars 2011. L'assemblée générale de l'ONU[5] et l'OUA ont émis le voeu (cette position n'est juridiquement et politiquement qu'un avis) que Mayotte puisse être rattachée à l'Union des Comores. L’État comorien considère que l’île de Mayotte relève de sa souveraineté en accord avec la résolution 3385 de l’ONU du 12 novembre 1975. C’est ce qui explique pourquoi cet État affirme que l’Assemblée générale des Nations Unies rejette « toutes autres consultations qui pourraient être organisées ultérieurement en territoire comorien de Mayotte par la France ». A noter que le litige territorial n'a jamais fait l'objet d'une résolution du conseil de sécurité (qui serait contraignante, les résolutions de l'assemblée générale n'étant que facultatives) tant en raison du véto français que de la pratique de cet organe de systématiquement tenir compte des référendums lorsqu'ils sont démocratiques.

Par ailleurs, en 1980, outre Mayotte, le président de la République islamique des Comores revendiquait les îles Glorieuses ainsi que le Banc du Geyser.

Politique

Article détaillé : Politique de l'Union des Comores.

L'Union des Comores est une république à régime monocaméral. Plusieurs régimes se sont succédé, qui sont considérés par certains observateurs comme des dictatures violentes[Note 1]. Le régime actuel a été adopté par un référendum en décembre 2001.

Les institutions actuelles sont marquées par la crise de 1997. L'Union, ainsi que chacune des trois îles, a un président qui est également chef du gouvernement. Les prérogatives du président de l'Union sont la politique extérieure et la défense. Les îles disposent d'une large autonomie portant sur l'économie, les impôts, la santé, la justice... Le franc comorien est rattaché à l'euro et n'est pas une monnaie indépendante.

Le régime politique est un régime multipartiste. Un président, chef de l'exécutif, est à sa tête, avec une présidence tournante. Chaque île bénéficie d'une très large autonomie et possède son président et son conseil. La chambre législative est appelée assemblée et possède 33 membres dont dix-huit élus et quinze représentants élus au suffrage indirect. Les membres sont élus pour cinq ans.

  • L'assemblée de Grande Comore compte 20 membres.
  • L'assemblée d'Anjouan compte 25 membres.
  • l'assemblée de Mohéli compte 10 membres

Des élections législatives ont lieu aux Comores le 6 décembre 2009.

Des primaires en vue de l'élection du président de L'union des Comores ont eu lieu le 7 novembre 2010 à Mohéli, les 3 élus à ces primaires ont été présentés au suffrage de l'union le 29 décembre 2010. Le 27 novembre 2010 ont eu lieu les élections des gouverneurs des îles constituant l'Union.

Système juridique

Le système juridique est un héritage du droit musulman, du droit coutumier et du droit français. Les anciens du village règlent la plupart des litiges. Le judiciaire est indépendant du législatif et de l'exécutif. La cour suprême est la haute juridiction[6]. La cour constitutionnelle[6] en place depuis septembre 2006 est chargée de veiller au bon déroulement des élections et d'arbitrer en cas d'accusation de malversation du gouvernement. Elle est constituée de deux membres choisis par le président de l'Union, de deux personnalités élues par l'assemblée fédérale, et un par l'assemblée de chaque île.

Système éducatif

Le système éducatif est hérité du système coutumier (école coranique privée) et du système éducatif français basé sur la gratuité. Pratiquement tous les enfants suivent d'abord l'enseignement dans les medersas où ils apprennent à lire l'arabe (avec le coran), et suivent ensuite, pour la plupart, un enseignement « à l'occidentale ». L'enseignement à l'occidentale se fait en français au moins jusqu'au baccalauréat, reconnu par la France. Les enfants des classes sociales les plus aisées et les plus occidentalisées suivent, à Moroni surtout, un schéma d'éducation à l'occidentale et un enseignement musulman à part.

Les difficultés de trésorerie des différents gouvernements, qui n'ont pas pu payer les salaires des fonctionnaires, ont touché aussi le système éducatif. Aussi, entre 1997 et 2001, les professeurs de l'enseignement public, non payés, se sont mis en grève. Seul le privé fonctionnait.

Entre 1978 et 2000, les étudiants désirant acquérir une formation complémentaire (post bac) devaient s'expatrier. Une université a été re-crée depuis 2000 dans quelques domaines.

Économie

Article détaillé : Économie des Comores (pays).
Retour de pêche à la Grande Comore

La plus grande partie de la population est rurale et vit de culture vivrière ou de la pêche. Les îles exportent néanmoins de la vanille, de l'ylang-ylang et des giroflier. Le pays n'est pas auto-suffisant sur le plan alimentaire. La situation économique est donc très difficile, la diaspora comorienne, très solidaire, subvient d'une façon importante à la survie de la population en envoyant de l'argent au pays.

Les pénuries sont chroniques, eau, électricité, essence, quelquefois même des produits alimentaires de base viennent à manquer.

Un rapport de la Banque mondiale suggère que les campagnes organisent également la pénurie alimentaire des produits locaux afin de soutenir les prix.

Le tourisme et les infrastructures adéquates y sont peu développés. Les Comores sont un pavillon de complaisance.

Il n'existe plus d'accord fiscaux entre la France et les Comores depuis 1992[7].

Démographie

Article détaillé : Démographie des Comores (pays).
Habitant de la Grande Comore

L'islam sunnite est la religion dominante. Sur ces îles vivent également de façon permanente de très petites communautés endogamiques d'indiens chiites qui ont une très grande influence en détenant une bonne part du commerce. Des catholiques romains sont également présents[8].

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Le pays ne disposant plus d'état civil – il se trouvait en 2002 dans une pièce de la préfecture de Moroni qui n'a plus de plafond, donc... en outre les femmes préfèrent accoucher chez elles plutôt qu'à l'hôpital – il est très difficile dans ces conditions de donner des chiffres exacts sur la population comorienne. Selon le dernier recensement (2004) la population est estimée à 646 400 personnes sur les trois îles (31 200 à Mohéli, 363 200 à Grande Comore, 252 000 à Anjouan), mais la diaspora en France métropolitaine (Marseille, Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Dunkerque, Nice surtout)[réf. nécessaire] ainsi qu'à la Réunion et Mayotte compterait au moins autant de personnes dont beaucoup d'illégaux pour la France, surtout à Mayotte située à proximité.

Un pourcentage non négligeable des Comoriens, dont la plupart des dirigeants, possède en outre la nationalité française[réf. nécessaire].

Culture

Article détaillé : Culture des Comores.

La culture des trois îles, bien que semblable, reste cependant différente. Les Comoriens ont une forte tendance à se regrouper par communauté d'origine et de village.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
6 juillet Fête de l'Indépendance Sherehi Ya Wuhuru Wa Massiwa Proclamation de l'indépendance 6 juillet 1975 reconnue plus tard par la France.

Traditions et coutumes

On retrouve dans les traditions et les coutumes comoriennes des influences arabes, africaines et indiennes dans le vêtement traditionnel (kichali, chiromanie (châle), kändou, kofia (bonnet pour les hommes). Mais aussi dans la gastronomie traditionnelle (samoussa, embrevade, carry, mardouf) ainsi que dans quelques rites de la vie quotidienne (la prière, les repas, ...). La société est matriarcale. En Grande Comore, le grand mariage est une tradition incontournable. Il représente les économies de toute une vie et permet d'accéder au rang de grand notable. Cet évènement social est à l'origine de la grande précarité sociale de l'île, et de la corruption généralisée. On peut retrouver dans les vêtements de la fille à marier un sahar et un soubaya (vêtements officiels du mariage).

pour les danses traditionnelles on peut trouver par exemple le sambé, chigoma, djalico, toirabou etc... En ce qui concerne la nouriture, nous pouvons citer:mataba, ntsouzi, madjimbi, ntsambou;goudougoudou.

Sport

Faune et flore

Articles détaillés : faune des Comores et flore des Comores.

22 espèces d'oiseaux sont propres à l'archipel, et 17 d'entre elles sont limitées à l'Union des Comores. Il s'agit notamment de :

  • Otus pauliani en Grande Comore
  • Otus capnodes à Anjouan
  • Humblotia flavirostris
Plongée sous-marine aux Comores : mérou céleste (Cephalopholis argus)

En partie en réponse à des pressions internationales dans les années 1990, les gouvernements sont devenus plus préoccupés par l'environnement. Des mesures ont été prises non seulement pour préserver la faune rare, mais aussi pour enrayer la dégradation de l'environnement, notamment sur Anjouan densément peuplée. Plus précisément, afin de minimiser l'abattage des arbres pour le carburant, le kérosène est subventionné, et des efforts sont en cours pour remplacer la perte de la couverture forestière causée par la distillation de l'ylang-ylang pour le parfum. Le Fonds de soutien au développement communautaire, parrainé par l'Association internationale de développement (IDA, une filiale de la Banque mondiale) et le gouvernement comorien, s'emploie à améliorer l'approvisionnement en eau dans les îles aussi.

Divers

  • Population : 646 400 habitants (estimation du recensement de 2004) sur les trois îles, 31 200 à Mohéli, 363 200 à Grande Comore et 252 000 à Anjouan.
  • Répartition de la population par tranche d'âge (chiffres de 2001) :
    • de 0 à 14 ans : 42,81 % ;
    • de 15 à 64 ans : 54,26 % ;
    • âgés de plus de 65 ans : 2,93 %.
  • Superficie : 1 646 km²
  • Densité : 393 hab./km² (148 hab./km² à Mohéli, 360 hab./km² à Grande Comore et 594 hab./km² à Anjouan)
  • Frontières terrestres : 0 km
  • Littoral : 340 km
  • Extrémités d'altitude : 0 m > + 2 361 m (Karthala)
  • Espérance de vie des femmes : 63 ans (en 2001)
  • Espérance de vie des hommes : 58 ans (en 2001)
  • Taux de croissance de la population : 3,02 % (en 2001)
  • Taux de natalité : 39,52 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité : 9,35 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité infantile : 84,07 ‰ (en 2001)
  • Taux de fécondité : 5,3 enfants/femme (en 2001)
  • Taux de migration : 5 ‰ (en 2001)
  • Lignes de téléphone : 19 100 (en 2006)
  • Téléphones portables : 40 000 (en 2007)
  • Postes de radio : 90 000 (en 1997)
  • Postes de télévision : 1 000 (en 1997)
  • Utilisateurs d'Internet : 21 000 (en 2006)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2000)
  • Nombre d'aéroports : 4 dont 1 international: Aéroport international Moroni Prince Said Ibrahim
  • Nombre de port maritime commercial : 1 (à l'île d'Anjouan)

Codes

Les Comores ont pour codes :

Liens externes

Notes

  1. comme dans le Mohamed Toihiri, La République des Imberbes, l'Harmattan, 1985 , critique romancée de la période et du régime

Références

Liens externes

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