Gouvernement de la région autonome du Tibet

Gouvernement de la région autonome du Tibet

La région autonome du Tibet est une des régions autonomes de la République populaire de Chine. Elle est gouvernée par un gouvernement populaire (du peuple) ayant à sa tête un président.

Sommaire

La répartition des pouvoirs

Localisation de la région de Tibet Autonome dans la république de Chine.

En République populaire de Chine, les minorités nationales pratiquent l'autonomie régionale dans la région où elles sont concentrées, au sein d'organismes autonomes. En principe, les régions autonomes s'occupent de leurs affaires intérieures, le pouvoir central se réservant la défense, les affaires étrangères, les lois, le système judiciaire, les voies de communication, les finances du gouvernement central, les revenus nationaux, le commerce extérieur, entre bien d'autres prérogatives. De son côté, la province ou la région autonome s'occupe de l'éducation, la santé publique, les industries et communications provinciales, les propriétés de la province, l'agriculture et les forêts, la conservation des eaux, la pêche et l'élevage, etc. Elle dispose aussi désormais de certaines compétences en matière rurale et urbaine[1].

En pratique, ce n'est pas l'administration régionale qui exerce le pouvoir, mais le Parti communiste chinois. En effet, si le responsable administratif officiel appartient bien à la minorité reconnue, dans la pratique c'est le président du Parti communiste chinois de la région, toujours un Han, qui reste le véritable détenteur de ce pouvoir. La Chine est un État unitaire et non une fédération. Le gouvernement central à travers le Parti communiste garde la main mise sur les régions en contradiction avec la loi sur l'autonomie de 1984[1].

Selon Robert Barnett, en théorie, selon le système chinois, les Tibétains ont une représentation égale aux Han dans le système politique. Mais cette disposition est inopérante pour 2 raisons : toute activité opposée aux Quatre principes fondamentaux, comme critiquer le PCC est interdite, d'autre part, la discrimination positive en faveur des non han n'est pas appliqué dans le PCC. De toute façon, les concessions écrites ne se retrouvent pas appliqués dans les faits. Ainsi, si les officiels tibétains représentent 76% en 1999, il s'agit en grande partie de subalternes, le terme d'officiel recouvrant tous les employés gouvernementaux dont le personnel technique et administratif, les postes honorifiques comme le comité consultatif politique du peuple chinois (CCPPC). Les décisions majeures sont encore dans les mains des dirigeants chinois. 76 % ne reflète pas non plus le % officiel de Tibétains dans la Région autonome du Tibet, évalué à 96% par le gouvernement chinois. Dans la vision chinoise officielle, les Tibétains comme d'autres nationalités non han forment selon la théorie marxiste du déterminisme économique une société arriérée et féodale, espérant une amélioration grâce à la société chinoise plus avancée. En retour, les non han fournissent des ressources naturelles ou matières premières. Cette vision est discriminatoire. Deuxièmement, depuis au moins 1992, la politique chinoise est d'envoyer continuellement des migrants han dans les régions tibétaines pour l'avancement de leur société. Cette pratique est aussi discriminatoire car elle entraîne un déséquilibre majeur dans l'économie et le gouvernement en faveur des non Tibétains. Ainsi, les pratiques "antidiscriminatoires" autorisées au début des années 1980 sont en grande partie ineffectives. Troisièmement, au moins depuis juillet 1994, date du 3e forum national sur le travail au Tibet, l'Etat chinois décida que des aspects de la culture et de la religion tibétaine étaient incompatibles avec le socialisme et devait être éliminés. Ces visions idéologiques désavantages fortement les Tibétains et les nationalités non han[2].

Le pouvoir politique

Le pouvoir politique est exercé officiellement dans la région autonome du Tibet par le Conseil régional et le président de la région. En outre, il y a une Conférence consultative politique de la région autonome du Tibet, qui correspond à la conférence consultative politique du peuple chinois et a principalement des fonctions de cérémonie.

Le Comité préparatoire à l'établissement de la Région autonome du Tibet a été inauguré en 1956 par le maréchal Chen Yi vice-premier ministre, à la demande de Mao Zedong, Liu Shaoqi et Zhou Enlai qui envoyèrent un message de félicitation[3],[4] et la Région autonome du Tibet a été officiellement inaugurée en septembre 1965[5].

La révolution culturelle (1966-1976) a détruit à la fois le gouvernement régional et la Chambre régionale du parti communiste, cette dernière ayant été remplacée pour un temps par un « Comité révolutionnaire ».[réf. nécessaire]

Le système politique n'a été entièrement reconstruit qu'au début des années 1980. Selon la Constitution de la République populaire de Chine, depuis 1982, le Tibet est une région autonome dans laquelle le groupe ethnique tibétain jouit d'une grande autonomie, même si la Constitution exclut la possibilité de l'indépendance [6]. En règle générale, la recherche du président de la région autonome s’effectue toujours parmi les Tibétains, un groupe ethnique, ainsi que pour d'autres bureaux civils de la région. Au président de la région depuis 2003, Jampa Phuntsok[7], a succédé en janvier 2010 Padma Choling, un ancien soldat qui a servi l'armée populaire de libération pendant 17 ans[8]. Le tibétologue Robbie Barnett analyse ainsi cette nomination : :« Nommer un ancien officier à la tête du Tibet indique que la Chine perçoit désormais le Tibet sous l'angle du contrôle militaire » [9].

Le juriste américain Barry Sautman écrit que les Tibétains sont nombreux à tous les échelons de la hiérarchie politique de la région autonome du Tibet, sauf pour ce qui est du poste de secrétaire régional du parti[10].

Selon Freedom House, une ONG fiancée majoritairement par le gouvernement des États-Unis, l'exercice du pouvoir serait en pratique entre les mains du secrétaire général du Parti communiste chinois régional, une influence majeure sur la politique dans la région et un poste qui, à l'exception de Wu Jinghua, a été tenu par un chinois Han[11]. Depuis 2005, le poste est occupé par Zhang Qingli.

En outre, selon « Campagne internationale pour le Tibet », un organisme œuvrant pour l'indépendance du Tibet[12], la conception de la politique au Tibet serait réalisée centralement à Pékin, par un groupe de coordination dans une entité d’un département du parti composée exclusivement de Han. Actuellement, il se composerait de Jia Qinglin, Ma Kai, Meng Jianzhu, Du Qinglin, Zhang Qingli, Ye Xiaowen, Xie Xuren et Wu Shuangzhan[13].

Les secrétaires du Parti communiste chinois au Tibet

  1. Zhang Guohua (1950.01-1951.06)
  2. Fan Ming (1951.06-1951.12)
  3. Chang Ching-wu (1952.03-1965.08)
  4. Zhang Guohua (1965,09-?)
  5. Ren Rong (1971.08-1980.03)
  6. Yin Fatang (1980.03-1985.06)
  7. Wu Jinghua (1985.06-1988.12)
  8. Hu Jintao (1988.12-1992.11)
  9. Chen Kuiyuan (1992.11-2000.09)
  10. Guo Jinlong (2000.09-2004.12)
  11. Yang Chuantang (2004.12-2005.11)
  12. Zhang Qingli (2005.11-2006.05)
  13. Zhang Qingli (2006,05-2011,08))
  14. Chen Quanguo (2011,08-)

Selon Tsering Woeser, pendant la révolution culturelle le 7 avril 1971, Zhang Guohua est destitué de son poste de directeur du Comité révolutionnaire, de celui de chef d'équipe de la direction du parti et de celui de commandant en chef du secteur militaire tibétain. C'est Ren Rong qui assure la suppléance aux deux premiers postes. Le comité central nomma Chen Yiming au poste de commandant en chef du secteur militaire tibétain. Les Tibétains voulurent juger publiquement Zhang Guohua mais le gouvernement cherchant à le protéger, le rapatria par avion à Pékin[14].

Si aucune personne de « nationalité » (ethnie) tibétaine n'a été secrétaire du Parti communiste au Tibet[15], il y a toutefois eu un membre de la « nationalité » (ethnie) Yi nommé à ce poste : Wu Jinghua (juin 1985 - décembre 1988) [16].

En 1957, après que Phuntsok Wangyal soit parti à Pékin où il devait rencontrer le président Mao, le dalaï-lama, qui avait un grand respect pour Phuntsok Wangyal, demanda que celui-ci soit nommé secrétaire du parti communiste chinois au Tibet[17],[18]. Cette requête, présentée au secrétaire du parti communiste chinois au Tibet Chang Ching-wu, fut acceptée, mais fin 1957, un fonctionnaire chinois informa le dalaï-lama que Phuntsok Wangyal ne reviendrait plus au Tibet, car il avait été déchu de son poste et mis en prison où il devait rester jusqu’à la fin des années 1970[18].

Les présidents du gouvernement local (à partir de mars 1959)

Après le départ en exil du 14e dalaï-lama, qui était président du Comité préparatoire depuis avril 1956, le premier ministre Zhou Enlai prit un arrêté proclamant la dissolution du gouvernement tibétain de l'époque – qui était resté en place même après l'arrivée de l'Armée populaire de libération[19] – et son remplacement par le Comité préparatoire pour l'établissement de la région autonome du Tibet. Le 10e panchen-lama, jusque là vice-président du Comité préparatoire, assuma dès lors les fonctions de président[20],[21]. Ce dernier adressa au gouvernement chinois en 1962 sa pétition en 70 000 caractères puis apporta son soutien au dalai-lama en 1964. Le panchen-lama fut démis de la présidence du comité et remplacé par Ngabo Ngawang Jigme en décembre 1964.

Présidents du Comité préparatoire

  1. 10e panchen-lama (mars 1959 - décembre 1964)
  2. Ngabo Ngawang Jigme (décembre 1964 - ?)

Président du Comité populaire

  1. Ngabo Ngawang Jigme (décembre 1964 - ?)

Présidents du Comité révolutionnaire

  1. Zeng Yongya (septembre 1968 - novembre 1970)
  2. Ren Rong (novembre 1970 - août 1979)

Tao Changsong, « créateur des Gardes rouges de Lhassa et chef du groupe des rebelles » pendant la révolution culturelle, sera de septembre 1968 à octobre 1976, vice-président du Comité révolutionnaire de la région autonome du Tibet. En 1976, après l'arrestation de la bande des quatre, il fut emprisonné pendant un an accusé d'être un criminel « relevant des trois catégories » [22].

Présidents du Gouvernement populaire

  1. Sangyé Yeshi (août 1979 - avril 1981)
  2. Ngabo Ngawang Jigme (avril 1981 - mai 1983)
  3. Dorje Tseten (mai 1983 - décembre 1985)
  4. Dorje Tsering (décembre 1985 - mai 1986, faisant office de président)
  5. Dorje Tsering (mai 1986 - mai 1990)
  6. Gyaincain Norbu (mai 1990 - mai 1998)
  7. Lekchog (mai 1998 - mai 2003)
  8. Jampa Phuntsok (mai 2003 - janvier 2010)
  9. Padma Choling (janvier 2010 - )

Jampa Phuntsok, aussi appelé Champa Phuntsok ou Qiangba Puncog, fut président du Gouvernement populaire de mai 2003 à janvier 2010[23]. Tibétain de souche né à Qamdo en 1947, il est membre du parti communiste depuis mai 1974 et diplômé du département de génie mécanique et de productique de l'université de Chong Qing[24].

Padma Choling, aussi appelé Padma Thrinley ou Palma Trily, est un Tibétain de souche né en octobre 1951 à Dengqen. Il est, depuis le 15 janvier 2010, président du Gouvernement populaire. Membre du parti communiste depuis octobre 1970, il est diplômé de l'école centrale des cadres du parti[25].

Les présidents du Comité permanent du Congrès du peuple

  1. Ngabo Ngawang Jigme (1979-1981)
  2. Yang Dong Sheng (1981-1983)
  3. Ngabo Ngawang Jigme (1983-1993)
  4. Raidi (1993-2003)
  5. Lekchog (2003 - )

Tibétain de souche, Lekchog (Legqog) est est né dans une « famille de serfs » du comté de Gyangzé en 1944. Il est membre du parti communiste depuis 1972[26].

L'administration régionale

Selon Françoise Pommaret (2002), les cadres de l'administration de la RAT sont des Chinois Han à 66% et les Tibétains occupent 16% des postes de commandement dans l'armée. Enfin aucun Tibétain n'a été secrétaire du Parti communiste dans la Région autonome du Tibet[15].

Notes et références

  1. a et b Situation géopolitique de la Chine, Université Laval (Canada), en part. section 3 : L'organisation politique.
  2. Robert Barnett, Le Tibet est-il chinois ? Anne-Marie Blondeau et Katia Buffetrille, Albin Michel, coll. Sciences des religions, 2002 (ISBN 2226134263), p. 151-153
  3. Beijing information : Autonomie régionale des ethnies minoritaires
  4. (en) White Paper 1998: New Progress in Human Rights in the Tibet Autonomous Region, February 1998, Permanent Mission of the People's Republic of China to the UN : « In April 1956, the Preparatory Committee for the Tibet Autonomous Region was set up in accordance with the Central Government's decision ».
  5. (en) The Worst of the Worst 2008 - China (Tibet) : « The remaining area, which had been under the administration of the Dalai Lama's government, was designated the Tibet Autonomous Region (TAR) in 1965 ».
  6. (en) CONSTITUTION OF THE PEOPLE'S REPUBLIC OF CHINA.
  7. Jampa (Champa) Phuntsok est un Tibétain de souche né à Qamdo (Chamdo) en 1947. Il est diplômé de l'Université de Chongqing et membre du parti communiste chinois depuis 1974.
  8. Un nouveau gouverneur chinois pour le Tibet sur french.peopledaily.com.
  9. Un ex-militaire chinois à la tête du Tibet sur www.radio-canada.ca. Consulté le 8 mai 2010.
  10. Il oppose cette situation à celle qui prévaut au Ladakh, région majoritairement tibétaine de l'Inde et dont le système politique est louangé par les chefs exilés : l'administration indienne n'aurait jamais employé un seul des nombreux bouddhistes ladakhis ayant pourtant passé avec succès ses examens; (en) Barry Sautman, "Cultural genocide" and Tibet, in Texas International Law Journal, April 1, 2003 : « Tibetans are numerous at all rungs of the Tibet Autonomous Region (TAR) political hierarchy, except as Regional Party Secretary. Their political participation is unlike the situation in Ladakh, which is a largely Tibetan Buddhist area of India, a country whose political system the emigre leaders fulsomely praise. The Indian Administrative Service has reportedly never employed any of the many Ladakhi Buddhists who have passed its examinations. »
  11. (en) The Worst of the Worst - China (Tibet), Freedom House, 5 mai 2008. Consulté le 5 mai 2008
  12. (en) Michel Chossudovsky, China and America: The Tibet Human Rights Psy Op, site Global Research, 13 avril 2008 : « The most prominent pro-Dalai Lama Tibet independence organization funded by the NED is the International Campaign for Tibet (ICT), founded in Washington in 1988. The ICT has offices in Washington, Amsterdam, Berlin and Brussels. Distinct from other NED funded Tibet organizations, the ICT has a close cozy and "overlapping" relationship with the NED and the US State Department ».
  13. (en) [PDF]Tibet at a turning point, sur le site www.savetibet.org, pp. 106-108 : « The CCP’s main body for coordinating policies on Tibet is known variously as the “Central Tibet Work Coordination Working Group” or the “Central Coordination Group on the Struggle Against the Dalai Clique”. Very little about the group or its workings is publicly known, and its existence is only occasionally and obliquely referred to in China’s official press. The first public mention of this group was made in April 2007 in a Hong Kong-based pro-Beijing newspaper, the Singtao Daily. The purpose of the working group according to the same article, quoting from an unidentified source, is “strengthening macro-guidance and comprehensive coordination in Tibet’s development issue and paying more attention and giving more support to other Tibetan-inhabited areas.” The unattributed article continues by saying that the working group, which is “in overall charge of Tibetan affairs”, is intended to “ensure that Tibet attains economic and social development by leaps and bounds and that the Tibetan people’s living standards continually improve so as to compete with the Dalai clique […] in winning popular support.” ».
  14. Tsering Woeser, Mémoire interdite. Témoignages sur la Révolution culturelle au Tibet, page 206, traduit par Li Zhang & Bernard Bourrit, éd. Gallimard.
  15. a et b Françoise Pommaret, Le Tibet : Une civilisation blessée, Découverte Gallimard, 2002, p. 123.
  16. (en) Melvyn C. Goldstein, The Snow Lion and the Dragon. China, Tibet, and the dalai Lama, University of California Press, 1997, p. 74 : « the newly appointed head of the party in Tibet, Wan Jinghua, was himself a minority (from the Yi nationality) ».
  17. Roland Barraux, Histoire des Dalaï Lamas - Quatorze reflets sur le Lac des Visions, Albin Michel, 1993. Réedité en 2002, Albin Michel (ISBN 2226133178).
  18. a et b Dalaï Lama, Au loin la liberté, Livre de poche, 1993 (ISBN 225306498X).
  19. (en)[PDF] Ernst Steinkelner, A Tale of Leaves. On Sanskrit Manuscripts in Tibet, their Past and their Future, Royal Netherlands Academy of Arts and Sciences, Amsterdam, 2004« The traditional Tibetan government, which had been allowed to remain in office even after the Chinese forces arrived in 1951, had been abolished in 1959 ».
  20. (en) National Uprising, sur le site officiel du Gouvernement tibétain en exil.
  21. (en) Arrêté du premier ministre Zhou Enlai dissolvant le gouvernement local du Tibet tel que publié dans le New York Times du 29 mars 1959 : « the decision is that from this day the Tibet Local Government is dissolved and the Preparatory Committee for the Tibet Autonomous Region shall exercise the functions and powers of the Tibet Local Government. During the time when the Dalai Lama Dantzen-Jalsto, chairman of the Preparatory Committee for the Tibet Autonomous Region, is under duress by the rebels, Panchen Erdeni Ghuji-geltseng, vice-chairman of the Preparatory Committee, will act as the chairman (...) ». Source : Robert V. Daniels (ed.), A documentary history of communism, vol. 2, Communism and the World, I. B. Tauris & Co. Ltd, London, 1985, 448 p. (ISBN 1-85043-035-7), p. 78.
  22. Woeser, Mémoire interdite. Témoignages sur la Révolution culturelle au Tibet, Modèle:Pl.27, traduit par Li Zhang & Bernard Bourrit, éd. Gallimard.
  23. Un nouveau gouverneur chinois pour le Tibet.
  24. (en) Qiangba Puncog and Baima Chilin’s brief resumes, CTB, 15-01-2010 : « Qiangba Puncog, male, Tibetan, was born in May, 1947 (62 years old now) in Qamdo, Tibet. He joined the Communist Party in May, 1974 and started work in October, 1970. He graduated from (the) Department of Mechanical Engineering & Machinery Manufacturing of Chong Qing University ».
  25. (en) Qiangba Puncog and Baima Chilin’s brief resumes, CTB, 15-01-2010 : « Baima Chilin, male, Tibetan, was born in October, 1951 (58 years old now) in Dengqen, Tibet. He joined the Communist Party in October, 1970 and started work in December, 1969. He graduated from (the) Graduate School of the Central Party School ».
  26. (en) Hu Yinan and Wu Jiao, Holiday to mark end of Tibet serfdom : « Legqog chair of the regional congress standing committee grew up in a serf family in Tibet autonomous Region Gyantse county ».

Bibliographie

Liens internes

  • Politique du gouvernement tibétain en exil

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Gouvernement de la région autonome du Tibet de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Région autonome du Tibet — 31° 42′ 20″ N 86° 56′ 25″ E / 31.7056, 86.9403 …   Wikipédia en Français

  • Histoire de la région autonome du Tibet — Cet article présente les faits saillants de l histoire de la région autonome du Tibet ou Xizang. Après le départ en exil du 14e dalaï lama, le gouvernement tibétain est remplacé, en avril 1959, par le Comité préparatoire pour l établissement de… …   Wikipédia en Français

  • Enseignement dans la région autonome du Tibet — La République populaire de Chine a commençé à mettre sur pied un enseignement moderne au Tibet au début des années 1950. En 2005, la région autonome comptait 1 010 écoles où étudiaient 486 000 élèves et étudiants. Sommaire 1 Instauration d un… …   Wikipédia en Français

  • Culture contemporaine dans la Région autonome du Tibet — Cet article présente sommairement divers aspects de la culture de la Région autonome du Tibet. Sommaire 1 Culture traditionnelle et culture contemporaine 1.1 Le paysage culturel actuel 1.2 La question du génocide culturel …   Wikipédia en Français

  • Infrastructures de transport dans la région autonome du Tibet — La construction de routes, de voies ferrées et d aéroports[1] a permis de désenclaver la région et a favorisé le développement du tourisme [2], de l industrie et du commerce dans la région autonome du Tibet. Un oléoduc de plus de… …   Wikipédia en Français

  • Comité préparatoire à l'établissement de la Région autonome du Tibet — Le comité préparatoire à l établissement de la Région autonome du Tibet a été créé le 9 mars 1955 par le gouvernement de la République populaire de Chine afin de préparer l instauration de la Région autonome du Tibet. Le comité a été inauguré le… …   Wikipédia en Français

  • Liste des subdivisions administratives de la région autonome du Tibet — La région autonome du Tibet (La zone grise, revendiquée par la Chine, correspond à la majeure partie de l état indien de l Arunachal Pradesh) La structure administrative de la région autonome du Tibet en République populaire de Chine, est… …   Wikipédia en Français

  • Académie des sciences sociales de la région autonome du Tibet — L Académie des sciences sociales de la région autonome du Tibet est la plus grande institution de recherche tibétologique du Tibet. Constitution Fondée le 5 août 1985, elle comprend plusieurs instituts : l Institut de recherches sur les… …   Wikipédia en Français

  • Région autonome (Chine) — Région autonome de République populaire de Chine Article principal : Administration territoriale de la Chine Administration territoriale de la République populaire de Chine …   Wikipédia en Français

  • Région autonome (République populaire de Chine) — Région autonome de République populaire de Chine Article principal : Administration territoriale de la Chine Administration territoriale de la République populaire de Chine …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”