Jument

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Cheval

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Cheval
 Cheval gris pommelé (Equus caballus) de race Mangalarga Marchador
Cheval gris pommelé (Equus caballus)
de race Mangalarga Marchador
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Perissodactyla
Famille Equidae
Genre Equus
Nom binominal
Equus caballus
Linnaeus, 1758
 Des chevaux au galop

Des chevaux au galop

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Le cheval (Equus caballus) est un mammifère ongulé appartenant à l'une des sept espèces de la famille des équidés. Il a évolué au cours des derniers 45 à 55 millions d'années à partir d'un petit mammifère possédant plusieurs doigts pour devenir le grand animal à sabot unique que l'on connait aujourd'hui. L'utilisation de cet animal domestiqué il y a environ 5 500[1] ou 4 000 ans se serait répandue de 3 000 à 2 000 ans av. J.C. à toute l'Eurasie. Bien que la quasi-totalité des chevaux soient aujourd'hui domestiques, le cheval de Przewalski est considéré comme le dernier vrai cheval sauvage, et il existe de nombreux chevaux domestiques retournés à l'état sauvage.

Un vaste vocabulaire spécialisé est utilisé pour décrire les concepts liés au cheval, de son anatomie aux étapes de sa vie en passant par sa couleur, ses races, sa locomotion et son comportement. Les chevaux comptent sur leur vitesse pour échapper aux prédateurs, ont un bon sens de l'équilibre, un fort instinct de fuite et un trait inhabituel : ils sont capables de dormir debout comme en position couchée. Les femelles, appelées juments, mettent bas après 11 mois un petit nommé poulain qui peut se lever et courir peu de temps après sa naissance. La plupart des chevaux domestiques sont dressés pour l'équitation entre l'âge de deux et quatre ans. Ils atteignent leur plein développement à cinq ans en moyenne et leur durée de vie moyenne est de 25 à 30 ans.

Des siècles durant, les chevaux furent des animaux de guerre et de transport au service des hommes, qui permirent l'essor du commerce et la naissance de civilisations sur de grandes étendues. Considéré comme « la plus noble conquête de l'homme », présent dans les mythes, les légendes, nombre d'encyclopédies spécialisées et toutes les formes d'art, le cheval est, de tous les animaux, celui qui a sans doute le plus marqué l'histoire et les progrès de l'humanité[2]. Il est à l'origine de métiers liés à son entretien, son commerce ou aux activités sportives d'équitation, les plus célèbres étant les sports hippiques. Dans la plupart des pays développés, le cheval est désormais monté pour les loisirs et les compétitions sportives, mais il peut également être utilisé en thérapie, ou pour la production de biens de consommation grâce à sa viande, son lait, son cuir et même son urine. Dans d'autres pays, le cheval reste un partenaire indispensable à l'agriculture et au transport. L'entretien des chevaux domestiques demande un matériel particulier et l'attention de spécialistes.

Les chevaux sont divisés en trois types selon leur tempérament : les sang chaud possédant de la vitesse et de l'endurance, les sang froid, comme le cheval de trait et certains poneys, plus lents et destinés aux travaux pénibles, et les demi-sang, ou warmbloods, issus de croisements entre des chevaux à chaud chaud et à sang froid, qui sont souvent destinés aux sports équestres en particulier en Europe. Il existe plus de 300 races de chevaux dans le monde aujourd'hui.

Sommaire

Classification, dénomination et histoire de l'espèce

Étymologie et dénomination

Cheval est un terme générique qui désigne en premier lieu l'espèce domestique Equus caballus, ce qui inclut les races redevenues sauvages comme les mustangs. Les véritables chevaux sauvages, ne pouvant d'ailleurs pas être domestiqués, appartiennent à plusieurs autres espèces mais sont désignées comme « chevaux ».[réf. nécessaire]

Le terme cheval dérive du latin caballus et désigna d'abord un « mauvais cheval », puis un hongre et, populairement un « cheval de travail »[3]. L'étymologie est incertaine mais une influence du gaulois est possible. Les principaux dérivés du mot cheval sont chevalier, chevalière, chevalerie, chevaleresque, chevalin, chevaucher, chevalet, cavale, cavaler, cavalier, cavalerie et cavalcade. Le terme au singulier se prononce /S@val/ et le pluriel chevaux se prononce /S@vo/.

D'autres termes savants liés au cheval sont empruntés au grec ancien (ἵππος, [híppos], de la racine indo-européenne *ékwos), d'où l'adjectif hippique ou le terme [hippodrome]. Cette racine grecque se retrouve aussi dans le prénom Philippe (« qui aime les chevaux »), Hippolyte (« qui délie les chevaux »), hippocampe (« cheval cambré »), hippopotame (« cheval du fleuve »). Une boucherie chevaline est également appelée boucherie hippophagique. Le latin equus est lui aussi issu de cette racine indo-européenne et est à l'origine des termes comme équidés, équitation et les adjectifs équestre et équine. L'ordre équestre était une classe sociale de la Rome antique descendant des combattants à cheval les plus riches des premiers siècles de Rome.

Termes généraux

Caractéristique Dénomination
terme générique d'usage courant cheval
adulte femelle réservée à la reproduction poulinière
adulte femelle non reproductrice jument
adulte mâle reproducteur étalon
adulte mâle non castré et non reproducteur entier
mâle castré hongre
jeune femelle de moins de trois ans pouliche
jeune cheval de moins de trois ans poulain
cheval âgé d'un an yearling
jeune poulain pur-sang de moins de six mois foal
cheval de petite taille (mesuré au garrot )[4][5] poney

Termes spécifiques

Caractère sigillaire

De nombreux termes familiers, péjoratifs ou anciens désignent aussi le cheval. Parmi les termes péjoratifs figurent notamment « bidet », « bourrin », « canasson », « carne », « rosse » et « haridelle ». Le mot « canasson » est souvent également utilisé sans connotation négative pour désigner un cheval sans particularités. Dans les termes anciens se trouvent le mot « palefroi », qui désigne une monture pour la parade et de façon générale dans tous les déplacements (les demoiselles du Moyen-Age ne chevauchent que des palefrois) , et enfin le mot « destrier » qui nomme une monture de guerre.

Chez les Amérindiens, le cheval est parfois désigné sous le terme de « grand chien »[6].

En caractère sigillaire, la partie supérieure montre un œil et la crinière du cheval et la partie inférieure, ses pattes et sa queue.

Histoire évolutive

Article détaillé : Histoire évolutive des équidés.

L'histoire récente des équidés est mal connue et nous ne savons pas quand eut lieu la spéciation entre les ânes, les chevaux sauvages (Equus ferus), les zèbres et le cheval domestique (Equus caballus). On ne sait pas non plus si les différents types de chevaux préhistoriques dont on retrouve des ossements datés d'une même époque appartenaient à la même espèce, s'ils étaient des sous-espèces ou s'il s'agissait d'espèces différentes[7]. Ils étaient sans doute interféconds et n'appartenaient pas à des espèces complètement séparées. D'autres théories affirment que le cheval sauvage ne formait qu'une seule espèce avant sa domestication et que les différentes races sont le résultat de l'élevage sélectif opéré par l'homme[8].

Le cheval de Solutré, qui vivait il y a 20 000 ans dans le bassin de la Saône, est censé être l'ancêtre direct du cheval Ardennais selon les études réalisées sur ses ossements[9] et de nombreuses autres races l'auraient pour ancêtre.

Théorie des quatre lignées fondatrices

L' analyse ADN réalisée à partir d'études morphologiques sur différentes races de chevaux par l'Université d'Uppsala suggère que ces animaux évoluèrent à partir de populations sauvages qui s'adaptèrent peu à peu à différents biotopes, longtemps avant leur domestication[10]. Toutes les races de chevaux modernes seraient les descendantes de quatre « types » de chevaux :

Races

Article détaillé : Race (cheval).

Les races issues de l'espèce du cheval sont nombreuses et variées. Cette grande diversité a pour origine la sélection et les croisements opérés par l'homme sur le cheval domestique, mais aussi la grande capacité d'adaptation de cet équidé face à son environnement.

Contrairement à d'autres animaux pour lesquels l'entraînement et/ou l'expérience donnent un atout à la survie (comme l'homme), les atouts du cheval dépendent surtout de son capital génétique morphologique. Aussi l'homme a depuis longtemps pratiqué un élevage sélectif en ce sens, bien avant de connaître les lois de l'hérédité. Il semble que les premiers hommes ayant réalisé des listes d'ancêtres soient les arabes. De nos jours, les données généalogiques sont inscrites sur des Herd-books. Ces informations sont reprises par de vastes bases de données spécialisées comme Genequs qui comptait en 2007 plus de 210.000 chevaux toutes races confondues et qui remonte pour les plus anciennes inscriptions à 1764.[réf. nécessaire]

La tendance actuelle est à la baisse de la diversité. Les activités humaines liées à l'usage du cheval se réduisant au sport et au tourisme, toutes les races n'étant pas spécialisées dans ces types d'activité sont menacées. C'est le cas notamment de toutes les races de chevaux de trait.[réf. nécessaire]

Marronnage

Article détaillé : cheval sauvage.

Si certaines races de chevaux sont complètement inféodées à l'homme, par exemple en ne pouvant plus mettre bas seules[réf. nécessaire], d'autres en revanche peuvent retourner à l'état sauvage et former des troupeaux. C'est le cas des mustangs aux États-Unis et des brumbies en Australie, qui sont considérés comme invasifs et provoquent des dégâts importants sur la flore et les sols[11]. Seul le cheval de Przewalski est resté totalement sauvage[12].

Hippologie

Article détaillé : Hippologie.

Du grec ἱππος (cheval) et λόγος (discours), l'hippologie étudie le cheval dans sa globalité[13]. Cette étude comprend l'organisation et l'anatomie du cheval ainsi que son comportement et son entretien.

Description

Article détaillé : Hippologie.

Un cheval de selle adulte pèse en moyenne 500 kg, les plus lourds des chevaux de trait (Shire notamment)peuvent atteindre 1 200 kg. Un cheval vit en moyenne 20 à 30 ans. Les poneys et les chevaux dits « lourds » vivent en moyenne plus longtemps que d'autres races. L'espérance de vie d'un cheval domestique est allongée grâce aux soins prodigués par l'homme, certains chevaux pouvant atteindre les quarante ans[14].

Morphologie

Article détaillé : morphologie (cheval).
Étude d’un cheval par Léonard de Vinci.

L'étude de la morphologie du cheval fait partie de l'hippologie et permet de décrire et d'apprécier la beauté, les défectuosités et les tares d'un cheval. L'examen externe du cheval est très ancien : déjà Xénophon, vers 400 a.v. J.-C., décrivait les qualités extérieures à rechercher chez un cheval dans son Traité de l'équitation : « Quand un poulain n’a pas encore été dressé, il est évident que c’est au corps qu’il faut regarder ; car un cheval qu’on ne monte pas ne laisse guère deviner son caractère »

Le cheval est un animal quadrupède. Ses membres locomoteurs sont appelés des membres et non des pattes. Le cheval porte une crinière et une queue dont les poils sont appelés crins. Le cheval dispose de 469 muscles qui représentent environ la moitié de son poids[15].

Un vocabulaire spécifique décrit les différentes parties du corps du cheval. Par convention, le cheval se compose de trois parties externes principales[16] :

  • L'avant-main qui comprend la tête, l'encolure et les membres antérieurs ;
  • L'arrière-main composé de la croupe, les hanches, les membres postérieurs et la queue ;
  • Le corps qui est la partie centrale.
Schéma des parties externes.
Robes
Les chevaux de race Camargue sont le plus souvent de robe grise)
Article détaillé : Robe (cheval).

La couleur des poils et des crins du cheval constitue sa robe.

La robe d'un cheval représente la couleur de celui-ci. Les robes sont très variées et sont un moyen d'identification. Aussi font-elles l'objet d'une classification réglementée et d'un vocabulaire précis. Le nom des robes est basé sur la couleur des poils et des crins, parmi les robes courantes, citons le bai, l'alezan et le gris. Les épis sont des zones de directions irrégulières des poils. Leur nombre et leur localisation sont relevés dans le signalement des chevaux afin de permettre leur identification.

Marques

Les chevaux qui possèdent des taches, sur les membres ou sur la tête, dont la taille et la forme, sont des facteurs d'identification. Des termes précis existent pour décrire ces taches[17].

La balzane est une tache de poils blancs sur les jambes. Suivant leur taille et forme, elle porte un nom différent. L'en-tête est une tache de poils blancs sur la tête du cheval. Leur forme et étendue leur donne une dénomination. Le ladre est une dépigmentation des naseaux et de la bouche de l'équidé. La liste est une trace verticale parcourant le chanfrein[18].

Comportements

Troupeau de mustangs au galop
Article détaillé : Éthologie équine.

Le cheval est un animal grégaire qui vit en harde d'une petite dizaine d'individus[19] composée d'un étalon protecteur, d'environ trois à quatre juments — dont souvent la plus âgée est à la fois dominante et leader (mais pas obligatoirement) - et de leurs poulains sur deux ou trois années, qui sont ensuite chassés par l'étalon ou partent d'eux-mêmes.

Reproduction

Article détaillé : Hippologie.
Une jument et son poulain

En harde et en liberté, l'étalon se constitue un harem et se reproduit uniquement avec les juments de celui-ci. Si un autre étalon veut s'approprier le harem, il s'en suit une bataille entre mâles pour la domination du troupeau. Elles peuvent être violentes mais sont très rarement mortelles.

En captivité, la fécondation se fait de plus en plus souvent par fécondation artificielle en sperme congelé. Cette technique permet aux éleveurs de disposer facilement d'un large choix de géniteurs mâles pour leurs poulinières. Dans la nature, les poulains naissent en général au printemps. Pour des raisons économiques, les éleveurs recherchent une naissance plus précoce au début de l'année et parviennent à déclencher des chaleurs en jouant par exemple sur l'intensité de l'éclairage.[20] La durée de la gestation est en moyenne de onze mois (310 à 360 jours) et la jument ne donne naissance qu'à un seul poulain à la fois sauf exception. Ce processus est appelé le poulinage et il est dit que la jument pouline. À la naissance, le poulain pèse environ une quarantaine de kilogrammes et son poids double au cours du premier mois. Le poulain sait marcher moins d'une heure après la naissance et dispose de la vision dès la naissance. Le poulain devient adulte entre deux et cinq ans suivant la race à laquelle il appartient. Certaines sont plus précoces que d'autres.

Variations génétiques
Taille comparée entre poney Shetland et cheval de selle

Parmi les nombreux classements possibles, les chevaux peuvent être regroupés en fonction de leur race, par rapport à leur utilisation, à leur taille et à leur robe (seulement pour certaines races comme le Frison). La critère principal de distinction entre les races de chevaux et de poneys est la taille de l'animal. Sont considérés comme cheval les individus d'une taille strictement supérieure à 1,48 m au garrot non ferrés. À l'inverse, sont considérés comme poney les individus d'une taille inférieure ou égale à 1,48 m au garrot non ferrés. Cette classification est celle adoptée par la Fédération équestre internationale pour permettre une répartition des animaux dans les compétitions[5].

Cependant, en plus de ce critère nécessaire aux compétitions, une race équine peut être classée comme étant une race de chevaux ou de poneys. Le critère à l'origine de cette typologie est la conformation extérieure de la race. Un individu d'une race donnée ne changera pas de catégorie à cause de sa taille. Exemple : un individu pur-sang arabe reste toujours un cheval même si sa taille est inférieure à 1,48 m. Il en est de même pour le Camargue, race de cheval relativement petit, ou encore le Falabella qui est considéré comme un cheval malgré sa taille autour de 70 cm car il possède toutes les caractéristiques extérieures d'un cheval.

Hybrides
Un mulet

Le cheval peut s'hybrider avec d'autres équidés. Le produit d'un étalon et d'une ânesse est un « bardot », celui d'un âne et d'une jument est un « mulet » ou une « mule », celui d'une jument et d'un zèbre est dénommé « zébrule » ou « zorse »[21].

Tempérament

Les chevaux à sang chaud, comme ce pur-sang anglais sont fins, vif et nerveux

Les chevaux sont des mammifères et ont toujours le sang chaud biologiquement parlant. Toutefois, les termes de « cheval à sang chaud », « cheval à sang froid », « proche du sang », demi-sang et son équivalent « warmblood » sont utilisés pour décrire le tempérament de cet animal, et non pas la température de son corps. Les sang chaud tels que les chevaux de course possèdent une plus grande nervosité et davantage d'énergie que les sang froid comme la plupart des races de trait et des poneys, plus calmes[22].

Le races à « sang chaud » sont principalement d'origine orientale et incluent l'Akhal-Teke, le Barbe, le cheval arabe, le turkoman maintenant éteint et les pur-sang anglais, développés à partir de ces derniers. Les chevaux à sang chaud ont tendance à être vifs et à apprendre rapidement. Ils sont élevés pour leur agilité et leur vitesse[23]. Ils ont tendance à être physiquement raffinés, avec une peau mince, une silhouette longiligne, et de longues jambes[24]. Ces races furent importées en Europe depuis le Moyen-Orient et l'Afrique du nord lorsque les éleveurs souhaitèrent insuffler ces qualités de vitesse et de vivacité aux montures de la cavalerie légère[23].

Les chevaux à sang froid, comme ce trait belge, sont très puissants et musclés

La plupart des chevaux de trait, puissants et musclés, sont connus comme des « sang froid ». Ils furent élevés à l'origine non seulement pour leur force, mais aussi et surtout pour leur calme et leur patience, des qualités nécessaires pour tirer une charrue ou un lourd charriot rempli de passagers. Ils sont parfois surnommés « doux géants »[25]. Les races les plus connues incluent le trait belge et le Clydesdale. Certains, comme le Percheron sont un peu plus légers et plus vifs. D'autres, comme le Shire, plus lents et plus puissants, furent créés pour labourer les champs aux sols lourds à base d'argile[25]. Les chevaux à sang-froid regroupent aussi quelques races de poneys comme le Fjord[26].

Les demi-sang ou Warmblood comme le selle français, le trakehner ou le hanovrien, sont à l'origine des montures produites pour l'armée et issues du croisement de cheptels locaux à sang froid avec des chevaux à sang chaud, pur-sang arabe ou pur-sang anglais, afin d'obtenir une cheval ayant davantage de raffinement que le cheval de trait, mais aussi une plus grande taille et un tempérament plus calme que les chevaux de sang[27]. Certains poneys demi-sang ont été développés par croisement des cheptels locaux avec des chevaux de sang, par exemple, le Connemara[28].

Le demi-sang moderne est grand, mais agile et athlétique.

Aujourd'hui, le terme « Warmblood » tend à désigner un type spécifique de races qui dominent les sports équestres olympiques du dressage et du saut d'obstacles depuis les années 1970. Avant cette date, le terme de Warmblood (en français demi-sang) désignait tout croisement entre une race à sang froid et une race à sang chaud. Quelques exemples sont le selle français et le hunter irlandais. Parfois, ce terme est utilisé pour faire référence à des races de chevaux légers autres que les pur-sang[29].

Génétique

Le cheval domestique possède 32 paires de chromosomes[30] (contre 33 paires pour le Cheval de Przewalski). La séquence complète d'un génome de cheval a été établie en 2007, quatre ans après celle de l'être humain[31].

Anatomie

Étude de la musculature du cheval par Carlo Ruini en 1598

L'anatomie du cheval a été étudiée tôt par l'homme car ce dernier a cherché à comprendre son fonctionnement pour mieux l'utiliser. Un des premiers ouvrages sur l'anatomie du cheval est celui de Carlo Ruini en 1598.

L'anatomie du cheval comprend l'étude du squelette, des muscles, des tendons, des systèmes digestif, respiratoire, reproducteur, cardiaque et nerveux.

Article détaillé : Hippologie.

Le cheval et l'homme

Article détaillé : Domestication du cheval.

Des équidés sont représentés par l'homme dès le XXXe millénaire av. J.-C. dans des peintures rupestres, mais ces animaux sauvages n'étaient probablement que chassés pour leur viande. La découverte la plus récente concernant la domestication du cheval la fait remonter à 5 500 ans, dans l'actuel Kazakhstan, au sein de la culture Botai[32]. Auparavant, on ne disposait d'une preuve irréfutable de la domestication du cheval qu'avec la découverte de trace d'utilisation de chariots funéraires dans la Culture d'Andronovo vers le IIe millénaire av. J.-C.. Selon l'hypothèse kourgane, la domestication des chevaux eut lieu en Ukraine vers IVe millénaire av. J.-C.

Historique de l'utilisation du cheval

Mosaïque romaine d'une course de char, Sicile, IIIe/IVe siècle

Antiquité

Article détaillé : Chevaux dans l'antiquité.

En Europe, les Grecs, Romains et Byzantins utilisaient le cheval pour la guerre, les communications, le transport mais aussi les courses de chars. De leur côté, les Celtes vénéraient Épona, déesse des chevaux, dont le culte nous a été transmis du fait de son adoption par les troupes équestres romaines.

Au Moyen-Orient, certaines tribus Perses semblent avoir créer les pur-sang arabes[33], chevaux du désert, robustes et élégants, ils inventèrent aussi le polo. Lorsque les Hyksôs envahissent l'Égypte au XVIIe siècle av. J.-C., les Égyptiens n'utilisaient les chevaux que pour des tâches civiles. La cavalerie, qui fera la puissance des pharaons du Nouvel empire, était alors du côté de l'ennemi et sera un facteur déterminant dans la défaite égyptienne.

En Afrique, la cavalerie numide fut une unité importante des armées carthaginoises lors des guerres puniques tandis que la cavalerie romaine était réputée médiocre.

En Asie, le plus ancien char hippomobile à nous être parvenu intact provient de la tombe de l'empereur chinois Wu Ding, mort en 1118 av. J.-C. Le cheval était peu utilisé comme animal de trait dans l'agriculture mais les Chinois seraient à l'origine du collier d'épaule. Ils utilisèrent l'étrier au VIe siècle av. J.-C., la cavalerie formant le gros des troupes chinoises. Le cheval (馬) sert de moyen de transport et de communication (coursier). Quand le jeu de polo perse arriva à la cour de l'empereur, tout le monde s'en éprit. Les Chinois ne faisant pas d'élevage permanent des chevaux, ces derniers restaient un produit de luxe importé du Moyen-Orient.

Au Japon, le cheval servait d'animal de combat, de coursier et de transport de marchandises, mais dans ce dernier cas il était guidé par des hommes à pied[réf. souhaitée], ce qui limitait son potentiel. Des peuples d'Asie ont développé une unité militaire originale qui est l'archer à cheval.

Moyen Âge

Article détaillé : chevaux au Moyen Âge.
Joute bavaroise du XVe siècle

Les chevaux furent d'une importance primordiale au Moyen Âge, notamment à travers la chevalerie, mais s'ils étaient largement utilisés pour la guerre, ils jouèrent également un grand rôle dans l'agriculture et le transport. Ils différaient par leur conformation et leur élevage du cheval moderne, et ils étaient en général de plus petite taille[34]. Des races spécifiques furent développées, dont beaucoup ont disparu à l'époque moderne. Les prestigieuses et puissantes montures de guerre, capable de porter jusqu'aux 225kg que pouvaient représenter le chevalier en armure, le poids de l'armement, la large selle et son caparaçonnage de fer et de cuir[35] sont nommées « destrier »[36]. Un cheval plus rapide, le « coursier » était également utilisé pour la guerre[37]. Les chevaux de prestige et de parade, les « palefrois » , étaient également réputés très coûteux[38], tout comme la haquenée, cheval des dames fortunées. Le « roussin », cheval à tout faire, était de moindre valeur et servait occasionnellement de monture aux chevaliers les plus pauvres ou de « cheval de bât »[37]. L'utilisation des chevaux de traction fut accrue grâce à l'invention du collier d'épaule connu en Chine depuis le IVe siècle, et qui fut généralisé en Europe au XIIe, permettant au cheval de trait de remplacer avantageusement le bœuf dans les exploitations agricoles[39]. Les chevaux médiévaux étaient nommés d'après leur lieu d'origine, par exemple « cheval espagnol », mais on ignore si ce terme se référait à une race ou plusieurs[40]. D'importants progrès technologiques, souvent issus d'autres cultures, ont permis des changements capitaux dans l'équipement équestre à la fois pour la guerre et l'agriculture. L'amélioration des selles ainsi que l'arrivée de l'étrier, du collier d'épaule et du fer à cheval en particulier, forment des avancées significatives pour la société médiévale. Au Moyen-Orient, les chevaux ont porté les cavaliers Islamiques jusqu'en Espagne et de échanges culturels eurent lieu à l'occasion des croisades et des invasions maures. En Asie, la cavalerie était la principale force des armées mongoles et tartares.[réf. nécessaire]

Les croisades
Arrivée des croisés à Constantinople

Huit croisades ont eu lieu entre 1097 et 1300[a 1].

Les chevaliers partant délivrer la Terre Sainte emmenaient leur destrier dans ce long périple. Les croisés suivaient deux itinéraires principaux :

  • La voie terrestre, suivant le Danube puis traversant la région correspondant à la Turquie. De part le trajet à parcourir, les chevaux subissaient un entraînement forcé - quand ils ne s'épuisaient pas.
  • La voie maritime, les chevaux restaient dans les cales des bateaux et s'affaiblissaient du fait de leur immobilité.

Les chevaliers arrivaient donc en Terre Sainte avec des destriers pas toujours prêt physiquement au combat. De plus, sous un climat chaud et avec le poids des armures et de l'armement à porter, les chevaux transpiraient abondamment sans pouvoir s'abreuver autant que nécessaire[a 1].

Les cavaliers Bédouins portaient des vêtements flottants les protégeant du soleil et n'entravant pas leurs mouvements. Ils montaient les chevaux arabes, qui par leur vivacité leur permettaient d'effectuer des manœuvres rapides ou de parcourir rapidement de grandes distances[a 1].

Les croisades firent donc se rencontrer deux cultures équestres radicalement différentes, les chevaliers chargeant lourdement et essayant de désarçonner leurs adversaires, les Bédouins cherchant à tailler l'ennemi en pièce. Si les chrétiens ont pris Jérusalem, les musulmans ont fini par les en chasser[a 1].

Les chevaliers ont dû apprécier la rapidité, la maniabilité et l'endurance des chevaux arabes. Cependant, ces derniers ne pouvaient pas porter longtemps des poids importants comme un chevalier en armure, contrairement aux destriers. Les chevaliers ont peu voire pas modifié leur façon de monter. Il n'y a pas eu d'échange culturel équestre[a 1].

Les chevaliers ont cependant rapporté quelques chevaux arabes en Europe. Richard Cœur de Lion importa les premiers Pur-sang arabes. Le cheval n'était pas consommé pour sa viande car l'Église l'interdisait[38].

Renaissance

Du Moyen-âge à la renaissance en France

Le destrier du moyen-âge, épais et puissant, était l'allié du chevalier lors des combats. Cependant, des défaites de la France, comme celle de Crécy-en-Ponthieu, pendant la guerre de cent ans (en 1346), montrent l'insuffisance et la piètre qualité de la cavalerie. Ainsi, les écuries royales prennent de l'importance sous François 1er[a 2].

Du Moyen-âge à la renaissance en Europe
Les académies d'équitation privilégient le dressage du cheval, ici un travail sur deux piliers

La puissance de feu de l'artillerie montra les limites des destriers, peu maniables. Des académies d'équitation furent créées, notamment en Italie, pour obtenir des chevaux plus légers, maniables, permettant de sortir de la mêlée des combats[35].

L'Italie a vu se créer les principales académies d'équitation de la renaissance. Vers 1130, un groupe d'écuyers byzantins créa une académie d'équitation dans le sud de l'Italie. Frederico Grisone relança l'Académie de Naples en 1532. Il écrivit le traité d'équitation "Ordini di cavalcare" en 1550. Cesare Fiaschi fonda sa propre académie en 1534. L'Italien Gian Battista Pignatelli forma, dans l'académie crée par Grisone, les deux écuyers français Salomon de la Broue et Antoine de Pluvinel.

La famille impériale des Habsbourg fonda en 1580 un nouveau haras, dans la localité slovène de Lipica, appartenant à l'époque à l'Empire autrichien. L'élevage du Lipizzan est liée à ce haras. En 1572, le premier hall de l'école espagnole (Spanische Reitschule) de Vienne fut construit[41].

Élevage et haras nationaux en France
Article détaillé : haras nationaux (France).
Louis XIII devant La Rochelle

Sous Louis XIII, la cours du roi prend de l'importance. Les grands seigneurs délaissent leurs domaines et leurs élevages au profit des Tuileries. Les petits élevages s'éteignent, alors que la France manque d'étalons de qualité. Ces derniers sont alors importés de pays limitrophes comme l'Espagne[a 2].

En 1639, un édit royal recommande la fondation de haras. Cependant, il faut attendre un arrêté de Colbert, sous Louis XIV pour que l'élevage français prenne tournure : cet arrêt du Conseil du Roi du 17 octobre 1665 créée les bases des haras nationaux. Les grands principes en sont la répartition sur le territoire d'étalons royaux confiés à des garde-étalons, l'approbation des étalons privés et les encouragements aux jumenteries. Le premier haras nationaux voit le jour à Saint-Léger-en-Yvelines. Il comprend 300 juments et une dizaine d'étalons[a 2].

En 1730, Louis XIV transfère le haras de Saint-Léger-en-Yvelines en Normandie, dans le Haras du Pin. L'état importe des reproducteurs du Holstein, du Danemark, du Mecklembourg, d'Angleterre et d'Orient afin d'améliorer ses chevaux[a 2].

Vers le XVIIIe siècle, la création de haras, d'écuries et d'écoles de dressage renforce la renommée des chevaux royaux. Les chevaux deviennent plus légers et plus souples[a 2].

A la veille de la révolution française, l'état possède quinze haras nationaux et près de 750 reproducteurs. Les haras nationaux sont supprimés par l'assemblée constituante en 1790.[a 2]

Conquête du Nouveau Monde et post-Renaissance

En Amérique, les premiers colons espagnols réintroduisirent le cheval Barbe et andalou dans les deux continents américains. L'espèce y avait alors disparu depuis plus de huit millénaires. En 1519, Les conquistadores de Hernán Cortés, amènent avec eux onze chevaux et six juments[42], dont deux avaient une robe pie et cinq autres une robe tachetée. Ils étaient les premiers ancêtres des mustangs, ces chevaux retournés à l'état sauvage et qui ont pour la plupart une robe tachetée. Le fait que les Amérindiens n'aient jamais vu ces bêtes aida les conquistadores à se faire passer pour des divinités et à remporter ainsi de nombreuses batailles. Cortez aurait déclaré : « Nous devons notre victoire à Dieu et à nos chevaux ».

Le cheval se répandit alors rapidement sur ces terres, principalement en Amérique du Nord. À la période de la conquête de l'Ouest, plusieurs centaines de milliers de chevaux sauvages sont répartis à travers le continent. Au XVIIIe siècle, les Amérindiens élevèrent de grandes hardes de chevaux dont le nombre total dépassa les cent cinquante mille individus[réf. nécessaire]. À partir de ces mustangs dressés émergèrent les palominos. Les Indiens Nez-Percés opérèrent également des sélections à partir des mustangs pour obtenir l'appaloosa.

En Europe, les Anglais croisèrent des chevaux pur-sang arabes et Barbes avec des espèces indigènes pour créer les pur-sang anglais, race de cheval de course.

Époque napoléonienne

Napoléon avec ses généraux

Les chevaux ont eu un rôle indispensable dans les conquêtes napoléoniennes. Les pur-sang arabes étaient les chevaux de choix pour la cavalerie des troupes. Par le biais des campagnes de l'empereur, ce type de cheval s'est retrouvé en Europe centrale et en Russie. Un étalon, capturé près de Leipzig, par exemple, a donné naissance, grâce à différents apports de sang, à la race hongroise Nonius (Haras de Mezöhegyes).[réf. nécessaire]

Entre 1800 et 1815, Napoléon, cavalier au style peu académique mais résistant et intuitif, possédait 1 730 chevaux réservés à sa monte personnelle. Le Vizir, petit arabe gris d'1,35 m, son plus célèbre cheval, a été empaillé et se trouve exposé en 2006 au Musée de l'armée des Invalides[43].

Les écuries impériales, créées en 1803-1804, regroupent l'équipage de selle, l'équipage d'attelage et l'équipage de campagne ou des transports. Leur effectif crût rapidement jusqu’en 1808, pour se stabiliser autour de 500 chevaux. Les écuries impériales furent démantelées en partie à la fin de l’empire.

Article détaillé : Haras sous le Premier Empire.

Activités liées au cheval

L’élevage de chevaux emploie environ 47 000 professionnels en France[44] dont 11 000 élèvent des chevaux de trait et n'ont souvent que deux ou trois juments.

Métiers du cheval

Article détaillé : Métiers équestres.

Plusieurs métiers existent autour du cheval[45]. Les cavaliers professionnels dans les haras, les Maréchaux ferrants(qui s'occupent de la ferrure et des sabots des chevaux) ou les accompagnateurs de tourisme équestre (ATE) qui organisent les randonnées. Certains métiers sont spécialisés dans les soins apportés aux chevaux. La valeur économique ou affective de ces animaux expliquent la diversité des soins et les coûts que certains propriétaires peuvent donner à leur cheval.

Il faut ajouter les métiers annexes comme la confection et la vente d'outils et d'instruments spécialisés : les selliers-bourreliers confectionnent les selles et les brides.

On ajoute aussi les jockeys et drivers, les moniteurs, les éleveurs, les agents des haras nationaux, les cavaliers de spectacle, les gardes républicain, les grooms (palefrenier ou soigneur), les entraîneurs, les marchands de chevaux, les vendeurs en écurie, les loueurs d'équidés, les auxiliaires de santé, et la filière de la boucherie.

Médecine équine

Article détaillé : Médecine équine.
Un vétérinaire prenant une Radiographie d'un antérieur

En 2004, 262 vétérinaires sont spécialistes équins en France[46]. Il existe également une recherche dans le domaine de la génétique équine.

D'autres professions concourent aux soins médicaux. Les dentistes équins ont pour activité principale le limage des dents car celles du cheval poussent tout au long de sa vie. Les ostéopathes équins pratiquent une thérapie manuelle en appliquant les mêmes principes que l'ostéopathie pour l'homme. Les maréchaux-ferrants orthopédistes soignent certaines pathologies du pied en mettant des ferrures orthopédiques. Les palefreniers-soigneurs s'occupent des soins légers.

Il existe plusieurs techniques de relaxation telles que l'aromathérapie et la massothérapie. L'aromathérapie consiste à traiter un cheval à base d'huiles essentielles. L'aromathérapie est la base de la massothérapie. Dans cette dernière, on utilise souvent les huiles essentielles pour effectuer les massages.

Dans le soin des blessures des jambes, l'hydrothérapie peut être utilisée, soit par massage par jet d'eau ou en faisant nager le cheval.

Dressage et éthologie

Cheval de dressage sur une reprise
Article détaillé : Éthologie équine.

Après bien d'autres théories (mécanique, psychologie animale, ...), les techniques de dressage des chevaux se basent sur l'éthologie. Ainsi des dresseurs de chevaux s'en réclament et font des présentations de leur méthode, donnent des cours de « méthode éthologique » de dressage et aident à reprendre en main des chevaux qui présentent des difficultés dans leur relation à l'homme et notamment des risques. Ces dresseurs peuvent être qualifiés de « chuchoteurs », traduction littérale de leur appellation anglaise de « Horse whisperers » issus du milieu « western » américain.

Les pionniers sont pour ne citer qu’eux : Ray Hunt, Monty Roberts et Tom Dorrance (Américains tous les trois), ceux-ci se sont penchés sur la transmission de méthodes entièrement fondées sur l’éthologie [47].

On distinguera donc utilement les deux acceptions du mot éthologie équine. L'une présente les résultats des observations et expérimentations scientifiques sur le comportement du cheval. La seconde regroupe un ensemble de pratiques de dressage plus ou moins inspirées des théories et résultats de la précédente.

Le dressage d'un cheval peut être effectué selon des pratiques inspirées de l'éthologie. L'étude de la gestuelle, des mouvements d'oreilles, des attitudes de la tête permet de déterminer l'humeur du cheval, ses émotions. Par exemple :

  • si un cheval couche les oreilles fortement en arrière, il est irrité ; s'il les pointe vers l'avant, il est attentif ;
  • sa bouche qui bouge de façon habile exprime elle aussi divers comportements, si ses lèvres sont souples et détendues c’est qu’il est calme, quand il sera endormi sa lèvre inférieure va pendre, au contraire si elles se crispent il voudra alors montrer qu’il est nerveux ;
  • la tête et l’encolure sont également très expressifs, l’affection sera exprimée par des gestes lents et doux alors qu'au contraire il sera irrité avec des mouvements rapides et appuyés ;
  • ses pattes peuvent frapper le sol en cas d’impatience et de colère, voire d’énervement.

Pour mieux comprendre les réactions du cheval, il faut considérer qu'il exprime et s'exprime pour les autres chevaux, ce qui évite de lui prêter, à tort, des intentions humaines. L’animal sera apaisé avec des gestes larges et détendus de votre part, par contre des gestes rapides et saccadés auront tendance à l’effrayer [48].

La hiérarchie joue un rôle important et un rapport de dominance clair doit être établi entre le dresseur et son élève, ainsi que la mise en confiance du cheval. Celui-ci doit concentrer son attention sur le dresseur tout en restant libre d'agir à sa guise. C'est de lui-même qu'il décide de suivre l'homme et d'exécuter ses demandes, sans la moindre contrainte directe.

L'éthologie remplace utilement l'idée d'une « psychologie du cheval », toujours susceptible d'être une projection anthropomorphique (« je me mets à la place du cheval »). « Vouloir donner à son cheval ce que l'on voudrait soi-même part d'un bon sentiment, mais ce n'est pas la meilleure manière de procéder si l'on souhaite vraiment le rendre heureux. De la même façon, la communication homme-cheval doit se faire autant que possible en « langage cheval » : ce n'est pas tant à l'animal d'apprendre à interpréter les réactions humaines qu'au cavalier de savoir s'adapter à son cheval.»

Les deux principales utilisations du cheval sont soit d'être une monture pour un cavalier, soit d'être un animal utilisé dans des travaux de traction. Ces deux objectifs donnent lieu à une classification entre le cheval de selle et le cheval de trait.

Commerces liés aux chevaux

Il existe trois filières pour le commerce des chevaux.

La première est liée au monde des courses. Les chevaux naissent dans des haras spécialisés dans la sélection. Ils peuvent être mis en vente aux enchères, vendus et placés par leur propriétaire dans des haras qui se chargeront de les entraîner et de les faire courir. Après leur carrière, ils sont destinés ou non à la reproduction en fonction des résultats. Au milieu des années 2000, la valeur en France d'un foal destiné au galop de niveau moyen était de 25 000 € et 30 000 € en moyenne, mais entre 10 000 € et 20 000 € pour un trotteur. Les gains générés par les victoires aux courses peuvent être substantiels. Par exemple, le cheval appelé « Lawman » vendu yearling à un prix de 75 000 € en 2005 à rapporté 1 858 000 € à son propriétaire en 2007. Certains investisseurs créent des sociétés pour les acquérir et louent des places dans les haras pour les entraîner et les faire courir. Les meilleurs chevaux de plat se négocient à plusieurs millions d'euros.

Un cheval sans pedigree peut valoir moins de 1 000 € pour ces deux filières, parfois même des chevaux jugés mauvais sont vendus aux prix de la masse de viande (150 à 500 €).

La troisième filière concerne les animaux destinés au loisir, au tourisme ou aux travaux. Elle est plus traditionnelle et moins formalisée.

Pour les mâles aux résultats sportifs remarquables, la semence pour l'insémination artificielle est une source de revenus non négligeable. Les chevaux des trois filières peuvent terminer leur vie aux abattoirs et être donc cédés à moins de 800 € en 2007. La vente pour cette fin est, selon certaines sources, essentielle à la pérennisation de l'activité des petits éleveurs et donc du maintien de la diversité. [réf. nécessaire]

Utilisation en sport et loisir

Concours de saut d'obstacles
Articles détaillés : équitation, sport équestre et sport hippique.

De nos jours, le cheval est généralement utilisé en équitation pour le loisir (randonnée ou balade en calèche), dans les sports équestres, dans les sports hippiques et comme animal de spectacle.

Le cheval est aussi parfois apprécié comme animal de compagnie.

Il existe toujours des peuples cavaliers dont toute la vie est centrée autour du cheval. C'est le cas notamment chez les Mongols où les enfants apprennent à monter avant de marcher.

Renouveau de l'utilisation au travail

Tout au long du XXe siècle, le cheval a été délaissé suite à la mécanisation de la société. Il a disparu du paysage des villes face à la montée de l'automobile. Ainsi, Paris hébergeait plus de 50 000 chevaux au début du siècle dernier dont environ 10 000 dédiés au transport public. De nos jours, cette ville reste une des grandes capitales européennes où la circulation à cheval est interdite sauf par dérogation. Certaines races de cheval de trait ont failli disparaître avec la fin du halage et la mécanisation de l'agriculture.

Certaines utilisations traditionnelles du cheval ont toujours continué par tradition plus que pour des raisons économiques comme la surveillance de troupeaux en Camargue.

En France, après avoir été délaissé en tant qu'outil de travail, le cheval est de nouveau employé dans de nombreuses tâches dans le cadre d'une société qui se veut davantage sensible à l'écologie.

Débardage
Débardage 
Le cheval passe à des endroits difficilement accessibles au tracteur et n'endommage pas le sol. Cette activité est en développement grâce à un bon rapport rendement/coût dans certaines configurations de terrain. Exemple de lieux de débardage en France : Bois de Vincennes (Paris), Parc de La Courneuve (La Courneuve, Seine-Saint-Denis), Parc de Saint-Cloud (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), etc.
Hippothérapie 
Les associations utilisent le cheval comme un intermédiaire qui contribue à la thérapie de personnes souffrant d'un handicap physique ou mental ou qui sont déstructurées socialement. Les mouvements du cheval contribuent à fortifier les muscles du cavalier et ce dernier est astreint à faire preuve d'attention et de raisonnement. Le cheval est également utilisé sans être monté. La thérapie consiste alors pour le patient à entrer en contact avec un animal et à interagir avec lui.
Cours de labour à Beaune
Labour 
Longtemps associé à une image de sous-développement, le travail du sol par traction équine reprend de l'ampleur en particulier en viticulture. Cette pratique est tout particulièrement respectueuse des terroirs en limitant les tassements de sol dus au poids des engins agricoles motorisés, elle s'inscrit donc idéalement dans une démarche de développement durable[49].
Police montée anglaise
Police montée 
Outre la traditionnelle Garde républicaine qui, outre ses missions de représentation, assure des patrouilles montées dans des massifs forestiers ou jardins, il existe un renouveau des unités montées de police ou de gardien d'espaces verts. Un agent à cheval a une capacité de déplacement accrue, bénéficie d'une vision haute et dégagée, inspire le respect et rentre plus facilement en contact avec la population par l'intermédiaire de sa monture. Exemples de police montée : Gendarmerie royale du Canada (GRDC ou GRC), police montée à La Courneuve (Seine-Saint-Denis, France), à Orléans (Loiret, France), etc.
Recherche et sauvetage montée 
Le cheval est utilisé par des unités de recherche et de sauvetage aux victimes au Canada.
Ramassage des ordures 
Utilisation anecdotique, mais réelle comme à Trouville (Calvados, France).

Boucherie chevaline

Article détaillé : Viande de cheval.

La viande de cheval est une viande rouge appréciée dans certains pays mais considérée comme tabou dans d'autres, dont le Royaume-Uni et les États-Unis, et dans une moindre mesure la France. Cette aversion de l'Hippophagie provient notamment de la familiarité avec l'animal. En 2005, on a consommé 24 460 tonnes de viande chevaline en France [50]. Il existe environ 1000 boucheries spécialisée en France[44].

La viande de cheval a la réputation d'être saine, peu grasse (moins que le bœuf) et digeste. Du point de vue organoleptique, la viande de cheval est assez proche du bœuf. D'un goût plus subtil et plus musqué, les mêmes recettes qu'au bœuf peuvent lui être appliquées.[réf. nécessaire]

La viande de cheval est considérée par les musulmans comme halal.

Cheval dans la culture

Depuis ses premières représentations sur les parois des grottes, le cheval a toujours été présent dans la culture, que ce soit par le biaus de mythes et de légendes, d'œuvres d'art ou d'œuvres de fiction.

Dans les mythes, les légendes et les religions

Article détaillé : Symbolique du cheval.

Le cheval, en particulier s'il est blanc ou ailé, possède une symbolique particulière dans un grand nombre de mythologies, de légendes, de religions et de cultures autour du monde. Les histoires à propos de chevaux fabuleux se retrouvent dans des pays aussi éloignés que la Grèce antique, l'Inde, la France, l'Iran ou les Philippines. Des qualités particulières et des attributs fantastiques peuvent être associés à ces chevaux, souvent les montures des rois, des prophètes et des héros, porteurs d'un symbolisme fort.

Mythologie grecque

Bellérophon monté sur Pégase, v. 440 av. J.-C., musée du Louvre

Le cheval est très présent dans la mythologie grecque, notamment avec Pégase, le fameux cheval ailé, et les Centaures, créatures mi-homme mi-cheval. Les cavales de Diomède sont des juments carnivores et sauvages capturées par Héraclès[51] ,[52]. Selon la tradition, Bucéphale, cheval d'Alexandre le Grand, descendrait de l'une des juments de Diomède[53]. Chez les Dieux, le cheval est l'attribut de Poséidon, dieu des océans et des mers, car il a créé cet animal et a appris aux hommes à le monter[54]. Les chevaux du soleil tirent le char d'Hélios[55] et Ulysse a fait construire le Cheval de Troie, un cheval géant en bois dans lequel il a caché des soldats pour prendre la ville de Troie[56].

Folklore et mythologie celte

Le cheval a une grande place pour les peuples celtes à travers Epona, la déesse-jument gauloise, puis Morvac'h, cheval noir du folklore breton, capable de courir sur l'eau. Certaines traditions perdurent jusqu'à nos jours, telle la Kelpie, un cheval aquatique du folklore écossais et l'Each Uisge, un autre cheval aquatique qui transporte ses victimes dans l'eau pour les dévorer entièrement, foie excepté.

Religion indo-européenne

Au moyen-âge, l'image du cheval apparaît à travers la licorne, animal fantastique qui possède une longue corne sur son front. Saint Georges, martyr chrétien, est souvent représenté à cheval en train de terrasser un dragon. Il est le saint patron des chevaliers.

Nombre de peuples indo-européens, tels les Germains et les Celtes[57], développèrent des cultes liés au cheval et où l'on sacrifiait rituellement. Georges Dumézil dans Rituels indo-européens à Rome (1954) montre clairement comment certains vieux rituels, mal compris des Romains, trouvent leur explication dans les Brâhmana. Ainsi, le rituel romain d'October Equus, cheval sacrifié en octobre, est rapproché du rituel indien ancien appelé ashvamedha, bien mieux connu par les textes. Selon cet auteur, les mythes indo-européens sont fortement influencés par la domestication du cheval. En Allemagne du Nord, plus précisément dans la région de Basse-Saxe et de la lande de Lunebourg, on trouve encore beaucoup de maisons anciennes ornées de deux têtes de chevaux en bois : on pense qu'il s'agit là de la marque d'une tradition qui remonte aux temps où les têtes des chevaux sacrifiés étaient fixées sur les huttes pour protéger les habitants et bannir le mal. On a trouvé un cimetière en France contenant des tombes d'hommes et de chevaux disposés volontairement dans certaines positions.[réf. nécessaire]

Article détaillé : Sacrifice de cheval.

Mythologie nordique

La mythologie nordique mentionne un très grand nombre de chevaux dont le plus célèbre est Sleipnir, l'étalon à huit jambes du Dieu Odin.

Mythologie asiatique

Dans la tradition chinoise, le cheval représente les nomades des steppes. Il est aussi le symbole des « barbares ». Les Chinois s'en servaient pour tirer les chars mais évitaient de le monter,[réf. nécessaire] ce que semble attester le mythe de Chollima en Corée, un cheval ailé trop rapide pour être monté. Un autre mythe de cheval ailé existe au Bangladesh, celui de Ponkhiraaj. Un signe zodiacal chinois correspond au cheval. En Inde, un des avatars de Vishnou est le cheval blanc et cet animal est aussi lié aux hymnes à Indra, divinité de la guerre. Une figure mythique du cheval est le qilin, espèce de licorne asiatique.

Christianisme

Dans la religion chrétienne, les cavaliers de l'Apocalypse montent chacun un des quatre chevaux apparus à l'ouverture des quatre sceaux. Ils sont mentionnés dans la Bible, dans le 6e chapitre du Livre d'Apocalypse, qui prédit qu'ils chevaucheront lors de la fin du monde. Les quatre cavaliers sont nommés « Guerre », « Famine », « Pestilence » et « Mort ».

Islam

Mahomet lors de l'épisode du Voyage Nocturne chevauchant le cheval Bouraq et entouré d'anges, dont l'archange Gabriel, à gauche.

Selon certains contes, Allah créa le cheval à partir d'un pincée de vent et le donna au guerrier en lui déclarant : « Va et, sur son dos, tu goûteras aux jouissances que je te réserve dans mon paradis. »[58]. Kuhaylan est considéré comme étant le premier cheval dressé dans l'histoire de l'humanité pour les Arabes. Il s'agit du cheval d'Ismaël, fils d'Abraham. Les chevaux jouent un rôle important dans tous les textes fondateurs arabes. Ainsi, Al-Bouraq, dont le nom signifie « éclair », est le cheval ailé à tête de femme et queue de paon sur lequel Mahomet, guidé par l'archange Gabriel, a voyagé de nuit de La Mecque à Al-Aqsa (la mosquée lointaine) au cours du Miraj.

Article détaillé : Bouraq.

Dans les Arts et les Lettres

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Article détaillé : Cheval dans l'art.

Le cheval est très représenté en art, tant en peinture qu'en statue.
La plus grande statue est celle du Cheval de Léonard.

Peinture

Cheval effrayé d'Eugène Delacroix
Tapisserie de Bayeux XIe siècle

Les équidés représentés sur les peintures murales (comme ceux de la Grotte de Lascaux) par les hommes durant la préhistoire ne sont pas de cette espèce. De nombreux peintres se sont pris de passion pour le cheval. Quelques peintres fort connus ont célébré l'animal : en 1812, Théodore Géricault et son Officier chasseur à cheval, Eugène Delacroix et ses Chevaux arabes de battant dans une écurie en 1860, Auguste Rodin et Le cheval en 1864.

La Tapisserie de Bayeux est une broderie qui présente notamment 202 chevaux, et nous renseigne sur cette période où les chevaux étaient encore principalement utilisés pour se battre.

Poésie

L'art poétique n'a aucunement oublié l'animal. On trouve le cheval chez Paul Verlaine, dans les Chevaux de bois (Bruxelles II ), ou Paul Fort et sa Complainte du petit cheval blanc, ou Jacques Prévert et son Cheval Rouge.

Chansons

Quelques chansons, dites populaires, ont glorifié le cheval : Stewball, d'Hugues Aufray, Le petit cheval de Georges Brassens, Saucisson de cheval n°1 de Boby Lapointe, Les chevaux de Jacqueline Dulac, La Ballade Du Cheval Mallet, de Tri Yann, Le cheval de Jacques Brel, Demandez à mon cheval (Florent Pagny)...

Photos

Robert Doisneau appréciait beaucoup l'animal en question. Il photographia, en 1942, un cheval qui avait glissé sur le verglas et qui n'arrivait plus à se relever : Le cheval tombé.

Statue équestre

Article détaillé : statue équestre.

L'intérêt militaire du cheval a donné un genre d'art particulier : la statue équestre, qui représente de manière hagiographique un chef d'État, un chef militaire ou un héros. De par sa nature, elle ne peut être que très difficilement réalisée en pierre, le bronze est donc nécessaire, mais même dans ce métal, sa réalisation tient de la prouesse.

De manière anecdotique, il existerait une règle tacite tendant sans doute plus de la légende urbaine [59] et, dans les faits, peu suivie, qui permettrait de déterminer les conditions de la mort du cavalier : lorsque le cheval a deux jambes levées, son cavalier est mort au combat, tandis que lorsque seule une jambe est levée, le cavalier est mort à la suite de ses blessures au combat. Si les quatre jambes touchent terre, le héros est mort naturellement.

La plus ancienne encore intacte est celle de Marc Aurèle à Rome.

Dans la littérature et les œuvres audio-visuelles

Article détaillé : Cheval dans la fiction.

Amérique

Trois chevaux illustrent les œuvres de fiction américaines. Les aventures de Flicka sont racontées dans les romans de Mary O'Hara : Mon amie Flicka, Le Fils de Flicka et L'Herbe verte du Wyoming. Flicka est la jument de Ken et vit dans un ranch du Wyoming avec son jeune maître. Un film sur Flicka est sorti en 2006. Une autre cheval de fiction américaine est Mister Ed, « le cheval qui parle », héros de série télévisée des années 1960. Enfin, Pilgrim est le cheval de la jeune Grace, 14 ans, dans L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, le best-seller de Nicholas Evans qui donné lieu au film de Robert Redford.

Europe

Miguel de Cervantes a créé Rossinante, le cheval de Don Quichotte, chargeant les moulins dans Don Quichotte de la Manche.

A l'époque contemporaine, on peut citer :

Chevaux célèbres

Certains chevaux sont rentrés dans la postérité et leur nom est devenu célèbre. Certains le sont devenus parce que leur propriétaire avait une grande notoriété, tandis que d'autres ont brillé par leurs performances sportives ou de spectacle. Enfin, quelques-uns possèdent des particularités physiques.

Article détaillé : la catégorie Cheval célèbre.

Chevaux historiques

Chevaux de course

Statue de Seabiscuit devant l'hippodrome de Santa Anita en 1942
  • Bellino II, première grande star du trot français, au palmarès exceptionnel (3 Prix d'Amérique, 3 Prix de Cornulier, 3 Prix de Paris...)[62];
  • Général du Lupin, qui, en 125 sorties, a gagné 51 épreuves et un total de 2 240 538 euros, palmarès d’autant plus remarquable que sa qualité de hongre lui interdisait toute tentative au niveau classique ;
  • Général du Pommeau, autre héros qui a disputé, lui, les plus grandes courses françaises et européennes. À Vincennes, sa plus grande victoire restera le Prix d'Amérique de l'an 2000, remporté dans la réduction kilométrique de 1 min 12 s 60 centièmes ;
  • Ourasi, quadruple vainqueur du Prix d'Amérique (record)[63];
  • Varenne, recordman du monde des gains pour un trotteur (6 035 666 €)[64];
  • Jag de Bellouet, recordman des gains pour un trotteur français (4 223 699 €)[65];
  • Persik, prestigieux étalon qui a gagné un nombre impressionnant de courses d'endurance et père de nombreux gagnants en raids nationaux et internationaux. Persik est mort à 32 ans le vendredi 24 août 2001 ;
  • Seabiscuit, cheval américain de course dont les victoires inattendues ont redonné l'espoir à des millions de personnes durant la Grande Dépression.
Article détaillé : Liste de chevaux de course.

Chevaux de sport

Chevaux de spectacle et autres

  • Stormy, femelle zébrule issue du croisement d'un zèbre et d'un cheval et dressé grâce aux méthodes éthologiques d'Andy Booth ;
  • Tritonis, le plus grand pur-sang, mort en septembre 1990 à l'âge de sept ans, qui mesurait 1,98 m et pesait 950 kg[60] ;
  • Templado, Cheval du spectacle équestre Cavalia
  • Zingaro, cheval de spectacle équestre ayant appartenu à Bartabas.


Idiotisme

Article détaillé : Idiotisme animalier.

De par sa proximité historique avec la vie de l'homme, le cheval a donné lieu à de nombreux idiotismes animaliers dont de nombreuses expressions sont encore utilisées couramment. On notera les exemples les plus typiques de la langue française comme « Prendre le mors au dents », « Partir du bon pied », « Prendre les rênes », « Avoir une fièvre de cheval », « un remède de cheval » ou « monter sur ses grands chevaux ».

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Les Chevaux du monde, Atlas Nature, 2004 (ISBN 2723432203) 
  • Le Cheval, comportement et caractères, Atlas Nature, 2004 (ISBN 2723440621)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sibylle Luise Binder, Gabriele Kärcher (trad. Karine Van Butsele), La vie fascinante des chevaux, Larousse, 2002 (ISBN 2035602890)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Claude Gauvard, Alain de Libera, Michel Zink, Dictionnaire du Moyen Âge, Presses Universitaires de France, 2002 (ISBN 2130543391), « Cheval » 
  • Encyclopédie du cheval, Aniwa Publishing, 2001 (ISBN 2747600254) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (fr) Les plus beaux chevaux du monde, Atlas, coll. « Atlas Nature », 2005 (ISBN 2723451402)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  1. a , b , c , d  et e p. 210-211
  2. a , b , c , d , e  et f p. 216-217

Jean-Louis Gouraud, , Favre, Le cheval, 2000, 189 p. (ISBN 9782828905613) 

  • Étienne Saurel, Le Cheval: équitation et sports hippiques ... Vie active, Larousse, 1966, 408 p. (ISBN 2030781355, 9782030781357) 
  • Le cheval, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, 2003 405 p. (ISBN 2764900988 et ISBN 9782764900987)
  • (en)Elwyn Hartley Edwards, The Encyclopedia of the Horse, Londres, Dorling Kindersley, 1994. (ISBN 1564586146), (OCLC 29670649)

Notes et références

  1. The Earliest Horse Harnessing and Milking Alan K. Outram, revue Science du 6/3/9
  2. (en)Article « Horse » sur Britannica Student Encyclopedia, 2006. Consulté le 29 octobre 2007
  3. (fr) Définitions lexicographiques et étymologiques de Cheval du CNRTL.
  4. Moins de 1,49 m ferré, ou moins de 1,48 m non ferré : ce critère est, à ce jour, le plus largement accepté au-delà de l'origine de l'équidé. Voir pour exemple le règlement des championnats français d'équitation sur poney 2005, la lettre fédérale de la FFE du 8 novembre 2004, ou encore l' Encyclopédie du Cheval (Aniwa publishing), chapitre « les grandes classifications », page 73
  5. a  et b Réglements pour les cavaliers de poneys et enfants sur le site de Fédération équestre internationale. Consulté le 24 février 2007
  6. Big Dog sur artisanindien.com (14 février 2007)
  7. Deb Bennett, Conquerors : The Roots of New World Horsemanship Amigo Publications, Inc. , Solvang, CA, 1998, p.7 (ISBN 0-9658533-0-6),Modèle:Oclc
  8. (en) Gladys Brown Edwards, The Arabian, War Horse to Show Horse, Rich Publishing , 1973, Revised Collectors p 1-3
  9. M.A.Sanson, « Le cheval de Solutré » sur Persée.fr, p. 650. Consulté le 21 juillet 2009
  10. a  et b (en)Helen Briggs, « Origins of domestic horse revealed », BBC News Online. Mis en ligne le 16 juillet 2002, consulté le 21 juillet 2009
  11. (en)Feral horse (Equus caballus) and feral donkey (Equus asinus), 2004, Department of the Environment and Heritage
  12. Encyclopédie du cheval, Aniwa Publishing, 75 p. 
  13. Trésor de la langue française informatisé[1]
  14. Le Pur-sang Tango Duke né en 1935 en Australie a vécu 42 ans
  15. Cheval Magazine, n° 426 (mai 2007)
  16. FFE galop 1 à 4
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  18. Le Cheval, comportement et caractères
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