Shippagan (Nouveau-Brunswick)

Shippagan (Nouveau-Brunswick)

Shippagan

Shippagan

Port de Shippagan
Port de Shippagan

Administration
Pays Canada Canada
Province Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région Péninsule acadienne
Comté ou équivalent Gloucester
Statut municipal Ville
Constitution 1958
Maire
Mandat en cours
Jonathan Roch Noël
2008-2012
Site Web http://www.shippagan.ca/
Démographie
Population 2 754 hab. (2006)
Densité 271.4 hab./km2
Langue(s) officielle(s) Français
Géographie
Coordonnées
géographiques
47° 44′ 57″ Nord
       64° 42′ 28″ Ouest
/ 47.749193, -64.707842
Altitudes mini. 0 m — maxi. m
Superficie 9,94 km2
Fuseau horaire -4
Indicatif +1-506
Code géographique 13 15031
Canada location map.svg
Shippagan

Shippagan est une ville portuaire et universitaire canadienne située dans la région de la péninsule Acadienne et le comté de Gloucester, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Elle est la capitale de la pêche commerciale au Nouveau-Brunswick.

Sommaire

Toponyme

Le nom Shippagan vient du micmac Sepagun-chiche, qui signifie passage des canards. Ce nom serait composé de trois racines principales: sebaase (passer), owokun (portage ou passage) et chiche (canard). Le nom ferait allusion à la région et non au lieu précis. Il se prononce Chipagan, et non Chipagane comme le prononcent souvent les étrangers.

Le nom de la ville eut différentes orthographes. Malgré le fait que Jacques Cartier, Samuel de Champlain et Nicolas Denys aient tous exploré la région, aucun n'a mentionné le nom Shippagan. La première apparition du nom fut en 1656, lorsqu'un missionnaire capucin de nom d'Ignace de Paris proposa dans une lettre à ses supérieurs d'établir des postes de missionnaires en quatre ou cinq lieux de l'Acadie, dont Miscou et Shippagan. Il écrivit en le nom en latin, Cibaguensi.

Au XVIIIe siècle, la forme la plus courante du nom était Chipagan et quelques variantes. Certains anglophones utilisaient l'orthographe française, mais celle anglaise s'imposa à partir du début du XIXe siècle, avec quelques variantes, dont Shipagan, Ship-a-gang, Shipegan, Shippegan, Shippigan et Shippagan[1]. Le nom officiel de la ville, qui était auparavant Town of Shippagan, fut changé en Shippagan le 9 septembre 2009[2]

Un village du XVIIIe siècle situé sur le site de l'actuel Bas-Caraquet s'appelait Chipagan.

Géographie

Carte topographique de Shippagan est des environs.

Géographie physique

Situation

Shippagan est situé à 70 kilomètres à vol d'oiseau et à 100 kilomètres de route à l'est de Bathurst, dans la Péninsule acadienne. La ville a une superficie de 9,94 km2.

Shippagan est limitrophe de Pointe-Sauvage à l'est, du Goulet au sud-est, de Baie-du-Petit-Pokemouche puis de la paroisse de Shippagan au sud-ouest, de Haut-Shippagan à l'ouest et de la Pointe-Brûlée au nord-ouest.

Topographie

Shippagan est situé sur une presqu'île longue d'environ 5 kilomètres et large d'au plus 5 kilomètres. Cette presqu'île est délimitée au nord-ouest par la baie de Shippagan, au nord par le havre de Shippagan, à l'est par le golfe du Saint-Laurent et à l'ouest par la baie Saint-Simon. Tous ces plans d'eau communiquent entre eux, sauf que le havre se déverse dans le golfe à travers une dune par l'étroit goulet de Shippagan. Le havre de Shippagan sépare également la presqu'île de l'île de Lamèque. La ville de Shippagan occupe quant à elle une partie du littoral du havre de Shippagan et de la baie Saint-Simon.

Le terrain est plat et l'altitude moyenne est de 4 mètres. Il n'y a en fait aucune pente importante ni de zones instables.

Il y a le lac du Goulet au sud-est mais aucun cours d'eau important. Le terrain est très plat. Le reste du territoire est partiellement boisé.

Géologie

Le sous-sol de Shippagan est composé principalement de roches sédimentaires, surtout du grès gris, datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[3].

Le sol de Shippagan est organique sur 33% de la superficie et acide, signifiant qu'il ne peut pas supporter des cultures comme les céréales mais qu'il est au contraire très bon pour les petits fruits et certains légumes[4]. L'agriculture est par contre presque inexistante en ville[4].

Climat

Article détaillé : Climat de la Péninsule acadienne.

Faune et flore

La forêt recouvre à peine 25% du territoire de la ville[4]. Cette forêt est dominée par l'épinette noire, le pin gris, l'épinette blanche, l'épinette rouge et l'érable rouge[4]. La forte concentration de conifères cause un sol pauvre et le sous-bois n'est pas garni bien qu'on y trouve des espèces caractéristiques de ce milieu comme le cornouiller du Canada et la clintonie boréale[4]. Dans les sols acides des tourbières se trouvent du mélèze et de l'épinette noire[4]. Le couvert forestier n'a pas changé entre 1996 et 2002 bien qu'une carrière et une coupe à blanc soient maintenant recouverts d'arbres[4].

Shippagan compte une tourbière de 605 hectares au sud-est, dite la tourbière de Shippagan, ainsi qu'une toute petite au sud de la ville[4]. La tourbière de Shippagan fut exploitée jusque dans les années 1970 par la compagnie Fafard[4]. Elle appartient aujourd'hui à Sun Gro qui ne l'exploite pas mais qui depuis 2004 opère une ferme expérimentale de culture de sphaigne sur une surface d'un hectare, en collaboration avec le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick et l'Université Laval[4]. Une troisième tourbière, située quant à elle sur le territoire de Haut-Shippagan, aurait pu nuire aux habitants de l'ouest de la ville mais de toute façon ne représente pas d'intérêt commercial[4].

Des balbuzards vivent dans la région.

Géographie humaine

Transport

Morphologie urbaine

La rue principale de la ville porte le nom de Boulevard J.D Gauthier, du nom du Dr J. Dominique Gauthier. Sur cette rue se trouvent la plupart des commerces et l'université. Au nord du boulevard se trouve le port de Shippagan. Ce quartier comprend un centre sportif, le collège, l'aquarium, un restaurant, un phare historique, l'église, quelques résidences, une marina, un port de pêche, des usines et des magasins d'agrès de pêche. Du côté sud du boulevard se trouvent plutôt des résidences, les autres usines, les écoles et l'hôtel de ville.

La ville s'est développée à partir du rivage, à l'époque où la population se déplaçait en voilier ou au moyens des portages établis par les Micmacs[4]. Des sentiers se sont ensuite développés parallèlement au rivage entre les maisons et qui sont devenus les rues. Par la suite, la construction de routes vers Pokemouche et Haut-Shippagan ont entraîné un développement linéaire[4]. Par contre, la tourbière représente un obstacle au développement, ce qui donne à Shippagan un aspect compact, fait rare dans la Péninsule acadienne[4]. Il y a tout de même un problème d'étalement urbain à l'extérieur du centre-ville[4].

Logement

Histoire

Origines

Jacques Cartier passe à proximité de Shippagan en juillet 1534[4]. Le secteur est cartographié pour la première fois en 1686[4]. Les familles Duguay, Mallet et Robichaud deviennent les premiers habitants permanents en 1791[4].

XIXe siècle

Les marchands Witzell et Topham développent l'industrie du bois[4]. La première église est consacrée le 15 août 1822 par l'abbé Thomas Cooke, de Caraquet[4]. Shippagan est séparé de la paroisse catholique de Caraquet en 1824, pour devenir la paroisse Saint-Jérôme[4]. La compagnie de pêche jersiaise William Fruing & Cie s'installe dans le port en 1830 et domine l'économie pendant plusieurs décennies[4]. Une route en bois est construite en 1832 entre Shippagan et Pokemouche[4]. La première école ouvre ses portes en 1833[4]. La deuxième église de la ville est inaugurée en 1858[4]. La première compagnie de pêche à la morue fondée par un néo-brunswickois est la W.S.Loggie & Co. Ltd. de Shippagan, en 1876[4]. Le chemin de fer est inauguré en novembre 1887, permettant de se déplacer une fois par semaine vers Bathurst[4].

XXe siècle

Articles détaillés : Crise du crabe et Caisse populaire de Shippagan.

Le premier quai du port est construit en 1906[4]. L'église est agrandie en 1909[4]. Le réseau de téléphone de Shippagan est relié au reste de la province en 1914[4]. La ville est durement touchée par la Grande Dépression des années 1930[4]. Le nombre de familles recevant une aide financière passe ainsi de 175 en 1933 à 475 en 1936[4]. Cette situation est due à la méthode de paiement utilisée par les compagnies de pêche[4]. La caisse populaire de Shippagan est fondée en 1937[4]. La première route est pavée en 1938[4]. L'électricité est disponible à partir de 1939, au moyen d'une ligne partant de Bathurst[4]. La compagnie Fafard commence l'exploitation de la tourbière de Shippagan en 1942[4]. En 1945, Nathan Smofsky révolutionne l'industrie de la pêche en payant les pêcheurs en espèces et en leur offrant une ristourne en automne[4]. Shippagan est constitué en village le 15 mars 1947[4]. Le premier maire élu est Joseph Valérien Robichaud, qui effectuera 3 mandats jusqu'en 1953[4]. Les services de pompiers et de police sont inaugurés en 1947[4]. Le couvent de Shippagan est fondé en 1948[5]. Le théâtre Frontenac, une salle de 300 places, est construit la même année[4]. Il est détruit dans un incendie le 23 mars 1953[4]. Le Canadien National arrête son service de passagers à la gare de Shippagan en 1954[4]. Le village de Shippagan obtient le statut de ville en 1958[4]. Le théâtre Frontenac est détruit une deuxième fois par les flammes durant la même année[4]. Le couvent devient le collège Jésus-Marie en 1960[5]. Le pont de Shippagan, reliant la ville à l'île de Lamèque, est inauguré en 1959[4]. Le centre récréatif Rhéal-Cormier est inauguré le 16 janvier 1962 par Maurice Richard[4]. Le collège Jésus-Marie est annexé au Collège Sacré-Cœur de Bathurst en 1963 puis à l'Université de Moncton[5]. Pointe-Brûlée devient un district de services locaux (DSL) en 1968[4]. La Société historique Nicolas-Denys et de l'école Marie-Esther sont tous deux fondés le 1er septembre 1969[4]. Le foyer Mgr Chiasson est innauguré en novembre de la même année[4]. L'hôtel de ville ouvre ses porte en 1971[4]. Le nombre de cours au Collège Jésus-Marie de Shippagan augmente en 1972[5]. L'église actuelle de Shippagan, la troisième de la ville, est terminée en 1973[4]. Pointe-Sauvage devient un DSL en 1974[4]. En 1975, un rapport propose l'élargissement du collège alors qu'un autre propose sa fermeture. Une manifestation est organisée à Fredericton le 17 décembre 1975 et le même jour, l'Assemblée législative change la loi, qui réorganise l'Université en 1977, créant le Centre universitaire de Shippagan[5]. La Société historique Nicolas-Denys avait ouvert un centre de documentation dans le même établissement en 1976[4]. L'usine Connors, qui embauchait entre 400 et 500 personnes, est détruite par un incendie le 13 mai 1979[4]. Le nouvel aréna Rhéal-Cormier est ouvert en 1980 alors que l'ancien édifice devient un entrepôt municipal[4]. L'Aquarium et centre marin du Nouveau-Brunswick est inauguré le 5 juin 1982[4]. Une partie de Pointe-Brûlée est annexé à Shippagan en 1983[4]. Le Centre de recherche et de développement de la tourbe (CRDT) est ouvert la même année[4]. Haut-Shippagan devient un DSL en 1988[4]. Shippagan accueille la Xe finale des Jeux de l'Acadie en 1989, à laquelle participe 940 jeunes sportifs[4]. L'école L'Envolée ouvre ses portes en 1992[4]. Une émeute a lieu au port de Shippagan en 1996, où un policier de la Gendarmerie royale du Canada est blessé[6]. Cet événement expliquerait en partie la répression violente des émeutes de Saint-Sauveur et Saint-Simon en 1997[6]. Le Portage de Shippagan est annexé à la ville en 2001[4]. Le l'Institut de recherche sur les zones côtières (IRZC) et le CCNB-Péninsule Acadienne sont inaugurés dans le même édifice en 2002[4]. Un courant de protestation se répand dans l'est du pays au début du mois de mai 2003 contre une décision de Pêches et Océans Canada. Le principal évènement est une émeute ayant eu lieu dans le port de Shippagan, le samedi 3 mai 2003. Jusqu'à 250 personnes incendièrent des bateaux, du matériel de pêche et des bâtiments dans le port. Ces événements sont connus sous le nom de crise du crabe[7].

Démographie

Selon les dernières données de Statistique Canada, la ville comptait 2 754 habitants en 2006, comparativement à 2 920 en 2001, soit une baisse de 5,6%. La ville a une superficie de 9,94 km² carrés et une densité de 277,1 habitants au km². Sa population est francophone à 99%.

Évolution démographique
1861 1986 1991 1996 2001 2006
740 2801 2760 2862 2920 2754

Administration

Conseil municipal

Le conseil municipal est formé d'un maire et de 6 conseillers.

mandat fonctions nom(s)
2008 - 2012 Tqx special arene.png maire Jonathan Roch Noël
conseillers Mireille Caron, Bernice Doiron Chiasson, Wilfred L. Gaudet, Rémi Hébert, Jean-Marc Mallet, Patrice-Éloi Mallet.
Maires de la ville de Shippagan (1958 à nos jours)
Période Identité Parti Qualité
2004 en cours Jonathan Roch Noël
1995 2004 Raymond A.H. Haché
. . . . .
1971 Jean Chiasson
1967 1970 Valérien Robichaud
1963 1966 Eddy Chiasson
1961 1962 Alphone Chiasson
1958 1959 Ernest Richard
Maire du village de Shippagan (1947 à 1958)
Période Identité Parti Qualité
1947 1958 Valérien J. Robichaud

Représentation

Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: La circonscription de Lamèque-Shippagan-Miscou est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Paul Robichaud, du parti progressiste-conservateur.

Canada Canada: Shippagan fait partie de la circonscription d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[8].

Économie

La pêche commerciale et l'extraction de la tourbe constituent les principales activités de la municipalité.

Vivre à Shippagan

Le campus de Shippagan de l'Université de Moncton

Éducation

Le campus de Shippagan de l'Université de Moncton (UMCS) est au cœur de la vie culturelle de la ville. L'UMCS accueille chaque année plus de 400 étudiants et regroupe une quarantaine de professeurs-chercheurs. Le campus accueille également les bureaux du comité organisateur de la 4e édition du Congrès mondial acadien, qui se déroulera du 7 au 23 août 2009 dans la Péninsule Acadienne. Le CCNB-Péninsule acadienne se trouve à proximité de l'université.

L'école L'Envolée accueille les élèves de la maternelle à la 8e année tandis que la Polyvalente Marie-Esther accueille ceux de la 9e à la 12e année.

Shippagan possède une bibliothèque publique.

Santé

Shippagan possède aussi un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick.

Médias

L'Écho de Shippagan, publié par Cédici à Bas-Caraquet, est distribué mensuellement par la poste. Il est commandité par la municipalité et a un tirage de 1800 exemplaires gratuits. Le quotidien est L'Acadie Nouvelle, publié à Caraquet.

Autres services publics

Shippagan possède une caserne de pompiers. La ville possède aussi un poste de la Gendarmerie royale du Canada. Il dépend du district 8, dont le bureau principal est situé à Tracadie-Sheila.

Existant depuis le 20 juillet 1995, la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES) a son siège-social à Caraquet et la municipalité y a un représentant. Les déchets sont transférés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila et les matières non-recyclables sont ensuite enfouies à Allardville.

Culture

Personnalités

Architecture et monuments

Article connexe : Architecture acadienne.

Un orme blanc mesurant plus de vingt mètres de haut et faisant 1 mètre de diamètre se trouve sur un terrain privé en arrière de l'école L'Envolée. Il serait l'arbre le plus ancien du Grand Shippagan et y aurait été avant la fondation de la ville[9].

Musées

L'Aquarium et centre marin du Nouveau-Brunswick est une attraction touristique très prisée des visiteurs en saison estivale. On y retrouve une collection d'une centaine d'espèces marines, dont des phoques communs (Phoca vitulina). L'aquarium se double d'un musée, où sont exposés des engins et et du matériel de pêche commerciale.

Jumelage

Shippagan est jumelé à Loudun, en France, depuis 1981. De nombreux colons du Canada provenaient de cette ville[10].

Municipalités limitrophes

Notes et références

  1. Donat Robichaud, Le Grand Chipagan - Histoire de Shippagan, chez l'auteur, Beresford, 1976. pp. 19-20.
  2. Mark Barbour, « Huit localités du Nouveau-Brunswick changent de nom » sur Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, 9. Consulté le 28 septembre 2009
  3. (en) [pdf] Carte géologique du Nouveau-Brunswick
  4. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v , w , x , y , z , aa , ab , ac , ad , ae , af , ag , ah , ai , aj , ak , al , am , an , ao , ap , aq , ar , as , at , au , av , aw , ax , ay , az , ba , bb , bc , bd , be , bf , bg , bh , bi , bj , bk , bl  et bm (fr)[pdf] Commission d'aménagement de la péninsule Acadienne, Présentation des études préliminaires de la ville de Shippagan, 2007 [lire en ligne (page consultée le 23 août 2009)].
  5. a , b , c , d  et e (fr) Université de Moncton - Campus de Shippagan - Historique
  6. a  et b (fr) Réal Fradette, « Il y a 10 ans, la GRC frappait fort à Saint-Simon et Saint-Sauveur », dans L'Acadie Nouvelle, 28 avril 2007 [lire en ligne (page consultée le 11 octobre 2008)].
  7. (fr) Frédéric Nicoloff, Anette Bolduc, « Conflit du crabe : la GRC porte des accusations », sur [Radio-Canada.ca - Sans frontières], 19 avril 2006, [lire en ligne (page consultée le 23 février 2009)].
  8. (fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].
  9. (fr) Commission d'aménagement de la Péninsule acadienne, Étude préliminaires de la ville de Shippagan, p.17.
  10. Ville de Shippagan - Jumelage

Voir aussi

Commons-logo.svg

Bibliographie

  • (en) William Francis Ganong, The history of Shippagan and Miscou, New Brunswick Museum, Saint-Jean.
  • (fr) Donat Robichaud, Le Grand Chipagan - Histoire de Shippagan, chez l'auteur, Beresford, 1976.

Articles connexes

Liens et documents externes

  • Portail du Nouveau-Brunswick Portail du Nouveau-Brunswick
Ce document provient de « Shippagan ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Shippagan (Nouveau-Brunswick) de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Nouveau-brunswick — Pour les articles homonymes, voir Brunswick et New Brunswick (New Jersey). Nouveau Brunswick New Brunswick …   Wikipédia en Français

  • Nouveau Brunswick — Pour les articles homonymes, voir Brunswick et New Brunswick (New Jersey). Nouveau Brunswick New Brunswick …   Wikipédia en Français

  • Nouveau-brunswick-sud-ouest — Circonscription électorale fédérale Province  Nouveau Brunswick (   …   Wikipédia en Français

  • Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest — Circonscription électorale fédérale Données clés Province  Nouveau Brunswick (   …   Wikipédia en Français

  • Nouveau-Brunswick — Pour les articles homonymes, voir Brunswick et New Brunswick (New Jersey). Nouveau Brunswick New Brunswick …   Wikipédia en Français

  • Caraquet (Nouveau-Brunswick) — Caraquet  Cet article concerne la ville canadienne. Pour les autres significations, voir Caraquet (homonymie). Caraquet Le port de Caraquet …   Wikipédia en Français

  • Inkerman (Nouveau-Brunswick) — Inkerman Administration Pays  Canada Province …   Wikipédia en Français

  • Inkerman (nouveau-brunswick) — Inkerman Ajouter une image Administration Pays  Canada …   Wikipédia en Français

  • Évangéline (Nouveau-Brunswick) — Évangéline Évangéline, vu de Pokemouche. Administration Pays & …   Wikipédia en Français

  • Bathurst (Nouveau-Brunswick) — Bathurst Administration Pays  Canada …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”