Dao De Jing

Dao De Jing

Tao Tö King

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Le Tao Tö King ou Tao-Te-King ou Daodejing (simplifié: 道德经, pinyin: dàodéjīng) est un ouvrage classique chinois qui, selon la tradition, fut écrit autour de 600 av. J.-C. par Lao Tseu, le sage fondateur du taoïsme, dont l'existence historique est contestée par la majorité des spécialistes contemporains de la philosophie et de la littérature chinoises.

Sommaire

Éléments bibliographiques

Titre

Le terme Dao signifiant voie, chemin, est couramment employé dans son sens figuré de « voie spirituelle ou idéologique », ou « mode d’action » dans les textes de tous les courants, et ce dès l'époque du Laozi légendaire. Néanmoins, le Dao De Jing est le seul ouvrage à présenter le Dao pour lui-même.

De, traduit en général par « vertu », a essentiellement en chinois moderne le sens de « vertu morale », mais a eu autrefois tout comme son équivalent français le sens d' « effet » ou de « pouvoir ».

Enfin, le Dao De Jing est un jing, c'est-à-dire un « classique chinois » (souvent traduit uniquement par « classique »). Ce titre est réservé aux ouvrages importants. On pense qu’il doit à l'empereur Jing des Han (r. 156-141), adepte du huanglao, d'avoir été classé dans cette catégorie. C’est vers la fin de cette dynastie que le nom Dao De Jing commence à apparaitre fréquemment.

Trois traductions seraient envisageables : Le livre de la Voie et de la Vertu, Les livres [réunis] de la Voie et de la Vertu, ou selon certaines interprétations Le livre de la Voie et de sa Vertu (de son pouvoir). En considérant que Dao est un déterminant, ce pourrait être aussi Le classique de la vertu enseignée. En réalité, ce livre n'a pas de titre propre. Le titre Dao De Jing reflète prosaïquement le fait que le livre comprend deux sections appelées Dao et De: c'est simplement le classique qui traite de ces deux concepts. Les versions du texte retrouvées à Mawangdui, datant d'environ 198 av. J.-C. pour la plus ancienne, placent De avant Dao, au contraire du livre actuel. Certains ont donc proposé de l'appeler désormais De Dao Jing, titre choisi pour une traduction de la version de Mawangdui.

En Chine, il est couramment appelé du nom de son auteur supposé, Lao Zi (). Ses autres noms sont Daode zhenjing () ou Authentique classique de la Voie et de la Vertu, Wuqian yan () ou Cinq mille caractères et Taishang xuanyuan Daodejing () ou Livre de la Voie et de la Vertu du Mystère originel suprême.

Auteur

La tradition attribue le Dao De Jing à Laozi — première attribution semble-t-il dans le Hanfeizi — mais l'identité réelle de l'auteur reste discutée. L'autre texte fondateur du taoïsme, le Zhuangzi, mentionne la personne de Laozi de façon sporadique comme un critique des confucéens et des mohistes. Sa biographie dans l'ouvrage historique Shiji, rédigée cinq siècles après l’époque supposée de sa vie, n’est guère crédible et semble mélanger deux ou trois « Lao » différents, dont Lao Dan (老聃), que Confucius mentionne aussi brièvement comme un sage reclus qu'il dit « aller saluer lors qu'il part méditer ». Mencius ne parle absolument pas de lui. Les légendes le concernant ont été écrites à partir des Han, soit de plusieurs siècles à plus d'un millénaire après l'époque à laquelle il aurait vécu. De nombreux spécialistes envisagent donc qu'il pourrait représenter collectivement des penseurs du premier courant taoïste.

Néanmoins, d'autres croient à l'existence d'un « Maître Lao » qui serait l’auteur, le compilateur ou le commentateur du livre.

Datation

Le Laozi actuel provient-il d'un texte unique ou y a-t-il eu différentes versions parallèles dont une seule est restée ? La question reste ouverte. Le personnage de Laozi (mais pas le Dao De Jing) est mentionné dans des textes datant d'environ 400 av. J.-C. Certains ont estimé d'après le style que le Dao De Jing aurait été rédigé entre le Classique des vers et le Zhuangzi. On connait des fragments du texte actuel gravés sur pierre remontant à 300 av. J.-C., tout comme la version de Guodian (en fait trois versions fragmentaires). Les deux textes sur soie datant des Han Occidentaux (~200 av. J.-C.) découverts dans la tombe de Mawangdui présentent peu de différence avec le texte actuel, qui était donc établi au IIe siècle.

Contenu

Structure

Lao Zi rencontre Yin Xi qui le persuade d'écrire le Dao De Jing

L'ensemble compte un peu plus de cinq mille caractères (jusque 5500 environ), d'où l'un de ses noms. Des considérations numérologiques ont pu jouer, car Cheng Xuanying, taoiste du VIIe siècle, prétend que la version d’origine fut délibérément raccourcie par l'alchimiste Ge Xuan pour qu'elle compte exactement cinq mille caractères.

Il est divisé en deux parties, Dao « voie » et De « vertu ». La version traditionnelle est composée de quatre-vingt-un courts chapitres, les trente-sept premiers constituant la section Dao et les derniers la section De. Quatre-vingt-un, carré de neuf, pourrait avoir été choisi pour des raisons symboliques, car neuf a une valeur particulière dans le taoïsme.

Le découpage en chapitres semble avoir été réalisé a posteriori, et dans certains cas, de manière manifestement erronée.[1]

La tradition attribue la division en chapitres ainsi que celle en deux sections à Heshanggong (河上公) « vieillard en amont du fleuve ». Il s'agit d'un personnage mythique lié au courant Huanglao dont on ne sait plus grand chose, mentionné dans des textes de la dynastie Han. Dieu ou immortel, il aurait été selon certaines sources le maître spirituel de l’empereur Wendi.

L'existence d’exemplaires découpés en soixante-quatre, soixante-huit ou soixante-douze chapitres est mentionnée dans certains textes, mais aucun ne nous est parvenu. Les exemplaires les plus anciens du Dao De Jing proviennent de Mawangdui (fin du IIe siècle av. J.-C.) et de Guodian (郭店) dans le Hubei (fin du IIIe ou milieu du IVe siècle av. J.-C.). L’une des versions de Mawangdui ne porte aucun signe de séparation en chapitres. Dans les autres versions il semble bien y avoir quatre-vingt-un chapitres, mais la séparation n’est pas clairement indiquée, seulement suggérée par des points (Mawangdui) ou de petits carrés (Guodian). De plus, à Mawangdui le contenu des actuels chapitres 80 et 81 est placé derrière le chapitre 66 ; contrairement au texte actuel, la section De se trouve avant la section Dao.

Style

Fragment de manuscrit sur soie découvert à Mawangdui

Le texte est écrit en langue chinoise littéraire classique, d'une manière souvent rythmée, voire rimée. Le rythme est facilement perceptible à l'œil dans la simple répétition des caractères :

道 可 道 非 常 道
名 可 名 非 常 名
無 名 天 地 之 始
有 名 萬 物 之 母
常 無 欲 以 觀 其 妙
常 有 欲 以 觀 其 徼 (début du chapitre 1)

Il est encore plus marqué par les jeux sur des alternances et oppositions de termes (無 / 有 ; 天地 / 萬物... ).

Les chapitres commencent souvent par un petit poème qui paraît complet mais énigmatique, suivi d'une transition (comme ici , c'est pourquoi), suivi de ce qui pourrait être un commentaire, ou un autre poème éclairant le premier. Ce peut être un style de rédaction, ou l'indice d'un commentaire très primitif qui se serait incorporé au texte canonique.

Les termes utilisés sont souvent très polysémiques, et de catégorie grammaticale rarement fixée (indifféremment noms, verbes ou adjectifs). Les phrases ne comportent que très rarement des mots vides qui imposeraient une solution grammaticale plutôt qu'une autre. Suivant la structure grammaticale retenue, les interprétations peuvent donc être extrêmement variables.

Le texte a pu subir des modifications. Ainsi, malgré une nette ressemblance entre la version la plus ancienne connue (les fragments de Guodian) et la version actuelle, on a identifié un vers du chapitre 19 dont le sens a été sensiblement altéré : l'actuel « Élaguez la bienveillance (ren 仁), jetez la droiture (yi 義) », attaque contre les vertus confucéennes, devient à Guodian : « Élaguez le faux-semblant, jetez l'artifice ». Gao Zheng, chercheur de l'Académie chinoise des sciences sociales, pense même que cette version fait partie du corpus utilisé par les membres d'une école confucianiste résidant à Jixia, Si Meng (思孟学派, lignée confucianiste se réclamant de Zi Si et de Mencius). Ce serait l'indication de la diffusion précoce du Livre de la voie et de la vertu en dehors des cercles proprement taoïstes.

Difficultés du texte

Comme l'énonce un passage du chapitre 70 : « Mes paroles sont faciles à comprendre [...] pourtant personne au monde ne les comprend ».

Il est écrit en langue classique, difficile à saisir pour les Chinois d'aujourd'hui. Outre les problèmes d'absence de ponctuation et de polysémie des caractères dont le sens peut changer au fil du temps, les écrits anciens s'adressent à un public très limité de contemporains qui ont lu et appris par cœur les mêmes textes et partagent les mêmes connaissances référentielles. Ils sont capables de restituer le sens exact d'un texte elliptique, aptitude que les lecteurs des époques ultérieures ont perdu.

Le style poétique de l'ouvrage avec phrases couplées, dans lequel la rime ou l'assonance ont dû jouer un rôle, doit être pris en compte dans l'analyse des mots employés. La polysémie et l'incertitude grammaticale sont réduites par la versification, qui impose aux vers à la fois une structure grammaticale identique, et une symétrie dans les alternances sémantiques. Dans certains passages, cette contrainte formelle permet même d'identifier des modifications du texte, ou des erreurs dans le découpage des chapitres.

Contenu

Le texte aborde des notions de la pensée chinoise antique, comme le « Non-agir », la « Voie », le « Retour », la « Vertu », le « Non-existant » etc.

La section Dao est souvent considérée comme plus métaphysique, et la section De plus éthique et politique. On a suggéré que l'ordre dans lequel elles étaient placées indiquait les priorités de l'auteur ou de l'éditeur ; la politique primerait alors sur le métaphysique, si l'on se fie à l'ordre des manuscrits de Mawangdui. Mais certains spécialistes pensent qu'il existait au départ plusieurs versions différant par l'ordre du texte.

Commentaires et interprétations

Dao De Jing, édition de Wang Bi, Japon, 1770

Principaux commentaires

Le Dao De Jing a fait l'objet en Chine de quelque sept cents commentaires et de nombreuses interprétations différentes. Les éditions en langue étrangère en proposent aussi diverses lectures. Selon W. T. Chan (1963), on compterait environ 700 versions chinoises commentées. On en dénombrait déjà une trentaine sous la dynastie Tang quand l'empereur Xuanzong ordonna en 731 que tous les fonctionnaires en aient une copie, et le mit au programme des examens impériaux.

Par l'interprétation qu'ils suggèrent, les commentaires chinois ont contribué autant que le texte d'origine au sens de l'ouvrage et à sa place dans la philosophie et la religion. Le plus ancien se trouve dans le Hanfeizi. Les commentaires les plus importants sont ceux de Heshanggong, Yan Zun, Wang Bi, et le Xiang'er :

  • Heshanggong () est un personnage légendaire. Le commentaire qu'on lui attribue, Laozi zhangju () ou Commentaire par chapitre et par phrase du Laozi, datant sans doute du IIe siècle, a exercé une grande influence des Han aux Song, malgré la concurrence croissante du commentaire de Wang Bi à partir des Jin. Il appartient au genre zhangju des commentaires systématiques et propose une interprétation plutôt utilitaire (entretien de la santé, maintien de l'ordre politique et de l'harmonie sociale etc.). On y retrouve la philosophie de l'époque Han : huanglao, théories du Yin et du Yang, cinq éléments, influence de la vertu du souverain sur le destin du pays, souffle primordial comme matière originelle de l'univers.
  • Yan Zun () (83-10 av. J.-C.) ou Yan Junping, devin reclus, a laissé le Laozi zhigui () ou L'essentiel du Laozi, qui témoigne des mêmes influences que Heshangtong, mais son commentaire a un aspect un peu moins utilitaire. Il dégage de l'ouvrage une philosophie plus systématique, dans laquelle la notion de ziran (自然) « nature », joue un rôle important.
  • Le Xiang'er (想爾), dont l'auteur reste inconnu, est attribué à Zhang Daoling ou à son successeur Zhang Lu. Il est connu actuellement par une version de Dunhuang qui daterait d'environ 200. C'est le premier commentaire associé à un courant religieux, celui des Maîtres célestes, ce que reflète le contenu : dévotion au Dao, divinisation de Laozi, poursuite de l'immortalité (xianshou 仙壽) par l'enrichissement du qi et l'observance de règles morales. Le sens exact de son titre, littéralement « penser [à] vous », reste une énigme.
  • Le commentaire de Wang Bi connut rapidement le succès et deviendra après les Song le plus consulté. Il est à la base des traductions en langue étrangère, à l'exception de celles qui s'appuient sur Mawangdui ou Guodian. Ni religieux ni cosmologique au contraire des précédents mais essentiellement logique, il dégage du Dao De Jing un système plus cohérent et rigoureux que ses prédécesseurs, dans lequel le Dao, origine ontologique de toutes choses, est absolument transcendant. Il relie le Laozi au Zhuangzi et au Yi Jing pour constituer un ensemble qu'il appelle sanxuan (三玄) « Les trois traités du Mystère ». Il s'appuie sur le Dao De Jing pour justifier le système social et politique confucéen et considère Confucius et non Laozi comme le sage idéal.

Interprétations

Il n'existe pas encore de conclusion définitive quant à sa signification réelle ni l'objectif de son ou de ses auteur(s). Selon certains, ce serait un recueil d'aphorismes poétiques provenant de plusieurs auteurs ou compilateurs, sans réelle cohérence d'ensemble. D'autres au contraire y voient un texte cachant une cohérence profonde sous un style allusif et elliptique.

Il a donc fait et continue de faire l'objet d'interprétations diverses, et a eu des applications dans des domaines aussi variés que la philosophie, la religion, l'art, la stratégie, la médecine, les arts martiaux, les pratiques sexuelles. Il a même inspiré à la fin du XXe siècle des livres tels que The Tao of Physics et The Tao of Pooh, ainsi qu'une version taïwanaise en bande dessinée.

En tout état de cause, ce livre a eu une influence considérable sur des pans entiers de la civilisation extrême-orientale et en Occident à travers ses très nombreuses interprétations et traductions. Il serait effectivement le deuxième livre le plus traduit après la Bible. En 1988, La Fargue et Pas ont recensé 250 versions en langues étrangères.

Le Dao De Jing pourrait très bien s'avérer être un recueil d'aphorismes provenant de plusieurs auteurs, sans réelle cohérence d'ensemble ; on y trouve d'ailleurs des propositions contradictoires. Néanmoins, l'interpréter comme un ouvrage cohérent de bout en bout est plus intéressant pour le lecteur, c'est donc cette position qu'ont adoptée commentateurs et traducteurs.

En attendant de nouvelles découvertes archéologiques ou philologiques qui lèveraient enfin le doute sur son sens d'origine, on se contentera de constater son extraordinaire souplesse d'interprétabilité, une des raisons de son succès. Déjà sous les Tang[2], il en existait plusieurs lectures différentes : politiques, religieuses, spirituelles, bouddhistes même, comme celle du Chongxuan (重玄 représenté par Li Rong 李榮) (VIIe siècle) influencé par le Mādhyamika. Toujours sous les Tang, Wang Zhen (王真) le transforma en traité de stratégie militaire[3]. Sous les Yuan, Du Daojian (杜道堅) (1237-1318) fait remarquer que le Dao « semble être compris différemment par chaque dynastie ».

Cette diversité se retrouve dans les traductions étrangères, au sein desquelles on distingue quelques grandes directions :

  • mythologique : thème du chaos, de la déesse mère, des cultes animistes comme celui des cours d'eau (les tourbillons ont été proposés comme origine au caractère xuan 玄) ;
  • le Dao De Jing comme témoignage d'une expérience mystique, mais sans les visions ;
  • le Dao De Jing comme exposé d'un système philosophique et métaphysique ;
  • le Dao De Jing comme manuel de perfectionnement de soi.

Les différentes traductions peuvent donc s'écarter sensiblement l'une de l'autre. Il peut d'ailleurs être intéressant d'en lire deux ou trois, et de profiter de l'incertitude qui règne encore dans le monde académique quant au sens profond du texte pour choisir celle qu'on préfère. C'est en tout cas ce que font certains Chinois, si l'on en croit l'échange suivant sur le forum d'entraide du Yahoo taïwanais[4] : à quelqu'un qui demande un résumé du Laozi dont il vient de lire, sans avoir l'impression de la comprendre, la traduction en chinois moderne, un internaute répond : « Ça n'a pas d'importance si tu ne comprends pas tout de suite, mais il ne faut surtout pas lire les notes ni demander aux autres ce qu'ils en pensent, le Dao De Jing doit être abordé sans idée préconçue, il faut s'en faire sa propre idée. »

Notes

  1. Par exemple, la continuité du rythme poétique suggère que le premier mot du chapitre 10, 載, serait en réalité rattaché à la fin du chapitre 9.
  2. selon Du Guangting 杜光庭
  3. Lunbing yaoyishu 論兵要義術 présenté en 809 à l'empereur Xianzong.
  4. 智識+ le 20 juillet 2005

Quelques concepts

  • Dao
  • De
  • Ziran
  • Wu
  • Wuwei

Voir aussi

Ouvrages

Traduction en français:

  • Le Lao-Tseu, suivi des Quatre canons de l'empereur jaune, trad. Jean Lévi, Albin Michel, 2009
  • Tao Tê King, texte français par Armel Guerne, Le club français du livre, 1963
  • Tao Te King, traduit par Claude Larre, 1984, ISBN 2226021183 (Poche) et ISBN 2220035522 (édition relié)
  • Tao Tö King, traduit par Jan Julius Lodewijk Duyvendak, 1987, ISBN 2-7200-1055-3. Notes critiques fournies.
  • Tao-Tö King, traduit par Liou Kia-hway, 2002, ISBN 2070423174
  • Tao Te King, traduit par Marcel Conche, 2003, ISBN 2130538177
  • Tao Te King, traduit par François Houang et Pierre Leyris, 2004, ISBN 2020050676
  • Tao Te King, illustré par Pierre Laffillé
  • Tao Te King, traduit par Stephen Mitchell et Benoit Labayle, 2008, ISBN 9782917738009 (Ed. illustrée de peintures anciennes chinoises), ISBN 9782917738016 (Ed. texte seul)

Autres classiques Chinois:

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