Childéric Ier

Childéric Ier
Childéric Ier
CHILDERICI REGIS.jpg
Anneau sigillaire trouvé dans la tombe du roi Childéric à Tournai en 1653[1].BnF, Paris.

Titre
Roi des Francs Saliens
457[2] – 481[3]
Prédécesseur Mérovée[4], filiation non attestée.
Successeur Clovis Ier
Biographie
Titre complet Roi des Francs Saliens
Dynastie Mérovingiens
Date de naissance Inconnue
Date de décès 481
Lieu de décès Inhumé à Tournai (Belgique)
Père Mérovée
Mère X
Conjoint Basine de Thuringe
Enfants Clovis Ier
Audofleda[5]
Lanthilde
Alboflède[6]

Childéric Ier, mort en 481, fut roi des Francs saliens à partir de 457 ou 458. Childéric signifie « Puissant à la guerre »[7], Hilde-Rik en vieux francique[8]. Il est le père de Clovis Ier. Il est le premier roi de la dynastie des Mérovingiens dont l'existence et la filiation sont attestées[9]. Les sources littéraires et les recherches archéologiques définissent en lui à la fois un « rex », roi des Francs, et un gouverneur romain de la province de Belgique seconde. Il est l'exemple type d'une élite franque ayant opéré la fusion entre les cultures germano-romaines et païennes des tribus danubiennes. Païen, Childéric I avait cependant l'avantage d'être le seul des rois barbares à ne pas être arien, ce qui lui procura l'attention des élites locales et de l'épiscopat.

Sommaire

Introduction

Les sources

La première source importante qui nous informe sur Childéric est constituée par les Liber Historiarum[10] rédigés par Grégoire de Tours. Cependant, l'auteur retranscrit et tente de comprendre lui-même les sources qu'il a à sa disposition, comme les Annales Andecavenses [11] ou certainement la Vita Sancti Remigii[12] écrite avant lui et aujourd'hui disparue, aussi s'agit-il de bien s'assurer de la véracité de ses écrits.

Trois sources fondamentales et antérieures à celle de Grégoire évoquent la situation politique du nord de la Gaule[13]. Il s'agit de la Chronique d'Hydace, évêque de Chaves en Gallaecia[14], d'une chronique gallo-romaine du Ve siècle dite Chronique de 511 et la Chronique de Marius, évêque d'Avenches[15].

Deux autres sources complètent nos informations : la Vita Sanctæ Genovefæ[12] qui témoigne de l'expédition de Childéric sur Paris et une lettre écrite par saint Rémi à Clovis qui donne des informations sur son père.
Si ces sources sont limitées, la découverte de son tombeau en 1653 et l'étude du mobilier associé constituent d'excellentes sources archéologiques complémentaires.

L'évolution géopolitique en Gaule du Nord au Vème siècle

Les Francs Saliens avant l'avènement de Childéric

Depuis 342, les Francs Saliens sont installés comme fédérés à l'intérieur de l'Empire, dans le Nord de la Gaule, en Toxandrie, entre les marais mosans, au-dessus de l'actuelle Maastricht et la forêt Charbonnière[16]. Ils sont dirigés au début du Ve siècle par Clodion. Lors de l'affaiblissement de l'Empire Romain, ils tentent d'étendre leur domination sur la Flandre et les bords de l'Escault vers 430-435, puis vers la Picardie. Mais Aetius les arrête en 448 et compose avec eux. Il confirme leurs annexions à Tournai, Arras et Cambrai. Le rex à leur tête devient un officier romain à la tête des troupes fédérées du secteur qui constituent un pilier de la défense romaine. Après Chlodion, Mérovée, dont la filiation à Chlodion n'est pas prouvée, puis Childéric, prennent la tête des Francs Saliens. D'autres chefferies franques existent : un "royaume" de Cambrai, un royaume de Chararic[17].Leur première action décisive dans la défense de Romaine s'inscrit dans le soutien à Aetius dans la lutte contre Attila en 451[18]

Les Francs en Belgique romaine 2° moitié du V° siècle sous ChildéricIer

.

Romains, Wisigoths et Francs sous le règne de Childéric

A la mort d'Aetius et lors du règne de Childéric, un général nommé Aegidius commande l'armée romaine dans le Bassin Parisien dans les années 456-464. Un autre militaire, le comte Paul, est responsable de l'ancien Tractus Armoricanus,la marche maritime allant de la Somme à la Loire. Il meurt en combattant les Saxons en 469[19]. Pendant ce temps, à partir de Théodoric II (453-466), le royaume wizigothique de Toulouse devient la première puissance d'Occident. Sous le règne de son frère Euric, il devient un véritable Etat souverain, le foedus disparait[20]. La conquête devient une nécessité et poursuit une politique d'expansion. Les forces d'Euric arrivent dans le Val de Loire, s'efforcent de contrôler Tours. Dans ce contexte, Childéric joue alors un rôle majeur dans les derniers succès emportés sur les Saxons, les Wisigoths et les Alamans en soutenant les garnisons romaines qui résistent. Les Francs Saliens parviennent ainsi à mettre un frein à l’expansionnisme goth dans la bataille en aidant Aegidius contre les Saxons et les Wisigoths sur la Loire en 463-464 et dans la bataille d'Orléans en 464[21]. Ils participent aussi aux combats contre les Wisigoths à Tours avec le comte Paul. Cependant Tours tombe entre leurs mains en 470, tout comme Loches et Ambroise[22].A la mort d'Aegidius, son fils Syagrius le remplace ensuite et s'installe à Soissons. Il s'appuie alors sur les Wisigoths contre les Francs.

La Gaule juste avant la mort de Childéric Ier[23].

Biographie

La « vie tumultueuse » de Childéric (selon Grégoire de Tours)

Grégoire de Tours le fait apparaître pour la première fois dans les sources en 457[24]. Cette année-là, Childéric, qui déshonorait les femmes de ses sujets, attira à lui la colère de son peuple qui le détrôna. Il se réfugia en Thuringe pendant huit ans, probablement à partir de 451[25]. Une fois auprès du roi Basin, il séduisit la femme de son hôte, Basine, qu'il ramena avec lui dans sa province une fois le calme revenu. Les Francs le réclamaient à nouveau sur le trône. Le roi épousa Basine. De ce mariage naquit Clovis Ier[24].

Cette partie du récit de Grégoire de Tours semble s'apparenter cependant aux récits populaires et légendaires qu'il mêle à ses récits. L'interpréter de manière historique est délicat, même s'il existait un roi Basin en Thuringe à cette époque, et que la tradition donne à la mère de Clovis le nom de Basine.

L'administrateur de la province de Belgique seconde

Comme de nombreux autres chefs barbares, si Childéric était franc, il œuvrait surtout pour la défense de l'Empire[26]. La lettre de saint Rémi à Clovis disait :« Une grande rumeur parvient à l'instant de nous. Vous venez de prendre en main l'administration de la Belgique seconde. Ce n'est pas une nouveauté que vous commenciez à être ce que vos parents ont été »[27]. Cette phrase démontre bien que Childéric occupait une place réellement importante dans la société romaine en tant que responsable militaire et civil d'au moins une province romaine, la Belgique seconde[28]. Général romain, il a été inhumé avec les insignes correspondant à sa fonction : la fibule cruciforme en or retrouvée dans sa tombe, distinction certainement reçue de l'Empereur, tout comme le paludamentum, le manteau des généraux romains, qu'on observe sur l'image de son anneau sigillaire[29].

Childéric Ier : un roi fédéré, chef des Francs saliens

Childéric est un personnage d'envergure : non seulement il prend la maîtrise d'une province romaine, mais il prend part à des combats impliquant d'autres forces romaines loin de ses bases. Il participe ainsi au jeu politique de Rome, à travers ses batailles en Gaule, voire en Italie. Il œuvre certainement aux côtés de l'autre autorité romaine du nord de la Gaule, le général Ægidius.

Childéric et Ægidius, accompagné par les Francs Saliens, secourent Majorien vers 458, ce qui contribue à renforcer les relations franco-romaines du nord de la Gaule[25]. Childéric et ses Francs réussissent également à expulser les Burgondes de la ville de Lyon pour rejoindre Ægidius à Arles après que Majorien soit reconnu empereur[30].

La bataille d'Orléans (463)

Article détaillé : bataille d'Orléans (463).

La chronique d'Hydace, la Chronica Gallica de 511 et celle de Marius d'Avenches évoquent toutes les trois une bataille en 463. Marius d'Avenches affirme[31] que la bataille a dû se dérouler près d'Orléans entre Ægidius et les Wisigoths : Frédéric, le frère du roi wisigoth Euric, fut tué. Selon la chronique de 511, les Wisigoths furent vaincus par des Francs.

Un siècle plus tard, Grégoire de Tours indique que "Childericus Aurelianis pugnas egit"[32]. Il a tout simplement pensé en lisant ses sources que si des Francs étaient présents à cet endroit, Childéric devait forcément y être aussi, en tant que chef des Francs saliens[13]. On peut donc en déduire en croisant ces sources, soit qu'il y eut deux batailles, soit que Childéric œuvrait à la tête des Francs en tant qu'allié d'Ægidius, un général romain, ou sous son commandement.

La menace sur Paris

En 465, Childéric Ier fait le Siège de Paris (465) et s'en empare malgré le dévouement de Sainte Geneviève qui parvient à ravitailler plusieurs fois les assiégés[33].

La lutte contre les Saxons : la bataille d'Angers (469)

Le comes (ou comte) romain Paul, avec des Romains et des Francs, déclare la guerre aux Wisigoths. En 469[34], Odovacrius (Eadwacer ou Adovacrius) menace Angers avec des Saxons. Childéric arrive le jour suivant et défait le roi des Saxons. Le comte Paul est tué à la bataille et Childéric prend possession de la ville. Les Saxons ayant rompu leur alliance avec les Romains, Childéric leur livre une nouvelle bataille et s'empare des îles de la basse Loire « qui furent prises et saccagées avec une nombreuse population qu'ils firent périr ». Rignomer, parent de Childéric et frère du roi de Cambrai Ragnacaire[35], a peut-être été installé pour défendre la Loire et son estuaire à partir du Mans[36]. Certains commentateurs en ont déduit que Childéric combattait aux côtés du comte Paul et que Childéric était allié des Romains : mais dans cette bataille plusieurs groupes de Romains se combattent, aussi cette alliance n'est-elle pas certaine.

En 469, les Armoricains et les Bretons du roi Riothame (Ambrosius Aurelianus selon Leon Fleuriot[37]) débarquent sur la basse-Loire avec peut-être douze mille hommes, pour secourir l'empereur Anthémius et tenter de rejoindre les Francs à Déols. Mais Euric les en empêche et les vainc au bout de deux jours de combat. Les survivants bretons se réfugient dans les royaumes burgondes et Euric s'empare de la ville de Tours[35].

L'alliance avec Odoacre

Après une alliance (fœdus) scellée avec Odoacre, reconnu roi d'Italie par l'empereur d'Orient Zenon, Childéric part soumettre les Alamans qui avaient envahi l'Italie du Nord, en passant par le Splügen et Bellinzona. Par ce geste, il montre qu'il reste fidèle à l'empire quoi qu'il arrive[36]. Childéric, à en croire Grégoire de Tours, prendrait ainsi une dimension européenne.

La fin du règne

Sa mort est classiquement datée de 481. Aucun document ne permet de donner une date plus précise. À partir de 470, il n'apparaît plus dans les différentes annales. De l'étude des différentes pièces de monnaies, on peut dire qu'elles sont encore frappées à l'effigie de Childéric en 477 et à celle de Clovis en 484[38].

Le tombeau de Childéric[39]

Circonstances de la découverte et histoire du trésor de Childéric

Le 27 mai 1653, un ouvrier qui travaillait à la démolition d'une maison longeant le cimetière de l'église Saint-Brice de Tournai mit au jour un caveau contenant de nombreux objets précieux : une épée d'apparat, un bracelet torse, des bijoux d'or et d'émail cloisonné avec des grenats, des pièces d'or, une tête de taureau en or et un anneau portant l'inscription CHILDIRICI REGIS (« du roi Childéric »), qui permit d'identifier la tombe[40]. On découvrit également 300 abeilles d'or, que l'on prit d'abord pour des fleurs de lys puis pour des cigales[41]. L’archiduc Léopold-Guillaume, gouverneur des Pays-Bas espagnols, fit publier un rapport en latin, et le trésor fut d'abord confié aux Habsbourgs de Vienne, puis offert en cadeau en 1665 à Louis XIV. Ce dernier le fit conserver à la Bibliothèque royale (aujourd'hui Bibliothèque nationale de France). Napoléon s'intéressa beaucoup au trésor de Childéric et fit des abeilles un symbole héraldique remplaçant la fleur de lys des Capétiens[42]. Le trésor de Childéric, avec 80 kg d'objets en or, fut volé à la Bibliothèque royale dans la nuit du 5 au 6 novembre 1831, et l'or refondu. On ne retrouva que quelques pièces (dont deux abeilles) dans la Seine, où on les avait jetées. Il subsiste aujourd'hui du trésor de belles gravures[43] qui en ont été dressées lors de sa découverte, et quelques fac-similés que les Habsbourg avaient fait fabriquer. Cependant, certains constituants du trésor ont été retrouvés et exposés au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale. L'inventaire des objets donnés à Louis XIV par Léopold a été remis à jour en 1978, ce qui permet de connaître l'importance du vol.

Les découvertes archéologiques dans la tombe

L'inventaire de la tombe[44] permet de distinguer trois sous-ensembles : l'armement et les accessoires vestimentaires de Childéric lui-même, des pièces de hanarchement de cheval et peut-être la présence d'une tombe féminine adjacente (celle de Basine, sa femme ?).

  • Parmi les accessoires vestimentaires, des restes d'une boucle de ceinture en or, d'une paire de bouclettes de chaussure, une fibule cruciforme en or qui fermait le paludamentum de Childéric sur l'épaule, son anneau sigillaire, un autre anneau en or, un bracelet en or massif et un fermoir d'aumônière ont été retrouvés. Les armes du Roi ont aussi été identifiées : une lance, une francisque, une épée longue et une scramasaxe.
  • Des découvertes récentes de deux sépultures collectives de chevaux[45],[46] situées aux environs immédiats de la tombe de Childéric permettraient d'avancer l'hypothèse suivant laquelle le cheval personnel de Childéric aurait été enterré avec lui ou dans une tombe voisine. Le crâne du cheval et son harnais ont été découverts dans la tombe royale. Une trentaine des célèbres abeilles (et non 300) ont pu orner ce harnais car elles étaient adaptées à un ornement sur cuir et non sur vêtement.
  • Enfin, la découverte d'une calotte crânienne de petite taille à côté du squelette du Roi et de quelques parures féminines ont conduit à énoncer l'éventualité encore discutée de la présence d'une tombe féminine adjacente, celle peut-être de sa femme Basine. La faiblesse numérique du nombre d'objets féminins retrouvés dans la tombe justifie le doute émis sur cette hypothèse, même si le site n'a pas été à l'abri de pillages antérieurs ou d'une fouille insuffisante.

Interprétation du trésor : des influences multiples[47]

  • Childéric I était Franc : et comme tout chef franc, sa tombe contenait un nombre important d'armes dont le fameux scramasaxe et l'épée longue (spatha).
  • La fibule qui fermait le paludamentum et son anneau sigillaire constituent des aspects de la mode romaine utilisés par les hauts dignitaires de l'administration romaine, même si sur l'anneau de Childéric figurent des détails d'inspiration franque (cheveux longs). Et plus de cent monnaies d'or ont été retrouvées, frappées en grande partie au nom de l'empereur Zénon. Cette somme venant de l'autorité impériale devait financer les Francs au titre du foedus et pour l'administration de la province de Belgique seconde[48].
  • Certains éléments de décoration de ses armes sont d'inspiration byzantine. Les influences germaniques sont présentes dans la pompe funéraire et l'association du tombeau avec des fosses à chevaux situées à proximité, et la présence de nombreux bracelets en or.
  • Enfin l'influence danubienne se lit dans le mobilier de la tombe, un grand nombre d'objets d'orfèvrerie cloisonnée de grenats les parures à décor polychrome des plaques-boucles et les armes à décor cloisonné, qui rappelle un usage similaire dans les cours royales danubiennes où se mêlent des traits culturels huniques, goths, alains, sarmates.

Le contenu de la tombe nous révèle donc un Roi qui a réussi la fusion « entre une culture païenne et germano-romaine »[49]. Païen, Childéric I avait cependant l'avantage d'être le seul des rois barbares à ne pas être arien, ce qui lui procura l'attention des élites locales et de l'épiscopat qui pouvaient espérer l'attirer vers le catholicisme plus facilement que les autres peuples barbares.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Description du sceau : buste du roi, vu de face, les cheveux longs jusqu'aux épaules, partagés par une raie médiane. Il est cuirassé, le paludamentum sur l'épaule gauche, et tient une lance de la main droite. Inscription : « Childerici Regis ».
  2. Il s'agit de la première date donnée où Childéric est cité comme roi. Grégoire de Tours, Liber Historiarum, livre II, 18.
  3. J.P. LEGUAY, L'Europe des Etats Barbares V)-VIII° siècles, Paris, Belin, 2002, p.95.
  4. Grégoire de Tours, Histoire des francs, livre II, 9 ; Stéphane Lebecq, Les origines franques Ve-IXe siècle, Paris, éditions du Seuil, 1990, p. 39.
  5. Jordanès, Histoire des Goths [lire en ligne] , chapitre LVIII.
  6. Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livre II, 31.
  7. Stéphane Lebecq, op. cit., p. 39.
  8. Ibid., p. 9.
  9. B. Dumézil, « Le bon temps des Rois mérovingiens », L'Histoire, no 358, novembre 2010, p. 44
  10. Livre des Histoires.
  11. Annales Sancti Albini Andegavensis (écrites à l'abbaye Saint-Aubin d'Angers) à compléter et vérifier
  12. a et b Edward James, « Childéric, Syagrius et la disparition du royaume de Soissons », Revue archéologique de Picardie, 1988, no 3/4, p. 11.
  13. a et b Edward James, op. cit., p. 9.
  14. A. Tranoy, Hydace : Chroniques (Sources chrétiennes, 219), Paris, éditions du Cerf, 1974.
  15. Marius d'Avenches, Chroniques (455-481), Clermont-Ferrand, éditions Paleo, 2008.
  16. J.P. LEGUAY, L'Europe des Etats Barbares V°-VIII° siècles, Paris, Belin, 2002, p.93-94.
  17. Ibid p 93-94
  18. H. INGLEBERT,Atlas de Rome et des Barbares, Paris, III°-VI° siècle, Editions Autrement, 2009, p.62.
  19. Ibid., p.95
  20. Ibid. p. 106-107
  21. Inglebert, p.62
  22. Ibid. p.108.
  23. Vidal-Lablache, Atlas général d'histoire et de géographie, 1894 .
  24. a et b Grégoire de Tours, Liber Historiarum, livre II, 12.
  25. a et b Michel Rouche, Clovis, éditions Fayard, 1996, p. 135.
  26. Karl Ferdinand Werner, De Childéric à Clovis : antécédents et conséquences de la bataille de Soissons en 486, Revue archéologique de Picardie, 1988, vol.3, n°1, p. 4.
  27. Traduit dans K.-F. Werner, Les origines, Paris, Fayard, 1984, p. 286.
  28. Dans la lettre, rien n'est précisé sur la responsabilité potentielle sur d'autres provinces. Reims, Tournai et Soissons appartiennent à cette province.
  29. K.-F. Werner, op. cit., p. 4.
  30. Michel Rouche, Clovis, éditions Fayard, 1996, p. 138.
  31. Marius d'Avenches, Chroniques (455-481), Clermont-Ferrand, Éditions Paleo, 2008.
  32. Childéric livra des combats à Orléans.
  33. Les fortifications de Paris à travers les ages de F Bertout de Solières
  34. Martin Heinzelmann, Jean-Claude Poulin, Bibliothèque de l'école des hautes études, 1981, p. 101.
  35. a et b Michel Rouche, Clovis, éditions Fayard, 1996, p. 187.
  36. a et b Michel Rouche, Clovis, éditions Fayard, 1996, p. 189.
  37. Les origines de la Bretagne, Librairie Payot, Paris, 1980
  38. Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), éd. Patrick van Kerrebrouck, 1993 (ISBN 2-9501509-3-4), p. 53-4 .
  39. Jean Benoît Désiré Cochet, Le tombeau de Childéric Ier, 1859.
  40. Jean-Jacques Chiflet, Anastasis Childerici Francorum regis-Officina Plantiniana d'Anvers, 1655. Conservé à la Bibliothèque de Tournai.
  41. Michel Rouche confirme qu'il s'agit bien d'abeilles car selon lui, Childéric aurait emprunté, lors de son séjour en Thuringe, une coutume adoptée par les Thuringiens soumis aux Huns. La cigale étant un insecte spécifiquement méditerranéen, elle n'est pas présente dans les steppes et les prairies. L'abeille symboliserait le matriarcat par l'image de la reine des abeilles « qui pond sans cesse et autour de laquelle gravitent toutes les autres. Incontestablement, la reine procrée sans mâle apparent. Elle affirme sa puissance matriarcale dans l'indistinction sexuelle. » Attila, Fayard, 2009, p. 275.
  42. Cf. Colette Beaune, Naissance de la nation France, vol. III : Le roi, la France et les Français, Gallimard, coll. « Folio histoire », « VIII - Les lys de France », p. 324 .
  43. J.-J. Chifflet, Diverses gravures sur des objets du tombeau de Childéric Ier
  44. Un point sur l'historiographie concernant les recherches sur la tombe et le détail de l'inventaire enrichi de planches de Jean-Jacques Chiflet sont contenus dans Michel Kazanski et Patrick Périn, « Le mobilier de la tombe de Childéric Ier ; état de la question et perspectives », dans Revue archéologiques de Picardie, no 3-4, 1988, p. 13-38 [texte intégral] 
  45. R. Brulet, Archéologie du quartier Saint-Brice à Tournai, catalogue de l'exposition, Tournai, mars 1986.
  46. Raymond Brulet (Pr.), Gérard Coulon, Marie Jeanne Ghenne-Dubois et Fabienne Vilvorder, « Le mobilier de la tombe de Childéric Ier ; état de la question et perspectives », dans Revue archéologiques de Picardie, no 3-4, 1988, p. 39-43 [texte intégral] 
  47. Voir Michel Kazanski et Patrick Périn, « Le mobilier de la tombe de Childéric Ier ; état de la question et perspectives », dans Revue archéologiques de Picardie, no 3-4, 1988, p. 20-26 [texte intégral] 
  48. Geneviève Bührer-Thierry et Charles Mériaux, 481 : la France avant la France, Paris, Belin, 2010, p. 65-69.
  49. Jean-Pierre Leguay, L'Europe des Etats barbares, Paris, Belin, 2002, p 95.


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