Pons (ville)

Pons (ville)

Pons (Charente-Maritime)

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Pons

L'hôtel de ville de Pons
L'hôtel de ville de Pons

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Canton Pons
(chef-lieu)
Code Insee abr. 17283
Code postal 17800
Maire
Mandat en cours
Henri Méjean
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Pons
Démographie
Population 4 454 hab. (2006)
Densité 161 hab./km²
Gentilé Pontois
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 52″ Nord
       0° 32′ 49″ Ouest
/ 45.5811111111, -0.546944444444
Altitudes mini. 8 m — maxi. 63 m
Superficie 27,63 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Pons (le s final ne se prononce pas) est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.

Ses habitants sont les Pontois et les Pontoises[1].

Centre industriel actif et ville de forte tradition commerciale, Pons a toujours bénéficié d'une situation géographique excellente dans la partie méridionale de la Charente-Maritime - ancienne province de la Saintonge - et qui est à l'origine de son développement urbain. Elle est aujourdd'hui le premier pôle économique du Pays de Haute-Saintonge.

Cité médiévale et ancienne place forte protestante, juchée sur un promontoire rocheux dominé par son emblématique donjon et baignée par les eaux calmes de la Seugne, Pons a su mettre en valeur son patrimoine historique et est devenue aujourd'hui une ville touristique de plus en plus visitée en Charente-Maritime.

Sommaire

Géographie

Situation géographique de la ville

Position de Pons en Charente-Maritime.
Pons (Charente-Maritime)
Position de Pons en Charente-Maritime.

La situation géographique de Pons est à bien des égards une position excellente, la cité médiévale étant relativement proche de villes moyennes bien équipées et de la côte girondine, haut lieu du tourisme estival, étant rapprochée de la grande métropole régionale de Bordeaux sans en subir son poids écrasant, et étant située près de petites villes de même importance, pouvant jouer un rôle efficace de relais entre les campagnes et les grandes villes de la région.

  • La ville de Pons est située à 20 km au sud-est de Saintes, à 23 km au sud-ouest de Cognac et à 42 km à l'est de Royan.
  • Elle est située à 90 km au sud-est de La Rochelle, préfecture du département de la Charente-Maritime mais son influence y est ressentie de façon marginale. De même, en est-il de l'influence d'Angoulême, autre préfecture, celle du département de la Charente, située à 65 km à l'est de Pons.
  • Par contre, l'influence urbaine de Bordeaux, la capitale et grande métropole de l'Aquitaine, se fait nettement ressentir à Pons qui n'est distante que de 83 km au nord.
  • Enfin, Pons est située à 19 km au nord-ouest de Jonzac et 10 km à l'est de Gémozac, petites villes avec lesquelles elle exerce son influence immédiate sur sa proche région.

Un carrefour géographique à l'origine de son développement

Pons fait partie des carrefours urbains les plus fréquentés du département de la Charente-Maritime, étant située à l'intersection de deux axes routiers importants.

  • L'axe nord-sud est représenté par l'autoroute A10, dite Aquitaine où la ville est desservie par un échangeur autoroutier {Sortie no 36), situé à 5 km à l'ouest, en direction de Gémozac. Cet axe majeur est dédoublé de la D137, ex RN 137, toujours considérée comme l'épine dorsale du département de la Charente-Maritime. Les flux de circulation y sont parmi les plus élevés de tout le département.
  • L'axe est-ouest est représenté par la D732 qui va de Cognac à Cozes via Gémozac et qui se prolonge jusqu'à Royan par la D730. Cette route départementale génère un trafic particulièrement important, notamment en période estivale.

L'importance de ce trafic routier a imposé de bonne heure la réalisation de rocades urbaines pour contourner Pons dont le site urbain se prête fort mal au flux automobile intense.

  • Dès 1970, une première rocade de contournement de la ville par l'ouest a permis de soulager considérablement le trafic routier dans la vieille cité médiévale. La rocade de la RN 137, actuelle D137, fut une nécessité impérieuse.
  • Après la mise en service de l'autoroute A10 en 1981, il s'avéra que le nœud routier que constitue Pons nécessitait la réalisation d'une nouvelle rocade de contournement. Celle-ci se fit par le sud et l'est de la ville, notamment en direction de Cognac.

Pons est également desservie par une voie ferrée d'importance régionale, la ligne Nantes - Bordeaux, qui dessert les gares des trois principales villes de la Charente-Maritime que sont Saintes, Rochefort et La Rochelle. Au sud de cette ligne au départ de Saintes, deux autres petites villes du département, Jonzac et Montendre, sont également desservies par cette ligne régionale non électrifiée où circulent des trains du réseau TER Poitou-Charentes et des trains Corail Intercités.

Par le passé, Pons était un carrefour ferroviaire particulièrement actif, où une voie ferrée assurait la liaison directe Bordeaux-Royan via les gares de Gémozac et de Saujon. Cette ligne ferroviaire a été supprimée au trafic voyageurs avant la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd'hui, la gare de Pons est avant tout une station de transit de voyageurs sur l'unique ligne Nantes-Bordeaux.

Le cadre géographique

Le territoire urbain de Pons, relativement étendu avec ses de 2763 hectares de surface, fait apparaître plusieurs types de sol et de paysage, cette variété découle d'une position géographique et géologique assez particulière.

  • Tout d'abord, une large partie de la commune de Pons appartient au bas plateau crétacé de la Saintonge qui s'est formé au sud du fleuve Charente constituant le plateau des Bois saintongeais. Cette partie du plateau saintongeais, où se situe Pons, est le prolongement au nord-ouest de l'anticlinal de Saintes, de direction N.-O. - S.E.. Ce dernier correspond à un bombement du socle, où alternent successivement les calcaires et les marnes, dont le talus de faille domine la basse vallée de la Seugne s'étendant à l'est. Sur cette partie de l'anticlinal, les altitudes sont généralement situées au dessus de 35 mètres, la « ville haute » étant elle-même située à 40 mètres. Les terrains crétacés, formés essentiellement de calcaire et de marne, donnent des sols qui conviennent bien à la vigne, celle-ci étant surtout plantée au nord et à l'ouest de la ville et le plus souvent établie sur les coteaux les mieux exposés, tandis que la céréaliculture (blé, orge, tournesol, colza) s'est développée sur des terrains bien amendés, autrefois voués à la viticulture. Ceci donne des paysages variés formant une sorte de damier où se mêlent les coteaux plantés en vigne et sur le plateau les champs de céréales entrecoupés parfois de petits bois.
La Seugne arrose la ville de Pons dans une vallée pittoresque.
  • La basse vallée de la Seugne, composée de sédiments alluvionnaires, s'évase à partir du site urbain de Pons pour former progressivement au N. - N.-E. une plaine alluviale et marécageuse, souvent inondable lors des crues d'hiver. Elle est occupée par des prairies propices à l'élevage mais cette activité agricole tend de plus en plus à être délaissée au profit de la maïsiculture intensive. La Seugne qui est divisée en de nombreux bras de rivière, appelés aussi biefs, s'écoule dans une vallée qui porte les plus basses altitudes de la commune, généralement autour de 8 mètres. C'est au pied du promontoire rocheux qui porte la cité médiévale de Pons que se situe également le lieu de confluence avec la Soute, modeste ruisseau qui s'écoule dans un vallon sec après avoir bordé au nord la Forêt de Pons.
  • A Pons, la vallée de la Seugne sépare le plateau des Bois saintongeais, à l'ouest, des collines de la Petite Champagne, à l'est. La partie de la ville qui s'est développée sur la rive gauche de la Seugne est située en terrain crétacé calcaro-marneux, domaine des Fins Bois pour la production du cognac, tandis que, sur la rive droite de la rivière, commencent les terres de champagne crayeuse, aux croupes blanches et aux collines plus élevées qui portent sur leur sommet et sur les versants bien exposés les vignes de la Petite Champagne. Elles annoncent la Champagne de Pons qui s'étend à l'est jusqu'à la vallée du et est relayée au sud-est par la Champagne d'Archiac au relief plus élevé et nettement plus vallonné. Sur la rive droite de la vallée de la Seugne, le versant, sans être abrupt, se relève jusqu'à 35 mètres d'altitude en moyenne, atteignant même 61 mètres sur un coteau boisé proche du château d'Usson, au sud-est de la ville. Cependant, la commune de Pons est entièrement classée en Fins Bois dans la zone de délimitation du cru du cognac.
  • Enfin, la partie septentrionale du finage urbain de Pons, qui prolonge au nord-ouest l'anticlinal de Saintonge, est composée d'argile à silex, de sables et de graves, assez impropres à la culture, mais qui conviennent bien aux chênes rouvres, essence dominante de la Forêt de Pons. C'est sur cette partie de la commune que se trouve la plus haute hauteur qui s'élève à 63 mètres, elle correspond à un coteau boisé séparant les écarts des Raguideaux et des Chevaliers. Ici, les altitudes s'élèvent assez abruptement au contact du Bois des Chevaliers, ce dernier constituant le prolongement méridional de la Forêt de Pons. Cette forêt est une remarquable chênaie qui a longtemps été la propriété des Seigneurs de Pons au Moyen Âge, c'est pourquoi elle porte encore aujourd'hui le nom de la ville. Elle est devenue un lieu de détente et de promenade très apprécié pour les citadins de la petite ville comme pour les touristes de plus en plus nombreux, ainsi qu'un lieu d'initiation à l'escalade dans le vallon pittoresque de la Soute qui la borde à son extrémité méridionale[2].

Communes limitrophes

Rose des vents Villars-en-Pons Saint-Léger,
Forêt de Pons et vallon de la Soute
Bougneau,
vallée de la Seugne
Rose des vents
Jazennes,
Autoroute A10 et échangeur autoroutier
N Biron
O    Pons    E
S
Mazerolles Belluire, Fléac-sur-Seugne,
vallée de la Seugne
Avy
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Toponymie

Le nom de la ville actuelle est indiscutablement à rapprocher avec sa fonction de passage sur la rivière, mais il ne date que de l'époque médiévale. En effet, le nom de la cité ancienne a quant à lui complètement disparu. Si le nom gaulois est effacé à jamais, celui d'origine romaine semble avoir été retrouvé. Pons correspondrait, selon la toute dernière et sérieuse théorie, à la Novioregum mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin.

Le consensus général

D'un accord général, le nom de la ville serait tout simplement issu du latin Pontes, signifiant les ponts[3]. L'origine du nom de la ville découlerait simplement de sa fonction de passage sur la Seugne.

A l'origine, les ponts qui enjambaient la Seugne et ses nombreux bras de rivière durent être des constructions en bois, composées soit de madriers, soit de rondins juxtaposés, afin de faciliter le passage des charrettes, comme cela se pratiquait habituellement dans des régions de marais. Ces constructions en bois se nommaient alors pontis, terme d'origine latine qui a donné le mot actuel pont[4].

La ville était connue au début de l'époque médiévale sous le nom de Pontus[3], ensuite durant le Moyen Âge Pontem, Ponto (début du XIIe siècle}[3], puis Pontz au XIVe siècle.

A la recherche du nom antique de la ville

Si cette interprétation de l'origine du nom de la ville est communément admise, une autre explication de ce toponyme qui a longtemps eu cours jusqu'au XIXe siècle mérite d'être signalée, même si certains toponymistes s'accordent à penser qu'il ne s'agit là que d'une légende.

M.A. GAUTIER, dans sa célèbre Statistique du département de la Charente-Inférieure en livre les détails en relevant notamment qu'"Aelius Pontius, petit-fils du grand Pompée, en a jeté les fondements, et lui a donné son nom". Les historiens de l'époque justifiaient leur interprétation, somme toute fort plausible, par la découverte d'une colonne romaine trouvée dans la ville et sur laquelle était gravée une inscription en caractères latins : "AELIVS PONTIVS NEPOS POM.MAG.TVML.", signifiant "Aelius Pontius, petit-fils du grand Pompée, a fait élever ce tertre ou tombeau"[5].

Cette autre interprétation de la toponymie de la ville est d'autant plus intéressante que l'ancien nom de la cité celtique est totalement inconnu et que la ville était, semble-t-il, connue jusqu'au début de l'époque médiévale sous le nom de Pontus. Ce qui est certain c'est que c'est au début de l'époque médiévale qu'elle est dénommée du nom de Pontem.

En effet, le site celtique de Pons a été rapidement occupé par les garnisons romaines dès l'annexion du pays des Santons, en 58 av. J.-C., et il n'est pas incongru d'y voir le petit-fils de Pompée avoir part à cette conquête, même si, il est vrai, que le centre de décision politique et administratif sera précocement déplacé vers Mediolanum Santonum pendant le règne de l'empereur Auguste et deviendra, dès le 1er siècle de l'ère chrétienne, la capitale de la «Civitas Santonum», une des grandes divisions administratives de la Gaule aquitaine.

Pons, pendant ce temps, s'éclipse assez rapidement, bien que la cité pontoise devient un vicus à partir duquel le front de colonisation romaine[6] s'effectuera dans la partie méridionale de la Civitas Santonum qui est devenue par la suite la Saintonge.

Pons, la Novioregum de la Civitas Santonum ?

Cependant, la question du nom antique de la ville est revenue sur le devant de la scène suite à la publication d'une thèse faisant du site de Pons le lieu de l'antique cité de Novioregum, que la majorité des chercheurs et historiens situe néanmoins au site archéologique de Barzan. Pour Pierre Sillières, auteur d'un ouvrage sur le sujet en 2003[7], le site de Barzan pourrait avoir été confondu avec le « Portus Santonum » mentionné par le célèbre géographe de l'Antiquité Strabon, ainsi que plus tardivement par Ptolémée, et dont l'emplacement a donné lieu à de nombreuses spéculations.

Certes, Strabon ne cite pas Novioregum, car la cité n'est encore qu'un modeste vicus quand il établit sa célèbre géographie au début du premier siècle. Mais l'hypothèse d'une localisation de Novioregum à Pons reste néanmoins envisageable, d'une part parce que l'oppidum gaulois a été ravagé par un incendie avant d'être occupé «Manu militari» par les Romains, d'autre part en raison de la situation même du site de Pons qui donnait aux conquérants la possibilité de mettre en valeur la « Nouvelle région » (sens du nom Novioregum).

Si le nom de Novioregum n'a pas survécu et n'est pas demeuré attaché à la ville actuelle (pas plus, du reste, au nom du village de Barzan), il ne faut pas oublier que nombre de villes ont radicalement changé de nom au début de la période médiévale : ainsi Cahors, Limoges, Périgueux ou Poitiers ne présentent aucune similitude avec leurs noms durant la période romaine qui étaient Divona, Augustoritum, Vesunna et Limonum. Le cas de Pons ne serait donc pas un précédent.

Il est intéressant de remarquer également que le nom de Novioregum n'apparaît pas dans la Table de Peutinger qui est un document du XIIIe siècle, reprenant les détails d'une antique carte du IIIe siècle. Il se peut que le nom de Novioregum ait alors été effacé car la cité avait "disparu" suite probablement aux grandes invasions de la fin du IIIe siècle ou du Ve siècle, ayant subi probablement un incendie dévastateur. Or, et de façon fort surprenante, c'est à partir de cette époque que toute trace de la ville de Pons disparaît totalement, la cité gallo-romaine ayant été ravagée par un incendie. Du milieu du IIIe siècle jusqu'au IXe siècle, Pons n'est plus citée dans les documents historiques et l'archéologie n'apporte aucun secours pour éclairer l'histoire de la ville pendante cette longue période. La cité a été anéantie par les invasions barbares et son nom antique disparaît avec elle. Relier le nom de Novioregum à celui de l'actuelle ville de Pons apparait dès lors comme une théorie sérieuse.

Même si l'hypothèse de Pierre Sillières n'est pas la plus couramment admise par les chercheurs, elle a, selon l'éminent historien et archéologue Louis Maurin, « des arguments qui ont du poids »[8].

Histoire

La ville de Pons possède une histoire riche et digne d'intérêt et son origine fort ancienne fait - et cela est à peine remarqué - qu'il s'agit de la plus ancienne cité de Charente-Maritime puisque cette ville fut fondée bien avant Saintes, Saint-Jean d'Angély, Saujon ou encore Marennes, toutes des villes de la Saintonge, d'origine romaine - et non celte (ou santonne), alors que la majorité des villes de l'Aunis comme Châtelaillon-Plage, La Rochelle, Surgères sont d'origine médiévale.

La première capitale du peuple Santon

Article détaillé : oppidum de Pons.

La plus ancienne cité de Charente-Maritime

Il ne fait aucun doute que le site de Pons a été occupé de très bonne heure, à l'aube de la Protohistoire, en un temps où «les chasseurs moustériens avaient choisi les abris sous roches qui bordent la Soute»[9]. Lors de la sédentarisation de ces populations, ces derniers se fixèrent sur le promontoire «où le plateau était déjà occupé au néolithique»[10] sur lequel des outils et des armes en silex noir ont pu être trouvés[11].

Pons pendant la période des Santons de l'indépendance

A l'époque de l'occupation celte, le promontoire rocheux de la cité primitive, va abriter ce qui deviendra l'oppidum de Pons. Il recouvrait alors une surface de soixante hectares[12] et offrait les conditions idéales pour un site défensif, ce à quoi s'employèrent activement les premiers colons celtes.

Ainsi, plusieurs campagnes de fouilles archéologiques menées sur l'oppidum de Pons, notamment sur le site de La Dague, au nord de la ville[13], ont montré des traces d'occupation humaine remontant à l'époque du Second Age du Fer, c'est à dire vers le Ve siècle avant l'ère chrétienne.

En effet, dès les derniers siècles avant l'ère chrétienne, ce sont les Celtes, ou plus précisément les Santons, qui occupèrent activement le site actuel de la ville, correspondant à un oppidum de type "éperon barré". Ils y établirent une petite cité fortifiée qui "s'étendait derrière un rempart de blocs de calcaire et de terre, long de 1 200 mètres"[14].

Celle-ci deviendra avant même la conquête romaine de 58 av. J.-C. la «capitale» présumée du peuple des Santons, «l'oppidum des Santons de l'indépendance»[15].

Pons pendant la période gallo-romaine

Un castrum romain

Lorsque les Santons se sont soumis aux armées de Jules César en 58 av. J.-C., les Romains ont remonté sans tarder la vallée de la Carantelos, l'actuelle Charente, et ont "visité" l'oppidum de Pons où il semble que, dans un premier temps, ils aient été accueillis à bras ouverts. En effet, «il est fort probable que les Santons aient secrètement souhaité le concours puis la protection romaine pour se protéger aussi bien des trop fréquentes incursions côtières des Vénètes (...) que de la menace plus grave encore d'une imminente invasion des Helvètes»[16]. Les Romains, en s'établissant sur le rocher déjà fortifié par les Santons, y laissent alors un simple détachement de quelques cavaliers casqués[17].

Mais après la révolte gauloise de 52 av. J.-C. où les Santons ont activement participé à la grande sédition menée par Vercingétorix contre Jules César, les Romains ont incendié l'oppidum de Pons, puis l'ont transformé en castrum pour y affirmer à la fois leur puissance et leur implantation militaire et maintenir l'ordre dans la région. Ils apparaissent alors sous les traits d'un «rude conquérant»[18] prêt à mater toute tentative de soulèvement. Après l'"incendie du village gaulois"[19], les Romains ont construit une petite cité romaine selon les règles urbanistiques de l'époque, où sur le promontoire rocheux "on assiste après l'occupation romaine, à un déplacement de l'habitat, d'une part vers la pointe de l'éperon, d'autre part vers le croisement des deux grandes voies délimitant le «Canton». Il ne semble pas qu'on puisse invoquer simplement une extension de l'habitat car il ne parait pas y avoir eu superposition de l'habitat gaulois et de l'habitat gallo-romain"[20].

L'occupation romaine du promontoire est nettement confirmée en trois points de l'ancien oppidum de Pons qui devient à la fois un castrum et un vicus dans les trois dernières décennies de la République romaine, c'est-à-dire la période allant de 52 av. J.-C. à 27 av. J.-C.. Cette urbanisation des lieux comprenait le camp romain[21], des temples importants[22], une statuaire romaine souvent imposante dont la statue d'une «déesse-mère»[23], un petit aqueduc[24] et au carrefour des deux voies antiques se trouvait érigé le ""[25], temple ou fanum, aujourd'hui disparu, ayant probablement eu une fonction de protection pour les voyageurs et/ou de borne routière.

Toutes ces constructions étaient des «édifices publics à destination militaire, administrative ou cultuelle (...) affirmant la puissance du nouvel occupant»[26]. L'empreinte de Rome est telle que les habitants de «l'oppidum assistent à des transformations stupéfiantes, à l'éclosion d'édifices éblouissants de blancheur, de proportions surprenantes comme on n'en avait jamais vu encore ici, sur la falaise»[27].

C'est pendant cette période d'occupation romaine que l'ancien nom de la cité gauloise est complètement occulté et tombe dans un oubli total. C'est alors que le site nouvellement urbanisé reçoit le nom romain de Pontus en raison de sa situation de passage sur la Seugne, ou bien probablement aussi, en mémoire du petit-fils de Pompée, Aélius Pontus[28].

Les colonisateurs romains n'ont pas construit ici des ponts en pierre, bien que la ville soit située en bordure d'une vallée marécageuse et inondable. Ainsi, les trois ponts construits sur la Seugne étaient des constructions en bois, issues de «la technique des chaussées sur pilotis et madriers de bois. (...). Ce dispositif fut désigné du nom de pontes»[29].

C'est à partir de ce castrum, idéalement situé, que les Romains ont établi plusieurs fronts de colonisation (le long de la vallée de la Seugne et de part et d'autre de la vallée en direction d'Archiac et de Gémozac, ainsi qu'en direction de la Forêt de Pons) et implanté des villae qui sont devenues plus tard les villages, signalés par leur toponymie typique avec la terminaison en «ac»[30].

Pons pendant le Haut Empire romain

La découverte au début du XIXe siècle dans une place centrale de la ville[5] de «blocs de pierre qui avaient appartenu à un ou plusieurs monuments du Haut-Empire»[31] atteste que la ville eut une période d'occupation romaine et de développement urbain en même temps que Mediolanum Santonum, cette dernière devenant la capitale de l'Aquitaine augustéenne juste avant le premier siècle de l'ère chrétienne.

De rares vestiges, visibles aujourd'hui, témoignent de l'époque du Haut Empire romain, mais il est toujours possible d'apercevoir quelques pavés de l'ancienne voie romaine, principalement dans le parc de Touvent, ainsi que deux bornes milliaires d'origine gallo-romaine à l'intérieur du passage voûté de porche Saint-Gilles.

Bien que supplanté par Mediolanum Santonum comme nouvelle capitale des Santons dès l'an 20 av. J.-C.[32], Pons demeurera néanmoins un "carrefour routier"[31] par lequel divergeaient les voies impériales, l'une en direction de Bordeaux, via Consac où une borne impériale a été découverte, et l'autre en direction de Périgueux, via Chadenac où une borne impériale est encore visible. Ces deux importantes voies militaires de l'époque gallo-romaine s'unissaient en un tronc commun depuis Pontus pour rejoindre Mediolanum Santonum.

L'importance du rôle de carrefour routier de Pons pendant la période gallo-romaine ne peut être occultée car la ville était desservie par la voie impériale, qui reliait Limonum à Burdigala via Mediolanum Santonum, mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin et dans la Table de Peutinger[31]. Or, grâce à l'archéologie, les anciennes voies romaines ont pu en grande partie être redécouvertes. Il s'agissait de longues routes de trois à cinq mètres de largeur, empierrées et jalonnées de bornes routières, et même de tombeaux repères, les piles, comme la Tour de Pirelonge à Saint-Romain-de-Benet ou le fanum d'Ebéon[33]. Des bornes routières romaines, de forme cylindrique, mesurant 2 mètres de hauteur et ayant 50 cm de diamètre, ont été trouvées à Pons, à Chadenac et à Consac[34]. Les bornes ne se trouvaient que sur les voies contrôlées par l'administration impériale que les Gallo-romains dénommaient voies militaires et «c'est de la Saintonge que provient le plus ancien témoignage de l'emploi par l'autorité impériale de la lieue en Gaule»[35].

Certes, Pontus n'a pas eu le même développement urbain que la prestigieuse Mediolanum Santonum et il est possible que la cité, bien que jouant un rôle de carrefour routier, ait pu entrer assez précocement dans une longue période de léthargie après que la capitale de la Civitas Santonum perdit son rôle de capitale de l'ancienne province de l’Aquitaine augustéenne.

Le déclin de Pons pendant le Bas Empire romain

Dès le premier tiers du premier siècle de l'ère chrétienne, il ne fait aucun doute que la cité de Pons a perdu sa fonction militaire car la région a été largement pacifiée, suite à l'instauration de la Pax Romana et après que la dernière tentative d'insurrection gauloise en Aquitaine ait été durement réprimée par le général Messalla en 27 av. J.-C.[36]. Après que le castrum ait été abandonné à la fin du règne de Tibère, en même temps d'ailleurs que celui d'Aunedonnacum, actuelle Aulnay[37], Pons entre dans une longue période de léthargie urbaine qui perdurera jusqu'à la fin du Bas Empire.

Devenue simple carrefour routier et petit centre marchand, la cité ne connaît pas d'expansion notable pendant le Bas Empire romain, elle végète, étant repliée sur elle-même, à l'instar de Mediolanum Santonum qui, après le désastre de 276 et après avoir perdu sa fonction de capitale de province sous le règne de Dioclétien, ne se développe plus[38].

Cependant, l'abandon du castrum a été une grave erreur stratégique car la petite cité est située sur une voie impériale de première importance. Cette artère routière servira d'ailleurs de «grand boulevard» facilitant les excursions dévastatrices des hordes barbares venant du Nord et de l'Est de l'Empire romain. Pons aurait alors connu de nouveau un incendie qui aurait eu lieu au IIIe siècle lors de l'invasion des Alamans, après que «les Germains aient brûlé Saintes en 276»[39].

Les habitants qui survirent au massacre ou qui avaient du s'enfuir en toute hâte dans les environs reconstruisirent la cité haute en réutilisant les matériaux sur place où "la dispersion des quelques blocs colossaux en réemploi dans les murailles confirmerait qu'ici, comme dans toutes les cités gallo-romaines, la terreur des invasions barbares du IIIe siècle fit sacrifier sans scrupule les plus beaux monuments à l'urgente nécessité de se protéger derrière un rempart"[40].

Lors du retour de la paix et de la prospérité pendant le IVe siècle où "les coteaux saintongeais sont de nouveau couverts de vignes et de prés verdoyants"[41], la petite cité a du retrouver un nouvel essor et a du en partie reconstituer son urbanisme selon les règles romaines. Mais il semble que, sous le règne de l'empereur Théodose Ier le Grand et sous l'influence grandissante du christianisme, tous les monuments romains d'origine païenne aient été systématiquement saccagés à partir de 391[42], ce qui expliquerait la quasi disparition de tous les édifices romains dans la ville.

Mais avec le Ve siècle surgissent de nouvelles invasions barbares encore plus destructrices, en particulier celles commises par les Vandales à l'automne 408[43], qui plongent cette fois la ville dans une "véritable nuit". D'ailleurs, l'absence d'informations sur cette période est fort significative. Pons a du connaître une destruction quasi totale du Ve siècle au VIIIe siècle car même l'archéologie n'est d'aucun secours pour éclairer cette sombre période de l'histoire de la ville.

Cependant, le réveil de la petite cité aura lieu au début du Moyen Age grâce à l'essor étonnant du christianisme en Saintonge.

Pons, cité médiévale

Pons devient un centre important pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle au Moyen Âge.

Sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle

Après la longue et sombre période des invasions et des dévastations causées par les Barbares au Ve siècle et les Sarrasins au VIIIe siècle auxquelles la petite cité n'a pas échappé, Pons connaît par la suite un calme relatif, vivant resserré sur son promontoire rocheux. La vie de la cité s'organise autour d'un château-fort et de son église Saint-Martin qui est construite au IXe siècle et appartient aux prieurs des Bénédictins[44], cette église primitive desservant alors l'une des plus anciennes paroisses chrétiennes de la Saintonge.

Au XIe siècle, la châtellenie de Pons est représentée par une famille seigneuriale qui détenait le siège d'une viguerie jusqu'au XIIe siècle qui relevait directement de l'autorité du roi[45].

Au début du XIIe siècle, la Saintonge est dans la mouvance des comtes-ducs d'Aquitaine où trois grands vassaux se partagent ses terres, parmi lesquels se trouvent les seigneurs de Cognac, ceux de Taillebourg et les sires de Pons "qui commencent à affirmer leur pouvoir"[46].

Les sires de Pons[47] avaient fait fortifier l'ancien castrum romain, en y élevant notamment une tour et en y construisant un rempart qui ceinturait le site primitif de la ville[48] et avaient fait établir des ponts en bois sur la Seugne afin de réaliser une route en direction d'Archiac, alors siège d'une sénéchaussée et d'une archiprêtré de laquelle dépendait la paroisse de Pons[49].

C'est à cette époque qu'elle reçoit le nom de Ponto dans un manuscrit du début du XIIe siècle[50], dont le nom proviendrait des ponts sommaires qui enjambaient la Seugne et ses nombreux bras de rivière. Ces constructions courantes au Moyen Âge, qui étaient composées de madriers ou de rondins juxtaposés afin de faciliter le passage des charrettes, se nommaient alors pontis, terme latin à l'origine du mot pont[51].

A partir de 1152, la Saintonge devient une possession anglo-angevine dont le roi d'Angleterre est Henri II Plantagenêt. Les seigneurs de Pons prêtent allégeance et se soumettent à son fils, Richard Cœur de Lion, alors nommé duc d'Aquitaine. Cependant, la province saintongeaise supporte mal le joug du roi d'Angleterre et nombre de révoltes nobiliaires éclatent un peu partout. Richard Cœur de Lion, qui a du mal à soumettre la région, utilise une mesure expéditive suite à un affront qu'il subit personnellement en Saintonge[52]. Il fait alors raser en 1179 jusqu'à ses fondations l'ancienne tour féodale[53].

Cependant, le seigneur de la ville, Geoffroy III de Pons, par un habile compromis avec Richard Cœur de Lion, parvient à obtenir l'autorisation de faire édifier un nouveau château-fort qui est construit à partir de 1180, tandis que le puissant et massif donjon est érigé en 1185[54]. Son impressionnante élévation pour l'époque, il s'élève jusqu'à 30 mètres de hauteur, en fait une des constructions les plus remarquables de la Saintonge du Moyen-Âge.

Au XIIIe siècle, Pons a renforcé son système de fortifications et est devenue une véritable forteresse où "la "ville haute" est entièrement ceinturée par un rempart muni de six portes fortifiées et en son centre s'élève l'imposant château-fort"[55] dont le célèbre donjon de Géoffroy III de Pons.

Pons sur la Via Turonensis.

Dès la fin du XIIe siècle, la petite cité s'ouvre largement au puissant mouvement de la chrétienté et fait édifier de nouvelles églises. Outre la très ancienne église bénédictine, consacrée à Saint-Martin, une chapelle dédiée à Notre-Dame, une autre dédiée à Saint-Vivien, et un hôpital géré par les frères Saint-Nicolas s'implantent aux abord du rocher fortifié. Pons compte alors trois paroisses dans son enceinte et au-dehors des murs, Saint-Martin pour la «ville haute», Saint-Vivien et l'Hôpital pour la «ville basse», ainsi qu'une commanderie de l'Ordre de Malte fondée en 1260 et plusieurs couvents (Récollets, Cordeliers, Jacobins...)[56]. Pons devient alors une ville-étape sur le chemin du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, dénommé depuis lors la Via Turonensis.

Dans la période comprise entre 1230 et 1241, les Lusignan-Taillefer, comtes du Poitou, règnent sans partage sur la Saintonge où ils ont, entre autres, la suzeraineté de la seigneurie de Pons[57].

Mais en 1241 éclate un conflit suscité par le roi de France, Louis IX, qui ne peut laisser subsister un si puissant féodal. Il désire alors reconquérir les terres du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge. Or, le sire de Pons, est vassal des Lusignan, et est du côté des Plantagenet.

Le traité de Pons de 1242

En 1242, la ville est en ébullition, des évènements graves se préparent où doivent s'affronter les armées des rois de France et d'Angleterre en terre saintongeaise. Après que le roi Henri III d'Angleterre a débarqué avec une armée nombreuse à Royan le 12 mai 1242, il installe son camp à Pons avec l'aide du seigneur des lieux, Renaud de Pons. Il y rejoint également son parent Hugues de Lusignan et Raymond VII de Toulouse qui cherche à compenser le traité de 1229 qui lui a ôté la plus grande part de ses terres. Sûr de cette coalition, il pense ainsi pouvoir faire infléchir la décision de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint-Louis, afin d'éviter la confrontation[58]. Mais Saint-Louis passe outre les injonctions du roi d'Angleterre et défait l'armée de Henri III d'Angleterre devant Saintes le 22 juillet, la bataille de Taillebourg n'ayant jamais eu lieu[59].

C'est alors qu'à la veille de la célèbre bataille de Taillebourg, le sire de Pons se rallie au camp des Capétiens[60].

Le roi Saint-louis fait dresser le 1er août un camp dans la prairie, au pied du château de Pons, où il reçoit la soumission des seigneurs poitevins et saintongeais, dont Renaud de Pons qui entretemps a abandonné la cause anglaise[61]. Il impose alors aux Lusignan-Taillefer les très dures conditions du traité de Pons qui est appliqué le 3 août 1242. Les possessions territoriales de la puissante famille des Lusignan-Taillefer sont divisées en cinq parties où la Saintonge entre pour la première fois dans le domaine capétien[62].

Le donjon de Pons. La ville est une forteresse médiévale dominée par son puissant donjon.

Ce traité a hautement avantagé les sires de Pons qui deviennent les seigneurs les plus puissants de la Saintonge[63]. Pons est alors parvenue à son apogée pendant la période médiévale, détenant le siège d'une seigneurie qui relevait directement de la Couronne. Sa juridiction s'étendait sur 52 paroisses, et sur plus de 250 fiefs nobles, et jouissait de tous les droits de suzeraineté, comme de battre monnaie, d'avoir haute, moyenne et basse justice[64].

Suite au traité de Pons, la paix est retrouvée et la prospérité assurée, où de 1242 à 1271, l'Aunis et la Saintonge font partie des domaines d'Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis.

Pendant cette période d'accalmie, Pons s'ouvre aux mouvements monastiques qui caractérisent le XIIIe siècle. Ainsi, les Franciscains, puis les Dominicains ouvrent des monastères dans la ville et contribuent à mettre en valeur les campagnes environnantes[65].

Mais en 1286, Pons revient dans le giron anglo-aquitain après qu'une partie de la Saintonge, au sud du fleuve Charente, a été restituée au roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine[66]. En raison de son caractère stratégique, la ville-forte est convoitée par les Français, qui s'en emparent à plusieurs reprises (notamment en 1294, année où Philippe le Bel s'empare brièvement de la Saintonge)[67].

Le siège Pons de septembre 1372

Le traité de Brétigny, signé en 1360, consacre la possession de l'Aunis et de la Saintonge au roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine Edouard III[68].

Après une décennie, Pons comme la quasi-totalité reste de la province à laquelle elle appartient redeviendra possession française grâce à l'intervention décisive du connétable Bertrand du Guesclin, au côté duquel le sire de Pons, Renaud VI de Pons, va brillamment s'illustrer.

Ce dernier participe au siège de Soubise qui a lieu les 22 et 23 août 1372, et auprès duquel du Guesclin lui envoie un renfort composé de 300 bretons et picards placés sous son commandement[69]. La victoire assurée contre le captal de Buch, vassal fidèle du roi Edouard III, le sire de Pons, Renaud VI de Pons, secondé du célèbre connétable, obtiennent les redditions des iles ( et Aix) le 26 août, de La Rochelle et d'Angoulême le 8 septembre, de Surgères le 19 septembre, de Saint-Jean-d'Angély et Taillebourg le 20 septembre et de Saintes le 24 septembre[70].

À la fin septembre 1372, Pons est assiégée à son tour mais la cité fortifiée se livre sans résistance et accueille en héros son seigneur. Elle lui ouvre largement les portes "... et le sire de Pons entra dans sa ville, où il fut reçu à grande joie"[71].

La ville redevient possession française après la reconquête des provinces de l'Aunis et de la Saintonge par le roi Charles V, "puis en 1380, Charles V récompensait la loyauté du sire de Pons en lui donnant l'île d'Oléron, et la seigneurie de Broue avec ses riches marais"[72].

Après la mort du roi Charles V, le seigneur de Pons, Renault VI, étend son domaine en s'octroyant le baillage de Marennes, alors situé dans la toute nouvelle province d'Aunis : "La minorité du jeune Charles VI livrait le pouvoir à ses oncles et à leurs favoris. Renault, sire de Pons, demanda et obtint d'eux l'île d'Oléron et le baillage de Marennes, déclarés par Charles V terres royales de la juridiction d'Aunis"[73].

Les seigneurs de Pons disposent alors de territoires fort étendus, et près de la ville, ils possèdent notamment la Forêt de Pons qui a échappé aux mains des puissantes abbayes. Cette immense forêt à cette époque, elle s'étendait sur plus d'un millier d'hectares, servait de réserve giboyeuse pour les "grandes chasses", et fournissait des revenus fort conséquents pour leur propriétaire qui, en exploitant les chênes, produisaient "du tanin nécessaire à la trentaine de tanneurs établis dans la ville"[74].

Parvenus au fait de leur puissance féodale, les sires de Pons auraient déclaré cet adage populaire bien connu en Saintonge:

Si le roi de France ne puis être,
sire de Pons voudrais être.[75].

Seulement, la Guerre de cent ans est loin d'être finie et les vicissitudes du conflit franco-anglais reprennent de plus bel.

Pons à la fin de la Guerre de Cent Ans

Au début du XVe siècle, la guerre prend une nouvelle ampleur et le roi de France, Charles VI, a besoin d'argent pour financer ses campagnes militaires. Les États provinciaux se réunissent à Saintes en 1406 et refusent de prendre part au financement des troupes françaises. Ils se réunissent de nouveau en Saintonge, en 1412 et 1413, puis la dernière fois à Pons en 1417[76].

Mais l'anarchie s'installe et une terrible période d'insécurité et de violence s'empare de la Saintonge pendant le règne de Charles VII qui ne maîtrise plus la situation.

Cependant, une certaine accalmie commence à s'installer dans les campagnes à l'est de la Saintonge, où le front des hostilités qui continuent d'opposer les Anglais aux Français se déplace progressivement vers l'ouest, entre Marennes et Saintes[77], épargnant dès lors Pons et sa région. Mais le seigneur de Pons, alors Jacques de Pons, participe aux différents sièges et batailles qui ont lieu dans cette partie de la Saintonge pour délivrer la province du joug anglais. En 1433, il assiste au siège de Mornac-sur-Seudre qui est arraché aux mains des Anglais[78] puis, en 1441, libère le château de Taillebourg aux côtés du roi Charles VII où "il secondait le roi dans ces expéditions"[79].

Lorsque le roi Charles VII reconquiert les provinces de la Saintonge et de l'Aunis, il met pratiquement fin à la Guerre de cent ans suite au siège de Montguyon en 1451. Cependant, dès l'année suivante, les Anglais brisent cette paix et reconquièrent sous les ordres de Talbot le sud de la Saintonge, en s'emparant notamment de Chalais et de Montendre, petites places fortifiées, puis en remontant progressivement la vallée de la Seugne où ils assiègent Jonzac[80]. Pons est de nouveau en danger et la forteresse en état d'alerte maximum. Mais en juin 1453, ces petites villes sont reprises aux Anglais et la Guerre de Cent Ans cesse définitivement suite à la célèbre victoire de Castillon-la-Bataille.

La Saintonge est certes libérée du joug anglais mais son économie est exsangue. Pons, comme toutes les autres villes, sort affaibli de ce long conflit qui a amené le déclin de la ville et de son économie. A la fin du Moyen Âge, elle est devenue "un gros bourg féodal avec ses faubourgs", plutôt qu'une véritable ville[81], le réveil viendra un temps pendant le XVIe siècle.

Le XVIe siècle : Une place forte protestante

La Réforme protestante a joué un rôle considérable dans la petite cité où Pons est devenue un des fiefs protestants les plus ardents en Saintonge jusqu'à ce qu'elle soit assiégée par les troupes royales de Louis XIII qui y mit fin de façon quasi définitive à partir de 1621.

Une citadelle protestante en Saintonge

Agrippa d'Aubigné, figure illustre du protestantisme à Pons et en Saintonge.

Pons s'ouvre de bonne heure au protestantisme et, dès 1559, "la ville est gagnée à la Réforme"[82]. Mais le premier temple de Pons ne sera construit qu'assez tardivement, vers 1574, "à l’emplacement de l’église Saint-Sauveur"[83].

La peite cité devient rapidement un des hauts lieux de diffusion des idées de la foi réformée en Saintonge qui se propage le long de la vallée de la Seugne, en direction de Fléac-sur-Seugne et de Jonzac notamment, et au-delà de la Forêt de Pons, à Gémozac en particulier.

Mais la ville n'échappe pas aux affres des guerres de religion qui commencent en mars 1562 à Wassy et dont les répercussions en Aunis et en Saintonge ont été particulièrement dramatiques. Durant toute la période des guerres de religion, la ville, patrie du chef protestant et poète Agrippa d'Aubigné est plusieurs fois assiégée.

Quand la cité est attaquée en 1568, lors de la première guerre de Religion, Antoine de Pons, son seigneur, s'emploie à la défendre contre les Protestants, mais suite à une trahison, la ville tombe et il est emprisonné à La Rochelle[84].

La dynastie des Sires de Pons s'arrête en 1586 avec lui. Une autre lignée prend la suite, les d'Albret.

Devenue place forte de sûreté réformée avec la promulgation de l'édit de Nantes en 1598, le calvinisme s'enracine plus que jamais dans la petite citadelle protestante. Un second temple y est alors édifié, remplaçant le premier qui s'est avéré trop petit, "un édifice plus vaste le remplace vers 1603"[85].

Le siège de Pons en 1621

La ville sera finalement reconquise par les troupes du roi Louis XIII en 1621 et son site fortifié rasé en 1622 sur ordre du roi, dont seul subsiste le donjon[86].

En 1629, le temple protestant "est confisqué et devient la chapelle des Récollets, avant d’être érigé en église paroissiale Saint-Martin"[87].

"L’église Saint-Martin présente un intérêt indéniable pour l’histoire du protestantisme car toute sa partie ouest constitue le seul vestige architectural d’envergure connu dans la région d’un temple protestant construit entre l’édit de Nantes et sa révocation"[88].

La reconquête catholique, amorcée bien avant la révocation de l'édit de Nantes de 1685 et encouragée par Louis XIII et le cardinal de Richelieu, est déjà en place où, à partir de 1619, les Cordeliers s'installent dans la ville[89], suivis des Récollets en 1621[90]. Il s'agit d'ordres monastiques, issus de la Contre-Réforme catholique, de création ancienne. Ces monastères sont complétés en 1631 par l'installation des religieuses dans une maison d'éducation créée d'abord à Saintes, les "Nostre-Dame"[91].

Pons au XVIIIe siècle : Une sénéchaussée en Saintonge

Pendant le XVIIIe siècle, Pons abrite une sénéchaussée qui est l'une des plus importantes de la Saintonge.

Grâce à cette fonction administrative, elle est choisie à l'issue des débats de la Constituante de 1790, pour être l'un des chefs-lieux de district du nouveau département de la Charente-Inférieure de 1790 à 1800.

Le XIXe siècle : Un essor urbain sans précédent

C'est pendant le XIXe siècle que la ville va connaître un essor urbain sans précédent s'étendant au-delà des remparts où des voies nouvelles sont percées, des hôtels particuliers construits et des usines nouvelles se développent.

Le coup d'arrêt pendant le Premier Empire

Pons perd sa fonction de chef-lieu de district en 1800 et son district est totalement démantelé pendant la réforme de la carte administrative décidée par Napoléon Bonaparte. Relégué au simple rang de chef-lieu de canton dont son canton est annexé dans l'arrondissement nouvellement redéfini de Saintes, Pons entre dans une véritable léthargie urbaine.

Le réveil urbain pendant la Monarchie de Juillet

C'est pendant la Monarchie de Juillet que la petite ville sur la Seugne connaît un véritable réveil urbain.

Tout d'abord, sa croissance démographique est remarquablement soutenue et régulière pendant toute cette première moitié du XIXe siècle et surtout pendant la période de la Monarchie de Juillet. De 1831 à 1846, la ville s'accroît de plus d'un quart de sa population où elle gagne 935 habitants en une quinzaine d'années (+ 25 %) ! Ce qui représente une des croissances démographiques les plus fortes de tout le département. Pons devient la sixième ville du département en 1846, recensant 4 661 habitants, contre 3 726 quinze ans plus tôt. Elle est la deuxième ville de l'arrondissement de Saintes et occupera ce rang pendant tout le XIXe siècle.

L'église Saint-Martin a été agrandie en 1834 pendant la Monarchie de Juillet en un temps où la ville se dotait d'un nouveau quartier populaire, le faubourg des Aires.

La petite cité doit cet essor urbain remarquable au développement de ses différentes activités économiques. Mais c'est surtout à ses industries qu'elle doit une large part de sa prospérité. Ses mégisseries et ses tanneries, qui se sont établies le long de la Seugne, perpétuent une longue tradition qui remonte au Moyen Age. A ces activités traditionnelles s'ajoutent deux filatures de laines pour la fabrication d'étoffes diverses et de draps dont le développement a commencé dans le courant du XVIIIe siècle[92]. Des extractions de carrières fournissent des pierres de construction dont la renommée locale est solidement établie car la "pierre de Pons" est activement recherchée pour l'édification des immeubles en pierre de taille[93] . Ces différentes manufactures emploient une population ouvrière nombreuse qui s'entasse alors dans un nouveau quartier populaire, le faubourg des Aires, situé aux portes méridionales de la vieille cité historique. Trois ponts en pierre sont enfin construits pour le franchissement des bras de la Seugne[94] et permettent le début du développement urbain sur la rive droite de la rivière qui, jusque là, était exempte de toute construction.

Pons est également une place commerciale active, où le négoce des céréales et des vins contribue à accroître la prospérité de la ville. Une nouvelle halle aux grains, la Halle du Minage, est construite en 1845 au cœur de la cité, remplaçant celle, du Moyen Âge, détruite par un incendie dix ans plus tôt[95].

La petite cité se pare alors de belles maisons de ville, d'une fontaine au centre de la place du marché et des bornes-fontaines dans ses rues principales, fait construire un château d'eau en 1829, une nouvelle église y est édifiée en 1834 dans le nouveau faubourg (église Saint-Martin) et le site du donjon médiéval, acquis en 1807, abrite les services de l'hôtel de ville[96].

Pons donne l'image d'une ville dynamique et attractive dont l'essor se poursuivra dans la décennie suivante.

La poursuite de l'essor urbain pendant le Second Empire

Pons connaît une situation brillante pendant tout le Second Empire, enregistrant une belle évolution démographique durant toute cette période. La petite ville passe de 4 661 habitants en 1846 à 4 969 habitants en 1866 sans jamais enregistrer de baisse de population. Elle passe du dixième rang en 1821 au cinquième rang départemental en 1866. Ce qui est tout de même remarquable. C'est aussi à cette date qu'elle enregistre son maximum démographique.

Pendant le Second Empire, Pons atteint son apogée où la ville se couvre de nouveaux et élégants immeubles en pierre de taille dite "de Pons".

Elle doit la poursuite de son essor urbain à la prospérité du négoce des eaux de vie de cognac, la cité étant située idéalement au milieu d'une riche campagne viticole. Mais elle est redevable aussi à ses nombreuses activités industrielles établies pour la plupart le long de la vallée de la Seugne où s'activent les moulins et les tanneries. Le chemin de fer atteint la ville en 1868, et la gare est inaugurée en mars 1869[97] sur la rive droite de la Seugne permettant l'édification d'un nouveau quartier urbain. La voie ferrée principale qui la met en contact direct avec Saintes est prolongée en 1870 jusqu'à Jonzac et se double plus tard d'une nouvelle voie ferroviaire en direction de Royan via Gémozac. Ces nouvelles infrastructures de communication vont faire de Pons un actif carrefour ferroviaire en Saintonge.

C'est près de la rivière et aux portes de la ville haute qu'un quartier ouvrier s'est développé depuis la Monarchie de Juillet. C'est alors une petite cité dynamique et riche, dont la transformation urbaine a commencé dès le règne de Louis Philippe. La ville continue ses travaux d'urbanisme, s'embellissant et se dotant de nouveaux immeubles en pierre de taille, dans le style Empire de l'époque, et fait édifier des bâtiments publics dans son centre ville. La petite cité de la Seugne vit un véritable « âge d’or » pendant tout le Second Empire, mais il est vrai qu'elle est alors parvenue à son apogée.

La crise urbaine du début de la Troisième République jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale

Après la chute du Second Empire, Pons entre dans une nouvelle phase de son histoire urbaine où la poursuite de ses équipements lui permet de faire face à la grave crise économique causée par le désastre du phylloxéra. Mais c'est pendant la longue période de la Troisième République qu'elle commence à perdre de la population.

Pendant les années qui suivent la fin du conflit franco-prusse de 1870-1871, la ville s'affirme comme un carrefour ferroviaire où une voie ferrée la relie directement à Royan en 1875 alors que la principale ligne de chemin de fer, construite depuis Saintes par la Compagnie des Charentes, a été prolongée vers Jonzac en janvier 1870 et Montendre en novembre 1871, puis poursuivie en direction de Bordeaux à partir de 1873[98]. Pons devient alors un important centre de transit autant pour les voyageurs que pour les marchandises, où sont notamment expédiées les céréales, les farines et les eaux de vie de cognac. La gare reçoit de nombreux équipements, dont des ateliers techniques pour l'entretien des locomotives, une prise d'eau et un réservoir pour les machines à vapeur. Les emprises ferroviaires au sol sont assez considérables, Pons étant une importante gare de triage qui reçoit de nombreux trains en provenance de Paris et de Bordeaux, ainsi que de Royan[99].

Une usine à gaz est édifiée aux abords de la gare ferroviaire en 1881 pour permettre l'éclairage public de la ville[100]. Cet équipement novateur pour l'époque fait la fierté de la petite ville où "soixante becs de gaz éclairent pendant mille heures les rues de Pons à partir de 1880. Et, quarante ans durant, l'allumeur de réverbères, prolongé par sa perche, fera partie de la vie quotidienne"[101].

La ville continue de s'embellir, notamment, en aménageant son jardin public où elle rompt avec les anciens parcs à la française et elle accueille, sur la rive droite de la Seugne, le nouveau château d'Usson dont la reconstruction selon un plan plutôt insolite est achevée en 1889.

Malgré ces équipements structurants, Pons ne franchit jamais le cap symbolique des 5 000 habitants. La ville a atteint son maximum démographique avec 4 969 habitants au recensement de 1866, chiffre de population qu'elle n'a plus jamais dépassé par la suite. Elle fait d'ailleurs partie des quelques villes du département qui n'ont toujours pas retrouvé et dépassé leur maximum démographique. Pourtant, parmi les villes de la Saintonge, Pons est de celle qui a été parmi les toutes premières à être équipées d'une gare ferroviaire et d'équipements importants. La ville n'a pas su tirer profit de ces infrastructures innovantes pour l'époque, ce qui lui aurait permis un véritable décollage de ses activités économiques et urbaines. Vivant repliée sur son négoce des eaux de vie, elle sera par la suite durablement "paralysée" par la crise du phylloxéra.

C'est pendant le XIXe siècle que la ville s'est développée au-delà de la "ville haute", cœur médiéval de la cité, poussant des faubourgs sur la "ville basse" et sur la rive droite de la Seugne.

Il est vrai qu'entretemps, tout un pan des activités industrielles s'est effondré en même temps que sévissait la crise du phylloxéra qui a ravagé le vignoble saintongeais à partir de 1875. Ainsi, toutes les industries traditionnelles et fort anciennement implantées dans la ville, comme les mégisseries, les tanneries et les lainages, n'ont pas su s'adapter et faire face à la vive concurrence des industries modernes implantées dans les grands centres urbains gagnés par la révolution industrielle. La disparition de ces industries a provoqué le départ des jeunes générations vers les grandes villes comme Bordeaux et Paris, voire même Angoulême, Cognac ou Saintes et, ce, grâce au chemin de fer qui a largement facilité cet exode. Dans le même temps, l'arrêt de nouvelles constructions a entraîné la fin progressive des exploitations de carrières de pierre de taille autour de la ville.

La crise viticole aidant, la ville est alors gagnée par un exode urbain qui la frappe dès le milieu des années 1880. Un lent processus de dépopulation de la ville se met inexorablement en place malgré quelques sursauts en 1896 et 1901 où Pons renoue avec une légère reprise démographique. Mais cette embellie est de courte durée car, à la veille de la Première Guerre mondiale, elle a encore perdu de la population et se retrouve ainsi au septième rang des villes du département, talonnée de très près par Marennes, mais largement dépassée par Royan et Tonnay-Charente. Elle ne recense plus que 4 549 habitants en 1911.

Pons au XXe siècle

Au tournant du XXe siècle, l'un des maires de Pons et sénateur de la Charente-Inférieure, Émile Combes, entre temps devenu président du conseil ( fonction équivalente au premier ministre actuel ) deviendra célèbre comme l'artisan de la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État.

Peu après la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux quartiers voient le jour. En seulement quelques décennies, l'espace urbain triplera par rapport à 1940.

Pons au XXIe siècle : Une ville du passé tournée vers l'avenir

Le tourisme urbain et culturel constitue pour la ville un secteur porteur de sa modernité. Ainsi, la ville cultive-t-elle avec soin son patrimoine historique, représenté par trois édifices majeurs.

  • Le massif donjon de l'ancien château, qui domine la vallée de la Seugne, lui sert d'emblème et constitue l'un des monuments les plus visités de Pons.
  • Au pied de la cité médiévale, le site de l'Hôpital des Pèlerins qui est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998 représente pour Pons un formidable atout pour la continuité de son développement culturel et de son aménagement urbain.
  • Le château d'Usson fait partie du patrimoine monumental de la ville et constitue un élément important pour son attractivité touristique.

Si le tourisme contribue à vitaliser l'économie de la ville, Pons est également une cité très commerçante. De fait, la ville a su se moderniser et se transformer. À l'ouest de la cité notamment, une nouvelle zone commerciale a été établie en direction de Gémozac, lui donnant un air particulièrement avenant.

Ceci contribue à renforcer son attractivité, malgré la proximité de Saintes qui la transforme progressivement en une "ville satellite" de la troisième couronne saintaise. Ce qui peut cependant être perçu comme un atout, puisque étant située dans l'orbite d'influence de Saintes, Pons ne perd plus d'habitants depuis 1990.

Personnages célèbres

  • Barthélemy Gautier, (Pons le 15 novembre 1846, - id. le 27 septembre 1893), dessinateur humoristique saintongeais et parisien, imagier et parolier des Saintongeais, témoin de son temps, qui a créé plus de 2100 croquis.
  • Athanase Jean, plus connu sous le nom de Docteur Jean[102] {1861-1932}, bien qu'il soit né à Saint-Césaire et mourut à Rouffiac, ce médecin de campagne rédigea à Pons en 1902 sa célèbre pièce de théâtre patoisant, La Mérine à Nastasie (La marraine de Nastasie). Cette pièce de théâtre régional fut jouée plus de 2 000 fois par l'illustre acteur saintongeais Goulebenéze, originaire de Burie.

Héraldique

Blason de Pons

Pons porte:

« d'argent, à la fasce bandée de gueules et d'or. »tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883), où il précise en outre qu'il s'agit à l'origine des armes des anciens seigneurs du lieu.
Blason de Pons sous le Premier Empire

Pendant, le 1er Empire, la cité de Pons était une ville de troisième ordre et se blasonnait ainsi :

« De sinople à trois ponts de trois arches, l'un sur l'autre, d'or, maçonnés de sable et soutenus chacun d'une rivière d'argent ; franc-quartier des villes de troisième classe, qui est à senestre de gueules chargé d'un N d'argent surmonté d'une étoile rayonnante du même."[103]

Administration

Municipalité

Liste des derniers maires
Période Identité Parti Qualité
2008 Henri Mejean Maire
1995 2008 Daniel Laurent UMP Conseiller général
1983 1995 Fernand-Pierre Delapeyronnie RPR Conseiller général
1977 1983 André Guilloteau
1971 1977 Maurice Lambert


Canton

Situation du canton de Pons dans le département de la Charente-Maritime.

Ancien chef-lieu de district de 1790 à 1800, Pons administrait six cantons : Archiac, Jonzac, Saint Fort-sur-Gironde, Mirambeau, Saint-Genis et le canton du chef-lieu de district de Pons.

Le canton de Pons qui reprend les limites de celles définies en 1790 appartient à l'arrondissement de Saintes depuis le début du Consulat, lors du redécoupage administratif imposé par Napoléon Bonaparte en 1800.

Pons est devenu par compensation en 1800 le chef-lieu d'un canton de 19 communes, situé dans le partie sud-est de l'arrondissement de Saintes.

Pons est non seulement la commune la plus peuplée de son canton mais elle en est également la commune la plus étendue.

Par sa superficie, elle occupe 11,58 % de son canton, soit moins d'1/8ème, mais plus d'un tiers de la population cantonale réside dans la ville (36,7 % en 2006).

Intercommunalité

Pons est également le siège administratif de la Communauté de communes de la Région de Pons depuis décembre 1993 et qui regroupe 10 communes. C'est l'une des plus petites communautés de communes de Charente-Maritime autant par le nombre de communes que par sa superficie.

Cette structure intercommunale adhère par convention au Pays de Haute-Saintonge depuis juillet 1996.

Population et urbanisation

Troisième ville de l'arrondissement de Saintes après Saintes et Saujon, Pons est un centre urbain dont la stabilité démographique est remarquable depuis deux siècles.

Tableau de l'évolution démographique

Évolution démographique
(Sources : Base de données Cassini[104] et Insee[105])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
- - 3 429 3 605 3 726 4 294 4 543 4 661 4 765
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 757 4 894 4 969 4 738 4 881 4 895 4 764 4 615 4 717
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 772 4 470 4 549 4 368 4 427 4 375 4 266 4 442 4 629
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
4 753 4 824 4 878 4 861 4 412 4 427 4 454 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Une remarquable stabilité démographique

L'évolution démographique de Pons, depuis le début du XIXe siècle jusqu'au dernier recensement officiel de 2006, fait apparaître une étonnante stabilité démographique de la ville pendant ces deux siècles.

Mais, dans le détail, plusieurs périodes apparaissent assez nettement et montrent que Pons a connu six phases majeures dans son évolution urbaine.

  • Première période : 1806-1866

Dans cette longue période de prospérité, qui va du Premier Empire jusqu'à l'apogée du Second Empire, la ville a enregistré une croissance démographique exceptionnellement régulière et soutenue, due à la fois à la croissance de ses activités économiques et urbaines et à son attractivité en Saintonge. D'ailleurs, elle devient la cinquième ville de la Charente-Inférieure où, en 1866, Pons a atteint son maximum démographique avec 4 969 habitants.

Ce chiffre de population n'a plus jamais été dépassé par la suite. Elle fait, du reste, partie des villes de la Charente-Maritime qui ont enregistré leur maximum de population jamais atteint depuis (cas, par exemple, de Mirambeau en 1836, de Saint-Savinien en 1846, de Gémozac et de Matha en 1866, parmi les gros bourgs de la Saintonge, ou de Marans en 1846 et de Saint-Martin-de-Ré en 1886, pour les petites villes de l'Aunis).

  • Seconde période : 1866-1881

Cette période, qui est assez courte, va de la chute du Second Empire jusqu'à 1881, où Pons renoue avec l'essor démographique. La ville atteint alors un second pic de population, enregistrant 4 895 habitants, alors que la crise du phylloxéra a déjà commencé à ruiner le vignoble de la Saintonge depuis 1875 et celui de l'Aunis dès l'année suivante. C'est que, pendant ce temps, Pons est devenue un carrefour ferroviaire important et a commencé à diversifier ses activités économiques.

  • Troisième période : 1881-1936

C'est la plus longue période de l'histoire démographique de la ville, elle est caractérisée par une crise démographique quasi continue de 1886 à 1936, avec quelques sursauts mais sans continuité. Les effets dramatiques et brutaux de la crise du phylloxera se sont fait finalement et durement ressentir dans la ville, qui est alors entrée dans une longue période d'inertie.

Pourtant, le vignoble saintongeais a été reconstitué, les distilleries de la ville ont continué de tourner à plein régime, les minoteries se sont multipliées et les industries se sont de plus en plus diversifiées (biscuiteries, laiterie, industrie mécanique). La ville subit en fait les effets "pervers" de l'émigration des jeunes générations qui a accéléré le vieillissement de la population que la Première Guerre mondiale a fortement aggravé.

La "montée en puissance" des villes moyennes comme Saintes, Cognac et Angoulême pendant toute cette période, sans parler de la puissante attraction exercée par Bordeaux, ont contribué à aggraver le phénomène d'émigration des jeunes générations et, ce, jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale, où Pons enregistre son plus bas niveau de population depuis le recensement de 1836! La ville ne comptait plus que 4 266 habitants en 1936.

  • Quatrième période : 1946-1975

Il s'agit de la période du renouveau de l'après-guerre jusqu'en 1975. Dans cette phase de reconstruction, puis de modernisation de l'économie de la ville, où des programmes résidentiels ambitieux ont été réalisés, Pons renoue assez vigoureusement avec la croissance démographique. Avec un "triplement de son espace urbain depuis 1940"[106] et un gain de population de plus de 600 habitants entre 1936 et 1975, ces données auraient laissé croire un temps que la ville allait enfin franchir le cap des 5 000 habitants, chiffre que de manière surprenante Pons n'a jamais franchi[107] !

  • Cinquième période : 1975-1990

Elle correspond à une période assez critique de l'histoire économique de Pons, où la ville enregistre une chute spectaculaire de sa démographie, surtout dans la période intercensitaire de 1982-1990, au point qu'elle retrouve son niveau de population de 1946 !

Plus d'un habitant sur dix a quitté la ville, mais cette situation n'est pas isolée dans la région, puisque Saint-Jean-d'Angély, Matha, Jonzac ou Montendre connaissent le même sort.

Dans la courte période de 1982-1990, les problèmes économiques proviennent de la situation désastreuse suscitée par la désindustrialisation des deux départements charentais (cas de La Rochelle et de Rochefort sur le littoral, cas d'Angoulême et de Cognac en Charente). Cette crise économique persistante, qui a créé de graves problèmes sociaux, a aggravé en même temps le phénomène de l'émigration des jeunes générations. Pons a commencé dès lors à avoir une population en voie de vieillissement.

  • Sixième période : 1990-2006

C'est celle qui, depuis 1990, montre une stagnation démographique. La ville ne perd plus d'habitants, mais le vieillissement de sa population devient un facteur démographique préoccupant. En effet, selon les données les plus récentes fournies par l'INSEE, le taux de population de plus de 60 ans, concernant les retraités et pré-retraités, est passé de 25 % en 1999 à 29 % en 2007. Dans ce même temps, les jeunes de moins de 20 ans n'occupent plus qu'1/5e de la population de la ville (21 % en 2007).

Pour retrouver une certaine attractivité, Pons doit jouer la carte de la proximité géographique avec Saintes avec laquelle les échanges urbains ne peuvent que s'accélérer et contribuer ainsi à dynamiser la ville.

L'évolution urbaine contemporaine

Plusieurs étapes de l'évolution urbaine de Pons ont marqué la ville depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le site urbain de Pons était confiné étroitement autour de la vieille ville. Il se caractérisait par deux petits sites urbains, la "ville haute" et la "ville basse" que traversait en son centre la route nationale Saintes-Bordeaux.

  • La "ville haute" était édifiée depuis de longs siècles sur le rocher qui constitue le cœur historique de la ville, avec son château, son donjon et ses différents bâtiments religieux et civils datant pour la plupart des époques médiévale et classique. C'était depuis toujours le centre administratif et commercial de la ville, fonction qui, du reste, est toujours demeurée dans cette partie de la ville.
  • De part et d'autre de la vallée de la Seugne, s'étale la "ville basse", avec deux petits quartiers distincts. Au sud du cœur historique de Pons, le quartier Saint-Vivien est une excroissance de la "ville haute" et s'organise depuis l'époque médiévale autour de son Hospice des Pèlerins et de l'église romane qui lui a donné son nom et, sur la rive droite de la Seugne, s'est développé le quartier des Aires, autour de la gare et de la voie ferrée. Dans la "ville basse", se trouvaient implantées les industries de la ville et l'emprise ferroviaire de la gare où partaient deux voies ferrées, l'une, la voie principale, la ligne Nantes-Bordeaux, et l'autre, secondaire, la voie ferrée Pons-Royan via Gémozac et Saujon.
  • La ville recensait 4 442 habitants en 1946, ce chiffre de population résultait d'une longue période de léthargie urbaine où la ville avait commencé à végéter depuis le début du XXe siècle bien qu'elle était le centre urbain le plus important de la Haute Saintonge.

A partir des années de l'après-guerre et, ce, jusqu'à la fin des années 1960, la croissance urbaine se manifeste à la fois par une forte vitalité démographique et par une importante urbanisation.

  • Tout d'abord, les nouvelles constructions s'établissent de préférence à l'ouest et au nord de la vieille ville, où des HLM et des résidences sont édifiées (HLM des Trois Ormeaux, Cité Perrier) et des lotissements résidentiels composés de petits pavillons avec jardinets (Lotissement Petit Québec, Lotissement du Petit Colombier, Lotissement des Gâtines).
  • Au sud de la ville, un lotissement pavillonnaire sort de terre (Lotissement Voûte de l'Hôpital) et prolonge l'urbanisation le long de la vallée de la Seugne sur sa rive gauche.
  • A l'ouest de la vieille ville commence à être édifiée, à partir de 1965, la vaste Cité scolaire Emile Combes qui regroupe en son centre le lycée et le collège, de vastes bâtiments pour la formation technique et un plateau sportif complet tandis que les bords du vallon de la Soute accueillent des équipements sportifs (gymnases, piscine d'été) et un camping municipal, préfiguration de la politique touristique de la ville.
  • Enfin, à l'est de la ville, sur la rive droite de la vallée de la Seugne, une zone industrielle, la Z.I. du Chail, est aménagée autour des nouvelles usines Wesper alors en plein essor, et une cité d'HLM (HLM Michèle) est édifiée le long de la route d'Archiac, au nord du secteur de la gare. Dans ce même quartier est érigé à partir de 1965 le complexe sportif qui s'étend sur 5 hectares regroupant tous les équipements sportifs de la ville[108].
  • La ville connaît alors une période de grand essor économique mais est confrontée au grave problème de circulation que constitue la traversée de la cité par la RN 137.
  • De 1946 à 1968, la ville est passée en une vingtaine d'années de 4 442 habitants à 4 824 habitants, elle connaît alors sa plus forte croissance démographique de tout le XXe siècle et elle est de loin la ville la plus attractive de la Haute Saintonge.

A partir des années 1970, Pons entre dans une période nouvelle de son évolution urbaine. La fièvre de construction résidentielle n'est pas poursuivie et l'urbanisation de la ville prend une toute autre forme.

  • Tout d'abord, la rocade de la RN 137 qui contourne désormais la ville à l'ouest est réalisée au début des années 1970 et soulage considérablement le trafic automobile dans la ville. Cette réalisation, importante à l'époque, a permis de libérer des terrains pour l'aménagement de quelques lotissements privés qui se sont établis entre la nouvelle rocade urbaine et la vieille ville (avenue de Royan principalement) et au-delà de la rocade, autour de la route de Marennes (La Séguinerie, Joly Sable, Le Champ) où la célèbre biscuiterie Colibri y a fait installer des bâtiments modernes.
  • Cependant l'urbanisation de forme résidentielle ne progresse plus. Ce sont surtout les zones industrielles et commerciales qui sont mises en place et occupent dès lors de vastes emprises sur le territoire urbain. La Z.I. de Touvent est aménagée au nord de l'entrée de la ville et reçoit le premier supermarché de la ville, tandis que la Zone commerciale de l'avenue de Royan accueille des entrepôts et des garages ainsi que quelques grands magasins spécialisés. Enfin, une zone de services routiers au sud de la ville, au lieu-dit Goutrolles, voit émerger des garages et les établissements de la société des Transports Renaud qui, rapidement vont devenir le principal employeur de la ville.
  • Enfin, les grands équipements se terminent dans cette période, où, notamment, les travaux du complexe sportif sont achevés en 1972 avec la réalisation des courts de tennis et de deux terrains de football[109]. La cité scolaire Emile Combes qui s'étend sur une surface totale de 8 hectares entre la vieille ville et la rocade urbaine est achevée en 1975, elle aura nécessité une dizaine d'années de travaux, c'est le plus gros chantier urbain que la ville n'ait jamais réalisé dans son histoire contemporaine[110].
  • Entre 1968 et 1975, la ville progresse à peine, elle passe à 4 878 habitants, gagnant 64 habitants seulement, et enregistrant son pic de population pour tout le XXe siècle. C'est que Pons, comme toutes les autres villes du département de la Charente-Maritime, n'échappe pas au phénomène nouveau de l'"exurbanisation" qui frappe les centres des villes à partir des années 1970. Les citadins commencent à fuir les villes et à s'installer dans les communes rurales périphériques recherchant un nouveau cadre de vie et plus d'espace pour leur nouvelle installation.
  • Ainsi, entre 1968 et 1975, les communes péri-urbaines situées autour de Pons, comme Avy ou Mazerolles commencent-elles à gagner de la population au profit de la ville-centre, mais ce nouveau phénomène social va prendre une ampleur étonnante dans la décennie des années 1980.

L'arrêt de l'urbanisation de la ville a réellement commencé au milieu des années 1970 et s'est maintenu dans la décennie suivante où, dès 1982, Pons commence à perdre de la population : - 17 habitants entre 1975 et 1982 et - 449 habitants entre 1982 et 1990.

  • La ville entre dans une phase difficile de son économie urbaine, malgré la réalisation de l'autoroute A10 en 1981 et de l'échangeur autoroutier. Cette nouvelle infrastructure routière, pourtant porteuse de modernisation économique, n'a pas eu les effets escomptés au départ car le contexte économique de l'époque freine les initiatives ou fait ralentir des projets d'implantation.
  • Les entreprises traditionnelles ne résistent pas aux effets de la crise économique de 1973 et des pans entiers de l'économie industrielle de la ville s'effondrent. Les usines mal préparées à la concurrence mondiale et désarmées face à la crise ferment les unes après les autres (distilleries d'eaux de vie, minoteries, laiterie, important constructeur de caravanes) et créent de graves problèmes sociaux.
  • La zone commerciale qui s'étend au-delà de la rocade urbaine, le long de la route de Royan, en direction de Gémozac, est en fait peu créatrice d'emplois et végète du fait du contexte économique morose.
  • A la fin de la décennie des années 1980, Pons a considérablement perdu de la population. La ville est entrée dans une phase très critique de son histoire urbaine, elle perd entre 1982 et 1990 plus de 10 % de sa population. Cet effondrement démographique la ramène au-dessous du chiffre de population de 1946 ! Elle compte alors 4 412 habitants.
  • Cette crise démographique a été renforcée par le phénomène de l'exurbanisation déjà signalé plus avant et qui a même touché une petite ville comme Pons. Les communes rurales périphériques de Pons ont enregistré des gains de population remarquablement élevés. Ainsi, entre 1982 et 1990, neuf communes péri-urbaines se sont accru au détriment de Pons. D'ailleurs, à l'échelle du canton de Pons, la population cantonale enregistre une baisse très faible, résorbant en grande partie la chute démographique de la ville-centre.

A partir de la décennie des années 1990, la situation a quelque peu changé. Certes, l'urbanisation ne progresse plus mais Pons ne perd plus d'habitants depuis le recensement de 1990, elle en gagne même légèrement : + 15 habitants entre 1990 et 1999 et + 27 habitants entre 1999 et 2006. Elle présente un bilan démographique bien meilleur que Jonzac qui perd continuellement de la population depuis le recensement de 1982.

  • Des réalisations importantes ont été accomplies à partir des années 1990 avec notamment l'amélioration de la route entre Gémozac et Pons, et surtout la réalisation d'un nouveau contournement de la ville par le sud et l'est pour soulager l'augmentation du trafic routier entre Cognac et l'autoroute A10.
  • Ensuite, l'aménagement d'une nouvelle Zone d'activés économiques à l'ouest de la ville, à proximité de la rocade de la RD137 (Z.I. de Bonnerme), a favorisé l'implantation de nouvelles entreprises industrielles.
  • Enfin, l'aménagement d'une grande zone commerciale moderne avec implantation d'un hypermarché et de grandes surfaces spécialisées en 2007 a apporté un renouveau incontestable à l'économie de la ville. Cette nouvelle zone d'activités (zone commerciale de Coudenne) a été mise en place près de l'échangeur autoroutier et près de la route de Gémozac.
  • Dans ce même temps, les communes rurales périphériques ont continué de s'accroître au profit de Pons, mais cette attractivité des communes péri-urbaines s'est nettement déplacée vers l'ouest, en direction de Gémozac. Ainsi s'esquissent progressivement, depuis le début des années 1990, les contours d'une nouvelle zone rurbaine entre Pons et Gémozac et dont la croissance démographique est particulièrement soutenue.

Vers l'esquisse d'une zone rurbaine Pons-Gémozac

Pons est indubitablement située dans la zone d’influence urbaine de Saintes, bien que les services officiels de l'INSEE ne l'ont pas classée dans l'aire urbaine de Saintes. Il en est de même pour son canton, à l'exception notable des communes situées tout à l'est et qui sont dans la sphère d'influence de Cognac.

Cependant, au sud de la zone d'influence de Saintes, il est clair que Pons exerce un rayonnement urbain sur les communes limitrophes et, également, sur Gémozac et une partie de de son canton. Un rapprochement entre les deux villes se met naturellement et progressivement en place et, ce, par l’importance des relations interurbaines.

En effet, les échanges entre Pons et Gémozac, qui sont anciennement établis, se sont beaucoup amplifiés durant ces deux dernières décennies. En 1981, le passage de l’autoroute A10 et la mise en place de l’échangeur autoroutier ont grandement favorisé les relations interurbaines entre les deux villes, suscitant de plus l’amélioration de la route départementale entre ces deux centres distants d'à peine dix kilomètres. Mais depuis que Pons a aménagé une nouvelle zone commerciale avec un hypermarché et une galerie marchande en bordure de l'échangeur autoroutier, les échanges commerciaux entre les deux villes ont beaucoup progressé.

De plus, le développement des villages situés entre les deux villes, comme Jazennes, Tanzac, Mazerolles ou Villars-en-Pons, où se sont multipliés de nombreux lotissements résidentiels, a fortement contribué à accroître les échanges interurbains entre Pons et Gémozac. Les contours d'une zone rurbaine de plus de 12 000 habitants se dessinent progressivement, caractérisée par une expansion démographique remarquable depuis 1990, et qui s’affirme avec le nouveau siècle.

Enfin, les éléments de la géographie urbaine évoluant rapidement, cette zone bénéfice des retombées positives de la proximité de Saintes où il n'est pas exagéré de dire que Pons est maintenant située dans la troisième couronne péri-urbaine de la zone d'influence de Saintes. Le Grand Saintes inclut donc Pons et forme une zone urbaine et péri-urbaine d'environ 72 000 habitants aujourd'hui.

Économie

Pons fait partie du réseau des villes intermédiaires[111] de la Charente-Maritime où, par ses activités économiques variées, elle joue un rôle important en Haute-Saintonge aux côtés de Jonzac.

Le premier pôle économique de la Haute Saintonge

Tout d'abord, Pons est le principal pôle d'emplois de la Haute Saintonge avec 1 805 personnes recensés en 2007. Ce pôle économique devance largement Jonzac qui, en 2007, en recense 1 437[112] et Montendre 1 220[113].

En intégrant Gémozac dans un espace géographique plus élargi, Pons demeure de loin le premier pôle d'emplois de la "Saintonge méridionale".


  • La population active à Pons comparée à celle des autres villes de la Saintonge méridionale :
Nombre d'actifs 1999 2007 Variation absolue Variation relative
Pons 1 854 1 805 -49 -2,7 %
Jonzac 1 633 1 437 -196 -12 %
Montendre 1 270 1 220 - 50 - 3,9 %
Gémozac 949 1 038 + 89 + 9,4 %


Le nombre d'actifs de la ville de Pons enregistre une baisse assez sensible entre 1999 et 2007, elle est due à la disparition de nombreux emplois dans l'industrie, soit par la fermeture entreprises, soit par la réduction assez drastique des effectifs, mais en compensation, les emplois tertiaires se sont maintenus et ont même augmenté permettant de limiter la baisse des emplois sur la ville de Pons.

Mais ce tableau montre que dans les villes de Jonzac et de Montendre qui appartiennent au Pays de Haute-Saintonge, auquel adhère également Pons, que la perte de l'emploi y a été moins sévère dans cette dernière que dans les deux autres.

En associant les villes de Pons et de Gémozac dans l'espace rurbain précédemment annoncé[114], la zone économique dépasse alors largement les 2 800 empois[115], ce qui en fait de très loin le principal bassin d'emplois de la "Saintonge méridonale".

  • Tableau de la situation de la population active à Pons
1999 2007 Variation 1999/2007
Actifs occupés 34,7 % 35,1 % +0,4 %
Population active occupée (15-64ans) 1 529 1 545 +16
Chômeurs 7,14 % 5,5 % -1,6 %
Inactifs 2 579 2 637 + 2,2 %
Retraités et pré-retraités 25,3 % 29,9 % +4,6 %
Élèves, étudiants et stagiaires 7,8 % 8,1 % +0,3 %
Autres inactifs 25,1 % 21,4 % -3,7 %


Malgré la baisse du nombre des actifs entre les recensements de 1999 et de 2007, due en grande partie à une perte assez sévère des emplois dans l'industrie, le taux d'occupation de la population active a progressé entre ces deux dates et le taux de chômage a baissé de manière assez significative.

Il est vrai qu'entretemps le nombre des inactifs a augmenté, il concerne majoritairement la part de la population scolaire (élèves et étudiants, stagiaires) et surtout celle des personnes retraitées et pré-retraitées.


  • La population active de la ville de Pons :


Population active Population en 1999 Population en 2007 Variation 1999/2007
Population active (15-64 ans) 1 843 1 786 -57
Population active occupée (15-64ans) 1 529 1 545 +16
Chômeurs (15-64ans) 314 241 -73
Taux d'activité (15-64ans) 67,9 % 66,6 % -1,1 %
Taux de chômage (15-64ans) 17 % 13,5 % -3,5 %


  • Les catégories socio-professionnelles de la ville de Pons se répartissent de la manière suivante selon les dernières données du recensement de 2007.


Catégorie socio-professionnelle Proportion en 2007
Agriculteurs 3 %
Artisans/commerçants 9 %
Cadres 7 %
Professions intermédiaires 19 %
Employés 30 %
Ouvriers 32 %


Le tableau ci-dessus fait ressortir un contraste assez saisissant entre la raréfaction de la population agricole (3 % de la population active) et une prédominance remarquable des ouvriers (32 %) et des employés (30 %).

La profession des artisans et des commerçants est également relativement importante, avec presque 1 emploi sur 10 occupé par cette branche socio-professionnelle.

Une ville de forte tradition commerciale

Depuis le Moyen Âge, Pons a acquis une forte tradition commerciale, et a su profiter de sa situation géographique au milieu d'une riche campagne agricole et viticole au service du monde rural. Ville de passage idéalement située sur la Via Turonensis, elle attira les nombreux pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle et développa de bonne heure son rôle de ville de foires et de marchés en Saintonge.

Cette fonction s'est maintenue dans les siècles suivants, notamment au XIXe siècle, où la ville s'affirme comme l'un des hauts lieux du négoce des eaux de vie de cognac en Saintonge. Puis, à partir de la seconde moitié du XXe siècle, le commerce s'est amplifié et modernisé dans ses nouvelles formes de distribution auxquelles la ville n'a pas échappé.

Aujourd'hui, quatre aspects du secteur commercial de la ville apparaissent, faisant de Pons une des villes les plus commerçantes et les plus animées de Charente-Maritime, malgré la proximité de Saintes, grande ville commerciale par excellence de la Saintonge, et de Jonzac, dont l'équipement commercial s'est considérablement étoffé depuis le début du nouveau siècle.

  • Une ville de foires et de marchés

Les activités de foires et marchés[116] se sont toujours établies dans le cœur de la cité historique et drainent une population nombreuse, contribuant à la notoriété établie de ville commerciale.

Les marchés ont lieu deux fois par semaine (les mercredi et samedi) et se tiennent sous les halles de Pons, place du Minage, en centre-ville.

De plus, ils ont lieu chaque dimanche matin, sur la place Saint-Vivien, où se tient également un marché hebdomadaire en nocturne (jeudi soir).

A cela, s'ajoute la traditionnelle foire mensuelle qui a lieu tous les premiers samedis du mois.

  • Un centre ville rénové
Une rue commerçante de la cité médiévale de Pons où le centre a été récemment rénové.

Depuis le début du XXIe siècle, la municipalité s'est engagée dans une ambitieuse politique de rénovation de son centre ville, donnant une impulsion nouvelle aux commerces de la ville. Le dynamisme de la cité s'est accru par l'organisation d'un GICC (Groupement d'Intérêt Commercial Communal) qui regroupe une soixantaine de commerçants de la ville et organise des semaines commerciales à thème (Fête du Printemps, Fête médiévale de la Saint-Jacques en juillet, Grande Brocante en septembre, Foire au gras et au Pineau en décembre, Marché de Noël, etc...)[117].

Les nombreuses boutiques de centre-ville et les magasins spécialisés (bijouteries, parfumeries, salons de coiffure, maroquinerie, magasins de chaussures, boutiques de vêtements, librairies, fleuristes, etc ...) organisés autour des halles, contribuent dans un décor avenant et propice à la promenade et au shopping à faire de Pons une ville très attractive.

  • Des commerces modernisés

Pons a également modernisé son appareil commercial en accueillant des grandes surfaces de vente aux enseignes de marque régionale ou nationale comme Intermrché, Eco Frais, Le Mutant Distribution pour le commerce alimentaire, ou encore Brico-Marché, Gitem, Weldom, Pulsat, pour le commerce spécialisé.

Depuis juillet 2007, la ville accueille un hypermarché E. Leclerc et une galerie marchande de 8 boutiques, complété par quatre grandes surfaces spécialisés[118]. Située à l'ouest de Pons, en bordure de l'échangeur autoroutier et sur la route de Gémozac, la nouvelle zone commerciale de Coudenne a une surface couverte de 5 730 m², elle constitue une vitrine économique du développement de la ville et contribue à fortement accroître le rayonnement commercial de Pons sur sa région immédiate tout en exacerbant la concurrence en ville.

Ce nouvel équipement commercial a permis à Pons de renforcer son attractivité urbaine et apporte une réelle modernisation à ses fonctions commerciales.

  • Une importante ville de négoces
Carte des différentes zones de production du Cognac et du Pineau dans les deux Charentes : Royan est en bois ordinaires et communs
Zone de production du cognac et du pineau. Pons demeure toujours un actif marché du cognac et du pineau.

Par sa position géographique au sein de la Saintonge viticole, la ville est située au contact du terroir de la Petite Champagne et de celui des Fins Bois, dans la région délimitée de production de cognac et du pineau des Charentes. Cette situation privilégiée a permis de bonne heure le développement et le maintien de la fonction du négoce des eaux de vie de cognac et du pineau charentais. Cette fonction est assurée aujourd'hui par deux entreprises de production et de distillation de cognac, ainsi que par un important négociant spécialisé dans le commerce des vins et spiritueux.

Les vignobles pour la production du cognac sont implantés sur les coteaux au nord et à l'ouest de la ville, où l'ensemble du finage communal est situé dans la zone des Fins Bois, à la limite occidentale de la zone de la Petite Champagne que sépare la vallée de la Seugne. Ils occupent une surface totale de 417 hectares, ce qui place la ville parmi les plus viticoles de son canton, loin derrière cependant la commune de Pérignac qui en a le vignoble le plus étendu[119].

Située dans une zone céréalière, Pons est également un centre de stockage et de transit de céréales dont les activités sont assurées par deux puissants organismes agricoles de stockage, la Coopérative Syntéane et les établissements Soufflet-Atlantique.

Le négoce est également assuré par une importante entreprise de conditionnement de confiserie et de pâtisseries, les établissements SEDIS, qui ont fixé leur siège à Pons et exercent leurs activités dans la ville depuis 1970. Cette entreprise est devenue le quatrième employeur privé de la ville avec une centaine d'emplois permanents, au sein d'un groupe employant 300 personnes et où les produits sont diffusés dans 2 000 points de vente dans toute la France.

Un grossiste en matériel de chauffage et de climatisation a acquis une dimension régionale dans tout le Sud-Ouest de la France depuis une trentaine d'années. Il s'agit de la société Climair qui a créé une cinquantaine d'emplois et a fixé ses magasins dans la Z.I. de Touvent en 1974.

Un centre de services multiples

En prolongement de sa fonction commerciale importante, Pons a pu développer un secteur tertiaire non marchand bien étoffé et tirer un réel avantage de sa situation de carrefour géographique.

  • Un centre de services administratifs par sa position de chef-lieu de canton

Nombre de services administratifs inhérents à la fonction de chef-lieu de canton sont en exercice à Pons où se trouvent notamment La Poste et son bureau cantonal de distribution du courrier, la brigade de Gendarmerie Nationale, le Centre de secours du SDIS, un centre d'exploitation de la Direction des Infrastructures [120], le Trésor Public, un cabinet de huissier, plusieurs études de notaires, plusieurs cabinets d'avocats, une antenne de la D.T.A.S., le C.C.A.S. du service de la mairie, plusieurs établissements d'enseignement scolaire dont un collège et un lycée d'importance régionale.

Le secteur financier (banques et assurances) est assez bien représenté dans une ville de cette dimension avec cinq banques dont deux mutualistes et une Caisse d'Épargne, le service financier de La Poste, ainsi que cinq agences d'assurances. À cette activité bien implantée en ville, il convient d'y ajouter trois établissements d'expertise-comptable dont l'un, la Cabex, est situé dans la nouvelle zone d'activité de Coudenne, tandis que les deux autres sont présents en centre ville.

  • Une importante activité de transports routiers
Article détaillé : Transports Roger Renaud.

Pons a su tirer avantageusement profit de sa situation de carrefour géographique, où les entreprises de transport routier se sont beaucoup développé.

Les Transports Roger Renaud sont devenus le premier employeur de la ville avec 260 emplois. Cette importante société a été créée en 1951, et a développé ses établissements de transport au sud de la ville, en 1993, au lieu-dit Goutrolles. C'est une dynamique PME qui gère un groupe régional de plus d'une dizaine d'établissements dans toute la France, employant à ce jour plus de 530 personnes. Elle s'est spécialisée dans les transports frigorifiques longue distance et à l'étranger et possède une flotte de 315 véhicules industriels parcourant 70 000 km chaque jour[121].

Aux côtés de cette entreprise de dimension régionale, deux autres transporteurs routiers de marchandises ont fixé leur siège à Pons (Lacombe Express et Transport Paul), le premier exerce cette activité depuis 1988 et emploie environ une vingtaine de personnes.

  • Un centre de services urbains

Pons exerce toujours son influence sur le milieu agricole environnant, où elle dispose d'un garage de mécanique agricole et d'un grossiste en matériels viticoles.

Plusieurs garages de réparation automobile et de concessionnaires d'automobiles de marque nationale sont implantés aux entrées principales de la ville ou dans les zones d'activités économiques comme cela se rencontre habituellement dans nombre d'agglomérations urbaines.

Parmi ces garages, se trouve un important fournisseur en pièces détachées pour véhicules lourds et industriels.

Enfin, Pons a été choisie parmi les six agences départementales de la distribution de l'eau pour accueillir une antenne de la R.E.S.E. dont le siège départemental est implanté à Saintes. Cet important distributeur public alimente en eau potable depuis l'agence de Pons-Font-Roman, dont les locaux sont situés dans la Z.I. du Chail, sur la route de Cognac, toutes les communes des cantons de Pons, de Gémozac et de Saint-Genis-de-Saintonge, ainsi que des portions de quelques cantons (partie nord des cantons de Jonzac et d'Archiac, partie du canton de Saintes-Ouest), soit un bassin de vie d'environ 40 000 habitants[122].

Un centre industriel actif

Articles détaillés : Pâtisserie Colibri, Distillerie de La Tour et Wesper Industrie France SAS.

Pons est la première ville industrielle de la Haute-Saintonge. Elle doit cette situation particulière à la fois à une tradition industrielle anciennement ancrée et à des conditions naturelles favorables (vallée de la Seugne, plateau de la Saintonge viticole).

Si la plupart des anciennes industries ont disparu, notamment les tanneries et les mégisseries, les exploitations de carrières, puis les minoteries et autres moulins industriels, la laiterie industrielle ainsi que quelques distilleries d'eau de vie de cognac[123], Pons demeure encore aujourd'hui un actif centre industriel, où ses usines ont été en grande partie parquées dans les différentes zones industrielles de la ville :

  • La ZI du Chail s'étend au nord-est de la ville, sur la route de Cognac, sur une surface totale de 14 hectares. Elle rassemble de nombreux établissements industriels et de services automobiles, ce qui en fait le plus gros employeur de la ville.
  • La Z.I. de Touvent est implantée au nord de la ville, sur la route de Saintes, et s'étend sur une surface totale de 5 ha. Elle est complétée ou agrandie par deux petites zones, la Z.I. de La Dague et la Z.I. de La Roulette, cette dernière étant située tout à l'entrée nord de la ville.
  • Enfin, la Z.I. de Bonnerme a été aménagée à l'ouest de Pons, sur la route de Royan. Cette dernière qui est la plus récente et la plus étendue fait l'objet d'un agrandissement dont la surface totale prévue est de 18 ha aménagés par la SEMDAS[116].

Trois secteurs d'activités industrielles (industrie agro-alimentaire, construction mécanique et BTP) sont représentés dans la ville. Le secteur industriel est constitué essentiellement de PME, en général situées dans des Z.I. bien situées aux différentes entrées de la ville.

Le secteur des industries agro-alimentaires

Dans ce secteur, les IAA occupent une position importante, étant représenté par la biscuiterie Colibri, les distilleries d'eaux de vie de cognac et le stockage et expédition de céréales.

  • La Pâtisserie Colibri est le troisième employeur de la ville avec 160 emplois en exercice sur le site de production situé à l'ouest de Pons (route de Marennes). La première biscuiterie “Sire de Pons“ date de la fin du XIXe siècle, c'est l'une des plus anciennes industries de la ville encore en activité aujourd'hui. Assez précocement, le renom des biscuits de Pons acquit une certaine notoriété et, dès 1922, le « Petit Colibri » se vend dans toute la région, étant expédié par le train. La dimension industrielle de Colibri date des années 1950, période à partir de laquelle la ville prend le surnom de "cité des biscuits". L’usine actuelle de plus de 20 000 m² date de 1979. Aujourd'hui, cet établissement de production moderne est connu sous le nom de Colibri Pâtisserie, c'est l'une des entreprises les plus dynamiques de la région[124].
  • La Distillerie de La Tour est l'une des deux distilleries de cognac en activité dans la ville et l'une des plus importantes du département[125]. Cette entreprise dispose également d'un établissement de distillation à Jonzac et a diversifié ses activités et ses procédés de vinification en développant la production de jus de fruit de raisin et de vins mousseux. Elle emploie une quarantaine de personnes dans ses chais et ateliers de production que 3 000 vignerons de la région fournissent annuellement.
  • La Distillerie Jaulin est l'une des plus anciennes entreprises de la ville, elle fut fondée en 1910, dans la période où la région reconstituait son vignoble dévasté par le phylloxéra dès 1875. Elle traite entre 4 000 et 5 000 hl d'eau de vie par jour dans ses huit alambics. L'entreprise a été modernisée en 1982[126].

Située dans une zone de grosse production céréalière, Pons comptait jusqu'à 14 moulins à grains en activité sur les bords de la Seugne ou sur les hauteurs de la commune. Toutes les anciennes meuneries de la ville ont disparu progressivement et, ce, depuis les années 1930. Aujourd'hui, les établissements Soufflet-Atlantique se contentent seulement de la collecte et du stockage des grains et des fourrages dans de puissants silos situés au lieu-dit Les Brandes, au sud de la ville, en limite de la commune de Belluire.

Le secteur des industries mécaniques et de la chaudronnerie

Ce secteur dynamique est représenté par un certain nombre de PME au service de l'agriculture régionale dont les productions sont axées sur la viticulture et la céréaliculture.

  • L'équipementier S.M.E.S. (40 emplois) a quitté en 2008 la petite ville voisine de Gémozac pour s'installer dans des bâtiments modernes dans la nouvelle Z.I. de Bonnerme, à l'ouest de la ville, sur la route de Royan. Cette entreprise fabrique des silos à grains et est également spécialisée dans la maintenance industrielle des structures de stockage céréalier. Deux autres petites entreprises industrielles travaillent en rapport avec le terroir agricole environnant.
  • L'établissement Montel fabrique des alambics et équipe des distilleries d'alcool ou d'eaux de vie de cognac. Cette chaudronnerie industrielle est implantée dans la ville depuis 1987.
  • L'entreprise Coup'Eco, d'implantation plus récente, elle a été créée en 1995, s'est installée dans la Z.I. du Chail en 1998. Elle fabrique du matériel d'élagage de jardin pour les collectivités publiques autant que pour les professionnels en espaces verts et est devenue "le premier constructeur français dans le domaine de la taille mécanique des arbres"[127].Cette entreprise a étendu ses installations de production dans un bâtiment moderne de 1 900 m², inauguré en septembre 2009[128], et emploie environ une vingtaine de personnes. Depuis sa création "4 000 machines ont été fabriquées, 4 millions d'euros de chiffre d'affaires ont été réalisés dont 15 % à l'export, 19 salariés sont en CDI, 4 brevets ont été déposés en 2007 et un autre en 2009, avec la perspective d'investissement complémentaire dans la recherche et l'innovation afin de « s'affirmer sur ce marché »[129]. Cette petite entreprise industrielle a développé, outre un service commercial et un Service Après Vente, un Bureau d’Etudes avec des ingénieurs qui jouent de plus en plus un rôle clé dans le développement des activités et assurent la pérennité de cette PME sur un marché hautement concurrentiel.
  • D'autres établissements travaillent à la transformation des métaux mais ce sont davantage des activités connexes au secteur du bâtiment. Une entreprise en menuiserie métallique et une autre spécialisée dans la serrurerie et la métallerie sont donc présentes sur la ville mais il s'agit de petites unités semi-industrielles ou plutôt artisanales qui, cependant, complètent cette panoplie assez étendue des activités du travail des métaux.
  • Mais ce tissu industriel est dominé par une importante usine dont l'histoire n'est pas en rapport avec la géographie locale. L'entreprise Wesper Industrie France est devenue le second employeur de la ville avec 190 emplois en 2008. Cet établissement industriel, implanté dans la Z.I. du Chail, en bordure de la route de Cognac, au nord-est de la cité, fabrique du matériel aéraulique et frigorifique pour l'industrie et les hôpitaux, des équipements de conditionnement d'air et de réfrigération. C'est l'une des plus anciennes usines de Pons, où à ses origines, en 1918, l'entreprise fabriquait du matériel à vapeur pour l'équipement ferroviaire[130].

Le secteur du B.T.P.

Le secteur des B.T.P. est dominé par les entreprises de travaux publics dont trois sont implantées dans la ZI de Bonnerme et sont des créations relativement récentes. La plupart de ces entreprises emploient entre dix et vingt personnes. BTPS ATLANTIQUE a emménagé dans des locaux neufs sur la ZI de Bonnerme dans le courant de l'année 2007, l’entreprise est en activité depuis 1997, elle est spécialisée dans le génie civil et dans les travaux d’entretien d’aérodromes (étanchéité, joints, résine, coffrage glissant et réparation ouvrages d'arts). ERCTP est également implantée dans la ZI de Bonnerme et est spécialisée dans les travaux de pose et d’entretien de canalisations. La plus importante est la SOBECA, l’une des trois entreprises de travaux publics à être installée dans la ZI de Bonnerme, elle emploie 40 personnes et travaille dans la réalisation et la construction de réseaux enterrés et aériens[131].

Ailleurs, dans la ville, l’entreprise ETDE, qui est spécialisée dans l’installation des réseaux électriques, est l’une des plus anciennement implantées parmi les entreprises de sa branche (1979), elle emploie plus d’une vingtaine de personnes. Cette entreprise est une filiale électricité et maintenance de Bouygues Construction, ETDE est un ensemblier-intégrateur de solutions techniques au service des clients publics ou privés[132].

Enfin, un atelier de travail protégé, IDEM 17, travaille dans la sous-traitance industrielle en câblage, cet établissement est situé dans la ZI du Chail depuis 2001.

Le secteur des industries diverses

Un certain nombre de petites entreprises sont anciennement installées dans la ville et ont des activités plutôt artisanales. Mais parmi celles-ci deux se distinguent et portent le renom de la cité bien au-delà de sa région.

  • Les Établissements Hible Fleurs font partie des entreprises les plus originales de la ville. Ils emploient une vingtaine de personnes et sont spécialisés dans la production de compositions florales artificielles. Une autre petite entreprise de production analogue prolonge cette activité originale et s’est implantée dans la ZI de Bonnerme (SARDECO S.A).
  • L’entreprise Cheminées Mercier, bien que spécialisée dans la pose et l’installation de cheminées, de barbecues et de foyers fermés, est également un fabricant régional de cheminées en pierre de taille. L’entreprise, implantée depuis 1953, a installé ses entrepôts et son atelier de taille de pierre sur la route de Royan. Cette activité fait travailler environ une vingtaine de personnes.

Une ville touristique de plus en plus visitée

Pons bénéficie d'un site exceptionnel, sur lequel la ville a été édifiée, et dont le patrimoine monumental est un des plus remarquables en Charente-Maritime.

Cité Médiévale, la ville s'est efforcée de mettre en valeur son cadre historique qui attire de plus en plus de visiteurs, non seulement à cause des monuments répertoriés, mais aussi en raison des activités mises en place. Ville touristique, elle est citée parmi les centres d'intérêt de la Charente-Maritime dont le passé historique et l'aspect culturel sont largement reconnus, ainsi fait-elle partie du prestigieux réseau de la Route historique des trésors de Saintonge qui est un important support pour le développement du tourisme de l'arrière-pays charentais.

Ceci lui a permis de développer son économie touristique dont les équipements d'accueil et de loisirs sont à la hauteur des exigences.

Les infrastructures d'accueil

  • La ville dispose d'un Office de tourisme.
  • Deux terrains de camping, dont l'un est municipal, sont situés à l'ouest de la ville, l'un en bordure du vallon de la Soute, aux portes du centre-ville, le second se trouve dans le secteur de Coudenne, à proximité de l'échangeur autoroutier et du tout nouveau parc commercial.
  • Deux hôtels-restaurants sont ouverts aux touristes et aux visiteurs de passage ou de week-end. Ils sont tous deux situés dans le cœur historique de la ville. L'un occupe un ancien relais de poste, l'Hôtel de Bordeaux, il comporte 16 chambres et est classé 2 étoiles[133], l'autre, l' Auberge Pontoise, occupe une ancienne biscuiterie et offre 20 chambres dans un cadre 2 étoiles, il appartient à la chaine des hôtels Logis de France[134].
  • De nombreux restaurants, brasserie, pizzerias et cafés-bars sont situés soit en centre-ville, soit sur les bords de la vallée de la Seugne, sans compter l'animation des marchés et foires et la présence des boutiques du centre-ville qui invitent au shopping.

Les infrastructures de loisirs

  • La ville a su mettre en valeur son site naturel des bords de la vallée de la Seugne, où chaque été l'Aire de loisirs de Pons, qui est une base de loisirs nautiques, draine une foule considérable de visiteurs et de touristes.
  • La ville dispose en outre d'un parc d'attractions original sur le site du Château d'Usson, dénommé le château des Énigmes, et qui attire par son parc à thèmes 70 000 visiteurs par an.
  • Sous l'impulsion donnée par le tourisme, deux musées ont été aménagés dans la cité historique. Le Musée des personnages célèbres est situé près du donjon de Pons et retrace la vie des personnalités illustres qui ont fait l'histoire de la ville. Le Musée archéologique est situé dans la chapelle Saint-Gilles et offre désormais une exposition permanente de ses collections locales aux nombreux visiteurs.
  • La présence d'un cinéma en centre-ville apporte un supplément d'animation à la ville.
  • La ville dispose également d'un hippodrome avec société de courses dont les épreuves équestres ont lieu chaque 15 août.
  • Une aire de pique-nique, en bordure de la Seugne et à proximité du château d'Usson, a été aménagée au site de Marjolance et est accessible par la R.D. 249 (sud de la ville).
  • Enfin, située à proximité de la Forêt de Pons, la ville dispose du sentier de randonnée pédestre du GR360, ainsi que de pistes VTT et de pistes équestres.

Une ville au cœur de circuits touristiques

Pons a l'avantage, que beaucoup d'autres petites villes n'ont pas, de bénéficier d'une position géographique privilégiée au cœur d'une petite région riche en églises de villages, romanes ou Renaissance, ainsi qu'en quelques petits châteaux et autres sites pittoresques. Ainsi, la cité médiévale est-elle le point de départ de plusieurs circuits touristiques dans un rayon d'environ quinze kilomètres autour de Pons et qui sont recommandés dans des brochures ou des livres touristiques tel le célèbre Guide Vert Michelin[135].

L'église romane de Chadenac s'inscrit dans un des circuits touristiques de la Saintonge romane où Pons est la ville de départ.
  • Le circuit le plus visité est celui du secteur est de la région de Pons, remarquable par la densité des édifices religieux et civils. Ainsi, les plus caractéristiques de ces églises de village sont celles qui sont situées entre Pons, Cognac et Jonzac, où se trouvent les magnifiques églises romanes de Bougneau, Pérignac, Echebrune, Chadenac ou Marignac ou encore les étonnantes églises Renaissance de Lonzac et de Fléac-sur-Seugne. Dans ce dernier village, situé dans la vallée de la Seugne au sud de Pons, se trouvent également deux châteaux, le Château d'Ardennes des XIIe et XIVe siècles avec son pont-levis, qui fut la résidence de Pierre Du Gua de Monts, sieur de Mons et d'Ardennes, fondateur de l'Acadie en 1604 et de Québec en 1608, et le Manoir des Forges, construit au XVe siècle. À Marignac, se trouve également un remarquable château de la fin du XVe siècle, le Château-Gibeau, qui est une demeure seigneuriale appartenant à une célèbre famille de négociants en cognac depuis 1896. C'est encore dans les environs de ce village, occupant le site d'un ancien oppidum, que se trouve le rocher de Cordis, une falaise très prisée des amateurs d'escalade.
  • Le circuit ouest fait découvrir des joyaux de l'architecture religieuse de la Saintonge romane que sont les fort belles églises rurales de Rioux, Rétaud, Gémozac ou encore Jazennes. Dans ce circuit, la Forêt de Pons mérite un détour et offre avec le vallon de la Soute la possibilité de découvrir des grottes et de pratiquer la randonnée pédestre.
  • La ville est également désignée dans le célèbre Guide Vert Michelin pour être le point de départ du circuit de découverte des châteaux du Pays de Haute-Saintonge, la ville possédant l'insolite château d'Usson[136].
  • Enfin, Pons est relativement proche des grands centres touristiques de l'arrière-pays charentais que sont Saintes et Cognac et proche aussi de la côte Atlantique où se trouvent les grandes stations balnéaires de la Côte de Beauté qu'anime Royan et les îles de l'archipel charentais. Cette position géographique est indéniablement un atout pour le développement touristique de la cité médiévale.

Toutes ces activités de loisirs et de tourisme font de Pons une des villes les mieux équipées et les plus animées de l'arrière-pays de la Charente-Maritime, notamment pendant la saison estivale. Elle peut jouer un rôle complémentaire avec Jonzac, qui est devenue une station thermale, équipée d'un casino et d'un complexe aquatique.

Équipements et services

Le secteur de la santé

La ville de Pons est bien équipée dans le secteur de la santé, que ce soit dans le domaine médical et dans celui du paramédical, ainsi que sur le plan médico-social.

  • Dans le domaine médical

La ville dispose de plusieurs cabinets médicaux (médecine générale, chirurgie dentaire, diététique), ainsi que d'un centre de médecine du travail.

Si les médecins spécialistes sont absents de la ville, les plus proches sont ceux situés à Saintes, Cognac et Jonzac.

L’hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier de Saintonge situé à Saintes, à plus d’une vingtaine de kilomètres au nord de Pons ; il offre une palette extrêmement étendue de soins, étant le plus grand hôpital de toute la partie centrale et méridionale du département de la Charente-Maritime.

  • Dans le domaine paramédical

La ville possède trois pharmacies, toutes situées en centre-ville, dont une spécialisée dans l'orthopédie générale, un audio-prothésiste, ainsi que trois opticiens dont un situé dans le nouveau centre commercial Coudenne, en périphérie ouest de la ville, sur la route de Gémozac.

A cela s'ajoutent un laboratoire d'analyses médicales, un centre de soins infirmiers à domicile, trois cabinets de kinésithérapeutes ainsi qu’un pédicure-podologue.

De plus, une clinique de vétérinaires est en activité.

Plusieurs services d’ambulanciers sont en fonction dans la ville.

Pons est également équipée d'un centre de secours départemental, qui dépend du SDIS de Charente-Maritime.

  • Dans le domaine médico-social

Une résidence pour personnes retraitées, la Résidence Marie d'Albret, dépendant d'un important groupe privé, Medica-France, peut accueillir soixantaine-et-un résidents, valides, semi-valides ou invalides. Implanté au cœur de la vieille ville, dans un ancien bâtiment entièrement rénové, cet établissement privé de retraite est également une structure de type E.H.P.A.D.[137].

Un service d’aide à domicile pour les personnes âgées et pour les personnes dépendantes, relevant d’une importante structure départementale, a ouvert une antenne dans la ville.

Depuis 1994, une antenne du Centre Médico-Psychologique (C.M.P.) pour adultes a été ouverte et dépend du Centre Hospitalier de Jonzac[138].

Par ailleurs, fonctionnent un centre médico-psychopédagogique (C.M.P.P.), structure dépendante du domaine de la pédopsychiatrie en milieu scolaire, et un centre médico-scolaire.

Enfin, depuis 2004, fonctionne l'Établissement Thérapeutique et Pédagogique (E.T.A.P. - Association Rénovation[139] en vue de la réinsertion sociale de jeunes adolescents. Cette structure thérapeutique et pédagogique peut recevoir 15 adolescents en hospitalisation complète de semaine pendant deux années dans un internat réparti en deux sites d'accueil. Cette école expérimentale de Pons, qui reçoit des adolescents des deux départements de la Charente-Maritime et de la Charente, est agréée par l'A.S.H. et est encadrée par un enseignant relevant de l'Éducation Nationale.

La halte-garderie et la crèche municipale

Le service éducation enfance de la ville de Pons supervise les activités de la crèche municipale et de de la halte-garderie, toutes deux situées dans le centre-ville.

- La crèche municipale est une structure permettant l'accueil d'enfants âgés de dix semaines à trois ans.

- La halte-garderie, gérée également par la municipalité, fait office de « lieu d'éveil et d'apprentissage social » pour les jeunes enfants.

Les établissements scolaires

Pons est une ville fort bien équipée dans le domaine de la scolarisation, où la ville offre une palette variée d'établissements scolaires relavant pour la plupart du secteur public.

  • Les écoles primaires

Pons possède deux écoles primaires de l'enseignement public et une relevant de l'enseignement privé.

- École élémentaire et maternelle Agrippa d'Aubigné (publique)

- École maternelle Bron (publique)

- École élémentaire et maternelle Sainte Marie (privé)

Toutes les écoles publiques, qui sont gérées par la municipalité, sont situées dans le centre-ville de Pons et bénéficient du restaurant scolaire pris en charge également par la mairie de Pons.

  • Le Collège Émile Combes

Le collège de l'enseignement Émile Combes accueille 516 élèves encadrés par un corps professoral composé de 43 enseignants (rentrée scolaire 2008/2009)[140].

Le secteur du collège[141] public de Pons s'étend à 16 communes sur 20 que compte le canton de Pons, les communes riveraines du fleuve Charente appartenant au secteur du Collège Edgar Quinet de Saintes. Il s'agit des quatre communes suivantes : Brives-sur-Charente, Salignac-sur-Charente, Rouffiac et Saint-Sever-de-Saintonge.

  • Le Lycée Émile Combes

Il s'agit d'une structure importante dans le département et du plus gros établissement scolaire de la Haute-Saintonge. Ce lycée, relevant de l'enseignement public, accueille 875 lycéens encadrés par un corps professoral constitué de 111 enseignants (rentrée scolaire 2008/2009)[142].

Ce lycée offre deux types d'enseignement, l'un général et l'autre technologique. Il possède un internat. Une section de l'enseignement supérieur est dispensée aux étudiants préparant divers BTS spécialisés dans le B.T.P. ainsi que dans la gestion, ainsi qu'une licence professionnelle dans le secteur du BTP[143].

L'ensemble des établissements scolaires (privés et publics) de Pons relèvent de la Circonscription académique de Jonzac[144] où se situent, entre autres, le Centre de documentation, les Conseillers pédagogiques, la médecine scolaire.

La formation professionnelle

  • Le GRETA de Saintonge

La ville dispose dans le cadre de la formation professionnelle continue pour adultes d'une structure importante, le GRETA de Saintonge[145], dont les enseignements professionnalisant sont dispensés dans les locaux du Lycée Émile Combes au cœur de la ville. Les formations concernent principalement les secteurs du commerce et de la vente, de la comptabilité et de la gestion[146].

Les équipements culturels

Pons est une ville relativement bien équipée pour une ville de sa dimension, la municipalité ayant mis en place des structures d'animation et des équipements culturels essentiels à la vie de ses habitants.

  • Une bibliothèque municipale
  • Une salle des fêtes municipales
  • Un cinéma (le Vauban)
  • Un centre social et socio-culturel
  • Un centre d'animation et de loisirs pour enfants et adolescents (Aire de loisirs du Donjon).

Les équipements sportifs

Sur le plan des équipements sportifs, la ville est dôtée d'installations suffisantes.

  • Un stade municipal
  • Un gymnase
  • Quatre courts de tennis
  • Une piscine municipale (ouverte tous les jours en juillet et août)

Loisirs et sports

(Liste des activités par ordre alphabétique)

  • Aéroclub de Pons-Avy [147].
  • Ball-trap de Pons (Aire des Chauvaux).
  • Base de Loisirs (restauration, activités plein air et nautiques).
  • Circuits pédestres du GR360 et du GR655, circuits de randonnées VTT et randonnée équestre en Forêt de Pons.
  • Cyclisme (A.PO.GE.) et V.T.T.
  • Handball.
  • Hippodrome de Pons-Bougneau[148].
  • Initiation à l'escalade au site du Vallon de la Soute [149].
  • Rugby (Rugby Olympic Pontois).
  • Tir à l'arc [150].

Les transports

Article détaillé : Gare de Pons.

Plusieurs types de transport sont assurés dans la ville la mettant en contact avec les communes de son canton et avec les autres villes du département, ainsi que du département voisin de la Charente.

Pons dans le réseau ferroviaire de la région Poitou-Charentes.
  • La gare ferroviaire

Pons est desservie par une gare SNCF sur la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux.

Cette gare, d'implantation ancienne - elle a été créée en mars 1869 -, permet de mettre en relation directe la ville avec Saintes, où l'idée d'une liaison ferroviaire cadencée entre ces deux villes, sur le modèle existant entre La Rochelle et Rochefort, a été émise par le Conseil général de la Charente-Maritime. Cette réalisation, qui se prolongerait jusqu'à Jonzac, permettrait de renforcer les relations interurbaines le long de la vallée de la Seugne et soulagerait en grande partie le trafic automobile entre Pons et Saintes sur la D137 (ex RN 137).

La SNCF a également mis en place des relations interurbaines par autocar qui met la ville en contact direct avec Angoulême via Jonzac et Barbezieux-Saint-Hilaire.

  • Les transports inter-urbains

Pons est reliée par autocar aux principales villes du département - dont les plus proches que sont Saintes, Jonzac et Gémozac - par l'intermédiaire du réseau de lignes départementales « Les Mouettes ». Ce dernier totalise 20 lignes principales et 250 lignes secondaires[151].

Quatre lignes départementales principales du réseau «Les Mouettes» desservent directement Pons dont deux sont au départ de cette ville.

Une ligne secondaire d'autocar du réseau «Les Mouettes» relie directement Pons à Gémozac.

  • Les transports scolaires

Des lignes de bus scolaires desservent le lycée pour les élèves demi-pensionnaires résidant notamment dans le canton de Pons et sont également en service dans le secteur relevant du collège public (16 communes desservies).

Monuments et lieux touristiques

Pons possède un riche patrimoine urbain, hérité en grande partie du moyen-âge (ainsi notamment des vestiges du château des sires de Pons, du circuit des remparts, de l'église Saint-Vivien et surtout de l'hôpital des Pèlerins, inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco). Parmi les principaux monuments[152], notons ainsi :

Le château de Pons

Article détaillé : Donjon de Pons.
Le donjon

Le site occupé autrefois par la puissante forteresse des Sires de Pons est aujourd'hui essentiellement constitué d'une vaste esplanade transformée en jardin public, d'un corps de logis accroché à la falaise (aujourd'hui occupé par l'hôtel de ville), d'un porche médiéval surmonté d'une chapelle castrale et surtout d'un imposant donjon quadrangulaire haut de près de trente mètres, véritable emblème de la cité médiévale. La base des remparts a été partiellement conservée, et forme une promenade d'où l'on peut jouir d'une vue panoramique sur le val de Seugne. Un escalier monumental, bâti sur l'ordre de César Phœbus d'Albret, sire de Pons et maréchal de France, permet de relier la ville-haute à la ville-basse.

De part sa situation d'acropole, le château de Pons est une forteresse particulièrement convoitée, notamment durant la période médiévale. Rasé en 1179 par le duc d'Aquitaine Richard Cœur de Lion à la suite d'une révolte de son vassal, le château est relevé en 1187 par Geoffroy III de Pons. De cette époque date notamment l'imposant donjon quadrangulaire, pièce maîtresse du dispositif défensif de la place-forte, qui apparaît comme l'un des plus beaux exemples de donjon-palais roman de Saintonge. Son couronnement actuel est le résultat d'une opération de restauration effectuée au début du XXe siècle sur la base d'une gravure représentant le donjon de Tonnay-Boutonne.

Le château est de nouveau détruit (à l'exception du donjon et de quelques éléments défensifs) par les armées de Louis XIII en 1622. Quelques années plus tard, César Phœbus d'Albret fait édifier le corps de logis actuel. D'une grande sévérité dans son aspect extérieur, plusieurs appartements conservent des plafonds en bois et toile marouflée, ornés de figures allégoriques.

Porche et chapelle Saint-Gilles

La chapelle Saint-Gilles

Le porche médiéval (XIIe siècle) correspond à l'entrée primitive du château. Deux bornes milliaires gallo-romaines situées sous le passage voûté viennent rappeler que l'antique voie romaine reliant Mediolanum Santonum à Burdigala passait à Pons.

Le vocabulaire iconographique s'inspirant de l'architecture religieuse alors en vigueur dans la province rend ce porche unique : l'entrée du porche reprend ainsi les dispositions des portails romans, et présente notamment des similitudes avec les églises de Chadenac, Jazennes et Marignac. Parmi les éléments remarquables figurent ainsi les trois voussures en plein cintre ornées de motifs géométriques et végétaux, portées par des chapiteaux richement décorés de motifs fantaisistes tout droits sortis du bestiaire médiéval : « les feuillages, les oiseaux, les sirènes et autres personnages aux attitudes énigmatiques, tel celui qui, les mains aux tempes semble écouter... »[153].

La chapelle Saint-Gilles surmonte le passage voûté. Cet ancien sanctuaire roman, d'une grande sobriété, est mentionné dans une charte dès 1067 sous le vocable de « Notre-Dame du Château » puis de « Notre-Dame-Marie »[154]. Reprise au XIIe siècle, elle forme un plan rectangulaire divisé en deux travées. Ses murs épais sont percés de baies en plein cintre et épaulés par des contreforts trapus. Le chevet est éclairé par un simple oculus.

Désaffectée au moment de la Révolution, elle est réaménagée en musée archéologique en 1879, affectation qui est toujours la sienne actuellement.

Le musée conserve des collections issues des fouilles archéologiques effectuées dans la commune, en particulier des pièces datant de la période gallo-romaine du Haut Empire romain. Dans ce petit musée lapidaire sont visibles notamment diverses poteries dont des amphores républicaines et italiques, mais aussi des parties de monuments romains (élément de corniche avec casque de soldat, partie de corniche avec un "folium" roulé, claveau sommital d'un fronton triangulaire, élément de gros rinceau d'une frise, ...).

Le Jardin Public

Panorama sur les alentours de la ville depuis les remparts du jardin public de Pons.

Le donjon du XIIe siècle, qui est l'unique vestige à avoir été préservé en 1622, faisait partie de la cour principale du château, qui est aujourd'hui occupée par la place de l'hôtel de ville et le jardin public.

Le jardin public a été mis en place en deux temps. Tout d'abord, en 1665, la place de l'ancienne forteresse, après avoir été nivelée et débarrassée des anciennes constructions militaires, fut aménagée pour recevoir un jardin à la française, inspiré de Le Nôtre. Puis, vers la fin du XIXe siècle, il connut un nouvel aménagement où, en 1885, il fut refait à neuf sans référence à la période classique.

Cet agréable parc urbain a été planté en terrasse sur les anciens remparts et offre de remarquables vues plongeantes sur la vallée sinueuse de la Seugne et ses multiples biefs qui isolent de petites iles inondables en hiver.

Deux monuments intéressants donnent accès au jardin public par les terrasses, l'escalier à vis d'une ancienne tourelle de défense, qui est un vestige du château fort détruit en 1622, et l'escalier du XVIIe siècle, heureusement préservé. Ce dernier est l'escalier César Phébus d'Albret, qui a été conçu en 1665 avec ses 124 marches comme une véritable promenade. Il permet notamment de voir l'ancienne muraille médiévale du XIIIe siècle et la terrasse bâtie en 1630 à flanc de falaise et reposant sur d'élégantes arcades.

A l'extrémité du jardin public apparaissent la chapelle Saint-Gilles du château et la façade reconstruite d'une maison Renaissance.

L'Hôpital des Pèlerins

Article détaillé : Hôpital des pèlerins de Pons.
Le porche de l'hôpital

Seul exemplaire du genre à subsister en Europe, il date du XIIe siècle.

L'hôpital neuf fut fondé par Geoffroy III de Pons. On peut voir sur les murs de nombreux graffitis gravés par les pèlerins au cours des siècles. La salle des pèlerins possède une rare charpente à poteaux datant du XIIIe siècle.

L'hôpital, comme sa salle des pèlerins, classés au titre des Monuments Historiques, ont été inscrits au Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 1998 au titre des « chemins Jacquaires ».

La restauration de cet ensemble architectural unique a marqué d'une pierre blanche l'année 2004 dite « année jacquaire ». Dans le cadre de cette restauration, un ensemble de neuf vitraux contemporains a été réalisé par l'atelier de Jean-Dominique Fleury qui compte a son actif des réalisations de grande qualité.

Dans l'enceinte de l'hôpital des Pèlerins, un jardin médicinal a été créé en 2003. Par son agencement et par le choix des plantes qui le composent, c'est une évocation des jardins médiévaux. Un tel jardin existait autrefois à proximité de l'hôpital, car les soins apportés aux pèlerins nécessitaient de recourir à des produits de la pharmacopée dont la majorité étaient fabriqués à base de plantes médicinales.

Le passage routier avec ouverture de la porte occidentale date du XIIIe siècle. Il est remarquable par la finesse de ses nervures en croisée d'ogives.

L'église Saint-Vivien

L'église Saint-Vivien de Pons est l'une des plus belles églises de la Saintonge. C'est aussi le plus bel édifice religieux de la ville.

L'église Saint-Vivien[155] est un édifice caractéristique de la période archaïque du style roman saintongeais. Succédant à un modeste oratoire élevé dans la seconde moitié du XIe siècle et dépendant à l'origine de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, l'église actuelle est construite dans le courant du XIIe siècle. Au début du XIIIe siècle, elle cumule les fonctions d'église prieurale et d'église paroissiale, desservant la ville-basse. Relativement épargnée par les guerres, elle est cependant remaniée à plusieurs reprises.

L'élément le plus remarquable de l'église est sa façade, divisée en trois niveaux d'élévation. Intégrant un profond portail en plein cintre à cinq voussures, encadré par deux arcades aveugles surhaussées au centre desquelles se trouvent des statues aujourd'hui très dégradées représentant Sainte-Marie et Saint-Vivien, le niveau inférieur est la partie de l'édifice qui témoigne le mieux de l'architecture romane d'origine. Au niveau intermédiaire, l'arcature en plein-cintre a été altérée par le percement d'une large baie à remplage flamboyant dans le courant du XVe siècle.

La partie supérieure de la façade est constituée d'un large pignon cantonné de deux campaniles asymétriques, lesquels sont des adjonctions datant du XVIIIe siècle. Celui de droite abrite une cloche provenant d'un ancien navire napoléonien : « L'Apollon ».

De cette période datent également les bas-côtés, qui ouvrent sur la nef par des arcades surbaissées. La nef est couverte d'un simple plafond en bois qui remplace la charpente apparente d'origine. Les baies de la nef, bouchées au 2/3, sont ornées de vitraux datant du XIXe siècle. Un arc triomphal en plein cintre sépare la nef de l'abside, voûtée en cul-de-four.

La façade de l'église Saint-Vivien est classée monument historique depuis 1912.

L'église Saint-Martin

Article détaillé : Église Saint-Martin de Pons.
Le clocher de l'église Saint-Martin domine les toits de la ville haute à Pons.

L'église Saint-Martin[155] était, avant sa destruction dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'édifice religieux le plus important de la cité. Il était accolé autrefois à un cimetière éponyme. Il ne reste plus de trace de ce premier édifice.

Après la destruction de l'église primitive au cours des Guerres de religion, la nouvelle église fut aménagée dans l'ancien temple protestant, édifié en 1602, et qui constitue la base du sanctuaire actuel.

L'église a été agrandie dans la première moitié du XIXe siècle, pendant la période de la Monarchie de Juillet, époque à laquelle elle a été dotée du clocher néo-classique qui est toujours visible aujourd'hui et qui domine la ville haute. Elle fut inaugurée en 1834, en un temps où la ville était en plein essor urbain.

Le château d'Usson

Initialement construit à Usson, commune d'Échebrune, entre 1536 et 1548 pour Jean IV de Rabaine (vassal du sire de Pons), le château fut sauvé par William Augereau, alors que le château était menacé de démolition au XIXe siècle. William Augereau, qui était ingénieur des chemins de fer, le fit transporter pierre par pierre, à 10 km de son site d'origine, sur sa propriété de Pons en 1889.

Ses propriétaires actuels l'exploitent actuellement sous le nom du « Château des Énigmes ».

La Forêt de Pons et le vallon de la Soute

Articles détaillés : Forêt de Pons et Soute (ruisseau).

Deux lieux de loisirs sont situés aux portes de la ville :

  • La Forêt de Pons est un site de détente et de loisirs de plus en plus prisé par les Pontois. Cette chênaie est située à trois kilomètres au nord de Pons.
  • Le vallon de la Soute est un site pittoresque situé à deux kilomètres au NNO de la ville, il est davantage un lieu recherché pour l'initiation et la pratique de l'escalade.

Autres monuments remarquables

  • La chapelle Sainte-Marie-du-Fa, aujourd'hui incluse dans un immeuble moderne, est à l'origine l'oratoire d'un logis noble appartenant à la famille d'Asnières, branche cadette de la puissante famille des sires de Pons. Bien que remaniée à de multiples occasions, elle conserve une colonne centrale dotée d'un chapiteau historié reprenant des scènes de l'ancien testament (le sacrifice d'Abraham notamment) et une partie de ses voûtes à croisées d'ogives quadripartites. L'ensemble, qui remonte en grande partie au XVe siècle, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 22 août 1949[156].
  • L’église du Sacré-Cœur, dont la façade borde la rue du Président-Roosevelt, est l'ancienne chapelle des ursulines. Après avoir occupé un temps les locaux de l'hospice des pèlerins, où elles tiennent une école pour les enfants défavorisés à partir de 1803, elles doivent se résoudre à quitter des bâtiments vieillissants et à fonder un nouveau couvent. Celui-ci ouvre ses portes en 1827. Les bâtiments accueillent, en plus des infrastructures nécessaires aux religieuses, un pensionnat de jeunes filles, une école pour les enfants démunis et un hôpital. La chapelle est construite à partir de 1874, sur des plans de l'architecte Gustave Alaux. Comme nombre de constructions réalisées par cet architecte, l'église est bâtie dans le style néo-gothique alors en vigueur. La façade, percée d'une rosace rayonnante, intègre un portail ogival et des modillons représentant des figures de religieuses[157].
  • Le temple protestant est également situé le long de la rue du Président-Roosevelt. Noyé dans un ensemble de bâtiments hétéroclites, il est aménagé dans l'ancienne église des Dames de la Foi, congrégation fondée en 1686 par Marie d'Albret afin d'éduquer les jeunes filles ayant abjuré la « Religion prétendue réformée » que le roi Louis XIV venait d'interdire dans le royaume. Désaffectée durant la période révolutionnaire, l'église est attribuée au culte réformé en 1803.

Vie locale

Cultes

Pons appartient au diocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui même subdivision de la province ecclésiastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclésiastique de Bordeaux avant cette date). La ville est divisée en deux paroisses (Saint-Martin et Saint-Vivien) regroupées au sein du secteur pastoral Notre-Dame-de-la-Recouvrance, lui-même dépendant du doyenné de Haute-Saintonge. Des messes hebdomadaires sont célébrées dans les deux églises[158]. À l'église Saint-Martin, les offices ont lieu le dimanche à 10 heures 30.

Pour l'église réformée, Pons appartient au consistoire de Charente-Maritime et à la paroisse Sud-Saintonge. Le culte est célébré occasionellement au temple de Pons, les offices réguliers ayant lieu au temple protestant de Saintes[159].

Foires et marchés

  • Marchés tri-hebdomadaires en matinée : chaque mercredi et samedi sous les Halles de Pons, Place du Minage, et chaque dimanche sur la place Saint-Vivien.
  • Marché hebdomadaire en nocturne : chaque jeudi sur la place Saint-Vivien.
  • Foire mensuelle le premier samedi du mois.

Les associations

Pons est une ville remarquablement riche sur le plan de la vie associative[160] où pas moins de 68 associations sont en activité dans la cité. Ce qui est tout à fait remarquable car ses différentes activités touchent toutes les catégories de la population de la ville.

Cette richesse de la vie associative se décline en quatre volets :

  • L'animation (13 associations)
    • Dans ce domaine, il convient de citer notamment le GICC (Groupement des Commerçants de la ville) et le Club d'Entreprises du Pays Pontois pour l'animation et la promotion économique de la ville, le Centre Social, Radio Pons, Pons Accueille,..., pour l'animation sociale de la cité.
  • La culture (12 associations)
    • La vie culturelle est riche à Pons. Outre le support de la Bibliothèque municipale riche de ses milliers de volumes et de ses activités culturelles diversifiées, des associations culturelles portent le renom de la ville bien au-delà de ses limites. Au moins trois d'entre elles peuvent être citées. Ainsi convient-il de nommer la vénérable Société Historique et Archéologique de Pons et sa Région, connue sous le sigle de S.H.A.P.R., qui est devenue au fil de ses nombreuses années une véritable institution dans la ville. Les deux autres associations ont également leur lettre de noblesse : l'association Pons-Sud-Saintonge-Québec encourage les relations entre la Saintonge et la province du Québec et a fait un gros travail de recherche historique et l'association Les Amis de Saint-Jacques-Pons, qui a considérablement œuvré pour la participation de la ville en relation à l'histoire du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • L'entraide (11 associations)
    • Au moins deux associations peuvent être nommées, l' Association pour l'Emploi Local qui joue un rôle d'accompagnement pour les personnes à la recherche d'un travail sur la ville et l' Association des Familles Rurales, association qui œuvre en milieu rural, auprès de personnes âgées notamment.
  • Les sports et loisirs (32 associations)
    • Dans ce dernier volet, la ville est dotée d'une gamme remarquablement élevée d'activités aussi bien grâce à ses équipements sportifs complets (plateau sportif du stade omnisports, gymnase, piscine, courts de tennis) qu'à son environnement naturel fort diversifié (vallée de la Seugne pour les activités nautiques, vallon de la Soute pour l'escalade, Forêt de Pons pour les randonnées pédestres et cyclotouristes, campagne saintongeaise pour le cyclisme...).

Médias

Presse écrite

  • Le quotidien régional Sud-Ouest, dont une agence est ouverte à Saintes, couvre en totalité et quotidiennement l'actualité de Pons et de son canton.
  • La presse hebdomadaire est représentée par le journal local Haute-Saintonge-Hebdo dont le siège est situé à Jonzac. Il résume l'actualité locale de la ville et du canton de Pons toutes les semaines.

Radio Pons

La ville dispose depuis 1984 d'une station de radio, Radio Pons, qui est une station radiophonique généraliste de diffusion locale émettant à Pons et dans sa proche région, principalement dans le département de la Charente-Maritime. Cette radio associative est issue du centre socio-culturel de Pons.

Elle dispose d'un unique émetteur et émet en modulation de fréquence (97.0 Mhz).

Télévision

L'émetteur de Niort-Maisonnay[161] permet la réception des 18 chaînes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT) dans l'ensemble de la commune, dont le décrochage local de France 3 Limousin-Poitou-Charentes.

Aux alentours

Annexes

Bibliographie

Ouvrage consacré à la ville

  • P.SENILLOU, Pons à travers l'histoire, tomes 1 et 2, publications de l'Université Francophone d'Été et de Geste Editions, 1995.

Ouvrages généraux faisant référence à la ville (par ordre alphabétique des auteurs)

  • J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guide des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, 1985, "monographie" sur Pons en p.p. 113/114.
  • J.L. FLOHIC (Ouvrage collectif sous la direction de), Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Collection Le patrimoine des communes, Flohic éditions, 2002, "Monographie" sur Pons - Tome I1 - p.p. 602/610.
  • M.A GAUTIER, Dictionnaire des communes de la Charente-Inférieure, Les Chemins de la Mémoire, Saintes, p.p. 106/107.
  • L. LASSARADE, L'oppidum de Pons, Revue la Saintonge et de l'Aunis - Fédération des Sociétés Savantes de la Charente-Maritime ; Tome IV - 1978 - en p.p. 7-33.
  • L. MAURIN, Des origines jusqu'au VIe siècle, Tome Premier, in J. GLENISSON (Ouvrage collectif sous la direction de), Histoire de l'Aunis et de la Saintonge, Geste éditions(en p.{{p.} 19; 45; 81; 92 à 103; 163 à 175.
  • M SEGUIN, Le Protestantisme à Pons in Histoire des Protestants charentais (Aunis, Saintonge, Angoumois), (ouvrage collectif), Le Croît Vif, 2001, en p.p. 55-57.

Guides de tourisme

  • Guide du Protestantisme charentais,Geste éditions,2006 (Le Protestantisme à Pons et dans sa région en p.p. 26 à 29).
  • Guide Vert Michelin, La Charente-Maritime, Michelin éditions du Voyage, publication de mars 2008, (Présentation de Pons en p.93).
  • Guide Vert Michelin, Poitou-Vendée-Charentes, Michelin éditions du Voyage, publication de mars 2000, (Présentation de Pons et de sa région en p.p. 272 à 276).
  • Topo-Guides, La Charente-Maritime et ses îles, Ré, Aix, oléron / Art roman en Saintonge ; Réf. 171, GR - F.F.RANDONNEE; 3ème édition, mai 2008 (Sur Pons, p. 75, 81, 105,135).

Autres sources

  • Articles de la presse régionale du Quotidien régional SUD-OUEST-JOURNAL.
  • Articles de la presse hebdomadaire locale de Haute-Saintonge-Hebdo.

Notes et références

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. |=http://www.ffme.fr/site/FALAISE_fiche.php?id=800
  3. a , b  et c J.M. CASSAGNE et M. KORSAK, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2002, p.231
  4. J.M. CASSAGNE et M. KORSAK, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2002, p.230
  5. a  et b M.A. GAUTIER, Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, les Chemins de la Mémoire, p.106
  6. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, Éditions Rupella, 1980, p.118
  7. Controverses autour d'un nom (PDF)
  8. L. MAURIN, Des origines à la fin du VIe siècle, Tome premier, p. 159 in J. GIENISSON (Ouvrage collectif sous la direction de), Histoire de l'Aunis et de la Saintonge, Geste éditions
  9. L. LASSARADE, L'oppidum de Pons, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, Tome IV, 1978, p.30
  10. L. LASSARADE, L'oppidum de Pons, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, Tome IV, 1978, p.30
  11. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, éditons Bordessoules, 1990, p.17
  12. Chiffre de a la surface du site primitif de Pons avancé in : J.L. FLOHIC (Ouvrage collectif sous la direction de), Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Collection Le patrimoine des communes, Flohic éditions, 2002, "Monographie" sur Pons - Tome I1 - p. 602.
  13. M.de la Torre, Guide de l'art et de la nature : la Charente-Maritime, éditions Nathan - promotion culturelle - , 1985, (monographie sur Pons)
  14. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, 1985, p.113
  15. Ouvrage collectif (sous la direction de Christine Bonneton), Encyclopédies Bonneton : la Charente-Maritime, Christine Bonneton éditeur, 2001, p.11
  16. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, éditons Bordessoules, 1990, p.31
  17. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, éditons Bordessoules, 1990, p.31
  18. pour reprendre l'expression de l'historien régionaliste Louis Delayant dans son "Histoire du département de la Charente-Inférieure"
  19. L. LASSARADE, L'oppidum de Pons, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, Tome IV, 1978, p.22
  20. L. LASSARADE, L'oppidum de Pons, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, Tome IV, 1978, p.19
  21. à l'emplacement actuel du site du Donjon de Pons
  22. Les bâtiments de cette période ont complètement disparu mais des vestiges de corniches, d'un fronton triangulaire, d'un claveau sommital peuvent être observés dans le dépôt lapidaire du Musée archéologique de Pons.
  23. "trouvée en 1252 et devenue Notre-Dame-de-Recouvrance" in L. LASSARADE, L'oppidum de Pons, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, Tome IV, 1978, p.19
  24. "dont le soubassement et les piédroits étaient en larges pierres de taille et dont la couverture était de tegulae ; on y trouva également de la céramique sigillée" in L. LASSARADE, L'oppidum de Pons, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, Tome IV, 1978, p.19
  25. Seul le toponyme en est la réminiscence la plus forte, il est accolé au nom de l'actuelle Chapelle-du-Fâ
  26. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, éditons Bordessoules, 1990, p.31
  27. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, éditons Bordessoules, 1990, p.38
  28. Il était d'usage dans la Rome antique de baptiser des noms de ville et de village à partir du patronyme d'un riche propriétaire terrien ou de celui d'un conquérant ou général de l'armée romaine, beaucoup plus rarement en désignant un lieu pour une raison fonctionnelle, à moins que le nom du lieu ait eu une origine celtique et que celui-ci fut par la suite latinisé. Pour le cas de Pons, voir à Toponymie du nom de la ville
  29. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, éditons Bordessoules, 1990, p.35
  30. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge Maritime, éditions Rupella, 1980, p.118<
  31. a , b  et c J.COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.80
  32. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, 1985, p.113
  33. sur la commune d'Authon-Ebéon, dans le canton de Saint-Hilaire-de-Villefranche
  34. Consulter la carte in J.COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.72
  35. J.COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.73
  36. F. DE VAUX DE FOLETIER, Histoire d'Aunis et de Saintonge, Princi Néguer Editour, novembre 2000, p.11
  37. J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guide des départements : La Charente-Maritime, Éditions du Terroir, 1985, p.28
  38. «Saintes s'entoure de solides remparts de près de 4 mètres d'épaisseur, réduisant considérablement la superficie urbaine (16 hectares intra-muros contre 168 hectares sous le Haut-Empire)» in J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guide des départements : La Charente-Maritime, Éditions du Terroir, 1985, p.30
  39. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, Éditions Bordessoules, 1990, p.43
  40. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, Éditions Bordessoules, 1990, p.33
  41. J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guide des départements : La Charente-Maritime, Éditions du Terroir, 1985, p.30
  42. P. SENILLOU, Pons à travers l'histoire, Publications de l'Université Francophone d'Été, Éditions Bordessoules, 1990, p.33
  43. J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guide des départements : La Charente-Maritime, Éditions du Terroir, 1985, p.30
  44. M.A. GAUTIER, Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, éditions Les Chemins de la Mémoire, Saintes, p.106
  45. J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : La Charente-Maritime, Éditions du Terroir, 1985, p.113
  46. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.188
  47. Parmi ces seigneurs, se trouverait un certain Bertrand de Pons, où son nom apparait en 1160, comme le premier seigneur connu de Pons dans les plus anciens registres de la ville.
  48. M.A. GAUTIER, Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, éditions Les Chemins de la Mémoire, (monographie sur Pons)
  49. J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditons Bordessoules, 1981, p.105
  50. J.M. CASSAGNE et M. KORSAK, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2002, p.231
  51. J.M. CASSAGNE et M. KORSAK, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2002, p.230
  52. F. de Vaux de Foletier, Histoire d'Aunis et de Saintonge, Princi Néguer Editor, , 2000, p.30
  53. J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : La Charente-Maritime, Éditions du Terroir, 1985, p.113
  54. J. COMBES (Ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : La Charente-Maritime, Éditions du Terroir, 1985, p.113
  55. J.L. FLOHIC, Le Patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Tme II (monographie sur Pons)
  56. Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac, abbé Cousin, 1882, réédition 2007, ISBN2.84618.496.8
  57. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.191
  58. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.144
  59. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.144
  60. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.191
  61. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.145
  62. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.192
  63. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.191
  64. M.A. GAUTIER, Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, éditions les Chemins de la Mémoire, p.106
  65. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.160
  66. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.152
  67. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.154
  68. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.166
  69. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.168
  70. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.169
  71. Chroniques de Jean Froissard publiées pour la Société de l'histoire de France,t.VIII, Paris, 1888, p.75
  72. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.193
  73. L. DELAYANT, Histoire du département de la Charente-Inférieure, Les Éditions de La Tour Gile, 1872, p.142
  74. J.L. NEVEU (ouvrage collectif sous la direction de), Forêts charentaises, éditions Le Croît-vif, 2001, p.459
  75. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.193. Selon d'autres, cet adage aurait été prononcé par Geoffroy III de Pons, vassal de Richard Cœur de Lion
  76. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.171
  77. J. COMBES (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.172
  78. L. DELATANT, Histoire du département de la Charente-Inférieure, Les Éditions de La Tour Gile, 1872, p.150
  79. L. DELATANT, Histoire du département de la Charente-Inférieure, Les Éditions de La Tour Gile, 1872, p.151
  80. L. DELATANT, Histoire du département de la Charente-Inférieure, Les Éditions de La Tour Gile, 1872, p.152
  81. F. JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.266
  82. Ouvrage collectif (sous la direction de J. COMBES), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.200
  83. http://www.revue.inventaire.culture.gouv.fr/insitu/insitu/article.xsp?numero=11&id_article=montagne-873
  84. Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac, Abbé Cousin, 1882, réédition 2007, (ISBN 2 84618 496 8)
  85. http://www.revue.inventaire.culture.gouv.fr/insitu/insitu/article.xsp?numero=11&id_article=montagne-873
  86. Ouvrage collectif sous la direction de J. COMBES, Guide des départements : La Charente-Maritime, 1985, p.114
  87. Vers 1829-1833, l’édifice est agrandi et doté d’un clocher, ce qui lui donne sa physionomie actuelle. Son plan est un rectangle de 16,5 m de long sur 40,5 m de large, doté d’un transept bas. Les murs extérieurs d’une grande moitié ouest sont du début du XVIIe siècle : moyen appareil presque cubique, soubassement en talus, vestiges de baies en lancettes et portes murées à décor classique, dont une est munie des armes bûchées d’Henri de Navarre. Le reste des élévations est entièrement du XIXe siècle : façades à décor monumental, clocher à dôme en pierre. L’aménagement intérieur, également du XIXe siècle, reprend peut-être le schéma d’origine : files de piliers délimitant un vaisseau central couvert d’un grand berceau surbaissé, et deux bas-côtés à berceaux transversaux - source : http://www.revue.inventaire.culture.gouv.fr/insitu/insitu/article.xsp?numero=11&id_article=montagne-873
  88. http://www.revue.inventaire.culture.gouv.fr/insitu/insitu/article.xsp?numero=11&id_article=montagne-873
  89. Ouvrage collectif (sous la direction de J. COMBES), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.210
  90. Ouvrage collectif (sous la direction de J. COMBES), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.210
  91. Ouvrage collectif (sous la direction de J. COMBES), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.210
  92. J. COMBES, la Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge, éditions Bordessoules, 1981, p.241
  93. J.L. FLOHIC, Le Patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Tome II, (monographie sur Pons)
  94. J.L. FLOHIC, Le Patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Tome II, (monographie sur Pons)
  95. J.L. FLOHIC, Le Patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Tome II, (monographie sur Pons)
  96. M.A. GAUTIER, Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, Les Chemins de la Mémoire Editeur, p.107
  97. Y. LE DRET, Le train en Poitou-Charentes, Tome 1, Les Chemins de la Mémoire Éditeur, p.64
  98. Y. LE DRET, Le train en Poitou-Charentes, Les Chemins de la Mémoire, Tome 1, p.p. 64 à 68
  99. Y. LE DRET, Le train en Poitou-Charentes, Les Chemins de la Mémoire, Tome 1, p. 65
  100. J.L. FLOHIC, Le patrimoine de la Charente-Maritime, Éditions Flohic, Tome II, (monographie sur Pons)
  101. A. CLAVERI, La vie d'autrefois en Charente-Maritime, éditions Sud-Ouest,1999, p.10
  102. Brochure touristique de l'Office de Tourisme de Pons, Guide de visite : Pons, Cité Médiévale, et sa région, source : CDCHS, février 2004, p.7
  103. http://perso.numericable.fr/briantimms3/chf/17poitoucharentes.htm
  104. Démographie communale sur la base de données en ligne Cassini. Consulté le 1er mai 2009.
  105. Populations légales 2006 sur le site de l'INSEE Consulté le 1er mai 2009.
  106. J.L. FLOHIC (ouvrage collectif sous la direction de), Le patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, tome II, p.602
  107. A la seule exception en prenant les chiffres des doubles-comptes qui enregistrent notamment les lycéens en internat au Lycée Emile Combes. Ainsi, aux recensements successifs de 1968 [5 240 hab.], 1975 [5 478 hab.] et 1982 [5 364 hab.], la ville comptait-elle plus de 5 000 habitants avec les doubles-comptes, mais ces chiffres ne rendent pas compte de la réalité démographique de la ville.
  108. J.L. FLOHIC (Ouvrage collectif sous la direction de), Le Patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Tome II (monographie sur Pons).
  109. J.L. FLOHIC (Ouvrage collectif sous la direction de), Le Patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Tome II (monographie sur Pons).
  110. .L. FLOHIC (Ouvrage collectif sous la direction de), Le Patrimoine de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Tome II (monographie sur Pons).
  111. au rang desquelles se situent les villes et leurs agglomérations ayant entre 5 000 et 10 000 habitants en Charente-Maritime. Saint-Jean-d'Angély, Marennes, Saujon, Surgères, Saint-Pierre-d'Oléron, Jonzac font partie de ce réseau des villes intermédiaires du département.
  112. http://www.annuaire-mairie.fr/
  113. http://www.annuaire-mairie.fr/
  114. Voir l'article à population et urbanisation au chapitre "Vers l'esquisse d'une zone rurbaine Pons-Gémozac".
  115. probablement les 3 000 emplois en y associant les communes rurales de cet zone interurbaine.
  116. a  et b Consulter le site de la mairie de Pons à activité économique : Site officiel de la ville de Pons
  117. Consulter notamment le site de la mairie de Pons à activité économique : Site officiel de la ville de Pons
  118. [1]
  119. Pérignac a le plus grand vignoble du canton de Pons avec 723 hectares, suivi des communes de Echebrune (512 hectares) et de Chadenac (479 hectares). Source : France, le Trésor des régions, consulter : [2]
  120. "ancêtre" de la Direction Départementale de l'Équipement ou D.D.E. dont les services sont gérés depuis 2007 par le Conseil général de Charente-Maritime.
  121. http://www.transports-renaud.com/
  122. [3] et consulter la carte du secteur de la RESE de Pons : [4]
  123. http://chateau.rochefort.free.fr/patrimoine/charente-maritime/pons.php
  124. http://colibri.tm.fr/
  125. [5]
  126. [6]
  127. http://www.coupeco.com/
  128. Extrait de l'article du quotidien régional Sud-Ouest en date du 15 septembre 2009 et intitulé : "Un concept d'avant-garde pour la société Coup'Eco"
  129. Extrait de l'article du quotidien régional Sud-Ouest en date du 15 septembre 2009 et intitulé : "Un concept d'avant-garde pour la société Coup'Eco"
  130. http://www.wesper.com/
  131. Il s'agit d'une filiale d'un groupe régional employant 1 700 personnes en France et dont le siège social est fixé près de Lyon.
  132. http://www.etde.fr/pages/fra/implantations.asp?choix=17
  133. http://www.hotel-de-bordeaux.com/
  134. http://www.gralon.net/hotels-france/charente-maritime/hotel-auberge-pontoise-pons-9797.htm
  135. A titre d'exemple, il suffit de consulter Le Guide Vert Poitou Vendée Charentes, Michelin, Editions du Voyage, publication de MARS 2000, p.p. 274 à 276
  136. Le Guide Vert, La Charente-Maritime, Micheiin cartes et guides, mars 2008, p.111
  137. [7]
  138. [8]
  139. [9]
  140. Consulter collèges publics Charente-Maritime dans
  141. Un secteur de collège correspond selon la définition de l'Éducation Nationale à : "des établissements de rattachement et communes rattachées par secteurs. Les secteurs scolaires constituant les zones de desserte des collèges de Charente-Maritime ont été définies par arrêté de l'inspecteur d'académie en date du 16 février 2001". Consulter secteur de collège dans [10]
  142. Consulter lycées publics de la Charente-Maritime dans
  143. [11]
  144. Consulter circonscription dans
  145. [http://www.greta-poitou-charentes.com/modules/smartsection/category.php?categoryid=9
  146. [12]
  147. Site de l'aéroclub
  148. |=http://www.annuaire-equestre.com/annuaire/hippodromes--champs-de-courses/charente-maritine
  149. [13]
  150. Site des Archers Sires de Pons
  151. Lignes départementales Les Mouettes
  152. http://www.charente-maritime.org/videos_17/interface_video/video/video06/video06.htm
  153. source : F. SAVIN (publication touristique sous la direction), Haute Saintonge : Promenades romanes, brochure publiée sous l'égide de la Communauté de communes de Haute Saintonge, Service Patrimoine et Culture, 2007, p.17
  154. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 603
  155. a  et b [14]
  156. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine
  157. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 607
  158. MesseInfo
  159. Site de la paroisse Sud-Saintonge, Eglise Réformée de France
  160. http://www.commerces-pons.com/spip.php?rubrique 28
  161. Carte de diffusion de l'émetteur de télévision de Niort-Maisonnay (PDF)

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